C’est à toi que je veux dire aujourd’hui combien je te remercie de m’avoir accompagné.e si longtemps sur les chemins de ma vie.
Je ne t’ai pas accordé l’intérêt, l’affection ou plus simplement le respect que tu mérites.
Souvent, je t’ai même maltraité, matraqué de reproches violents, ignoré par des regards indifférents, rejeté avec des silences pleins de doutes.
Tu es le compagnon dont j’ai le plus abusé, que j’ai le plus trahi. Et aujourd’hui, au mi-temps de ma vie, un peu ému.e, je te redécouvre avec tes cicatrices secrètes, avec tes lassitudes, avec tes émerveillements et tes possibilités.
Je me surprends, surprends à t’aimer, mon corps, avec des envies de te câliner, de te choyer ou te donner du bon.
J’ai envie de te faire des cadeaux uniques, de dessiner des fleurs et des rivières sur ta peau, de t’offrir du Mozart, de te donner les rayons du soleil et de t’introduire aux rêves des étoiles.
Tout cela à la fois dans l’abondance et le plaisir.
Mon corps, je te suis fidèle.
Oh, non pas malgré moi, mais dans l’acceptation profonde de ton amour.
Oui, j’ai découvert que tu m’aimais, mon corps. Que tu prenais soins de moi, que tu respectais ma présence.
Combien de violences as-tu affrontées pour me laisser naître, pour me laisser être, pour me laisser grandir avec toi !
Combien d’accidents as-tu traversés pour me sauver la vie !
Mon corps, maintenant que je t’ai rencontré, je ne te lâcherai plus. Nous irons jusqu’au bout de notre vie commune….
Et quoi qu’il arrive, nous vieillirons ensemble. »
Jacques Salomé, psychologue et écrivain
Si vous ne prenez pas soin de votre santé maintenant, vous serez obligé de prendre soin de votre maladie plus tard.
Cette méditation guidée vous permettra de développer votre sentiment de gratitude infinie pour la vie et vos expériences. C'est une prière non religieuse à l'univers pour le remercier et activer l'abondance dans notre vie. Je vous la présente en deux formats : 1) format PDF que vous pouvez imprimer afin de la relire plus facilement et 2) format Youtube que vous pourrez écouter silencieusement en méditant chacune des paroles.
Dans cette méditation guidée, je vais vous inviter à activer la loi d'attraction dans votre vie. Vous allez développer votre sentiment de gratitude infinie pour la vie et vos expériences. 🤝...
« Il y a des moments dans la vie où vous prenez conscience que vous resterez toujours au même point si vous ne bougez pas... »J'ai conçu ce diaporama/vidéo le 9 mai 2011 et depuis, 105,524 personnes ont découvert ce merveilleux texte. Bon visionnement!
Ce qui détermine la qualité de la conscience, c’est le degré de présence, à soi et à ce qui nous entoure. Si nous ne sommes pas présents, nous ne pouvons être en conscience.
C’est donc la présence qui est le fondement de tout l’édifice spirituel. Or, la présence n’est possible que dans l’instant.
Eckhart Tolle a pointé du doigt ce qu’il appelle l’accumulation de temps psychologique, qui empêche d’être dans le moment présent : « Malaise, anxiété, tension, stress, inquiétude, tous des formes de peur, sont occasionnés par trop de futur et pas assez de présence. La culpabilité, le regret, le ressentiment, les doléances, la tristesse, l’amertume et toute autre forme d’absence de pardon sont causés par trop de passé et pas assez de présence. »
Lorsque le mental est agité et se tend vers le passé ou vers le futur, on ne peut être présent à ce qui est, et donc être en conscience.
La condition de la présence est par conséquent de développer un esprit serein et apaisé. Si votre esprit est habituellement agité, ou trop actif, la meilleure façon de l’entraîner à la sérénité est d’expérimenter régulièrement l’état méditatif.
Il ne s’agit pas forcément de pratiquer des méditations posturales codifiées, si cela ne vous attire pas. Tout ce que vous faites avec conscience, en étant pleinement présent, peut être considéré comme une forme de méditation. Cela peut être de marcher en forêt, donner un massage, déguster un bon vin, jardiner, écouter de la musique, admirer un paysage ou encore éplucher des légumes.
Dans ces moments où vous êtes totalement absorbé par ce que vous faites ou ressentez, le mental est calme et vous êtes pleinement présent. Plus vous multiplierez ces petits moments, plus la sérénité d’esprit s’ancrera durablement.
Didier de Buisseret, blog Présence à soi
Laisse aller ce qui n'est plus. Laisse aller ce qui n'est pas encore. Observe profondément ce qui se passe dans le moment présent, mais ne t'y attache pas. C'est la façon la plus merveilleuse de vivre.
Bouddha
Explorateur de la conscience et de ses possibilités, Jean-Marc Terrel (Monsieur Mindfulness) est reconnu comme un facilitateur expert de l’Art de Vivre en Pleine conscience, titre de son dernier livre paru en 2019.
Auteur, coach, formateur et facilitateur, il sème chaque jour des graines d’amour, de sérénité et de joie dans la vie des milliers de personnes qui le suivent à travers le monde. Son intention : contribuer au réenchantement du monde. Il est suivi par plus de 200,000 abonnés sur les réseaux sociaux autour de sa passion de la pleine conscience et de la méditation. Je vous encourage à télécharger le eBook qu’il nous offre gracieusement (43 pages), à visiter son site et à le suivre sur sa page Facebook.
Grand voyageur, photographe et amateur de plein air, mon Richard revient d’un voyage au Mexique où il a pu prendre en photos les plus beaux oiseaux de la région du Nayarit. J’ai eu la joie d’en faire un magnifique montage vidéo.
Au son d’une merveilleuse version de la chanson : « A sound of silence », laissez-vous bercer par toute cette beauté qui fait tellement de bien à l’âme et qui, d’une certaine façon, fait un contrepoids à toutes ces images d’horreur qui défilent jour après jour sur nos écrans. Merci Richard de nous permettre de vivre ce beau moment.
Avez-vous tendance à vous en faire, ou à jongler dans votre esprit avec divers scénarios d’horreur que vous craignez vivre ?
Il y a plusieurs façons de remédier à l’inquiétude. Par exemple, on peut essayer de se raisonner, de se convaincre que nos craintes ne sont pas justifiées. Ou à l’inverse, on peut faire la paix avec l’issue tant redoutée – aussi improbable soit-elle –, nous libérant ainsi du sentiment de vulnérabilité qui nous amène à nous contracter. Ou encore, on peut simplement prendre conscience du mal qu’on se fait en se laissant gruger par le stress, ce qui nous amènera souvent à vouloir prendre mieux soin de nous et à savourer pleinement le moment présent.
Toutes ces approches sont magnifiques. Mais en voici une autre dont on parle moins souvent, et qui m’aide personnellement à me libérer de l’inquiétude rapidement : on peut aussi se rappeler que notre inquiétude augmente les probabilités que l’objet de notre inquiétude se concrétise.Oui, on peut se rappeler que nous sommes puissants, et que pendant que l’on s’inquiète d’une chose, on la nourrit involontairement. Je ne sais pas pour vous, mais cela coupe mon stress à la racine, un peu comme un sabre magique.
Oh, on croit que nos pensées et nos émotions sont isolées à l’intérieur de nous… Mais rien n’est séparé du reste, rien n’est « caché » en nous. Chaque fois que l’on craint activement un scénario, on déclare en quelque sorte notre foi en lui, et en tous les autres scénarios de la même famille. Chaque fois, on aligne notre être et donc notre vie dans cette direction, que ce soit ce que l’on désire ou non. En d’autres mots, on fait partie du problème, non pas de la solution. D’ailleurs, vous avez certainement remarqué que plus vous pensez à une chose, plus elle semble se densifier, qu’elle finisse par se concrétiser ou non.
Évidemment, le simple fait de s’inquiéter de notre santé, ou de la santé d’un proche ne rendra personne malade. Il y a bien d’autres forces en action. Et d’ailleurs, c’est mon sentiment profond qu’il y a un courant d’amour puissant qui nous porte vers tout ce qu’il y a de plus beau et de plus sain pour nous. Cela dit, aussi puissant soit ce courant, on est toujours libre de le bloquer… Et cultiver une énergie basse et lourde comme l’inquiétude est une des meilleures façons d’y arriver.
En d’autres mots, moins on s’inquiète, moins on a de raisons de s’inquiéter. Alors aussi bien arrêter.
— Marie-Pier Charron / Site Matin Magique
S’inquiéter, c’est comme prier pour obtenir ce qu’on ne veut pas.
Robert Downey Jr
Diane Gagnon est une autrice formidable qui publie de magnifiques textes sur Facebook. Je suis fière de vous présenter la 7e capsule de son nouveau programme : « RÉFLÉCHISSONS AVEC LE CŒUR ». Chaque semaine, elle couvre un thème différent pour vivre plus en Conscience et en harmonie avec soi et avec les autres (durée : 5 minutes). Je vous encourage donc à la suivre sur Facebook ou encore, à visiter son site internet.
Le pouvoir de la bénédiction est sûrement l’un de mes diaporamas préférés. Sur Youtube, on compte 58 000 vues. WOW! J’ai même dédié une page complète à cette technique. Il manque malheureusement quelques images suite à la migration d’Overblog mais l’essentiel des textes y est présent. Bon visionnement!
Quel est donc ce discours intérieur que vous entretenez et qui ne s’exprime point de façon audible? C’est pourtant lui qu’écoute votre subconscient; à lui seul qu’il obéit...
Votre subconscient enregistre votre pensée silencieuse et vos émotions et c’est une machine à enregistrer extrêmement fidèle. Il enregistre tout et vous le rend sous forme d’expériences, de conditions et d’événements. Il faut se rappeler que quoi que ce soit que nous acceptions comme étant vrai, s’imprègne dans notre subconscient et que ce dernier est un puissant agent créateur.
Le subconscient contrôle tous vos organes vitaux, il est le siège de la mémoire et le guérisseur du corps. Nourri par des sources cachées, il est uni à l’Intelligence et à la Puissance infinies. Il est donc très important de donner à votre subconscient des instructions convenables qui s’accordent avec votre but.
Par exemple, si l’on s’attarde sur des difficultés, délais et obstructions au programme que l’on s’est établi, le subconscient prendra cette attitude mentale pour une requête et accumulera les obstacles et les déceptions. D’où l’importance de nourrir votre subconscient de prémisses constructives et positives.
Lorsqu’apparaissaient des contretemps et que le doute et la peur assaillent votre esprit, recueillez-vous et, silencieusement, affirmez cette vérité :
« Je rends grâce pour la solution parfaite et harmonieuse qui vient à travers la Sagesse Universelle. »
Servez-vous de cette prière de façon régulière et systématique. Elle vous apportera la paix.
Il faut complètement cesser les déclarations verbales négatives et surveiller attentivement sa conversation intérieure, sachant qu‘immanquablement, ce sont les éléments de cette dernière qui se manifesteront dans vos vies. Car, c’est ce que vous ressentez intérieurement qui prend forme.
Rappelez-vous : si vous dites une chose avec la bouche et en ressentez une autre dans votre cœur, c’est cette dernière qui se reproduira sur l’écran de l’espace. Il ne faut donc jamais affirmer intérieurement ce que vous ne voulez pas vivre extérieurement. Il faut que les lèvres et le cœur s’accordent; quand cela a lieu, votre prière est exaucée.
— Joseph Murphy, La puissance de votre subconscient
Là où sont tes pensées, tu es.
Veille à ce que tes pensées soient bien là où tu veux être.
Rabbi Nahman de Bratslav
Autrice, webmestre, conceptrice de diaporamas de réflexion, je concentre maintenant une partie de mes activités vers les montages vidéo de mariage. Mettre en valeur les photos de cette précieuse journée, les animer, harmoniser le tout sur la chanson choisie; tel est mon plaisir, telle est ma passion… Ci-dessous, un court extrait de l'une de mes productions. Visitez www.optionsmariage.com pour voir l'ensemble de mon portfolio et connaître tous les détails. Rabais de 25% en laissant votre nom dès maintenant. Merci de partager et de m'aider à faire connaître mon site.
Le temps des fêtes est à nos portes alors je viens vous offrir mes meilleurs souhaits pour que celui-ci soit le plus doux, serein et heureux possible. Que la paix et la joie de Noël vivent dans nos coeurs pendant toute l'année!
Meilleures pensées,
Votre webmestre, Nicole
Les vieux
La famille ne compte plus de vieux et c'est triste.
Mes grands-mères sont décédées, les grands-pères aussi. Les vieilles tantes et les vieux oncles sont aussi allés les rejoindre. Le paradis est rempli de vieux et mes partys des Fêtes sont beaucoup trop jeunes.
Et quand je dis vieux, ne te méprends pas, je n'insulte personne. Être vieux n'est pas une insulte ni un défaut. Je sais que je vais recevoir des pierres, mais la vieillesse, c'est être vieux et vieille. Le problème est qu'on comprend mal le terme. Comme si c'était laid et moche d'être vieux.
Être vieux, c'est premièrement de la chance. La chance d'avoir vécu longtemps. C'est aussi une qualité.
Une vieille grand-mère, c'est si beau. La vieille grand-mère prend son temps, on peut admirer chacun de ses gestes. Quand elle déguste de la crème glacée, on peut remarquer la cuillère qui s'enfonce, la quantité parfaite qui a été prise. Comme si chacun des gestes faisait partie d'une douce et lente chorégraphie. J'aime cette lenteur, ce temps qui passe plus doucement quand on s'approche de la centaine d'années sur terre.
La vieillesse vient souvent avec une diminution de la vitesse et Dieu que ça fait du bien. La vieillesse de mes aînés et des gens que j'ai côtoyés m'a appris à ralentir, à apprécier les petites choses de la vie. Sentir une fleur, déguster un thé, observer une photo attentivement, prendre le temps de vivre.
À Noël, ma maison est remplie d'enfants, parce que c'est comme ça, le cycle de la vie. Étant ce qu'il est, mes frères et moi avons eu des enfants. Il y en a partout. Ça court, ça crie, ça chante et c'est heureux. Les jeunes, c'est beau. À Noël, ils sont émerveillés, ils ont les yeux pleins d'étoiles en regardant le sapin, ils attendent le père Noël et sont fébriles. La maison est remplie d'énergie. Chez moi, il manque les vieux.
Parce que les vieux nous rappellent les Noëls d'antan, eux qui savent bien que les cadeaux ne valent rien et que seuls les souvenirs traversent le temps.
Souvent, ce sont eux qui perpétuent les traditions. Ils sont les piliers de nos familles. Ils ralentissent le temps effréné des Fêtes. Ils nous observent du coin de la pièce. Ils écoutent nos discussions, prennent le temps de nous sourire, ils sont là. Ils sont l'équilibre de nos familles. Et nous, à ce moment précis, n'avons aucune idée de la chance que nous ayons d'avoir cet équilibre.
Parce que nous les tenons pour acquis. Ils ont toujours été là, donc ils seront toujours là. Quand on fouille au fond de nos souvenirs de jeunesse, ils sont là. Pourquoi partiraient-ils?
Le cycle de la vie étant ce qu'il est, les vieux nous quittent. Un Noël, ils sont à nos côtés; celui d'après, ils célèbrent Noël un peu plus haut, un peu plus près des anges.
L'équilibre et les traditions disparaissent aussi tranquillement.
Durant un souper de famille, quand on se retourne pour chercher le réconfort du sourire de grand-maman... Il n'est plus là. Quand vient le temps d'aller à la maison familiale, c'est une autre famille qui y vit. Quand vient le temps de la bénédiction, grand-papa n'y est plus.
Les vieux ne sont pas éternels.
La vieillesse est si précieuse. Parce que la jeunesse, elle, apparait en neuf mois, mais la vieillesse, elle, prend son temps, elle prend toute la vie.
Et à son départ, on se rend compte à quel point elle était importante.
Ce Noël, prenez le temps d'être avec les aînés de vos familles. Laissez vos enfants en profiter. Laissez-leur la chance de ralentir, d'apprendre et de créer des souvenirs avec ceux qui ne seront pas toujours là.
Bianca Longpré, Humoriste, auteure, mais surtout maman!
Ci-dessous, je vous présente un montage vidéo que j'ai réalisé à partir des photos prises par Richard Lachance, un ami passionné de plein air. Quoi de mieux en cette fin d'année que d'admirer la Vie à travers les montagnes, oiseaux, animaux et fleurs? Le tout sur la chanson Ici-bas des Cowboys fringants. RIP Karl Tremblay, chanteur de ce groupe décédé le 15 novembre dernier à l'âge de 47 ans.
Me voici avec un nouveau bulletin sur un sujet on ne peut plus d'actualité : la paix dans le monde. Je vous présente donc le texte d'un auteur québécois que j'aime tellement : Stéphane Laporte. J'y joins également une vidéo Youtube de Grégoire. Prenez le temps d'écouter les paroles de cette chanson...
Qu’est-ce que tu fais, la paix?
Tu arrives quand, la paix?
Ça fait des années qu’on t’attend
Ça fait des années qu’ils t’attendent
Les enfants d’Israël et de Palestine, de l’Ukraine, du Soudan et de l’Afghanistan, Les enfants d’Haïti, de l’Éthiopie, du Bangladesh, du Ghana, du Cameroun, du Tchad, des Philippines, du Congo, du Burkina Faso, du Yémen, de l’Arménie, de l’Azerbaïdjan, de l’Iran, du Sahel, du Pakistan, du Mali, du Niger, de la Birmanie…
Et j’en oublie
Et on les oublie
Les enfants maltraités des grandes villes
Les enfants délaissés des bidonvilles
Pourquoi tu ne vas pas les voir?
Leur donner un peu de répit
Leur donner un peu d’espoir
Ils ne te connaissent pas
Ils ne savent même pas que tu existes
Leur roman, c’est Guerre et guerre
C’est tout ce qu’ils savent faire
C’est tout ce qu’ils vont faire
De leur vie et de leur sort
Les chefs négocient des traités
Que leurs intérêts ne vont pas respecter
Et les soldats continuent de se tuer
Et les maisons continuent de sauter
Avons-nous déjà été en paix?
Sur cette planète, sur cette Terre?
Ce ne sont que des victimes que l’on enterre
Jamais la hache, jamais la guerre
Ce n’est pas la paix qui met fin aux conflits
C’est la force, c’est la défaite
C’est l’arme fatale
C’est l’humiliation totale
C’est la loi du plus fort
C’est la loi du moins mort
Et le plus faible vaincu prépare son heure
Pour devenir le plus fort et répandre l’horreur
Qu’est-ce que tu fais, la paix?
Tu te caches où, la paix?
Tu es au bord d’un lac, au petit matin
Au sommet d’une montagne, plus haut, plus loin
Au beau milieu de la mer, entourée d’infini
Ou sous un ciel étoilé, en plein cœur de la nuit
Tu es là où les hommes ne sont pas
Tu es là où l’on n’a rien gâché
Et sitôt qu’on vient t’y retrouver
Tu t’empresses de nous quitter
Et le lac devient agité
La montagne rasée
La mer salie
Et le ciel détoilé
Un poète a écrit qu’on te trouve dans notre cœur
Et pas ailleurs, et pas ailleurs
Encore faudrait-il t’y apercevoir?
Encore faudrait-il t’y recevoir?
Avoir réussi à tasser nos peurs
Nos envies, nos pouvoirs, nos regrets, nos rancœurs
Pour que tu puisses nous habiter
Et apaiser nos quartiers
Qu’est-ce que tu fais, la paix?
C’est à nous de te faire, la paix
C’est à nous de nous faire la paix.
« Nous avons chacun un rôle à jouer pour instaurer un climat de paix authentique. Si en tant qu'individu, on parvient à désamorcer ses bombes intérieures - en neutralisant ses pensées et ses émotions négatives et en cultivant ses qualités positives -, on créé les conditions favorables au désarmement extérieur. »
Dalaï-Lama.
Rappelle-toi que tout passe. Les minutes. Les heures. Les saisons. L’enfance. Le deuil. La peine.
Quand ton univers s’écroule, se fracasse, qu’il s’éparpille aux quatre coins du monde et que c’est sur les genoux que tu le parcoures, le cœur à l’envers à la quête de milliers de fragments de verre dont tu ne retrouveras jamais plus la trace, rappelle-toi que tout passe.
Rappelle-toi que tout passe. Que le temps, tel un baume dont l’effet tarde trop souvent à venir, finit toujours par faire son œuvre. Qu’il dépose une caresse sur toutes les plaies béantes pour en atténuer la douleur et en faire mûrir les cicatrices et que les cicatrices, elles, demeureront toujours sensibles, non pas pour raviver ta douleur, mais pour te rappeler que tu as vécu.
Rappelle-toi que tout passe. Que la vie est aussi fragile qu’imprévisible et que derrière le laid se cache forcément le beau. Que derrière le plus épais des nuages se cache toujours la suite. Que même si, plongée dans sa brume, tu crains de ne jamais en voir la fin, il y en aura forcément une, tôt ou tard et qu’au moment où le ciel se dégagera, ce sera à toi de jouer, à toi de saisir le bonheur.
Rappelle-toi que tout passe. Que tourner la page ne signifie pas oublier. Que se retourner vers demain signifie que tu as toujours envie de vivre. Que tu es prête à repartir avec ta boîte à souvenirs, blessée mais aussi grandie de ce que les épreuves de la vie t’ont permis de comprendre.
Rappelle-toi que tout passe. Que tu es en vie. Qu’au nom des gens que tu aimais et qui ne sont plus, de ceux qui te tendent la main et te sourient, mais surtout au nom de tous les beaux moments qui ont marqué ton cœur avant de vivre au creux de ce trou noir qui, pour le moment, t’engouffre, tu dois t’accrocher. À la beauté du monde. Au sourire émerveillé de ton enfant. À la douce voix de ta mère. Aux paroles réconfortantes d’une amie. Au ciel rose lorsque le soleil se couche. À l’odeur de la rosée les soirs d’été. À toutes les petites choses qui vont peu à peu te réconcilier avec la vie si tu y prêtes attention.
Rappelle-toi que tout passe. Et que même la pire des épreuves peut marquer le commencement d’un nouveau chapitre qui, dans l’infini de ses possibilités, sera peut-être marqué par les plus beaux moments de ta vie.
Rappelle-toi que tout passe.
Maude Michaud
Un lien à découvrir...
En cliquant sur le lien ci-dessous, vous aurez accès à une vidéo de 8 m 40 durant laquelle François Lemay explique les avantages d'intégrer la pleine conscience dans son quotidien. Vous aurez à vous inscrire pour accéder au portail complet des méditations (près de 40). Chacune dure entre 10-20-30-40 minutes et est téléchargeable en .mp3. C'est entièrement gratuit et ça vaut vraiment la peine!
Voici quelques-uns des textes écrits et partagés par Diane Gagnon sur sa page Facebook. Je vous encourage vivement à la suivre au quotidien car ses réflexions sont toujours porteuses d’espoir. Et de l’espoir, nous en avons tous besoin en cette période de pandémie. Cliquez sur l’image pour vous abonner à sa page.
MÉTAPHORE – Diane Gagnon – Facebook, le 25 mars 2020
En ces temps de grands bouleversements, ce que nous vivons à l’échelle planétaire semble une parfaite métaphore de la Vie toute entière.
Ainsi, la Vie change chaque jour, chaque heure même. Impossible de prédire l’avenir. Impossible de dire si nous pourrons respecter nos engagements du mois de mai, d’avril ou même de la semaine prochaine tant les choses changent à une vitesse vertigineuse. Impossible de faire des plans avec les certitudes de pouvoir les réaliser.
Pourtant, c’est toujours ainsi que ça se passe! Aucun des plans que nous faisons dans le « cours normal » de notre vie n’est assuré de se réaliser! Nous croyons peut-être naïvement que nous pourrons rencontrer nos objectifs, faire le voyage que nous avons prévu, etc., mais rien, absolument rien ne garantit que ce que nous prévoyons se réalisera. Ni en ces temps de Covid-19, ni en d’autres temps. C’est seulement qu’en d’autres temps, les bouleversements et changements arrivent moins rapidement mais sinon, impossible pour quiconque de prédire l’avenir.
Nous revenons à l’essentiel. Du moins pour la plupart d’entre nous. Fatigués de courir, épuisés des obligations qui nous étouffent, abattus de n’avoir jamais de temps à soi, le luxe du temps et du calme nous est proposé à la majorité d’entre nous. Pourtant le choix de ralentir et de revenir à l’essentiel a toujours été possible pour la majorité d’entre nous. Il s’agissait à la base de faire des choix différents, de se mettre moins de charges financières sur les épaules, de choisir de vivre plus simplement, de s’inscrire à moins d’activités pour avoir enfin le temps de lire, d’écrire, de relaxer, de méditer, de ne rien faire.
Nous ne décidons pas de grand-chose dans la Vie. En fait, de plus en plus, je réalise que c’est toujours la Vie qui a le dernier mot. Soit nous la contestons, soit nous suivons le flot de la Vie. Donc, soit nous souffrons, en contestant, soit nous apprenons à vivre plus sereinement, en suivant le flot de la Vie, même lorsque cela ne nous plaît pas, même lorsque cela ne fait pas partie de nos préférences. Actuellement nous sommes « confinés » pour beaucoup d’entre nous. Mais est-ce que cela ne veut pas dire justement que nous sommes finalement confinés à cette rencontre que nous fuyons depuis toujours : cette rencontre avec soi-même, la plus importante de toutes ? La rencontre avec les gens avec qui nous avons choisi de partager nos vies, celle avec les personnes que nous avons mises au monde ? Les vraies rencontres, quoi! Même celles que nous aurions préférées ne pas avoir par peur de la réalité. La Vie nous force la main pour qu’enfin nous allions aux plus importants rendez-vous de notre existence, ceux qui se tiennent chez nous !
Nous n’avons plus la possibilité ou la capacité de dépenser autant qu’avant. Ce modèle économique que l’on nous force dans la gorge depuis tant d’années semble avoir fait son temps. Tous ces objets que nous avions habitude de consommer sans y penser, soudainement on se rend compte que nous n’avons pas besoin de tant de choses que ça pour être heureux finalement : pouvoir manger, prendre soin de sa santé et de son hygiène, c’est l’essentiel pour beaucoup. Tout ce qui est superflu devient soudainement moins important et plus du tout nécessaire.
Tous ces contacts humains et chaleureux que nous prenions pour acquis, ces parents âgés que nous oublions de visiter, ces personnes dans le besoin que nous préférions éviter, tout à coup, tout cela devient le moteur de notre besoin de solidarité, de chaleur humaine, de compassion, d’empathie, d’entraide. Tout cela existait pourtant auparavant, mais il a sans doute fallu que nous en soyons privés pour avoir envie de résoudre ce manque et se promettre enfin de remédier à ces situations dès que possible.
Nous avons toujours eu des anges gardiens sur notre route, sous différentes formes. Mais souvent, nous ne les voyions pas, ou nous avons cru faussement au hasard qui fait bien les choses. Aujourd’hui ces anges gardiens sont nos paramédics, nos infirmières, médecins, personnels soignants, policiers, pompiers, services essentiels qui bravent les dangers pour nous protéger, pour que nous puissions survivre et rester ou recouvrer la santé. Ces anges gardiens sont bien réels et nous pouvons de toutes sortes de façons leur exprimer notre infinie gratitude.
Nous nous croyions tout puissants, sûrs de nous, au-dessus de tout et nous voilà assujettis à un nano virus qui contrôle notre agenda, notre vie, nos décisions. Si la Vie voulait nous rendre humbles et bien elle a réussi! Et elle nous montre, une fois de plus, qu’il vaut mieux suivre ses indications que de les contester. C’est ce que j’appelle la docilité face à la vie, c’est-à-dire suivre le flot de la Vie, faire avec ce qui est là, la réalité actuelle et tenter de faire sien l’apprentissage qui nous est majestueusement offert. Et vous savez comme moi que tant que nous n’avons pas appris la leçon, elle nous sera resservie inlassablement, de plus en plus percutante. Alors apprenons, conscientisons, ouvrons notre cœur et notre esprit à ce qui est là.
Et comme toujours, cela aussi passera. Inexorablement, nous retrouverons une vie sans confinement, avec moins de virus menaçants, mais aussi une Vie que nous choisirons plus douce, plus simple, plus en lien avec les véritables besoins de notre âme. Ce ne sera peut-être pas un retour à la normale, ni à la Vie d’avant, mais ce sera un retour à soi, pour tous ceux qui auront envie de comprendre ce qui nous est demandé.
TOUT CHANGE – Diane Gagnon – Facebook, le 18 mars 2020
Cette crise planétaire que nous vivons a de nombreuses leçons à nous enseigner, si nous prenons ce temps d’isolement pour nous arrêter, justement, et être présents en toute conscience à ce qui se passe en ce moment.
Devant cette crise, avez-vous remarqué que nous sommes TOUS ÉGAUX ? Le virus ne privilégie ni un sexe, ni une race, ni un groupe d’âge, ni une région. Nous sommes tous égaux devant ce fléau.
Pour traverser la crise, la vie nous rappelle que nous sommes également TOUS UNIS: ce n’est que dans la solidarité et le respect complet des consignes que nous pourrons passer à travers. Nous sommes tous unis devant cette pandémie qui nous assaille de toutes parts.
Ce n’est plus le temps de laisser l’EGO se croire supérieur aux directives émises, ou à ne pas croire à la gravité de la situation. La réalité est bien là, malgré les drames qui se vivent. C’est maintenant que nous devons ACCUEILLIR LA RÉALITÉ telle qu’elle se présente et non tenter d’y imposer notre volonté ou nos préférences. Et ce n’est qu’en reconnaissant la réalité que nous pourrons adapter notre comportement et nos choix pour nous en sortir.
La crise nous ramène à l’ESSENTIEL : nos valeurs, la santé, la famille, l’Amour, la simplicité, la paix intérieure, la présence, la Conscience. Il suffit d’être privés de contact avec ceux que nous aimons pour découvrir la profondeur et l’importance des liens que nous avons entre nous. On ne peut peut-être plus se serrer la main mais on peut se serrer les coudes! Les moments de partage vus sur les réseaux sociaux, de balcon à balcon, de chansons à l’unisson sont des exemples merveilleux de ce que nous pouvons créer avec peu de moyens, pour nous « ré-unir » aux autres.
RIEN NE SERA PLUS COMME AVANT. Tout va changer pendant et après la crise. Ces changements sont déjà commencés. Une grande partie de l’humanité ne pourra pas revenir à sa vie d’avant… par choix. Parce que nous aurons pris conscience de ce qui compte vraiment. Parce que nous redécouvrirons le sens de l’Amour. Parce que nous perdrons notre besoin excessif de tout consommer, de courir, de vouloir tout, tout de suite, parce que nous aurons renoué avec la simplicité. Peut-être aussi parce que nous aurons enfin rencontré la paix, notre paix intérieure, dans l’isolement de notre foyer, de notre retour intérieur au véritable SENS de la Vie.
Chaque crise est non seulement une occasion mais une exigence de CROISSANCE, d’ÉVEIL. Bien que nous ayons eu depuis des années de nombreux « avertissements », de nombreux rappels pour revenir à soi, cette fois la Vie a pris les grands moyens. Je compatis de tout cœur avec tous ceux qui auront l’impression de beaucoup perdre, matériellement, financièrement, professionnellement pendant cette période de pertes d’emplois, de fermetures définitives, de crash boursier; se peut-il cependant que le grand ménage que la situation est en train de faire permettra de créer une nouvelle économie PLUS JUSTE, plus équitable, plus en respect avec notre rythme et nos valeurs ? Se peut-il que cette leçon d’HUMILITÉ nous serve à grandir, à faire des choix plus sains, plus simples, plus en lien avec notre communauté, rapprochée et éloignée? Nous avons tous besoin du support les uns des autres : mais il me semble plus important de soutenir ceux qui vivront des pertes humaines et de leur offrir notre aide et notre amour.
CETTE CRISE AURA UNE FIN. Même si dans certains cas nous n’en sommes encore qu’au début, rappelons-nous que cette période sera un jour derrière nous. Tout passe. Tout finit par finir. Même cela. Utilisons ces temps d’isolement pour ressentir ce que la Vie tente de nous enseigner à nous : que devons-nous modifier dans notre vie désormais ? Comment pouvons-nous revenir à notre essence véritable ? Quels choix aurons-nous le goût de faire dorénavant pour vivre heureux ?
Alors que la face du monde entier change chaque jour, chaque heure, utilisons chaque moment pour apprendre à vivre autrement, pour réinstaurer la paix dans nos cœurs et dans notre monde. Il semble qu’enfin le moment soit venu de le créer, ce monde d’AMOUR que nous espérons tous. Et c’est à chacun d’entre nous d’y participer en se permettant une profonde introspection sur nos vies respectives. C’est maintenant ou jamais!
L’ÉPREUVE DU FEU – Diane Gagnon – Facebook, le 20 mars 2020
La Vie a de bien drôles de façons de nous mettre face à nos choix, à nos contradictions, même à nos tentatives de fuite !
Puisque beaucoup sont confinés à la maison ou en isolement prolongé, nous voici obligés de faire face à NOTRE réalité, celle qui se passe dans notre foyer. Nous voilà confrontés à regarder en face quelle est devenue la nature de nos relations avec nos enfants, nos parents peut-être et surtout notre conjoint/e.
Pas de sortie possible pour se changer les idées, pas de réception avec nos amis, pas de discussions au boulot, pas d’apéro du jeudi soir au bar, pas de cinéma, pas de restos, pas de boutiques à faire… Nous sommes plus que jamais obligés de regarder ce qui se passe dans notre cour.
On pourrait appeler ça l’épreuve du feu : c’est un test qui mesure la solidité d’une chose, d’une relation, d’une situation. Combien de temps allons-nous tenir avant que tout saute ? Si nous avions l’habitude de nous voiler le visage face à notre relation conjugale qui fait semblant de vivre depuis toutes ces années, alors nous trouverons l’épreuve du feu très éprouvante. Si nos relations avec nos ados survivent mieux lorsque l’un de nous est absent, alors nous serons appelés à redéfinir notre rôle de parent en présence. Si, malgré l’amour que nous portons à nos enfants, nous aimions mieux faire autre chose que d’être avec eux à temps plein, alors cette épreuve de feu nous obligera à réévaluer nos valeurs, nos choix, nos priorités.
Nous ne pourrons pas fuir cette fois, nous devrons regarder en face ce qu’est devenue notre vie. Nous devrons mesurer les conséquences de nos choix antérieurs et redéfinir ce que nous voulons vivre à partir de maintenant.
Certains couples survivent depuis quelques années parce qu’ils sont devenus experts de la fuite de l’intimité. La Vie les oblige maintenant à ne plus fuir, à affronter ce qui ne marche plus, à tenir cette conversation que l’on tente d’éviter depuis des années, à apporter les changements nécessaires, à prendre les meilleures décisions pour les deux parties afin que le Bonheur et l’Amour puissent avoir une chance de revenir dans leur vie, ensemble ou pas.
C’est tout un défi que de se voir ainsi en huis clos forcé, de cesser de faire semblant que tout va bien, d’apprendre à se parler autrement, de tenter de se redéfinir ensemble ou séparément.
Certains pourront profiter de cette situation unique pour raviver la flamme qui vacille entre eux depuis trop longtemps. D’autres prendront la décision de chercher ensemble des solutions, réalisant tout à coup que l’on tient à l’autre, mais qu’il y a des ajustements à faire pour que le bien-être revienne. D’autres enfin, cesseront de fuir leur réalité et affronteront la décision qu’ils repoussent depuis tant d’années. Nous avons tous droit au bonheur, mais pour cela, il faut accueillir notre réalité actuelle afin de faire de meilleurs choix lorsque c’est possible. Le temps des mensonges, de la fuite et des cachotteries est terminé. La Vérité est appelée au grand jour, dans toutes les sphères de notre vie.
Cette épreuve du feu laissera des traces indélébiles, mais je suis persuadée qu’elle favorisera de meilleurs choix pour tous dans un avenir rapproché. Se choisir, c’est encore le choix qui nous offre le plus de possibilités d’être heureux. Ne passons pas à côté de cette ultime opportunité.
GARDONS LA FOI – Diane Gagnon – Facebook, le 17 mars 2020
Ce sont des temps de grands bouleversements que nous vivons. Des temps d’épuration, de recrudescence des peurs, d’émergence de la volonté de garder la foi aussi.
Ces temps d’incertitude, de destruction de nos vieux schèmes de pensées peuvent aussi nous amener à plus de solidarité, de compassion, d’empathie, d’entraide, d’Amour. Comme tout est bousculé, il semble nous être demandé de revenir à l’essentiel, de revenir à nous, de retrouver la simplicité en étant forcés de rester chez soi.
Beaucoup ont demandé que le rythme de leur vie ralentisse, nous y voilà contraints. Beaucoup ont souhaité de passer plus de temps avec leurs proches, nous y voilà forcés par les mesures de confinement et d’isolement.
Cette catastrophe nous permettra-t-elle de nous retrouver enfin, de revenir à l’essentiel, de recréer l’esprit de communauté, d’entraide et de solidarité qui nous anime au plus profond de notre âme mais que nous avons perdu de vue en chemin ?
La Vie nous force à plus de docilité, de simplicité, de solidarité. Saurons-nous l’écouter cette fois-ci? Même dans les grands drames, il y a toujours une occasion de croissance extraordinaire, une opportunité d’évolution qui nous est offerte malgré toute la douleur et la souffrance qui cachent le trésor.
Prenons soin de nous, prenons soin des nôtres. Ne nous mettons pas à risque et revenons en nous pour y retrouver cette paix que nous cherchons tant. Soyons doux et bons avec nous et les nôtres, redécouvrons ceux qui nous entourent, réapprenons à manifester nos sentiments en paroles, en prenant le temps de dire aux nôtres à quel point nous les aimons. Restons dans notre puissance intérieure pour ne pas alimenter la panique extérieure, bien compréhensible mais inutile.
Prenez soin de vous mes chers amis, je tiens à vous. Puissiez-vous dans ces moments de catastrophe rester branchés à votre âme, à votre paix intérieure, à l’Amour qui nous unit tous. Même si nous ne pouvons plus toucher ceux que nous aimons, nous pouvons encore leur dire à quel point ils comptent pour nous. Profitons de ce temps d’arrêt pour renouer avec la Vie, celle qui compte plus que tout en ce moment. Gardons la Foi que la Vie, toujours, sait ce qu’elle fait.
J’espère que vous allez bien et que les préparatifs pour le temps des fêtes vont bon train. Quand arrive cette période, je pense toujours aux personnes seules, âgées, malades ou hospitalisées; je pense à tous ceux et celles qui ont perdu un être cher ou qui vivent la douleur d’une séparation; je pense aux plus démunis : ceux qui manquent de tout, à tous les niveaux; bref, je pense à tous ceux et celles qui verront leur détresse s’amplifier au cours des prochains jours… Je vous dédie ce merveilleux texte de Stéphane Laporte.
En deuxième partie, je vous présente un montage sur Compostelle que j’ai réalisé pour un ami passionné de photographie. Au-delà du plaisir que j’ai eu à en faire la conception, j’ai pu admirer des paysages majestueux, des couchers de soleil impressionnants, des routes incroyables; le tout au son de pièces musicales particulièrement bien choisies. Je vous invite donc à faire ce petit voyage au cœur de cette immensité et à terminer l’année dans un élan de gratitude envers notre terre-mère.
Joyeuses fêtes à tous et que 2019 soit pour vous une année bénie à tous points de vue!
Votre webmestre, Nicole xox
Le Noël des absents - Texte de Stéphane Laporte
Dans les Noëls de mon enfance, il y avait ma mère, mon père, ma sœur Dominique, mon frère Bertrand et mes tantes Tantôt et Marie-Laure. C’étaient eux, les Noëls en famille. On se voyait à longueur d’année. Beau temps, mauvais temps. De décembre à décembre. En pyjama, en costume de bain et en habit de neige. Mais au temps des Fêtes, on se mettait chic, comme si on se voyait pour la première fois.
Le 24, le 25, le 31 ou le 1er, on ne se regardait pas de la même façon. Comme si on devenait spéciaux à nos yeux. C’est ça, la magie. À 3h de l’après-midi, les membres de ta famille, ce sont les gens avec qui tu dois te débrouiller pour fonctionner, les gens du quotidien, les gens que tu tiens pour acquis, et soudain à 9h du soir, tu réalises que ce sont les gens les plus importants de ta vie. Que ce sont les gens de ta vie.
C’est pour ça que les souvenirs des Fêtes sont si vifs. C’est pour ça qu’ils traversent le temps. Ils mettent en scène les personnages principaux de notre film. Nos héros. À leur plus beau. Le cœur ouvert. Tous réunis pour se souhaiter le meilleur. Pour se remercier d’être ensemble. Le 2 janvier, tout revient à la normale. On recommence à se taper sur les nerfs. Et c’est très bien. Mais durant le temps des Fêtes, on s’apprécie plus. On réalise que, de toutes les personnes qui pourraient, par moments, nous taper sur les nerfs, ce sont elles avec qui ça se vit le mieux. Ça se vit avec amour. Parce qu’elles sont une partie de nous.
Les Noëls de mon enfance ont duré longtemps. Bien plus longtemps que ma vie d’enfant. C’est ça le kick. Revenir tous les ans à l’essentiel. Retrouver tous les ans les personnes avec qui tout a commencé. Les personnes avec qui on s’est créé.
Demain soir, on sera tous des enfants, peu importe notre âge. On aura tous besoin d’aimer et d’être aimés par ceux qui sont là, depuis toujours. En espérant que ce soit pour toujours. Mais ce ne l’est pas.
Les Noëls de mon enfance ont duré jusqu’à la fin du siècle dernier. Ils étaient encore tous là. Vieillis mais aussi beaux que 30 ans plus tôt. Cette année, mon père et mes tantes seront absents. Encore une fois. Partis au ciel, depuis quelque temps déjà. Et bien sûr, on pensera à eux.
Parce que Noël, ça fait ça, aussi. Ça ravive les deuils. Ça souligne les solitudes. On n’est jamais aussi seul que lorsqu’on est seul le 24 décembre. On ne s’ennuie jamais autant de quelqu’un que lorsqu’on s’ennuie de lui le 24 décembre. Un proche n’est jamais aussi loin de nous que lorsqu’il est loin de nous à Noël.
Heureusement qu’on a de la peine. La vie de tous les jours fait en sorte que l’on cicatrise. Les gens qui ont marqué nos vies disparaissent et on finit par s’en remettre. Puisqu’il le faut. On ne les oublie pas. Mais on pense à autre chose.
À Noël, c’est impossible de penser à autre chose. Ils sont tellement là, en n’y étant pas. Chaque senteur, chaque chanson, chaque décoration fait apparaître leur visage, leurs sourires, leur âme.
À partir d’un certain âge, on célèbre tous les Fêtes avec quelques fantômes. Il y en a même pour qui cette fatalité arrive tôt. C’est triste. Mais en même temps, c’est beau.
Il ne faut pas lutter contre tous ces souvenirs qui nous remontent à la tête. Au contraire. Il faut les laisser nous envelopper. Nous couvrir. Nous réchauffer. Bien sûr que ça fait mal. Ne plus voir Marie-Laure, toute jolie, en train de préparer ses choux à la crème. Ne plus voir Tantôt, tout espiègle, en train de rappeler à ma mère les tours de leur jeunesse. Ne plus entendre mon père ronfler, étendu devant le foyer, entouré des cadeaux déballés, au petit matin. Je ne les vois plus mais je les vois encore. Puisque ces images tournent dans mon cœur, chaque veille de Noël, chaque veille du jour de l’An.
C’est ça, aussi, la magie de Noël. Réveiller des chagrins. Raviver des blessures. Et les soigner avec ceux qui sont toujours là. Qui ont les mêmes en eux. Bien sûr, c’est plus party de partager sa joie que de partager sa peine. Mais les deux n’existent pas l’une sans l’autre. Les peines sont des joies passées. Et les joies, des peines déjouées.
Tout ça pour dire que je vais penser à papa, Tantôt et Marie-Laure, demain. Comme vous penserez à vos gens précieux qui ne seront pas de la fête. Je vais penser à tout ce qu’ils m’ont donné. Pas les cadeaux. Non. Tous les regards, les rires, les silences et les douceurs. J’aurai sûrement le cœur gros, mais vaut mieux l’avoir gros que petit. Ça fait plus de place pour tous ceux qui se sont ajoutés aux rendez-vous des Fêtes, la belle-sœur, le beau-frère, les nièces et leur chum. La famille.
Et je remercierai la vie que ma mère soit toujours là.
La nostalgie est là pour nous rappeler qu’il faut profiter du présent.
Je sais, je vous l’ai dit la semaine dernière. Mais la semaine dernière, ce n’est déjà plus le présent. Il faut se le rappeler tout le temps.
Joyeux Noël à vous ! À vos présents et à vos absents ! Beaucoup de joies et juste un peu de peines. Je vous aime.
Texte de Stéphane Laporte - Journal La Presse - 24 décembre 2017
Le chemin de St-Jacques de Compostelle vu par un passionné de photographie et de nature. Vous pourrez y admirer des paysages spectaculaires, de magnifiques levers et couchers de soleil, des montagnes majestueuses; bref un montage vidéo qui vous en mettra plein la vue, le cœur et les oreilles...
Écouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu’un. D’une certaine façon, c’est lui dire : « Tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là. Je suis disponible à ta présence. Je me sens touché par ce que tu es, parce que tu dis. »
Écouter, c’est commencer par se taire. Avez-vous remarqué combien de tentatives d’échange ou de pseudo-dialogues sont remplis d’expressions du genre : « Ah oui, c’est comme moi ! » ou « Moi aussi, j’ai eu affaire à telle situation. » Cette pseudo-compréhension, qui s’approprie le dit de l’autre pour mieux le phagocyter, n’est qu’une occasion pour parler de soi, pour s’emparer du discours de l’autre et développer le sien.
Écouter, c’est commencer par arrêter son petit cinéma intérieur, son monologue portatif, pour se laisser rejoindre et peut-être transformer par l’autre. C’est accepter qu’autrui entre dans notre intimité et mette en veilleuse nos pensées, nos ressentis, comme il entrerait dans notre maison et s’y installerait un instant, s’asseyant dans notre fauteuil et prenant ses aises, en sollicitant notre attention pour lui seul.
Écouter, c’est accepter. C’est laisser tomber ce qui nous occupe pour donner son temps à l’autre. L’écoute ouverte est semblable à une promenade avec un ami. On marche à son pas, proche mais sans gêner, on se laisse conduire par lui, on s’arrête à sa discrétion, on repart avec lui, on est là pour lui. Cela s’appelle cheminer en compagnie.
Écouter, ce n’est pas chercher à répondre à celui qui se cherche, se dit ou résonne devant nous. Il convient surtout de lui permettre de s’entendre, de se reconnaître, de se retrouver dans les errances ou le labyrinthe de ses pensées. C’est refuser de penser à sa place, de donner des conseils, et même de vouloir comprendre. C’est simplement entendre.
Écouter, c’est accueillir l’autre, le reconnaître tel qu’il se définit, sans se substituer à lui pour lui dire ce qu’il doit être. Bien sûr, il y a différents niveaux d’écoute. L’écoute active sera celle qui permet à celui qui parle d’entendre ce qu’il dit. L’écoute miroir, la plus rare et donc la plus recherchée, sera inconditionnelle; elle permet de vider les trop-pleins d’amertume et de regrets. L’écoute résonance sera celle qui amplifie le dit de l’autre en restant ouvert et positif à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, laissant à celui qui s’exprime le temps et l’espace de trouver sa voie.
Écouter, ce n’est pas vouloir que quelqu’un soit comme ceci ou comme cela, c’est apprendre à se positionner silencieusement dans ce léger décalage entre ce qui est dit et ce qui est entendu.
Être attentif à quelqu’un qui souffre, ce n’est pas donner une solution ou une explication à sa souffrance, c’est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son chemin pour s’en libérer ou continuer à la porter.
Apprendre à écouter dans cette liberté d’être, c’est l’exercice le plus utile que nous puissions faire pour nous libérer de nos détresses, en retrouvant la part d’universel dans l’unicité de chacun.
Écouter, c’est donner à l’autre ce que l’on ne nous a peut-être jamais donné : de l’attention, du temps, une présence bienveillante. C’est en apprenant à écouter les autres que nous arrivons à nous écouter nous-mêmes, dans notre corps, dans nos émotions. C’est le chemin pour apprendre à écouter la terre et la vie ardente. C’est devenir un poète de l’« humanitude », qui sent le cœur et voit l’âme des choses.
« À celui qui sait écouter est donné de ne plus vivre à la surface : il communie à la vibration intérieure du vivant. »
Je suis heureuse de vous retrouver et de vous partager quelques nouveautés. Le sujet que j’aborde dans ce bulletin demeure sensible pour bien des gens. Toutefois, personne n’y échappe... Un jour ou l’autre, nous perdrons tous des êtres qui nous sont chers.
En faisant la mise à jour de ma page Vivre un deuil (voir encart ci-dessous), j’ai découvert une chanson dont le texte m’a tout de suite interpellée : Nos absents (par Grand corps malade). Présenté sous forme de poème, les propos sont riches, profonds, touchants et expriment ce que bien des gens ressentent (voir ci-dessous).
Merci de faire partie de ma route virtuelle,
Votre webmestre, Nicole xox
Ce dossier sur le deuil a été conçu en 2008 et depuis, cette page est l'une des plus consultées de mon blog. Vous y retrouverez toutes les ressources que j'ai publiées au fil du temps : diaporamas, chansons, textes, liens utiles. Je vous invite à vous y référer au besoin ou à partager le lien avec des gens vivant un deuil.
Depuis l'ouverture de mon blog en 2008, j'ai conçu plus de 80 diaporamas qui ont voyagé un peu partout dans la francophonie. Je vous en remercie. Au fil du temps, cette passion s'est transformée et
C'est pas vraiment des fantômes, mais leur absence est tellement forte, qu'elle crée en nous une présence qui nous rend faible ou nous supporte. C'est ceux qu'on a aimés qui créaient un vide presque tangible, car l'amour qu'on leur donnait est orphelin, il cherche une cible.
Pour certains on le savait, on s'était préparé au pire, mais d'autres ont disparu d'un seul coup, sans prévenir. On leur a pas dit au revoir, ils sont partis sans notre accord, car la mort a ses raisons que notre raison ignore.
Alors on s'est regroupé d'un réconfort utopiste. À plusieurs on est plus fort mais on est pas moins triste. C'est seul qu'on fait son deuil, car on est seul quand on ressent. On apprivoise la douleur et la présence de nos absents.
Nos absents sont toujours là, à l'esprit et dans nos souvenirs. Sur ce film de vacances, sur ces photos pleines de sourires. Nos absents nous entourent et resteront à nos côtés, ils reprennent vie dans nos rêves, comme si de rien n'était.
On se rassure face à la souffrance qui nous serre le cou, en se disant que là où ils sont, ils ont sûrement moins mal que nous. Alors on marche, on rit, on chante, mais leur ombre demeure, dans un coin de nos cerveaux, dans un coin de notre bonheur.
Nous on a des projets, on dessine nos lendemains. On décide du chemin, on regarde l'avenir entre nos mains. Et au cœur de l'action, dans nos victoires ou nos enfers, on imagine de temps en temps que nos absents nous voient faire.
Chaque vie est un miracle, mais le final est énervant. J'me suis bien renseigné, on en sortira pas vivant. Faut apprendre à l'accepter pour essayer de vieillir heureux, mais chaque année nos absents sont un petit peu plus nombreux.
Chaque nouvelle disparition transforme nos cœurs en dentelle, mais le temps passe et les douleurs vives deviennent pastel. Ce temps qui pour une fois est un véritable allié. Chaque heure passée est une pommade, il en faudra des milliers.
Moi les morts, les disparus, je n'en parle pas beaucoup. Alors j'écris sur eux, je titille mes sujets tabous. Ce grand mystère qui nous attend, notre ultime point commun à tous. Qui fait qu'on court après la vie, sachant que la mort est à nos trousses.
C'est pas vraiment des fantômes, mais leur absence est tellement forte, qu'elle crée en nous une présence qui nous rend faible ou nous supporte. C'est ceux qu'on a aimés qui créaient un vide presque infini qu’inspirent des textes premier degré.
Il y a de ces petits bonheurs que l’on prend tellement pour acquis qu’on en oublie de les savourer. Chaque jour, nous vivons une multitude de bénédictions, de petits miracles, des moments magiques, mais comme nos sens sont sans cesse sur-stimulés et que nous sommes sans cesse habités par autre chose que le simple moment présent, il devient si facile de ne plus voir, de ne plus goûter, de ne plus ressentir…
Si vous étiez privés pendant des semaines ou ne serait-ce que pendant quelques jours : de vent, de soleil, d’arbres, de cours d’eau, d’animaux, du ciel, des fleurs, d’odeurs sucrées, de musique, de couleurs, de goûts, de sensations sur vos mains et sous vos pieds, de la chaleur et du froid, du son que fait la voix de la personne que vous aimez le plus au monde; si vous étiez privés de toutes ces choses, seriez-vous la même personne ? Et le monde alors, serait-il aussi beau, aussi bon, aussi majestueux ?
Le monde est GRANDIOSE !
Il est à couper le souffle, et nous, nous sommes souvent si ingrats, si aveugles, si sourds, si impassibles et si indifférents devant toute sa splendeur tellement elle nous est familière. On la croit nôtre alors on la banalise, on l’abîme, on la bafoue.
La nature est généreuse alors la moindre des choses serait que nous lui en soyons reconnaissants, n’est-ce pas ?
Prenons le temps d’être conscients de tout ce que l’on reçoit chaque jour. Prenons conscience de tout ce qu’on ne voit plus, ne goûte plus, ne touche plus, n’entend plus et surtout, prenons le temps de nous y arrêter.
Selon moi, le bonheur est là, dans ce souci de trouver en chaque chose ce qui nous émeut, ce qui nous émerveille, ce qui nous nourrit.
Faisons du monde notre plus belle histoire d’amour et reconquérons-le avec la même fougue chaque jour.
Nous pourrions changer bien des choses en ce monde si nous portions attention à offrir le meilleur de ce que nous sommes à chaque rencontre.
Être totalement présent à l’autre, le regarder et l’écouter avec une attention complète, sans préparer nos réponses, sans donner de conseils non sollicités, sans plaindre ni juger, seulement être dans la meilleure qualité de présence que nous puissions lui offrir.
Lorsque nous arrivons à ralentir notre cadence pour être pleinement là, avec l’autre, sans nous soucier du « avant » ni du « après », apporte à la relation une profondeur et une intensité qui créent des liens forts et durables.
Lorsque nous écoutons attentivement ce que l’autre souhaite nous livrer comme message, nous lui donnons l’espace et le temps pour se déposer, pour se trouver, pour se confier et pour être en confiance. Nous enrichissons ainsi notre propre vécu, par ce partage du cœur que nous co-créons avec lui. N’avons-nous pas tous besoin de nous sentir vraiment écoutés ? Si nous l’offrons aux autres, nous attirerons à notre tour des gens qui porteront cette même qualité de présence.
En fait, nous pouvons aussi nous offrir cette même qualité de présence, à nous, chaque jour, et aussi souvent que nous le pouvons. Ralentir le rythme pour devenir pleinement présent à soi, écouter ce qui monte comme petite voix, lui laisser toute la place pour s’exprimer, sans la juger, sans la restreindre, simplement en l’accueillant. Laisser venir les émotions pour nous en libérer peu à peu. Laisser nos muscles se détendre pour que notre corps se repose et s’aligne mieux avec notre âme.
S’offrir le meilleur à soi, en étant bon pour soi, permet de développer une merveilleuse complicité avec la Vie. Car ainsi, nous attirons aussi le meilleur à nous.
Certaines étapes de vie nous semblent particulièrement difficiles. Quand nous ne trouvons plus de solutions, quand tout semble aller de travers, quand nous forçons pour arriver à nous en sortir et qu’il semble que rien ne fonctionne, nous avons parfois tendance à nous décourager.
Pourtant, il existe une solution tellement simple et pourtant si libératrice que nous serions insensés de nous en priver.
Quand ce qui nous dépasse nous paraît au-delà de nos forces, pourquoi ne pas nous en remettre à une force au-delà de nous-mêmes, justement ?
Déposer son fardeau là, devant soi, et demander à la Vie, à Dieu, à l’Univers, à l’Énergie, peu importe, demander au plus grand que soi de s’occuper de notre fardeau, est un geste humble mais tellement puissant !
Nous reconnaissons alors que la Vie est plus grande et plus sage que nous. Nous lui demandons humblement de nous indiquer le chemin. Nous remettons notre Foi entre ses mains et nous devenons l’instrument de son Amour.
Pas d’ego en jeu ici : juste une saine humilité et une acceptation que nous sommes actuellement dépassés par ce que nous vivons et que nous demandons à la Vie de nous aider, de nous guider, de nous supporter, de nous éclairer.
S’en remettre à plus grand que soi est un profond geste d’amour envers soi. Car alors, nous mettons de côté notre orgueil et notre ego et nous disons oui à la Vie, oui à sa grande sagesse, oui à son soutien magnanime.
Et dans l’ouverture ainsi créée, se tisse la Voie que nous devons suivre pour continuer notre chemin.
Comme vous le savez, Diane Gagnon est l'une de mes auteures préférées. Si vous ne connaissez pas son dernier livre, le voici. Une excellente idée de cadeau de Noël. Cliquez sur l'image pour en connaître plus. Offert en version électronique et papier.
Passionnée de psychologie, de spiritualité, d'écriture et de multimédia, je partage avec vous des textes de ressourcement ainsi que mes créations d'e-books et de vidéos inspirantes.