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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 17:04

 

 

Chaque semaine, un tisserand se rendait à la ville voisine pour vendre le drap qu'il tissait les autres jours.

Un soir, alors qu'il revenait du marché, il tomba sur un voleur. Celui-ci lui asséna des coups au point de le laisser presque mort dans le fossé, puis il disparut dans la forêt, emportant les pièces d'argent que le tisserand avait gagnées en vendant son ouvrage.

La semaine suivante, le tisserand repartit au marché avec un nouveau lot de draps. L'hiver avait blanchi les champs, et tout recouvert de silence.

Sur le chemin du retour, il aperçut au loin son voleur, toujours installé au même endroit, qui attendait le passage de quelques victimes. L'artisan décida qu'une fois était bien suffisante. Prenant un sentier qui obliquait à travers bois, il évita le brigand. Le chemin était plus long et plus difficile, il dut traverser le lac qu'une épaisse couche de glace et de neige avait recouvert, le faisant pareil à un miroir, mais il arriva chez lui avant la nuit.

À partir de ce jour, le tisserand fit attention en arrivant au lieu du guet-apens. Quand il apercevait son agresseur, il prenait le chemin du lac et si la voie était libre, il continuait sa route.

Mais voici qu'un jour, le voleur fit une rencontre qui changea sa vie. Voyant approcher un voyageur, il se rua sur lui pour le détrousser, mais l'homme, un ermite qui vivait de peu et de charité, lui dit simplement : « Ne te fatigue pas à m'assommer, je n'ai que peu de choses sur moi, mais ce que j'ai de plus précieux, je veux te le donner. »

Et le saint homme parla de la vie et de la mort, de la fraternité des hommes, de la maîtrise des émotions, de la lumière que l'on ne voit pas avec les yeux, de l'amour, de mille choses dont le malfaiteur n'avait jamais entendu parler. Le moine parla longtemps, et quand il voulut reprendre sa route, l'autre, ému au plus profond de lui-même, demanda à le suivre pour en apprendre davantage, car son âme avait soif de ces paroles.

Pendant toute une année, il sillonna les chemins et les routes du pays, vivant chichement de la générosité des paysans qu'il rencontrait, se nourrissant de la sagesse du moine.

Au bout d'un an, il décida de continuer seul. Remerciant chaleureusement son maître, il repartit sur le lieu de ses forfaits, et se mit à prier pour toutes ses victimes.

Peu de temps plus tard, le tisserand rentra de son marché hebdomadaire. Quand il reconnut au loin le voleur, il se dépêcha de prendre le petit sentier. Arrivé au bord du lac, il s'engagea sur la glace, mais le temps s'étant adouci, et le printemps se rapprochant, la couche de glace était devenue fragile et céda sous les pas du tisserand qui s'enfonça dans l'eau glacée et mourut dans l'eau noire et profonde.

Souvent, nous jugeons les autres sur un acte, sur une fonction, sur un seul aspect d'eux-mêmes, mais nous refusons de voir ce qu'ils sont vraiment, au fond de leur cœur, cela nous arrange. Et nous gardons cette image figée en nous quoi qu'il arrive, et quoi que puissent faire ceux-là même que nous condamnons pour mieux nous justifier.

Il est bien plus confortable de s'en remettre à des certitudes bien établies, cela évite de se remettre en cause. Mais lorsque tout change autour de nous, nos certitudes sont plus fragiles que la glace du lac, elles se craquellent et se dérobent sous nos pas, et alors que nous comptions sur elles pour nous porter et nous protéger, elles nous précipitent dans notre propre obscurité.

 

Christian Charpentier – web écoute

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 17:03

 

 
 

T’es un enfant quand t’as rien à dire au téléphone.
T’es un ado quand tu parles des heures au téléphone.
T’es un adulte quand tu payes les comptes de téléphone.

 

T’es un enfant quand tu ne sais pas ce que tu veux faire dans la vie.
T’es un ado quand t’as le goût de rien faire dans la vie.
T’es un adulte quand tu te demandes pourquoi tu n’as rien fait dans ta vie.

 

T’es un enfant quand tu t’habilles comme ta mère veut.
T’es un ado quand tu t’habilles comme tu veux.
T’es un adulte quand tu t’habilles comme tu peux.

 

T’es un enfant quand tu dors toute la nuit.
T’es un ado quand tu dors toute la journée.
T’es un adulte quand t’arrives plus à dormir…

 

T’es un enfant quand tu ne sais même pas que tu vis.
T’es un ado quand tu dis que tu n’as jamais demandé à vivre.
T’es un adulte quand tout ce qu’il te reste est le savoir-vivre.

 

T’es un enfant quand tu apprends continuellement.
T’es un ado quand tu n’apprends plus rien du tout.
T’es un adulte quand tu as tout oublié.

 

T’es un enfant quand tu ne comprends rien de ce qu’on dit.
T’es un ado quand personne ne comprend rien de ce que tu dis.
T’es un adulte quand ce que tu dis n’intéresse plus personne.

 

T’es un enfant quand tu manges tout ce qui te tombe sous la main.
T’es un ado quand tu manges tout ce qui tombe sur le cœur.
T’es un adulte quand tu manges tout ce qui peut faire tomber ton cholestérol.


Ainsi va la vie. Tout se ressemble et pourtant tout est si différent!
La vie est le plus beau cadeau qui nous a été offert.
Profitons pleinement de chaque étape.

 

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 17:01
 
 
 
On m'avait pourtant prévenu qu'elle viendrait. Puis, un bon matin, il y a bien quelques années, j'ai senti son souffle. Elle était là, dans mon dos, m'enlaçait tout doucement de ses grands bras tout en m'enveloppant dans son manteau moelleux. 

Seul, devant mon miroir, j'ai levé les yeux et je l'ai enfin aperçue. Ses petits yeux bleus, myopes, probablement charmeurs autrefois, étaient partiellement cachés par d'étranges lunettes grises.

Autour d'eux cherchait à se camoufler tant bien que mal l'arnaque de sa vie, ses rides. Une cicatrice à la lèvre supérieure lui rappelait sans nul doute l'exubérance de sa jeunesse.

Ses cheveux, blanchis par un quelconque processus biologique, qu'elle seule devait connaître, dégarnissaient de plus en plus sa tête. 

Sur son front et dans son cou, les plis se multipliaient, signes évidents d'une grande sagesse. Enfin, la peau striée de ses mains meurtries, devenues tremblantes, ne parvenaient plus à dissimuler le labeur de sa vie. 

Malgré tout, elle me fascinait. Son sourire moqueur et la naïveté de son regard enfantin l'embellissaient.

Le temps ne semblait plus pressé. Sa joie de vivre se lisait sur ses traits comme si elle goûtait à chaque instant qui passait. Elle paraissait tellement heureuse...

J'ai penché doucement la tête, baissé les yeux. La vieillesse, timidement, s'excusa de son intrusion dans mon existence et, par peur de me perdre, me pressa tout contre elle.

Claude Duplessis / Hull-Outaouais / Source: la revue de l'A.R.E.Q.
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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 15:30

 

 

Dans une paisible contrée, un lac déborda soudain, noyant brutalement les terres qui étaient en contrebas. Ce fut une terrible catastrophe! Des jardins furent emportés, des villages submergés, des hommes précipités dans les eaux grondantes.

Lorsque la décrue s’amorça, les survivants en colère allèrent se plaindre auprès des divinités. Ils furent reçus par celle qui avait en charge le juste équilibre des choses et exposèrent leur requête. La divinité convoqua donc le lac et le somma de se justifier.

– Ce n’est pas ma faute, répondit le lac. La rivière qui m’alimente a brusquement grossi et j’ai soudain gonflé comme une outre.

On convoqua donc
la rivière.

– Ce n’est pas ma faute répliqua-t-elle. Les torrents qui se jettent dans mes eaux ont cette année doublé de volume. Comment pouvais-je les retenir?

On convoqua donc les torrents.

– Ce n’est pas notre faute, s’excusèrent-ils. Les neiges des montagnes ont fondu en quelques jours seulement et nous ont grossis comme des fleuves.

On convoqua donc les neiges des montagnes.

– Ce n’est pas notre faute, plaidèrent-elles. D’habitude, les sapins nous retiennent sur les hauteurs, mais cette année les hommes ont coupé tous les arbres à la fin de l’hiver.

Les villageois se firent alors tout petits, s’excusèrent auprès de tout le monde et reprirent leur chemin, songeurs.


 

– Extrait du livre de Michel Piquemal - Les philo-fables pour la terre, p. 12

 

Dans une avalanche, aucun flocon ne se sent jamais responsable.

Stanislaw Jerzy Lec

À qui la faute?*
À qui la faute?*

La blague du blogue

Alexandre a la grippe. Quand le docteur a fini de l'examiner, il lui demande :


« Docteur, je vous promets d'être courageux, alors dites-moi la vérité. Quand dois-je retourner à l'école ? »

 

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 17:01

 

 

Nous vivons tous des drames personnels. Certaines personnes semblent plus éprouvées que d’autres, mais, dans le cœur de chacun, la douleur est la même. Il n’existe pas d’étalon de la souffrance, et tous ont le droit d’être consolés. Peut-être avons-nous la chance de faire partie de ces gens, que la vie semble épargner, de ceux qui savent comment donner et recevoir l’amour ?

 

Si tel est le cas, soyons remplis de gratitude et tournons-nous avec compassion vers ceux qui sont en difficulté. C’est à nous qui sommes en position de force, qu’il revient de rétablir l’équilibre, en venant en aide à ceux-là qui sont temporairement affaiblis.

 

Ne cédons pas à la tentation de former des clans et de maintenir l’énergie positive dans les mêmes circuits. Si nous avons peur de perdre notre énergie en côtoyant ceux qui en ont besoin, nous pouvons être assurés que c’est ce qui arrivera, en juste proportion avec les précautions que nous aurons prises pour garder jalousement notre trésor.

 

L’amour véritable ne porte pas de jugement et ne sélectionne pas. Il s’adresse à tous ceux qui sont placés sur notre chemin et qui, tous également, méritent d’être aimés et considérés. N’hésitons pas à tendre la main. La vie nous le rendra au centuple.

Aimer un être, c'est reconnaître qu'il existe autant que vous. 

Simone Weil

Élargir le cercle de son amour*
Élargir le cercle de son amour*

La blague du blog

Le fils : « Aujourd'hui, j'étais dans le bus avec papa. Il m'a dit de laisser ma place à une dame...

La maman : - C'est très bien, fiston, tu as fait une bonne action.

Le fils : - Mais maman, j'étais sur les genoux de papa !
»

 

 

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 18:06

Il arrive quelques fois que nous devons accepter une situation qui nous semble inacceptable, par exemple la mort d’un enfant, un divorce, un cancer, un licenciement, un incendie, etc., et nous ignorons si nous aurons la force d’y faire face.

Accepter une tragédie est très difficile. Il est alors normal, voire souhaitable, de rager contre le ciel ou le destin devant notre impuissance parce que cette étape fait partie du processus qui nous mène à accepter l’inacceptable. Mais afin de vraiment cicatriser une blessure émotive, physique ou spirituelle, il faut cesser toute résistance devant le fait accompli, car la résistance amplifie la souffrance.

Pour réussir à accepter l’inacceptable, nous pouvons nous représenter la vie comme une magnifique tapisserie. Si l’on regarde de trop près le motif qui nous occupe en ce moment, on n’a plus de vue sur l’ensemble.

Lorsque survient une chose qui nous paraît inacceptable, il faut nous rappeler qu’à courte distance nous ne pouvons pas voir comment ce motif s’intègre à l’ensemble et nous dire qu’avec du recul, la situation contribuera à notre épanouissement et rehaussera la beauté de la tapisserie toute entière.

Peut-être n’en connaîtrons-nous jamais la raison au cours de cette vie, mais il faut avoir confiance en la bienveillance de l’univers et, surtout en période de coups durs, croire qu’éventuellement le voile sera levé et qu’alors nous comprendrons.

Il est extrêmement ardu d’accepter une chose qui semble a priori inacceptable et, pour cette raison, nous ne devons pas nous brusquer devant cette éventualité. Relâcher sa résistance ouvre la voie à l’acceptation et à la sérénité.

Source : Sagesse de femme, Sue Patton Thoele, p. 92
  

 

Vous serez serein lorsque vous saurez accepter que votre vie ne se déroule pas comme prévu.

Accepter l'inacceptable*
Accepter l'inacceptable*

La blague du blog

Dieu envoie St-Pierre sur terre pour voir si tout va bien. St-Pierre revient en faisant son rapport.

« Chef, en gros, ça va bien en bas. Il y a juste une chose que je ne comprends pas. Il y a des hommes qui tapent avec des bâtons courbés sur une beaucoup trop petite balle et essaient de la rentrer dans un petit trou.

– Jeu bizarre, dit Dieu, quel est le nom de ce jeu ?

– Ca, je n'ai pas réussi à savoir, répond St-Pierre, mais je pense qu'il s'appelle MERDE! »
La blague du blog

Dieu envoie St-Pierre sur terre pour voir si tout va bien. St-Pierre revient en faisant son rapport.

« Chef, en gros, ça va bien en bas. Il y a juste une chose que je ne comprends pas. Il y a des hommes qui tapent avec des bâtons courbés sur une beaucoup trop petite balle et essaient de la rentrer dans un petit trou.

– Jeu bizarre, dit Dieu, quel est le nom de ce jeu ?

– Ca, je n'ai pas réussi à savoir, répond St-Pierre, mais je pense qu'il s'appelle MERDE! »

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 18:03

 

Un matin, frère Valentin qui n'avait pas bien dormi, vint trouver l'abbé Guillaume, vieil homme empli de sagesse :

— Père, dites-moi une parole, comment trouver la tranquillité ? Partout le monde est agité par la haine et quand ce ne sont pas les guerres que les hommes fomentent, ils se vautrent dans les vices les plus noirs. Dites-moi, père, comment devenir meilleur et ne pas suivre ce mauvais exemple ?

Le vieillard lui dit: — Va au cimetière et injurie les morts.  

Le frère Valentin, quelque peu étonné, se mit pourtant en marche vers le cimetière. Il fit grincer le petit portail et se posta au beau milieu des tombes. D'abord timidement puis plus franchement, il injuria les morts et finit même par leur jeter des pierres…

Il revint informer l'abbé Guillaume de son étrange exploit. Celui-ci lui demanda:
— Et alors ils ne t'ont rien dit ?
— Non.

Le vieillard lui dit: — Retourne les voir demain et adresse-leur des louanges.

Le frère, toujours aussi incrédule, se mit en route le lendemain dès matines, cueillit quelques fleurs sur le bord du chemin et entra dans le cimetière silencieux.

Il défila entre les tombes, déposant ça et là une fleur, louant les morts par ces mots: « Apôtres, saints, justes, vous êtes bénis de Dieu, illustres ancêtres, exemples parmi les exemples ! » 

Puis il revint au monastère, devant la cellule de l'abbé, frappa timidement à la porte et entra :
— Ci-fait mon Père, je les ai loués.

Le vieillard lui demanda :
— Ils ne t'ont rien répondu ?
— Non.

L'abbé Guillaume sourit et lui dit alors :

— Cher Valentin, tu sais toutes les injures que tu leur a dites et ils ne t'ont rien répondu, toutes les louanges que tu leur a adressées et ils ne t'ont rien dit; de même, toi aussi, si tu veux être tranquille, tenir le péché éloigné et la colère enfouie, sois sur cette terre à l'image d'un cimetière silencieux aux tombes apaisées, ne tenant compte ni de l'injustice des hommes, ni de leurs louanges.



Source : Christian Godefroy, Club-positif.com, France 

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 18:00

 

 

Les femmes sont des pionnières. Aujourd’hui plus que jamais auparavant, nous avons l’occasion de procéder à d’importants changements dans nos vies. Nous redéfinissons notre rôle à la maison et au travail, nous affrontons les différentes formes que prennent nos dépendances et nous assumons la responsabilité de notre bonheur.

 

Parmi tous les risques que nous courons, il en est un qui exige un grand courage et qui comporte une part de souffrance : établir des rapports avec nos proches, en particulier nos enfants, qui soient basés sur notre véritable personnalité et non sur les stéréotypes et les clichés dont on nous affuble. En apprenant courageusement à être nous-mêmes et à exprimer notre unicité, nous encourageons nos proches à faire de même.

 

Chaque risque encouru, chaque souffrance calmée, chaque monstre apprivoisé élargit la voie de la liberté qu’emprunteront les autres et avive notre confiance en nos aptitudes pour mener une existence fondée sur l’authenticité.

 

À chacun des risques que nous avons le courage d’encourir, nous facilitons la tâche de nos filles, de nos amies et de nos mères qui veulent suivre notre exemple et devenir elles-mêmes. Quel autre héritage pourrions-nous laisser?



Source : Sagesse de Femme, Sue Patton Thoele, 1995, p. 230

 

Sentir, aimer, souffrir, se dévouer, sera toujours le texte de la vie des femmes.

Honoré de Balzac

L'authenticité en héritage*
L'authenticité en héritage*

La blague du blog

Une journaliste interroge les pensionnaires d’une maison de retraite.
« Que faites-vous depuis que vous ne travaillez plus ?


- Moi, je fais de la photo, dit l’un.
- Moi, je jardine, ajoute l’autre.
- Moi, je fais de la recherche, explique un troisième.

- De la recherche ? Dans quel domaine ? demande la journaliste.

- C’est varié. Je cherche ma canne, mes lunettes, mon dentier… »

 

 

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 18:01

 

 

« L'épreuve ne tourne jamais vers nous le visage que nous attendions », écrivait Mauriac. « Elle est nécessaire à la connaissance de soi », ajoute Sénèque.

 

Force est de constater qu'il faut parfois beaucoup de sang-froid et de résistance morale et physique pour faire face aux difficultés que la vie met sur notre chemin.

 

Un échec professionnel, une rupture amoureuse, des soucis d'argent, un contretemps qui survient au plus mauvais moment... nos existences sont jalonnées de difficultés, de rendez-vous manqués, d'imprévus, d'échecs, d'où la nécessité d'apprendre à relativiser tout ce qui nous arrive malgré nous, et notamment le mauvais. Ou du moins ce que nous percevons comme étant mauvais.

 

Car il y a toujours une leçon à tirer d'une difficulté. Et la façon même dont nous l'appréhendons peut être à elle seule un enseignement.

 

L'une des clés pour faire face aux difficultés est non de les combattre et les prendre de front, mais de les contourner en cherchant leur aspect positif. Dans l'adversité, l'état d'esprit fait tout.



– Source : Le livre de la sérénité - Catherine Rambert, p. 155

 

L'épreuve est nécessaire à la connaissance de soi. C'est l'expérience qui nous fait prendre la mesure de nos propres forces.

Sénèque

Apprendre à dominer les difficultés*
Apprendre à dominer les difficultés*

La blague du blog

Les futurs mariés sont devant l'autel en attendant que le prêtre les marie, quand la jeune femme remarque les clubs de golf de son futur mari à côté de la porte et lui demande :
— Veux-tu m'expliquer pourquoi tes bâtons de golf sont là ?
— Ça ne va quand même pas prendre tout l'après-midi, non ?

 

 

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 18:01

 

 

L'amour est une chose fragile, ondoyante et diverse, délicieusement mystérieuse aussi et heureusement pleine de caprices. Le mot a des allures de velours doux mais la réalité qu'il exprime, si idyllique soit-elle dans l'âme des midinettes qui en rêvent, reste un piège auquel bien peu de gens échappent.

 

L'amour est tantôt grave, tantôt joyeux. Sa gravité mène souvent à la jalousie, qui en est la grimace hideuse, tandis que sa gaieté a fait éclore des sourires heureux sur les lèvres toujours avides de l'humanité. C'est cette gaieté qui définit le mieux l'amour. C'est tellement vrai, et, parce que vrai, tellement profond, que je ne suis pas loin de croire, tout profane que je sois en la matière, que le seul salut de l'amour, c'est l'humour.

 

Prendre légèrement les choses sérieuses et sérieusement les choses légères n'est pas une maxime de débauché, c'est une perle de sagesse. Ceux qui ne savent pas rire, je ne dis pas « de l'amour » mais « avec » lui risquent de perdre tout le miel qu'il contient.

 

Je pense à tous les jolis mots dont la littérature de l'amour est pleine et qui font la joie de ceux qui l'aiment vraiment, qui le font sans vergogne et qui en gardent, précieusement accroché au mur de leur mémoire, le souvenir toujours plein de poésie. Le cher Verlaine disait que « les souvenirs d'amour sont les clairs de lune de nos solitudes ». Il avait raison : « Quand on a aimé quelqu'un, on n'est plus jamais seul, car on peut toujours donner rendez-vous à son souvenir. L'instant passe mais le souvenir, lui reste... éternel. »

 

Et quand parfois l'amour pleure, c'est toujours l'humour qui vient essuyer ses larmes. C'est pourquoi il faut savoir rire un peu de soi-même quand on est amoureux... pour ne pas avoir à pleurer de l'avoir mal été. Et puis en jouir gentiment aussi : c'est un commandement de la vie. Car, comme dit le poète : « On a si peu de temps à s'aimer sur la terre qu'il faut bien se hâter de dépenser son cœur. »

 

Doris Lussier — Tiré de son livre Tout Doris

L'humour de l'amour*
L'humour de l'amour*

La blague du blog

 

Une femme demande à son mari :

« Mon amour, pourquoi te mets-tu toujours à la fenêtre quand je chante ?

— Mais, chérie, pour que les voisins ne croient pas que je te tape dessus ! »

 

 

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 18:03

 

Le musicien de rue était debout dans l'entrée de la station « Enfant Plazza » du métro de Washington DC. Il a commencé à jouer du violon. C’était un matin froid, en janvier dernier. Il a joué durant quarante-cinq minutes. Pour commencer, la chaconne de la 2e partita de Bach, puis l’Ave Maria de Schubert, du Manuel Ponce, du Massenet, et à nouveau du Bach. 

À cette heure de pointe, vers 8 h du matin, quelque mille personnes ont traversé ce couloir, pour la plupart en route vers leur travail. Après trois minutes, un homme d’âge mûr a remarqué qu’un musicien jouait. Il a ralenti son pas, s’est arrêté quelques secondes puis a démarré en accélérant. Une minute plus tard, le violoniste a reçu son premier dollar : en continuant droit devant, une femme lui a jeté l’argent dans son petit pot. Peu après, un quidam s’est appuyé sur le mur d’en face pour l’écouter mais il a regardé sa montre et a recommencé à marcher. Il était clairement en retard. Celui qui a marqué le plus d’attention fut un petit garçon qui devait avoir trois ans. Sa mère l’a tiré, pressé mais l’enfant s’est arrêté pour regarder le violoniste. Finalement sa mère l’a secoué et agrippé brutalement afin que l’enfant reprenne le pas. Toutefois, en marchant, il a gardé sa tête tournée vers le musicien.

Cette scène s’est répétée plusieurs fois avec d’autres enfants. Et les parents, sans exception, les ont forcés à bouger. Durant les trois quarts d’heure de jeu du musicien, seules sept personnes se sont vraiment arrêtées pour l’écouter un temps. Une vingtaine environ lui a donné de l’argent tout en continuant leur marche. Il a récolté 32 dollars.

Personne ne l’a remarqué quand il a eu fini de jouer. Personne n’a applaudi. Sur plus de mille passants, seule une personne l’a reconnu. Ce violoniste était JOSHUA BELL, actuellement un des meilleurs musiciens de la planète. Il a joué dans ce hall les partitions les plus difficiles jamais écrites, avec un Stradivarius valant 3,5 millions de dollars. Deux jours avant de jouer dans le métro, sa prestation future au théâtre de Boston était « sold out » avec des prix avoisinant les 100 $ la place.


C’est une histoire vraie. L’expérience a été organisée par le « Washington Post » dans le cadre d’une enquête sur la perception, les goûts et les priorités d’action des gens. Les questions étaient : dans un environnement commun, à une heure inappropriée, pouvons-nous percevoir la beauté ? Nous arrêtons-nous pour l’apprécier ? Reconnaissons-nous le talent dans un contexte inattendu ? 

Une des possibles conclusions de cette expérience pourrait être : si nous n’avons pas le temps pour nous arrêter 5 minutes afin d’écouter un des meilleurs musiciens au monde, jouant pour nous gratuitement quelques-unes des plus belles partitions jamais composées, avec un violon Stradivarius valant 3,5 millions de dollars, à côté de combien d’autres choses magnifiques, voire sublimes, passons-nous ? 

Il est clair que le jeu de plus en plus trépident de notre condition sociale tend à nous robotiser, réduisant notre champ de conscience et notre sensibilité à des domaines préprogrammés et médiatisés. Attention de ne pas nous laisser déshumaniser par l’obsession de nécessités domestiques, voire virtuelles, oubliant l’essentiel de ce qui est censé nourrir notre indispensable ascension intérieure et les véritables buts de la vie universelle.


– Source : Trouvé sur le blog Regards de femmes

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 18:02


 

fleur.gif« La vie n’est qu’un banc d’essai, une expérience. Sinon on aurait tous un manuel d’instructions qui nous dirait où aller et comment faire. »

Chaque fois que je pense à cette phrase, elle me rappelle de ne pas prendre la vie trop au sérieux.

Quand on imagine la vie et ses défis comme un banc d’essai, ou une série d’expériences, on s’aperçoit que chaque obstacle constitue une occasion d’avancer et de mieux se connaître.

Que l’on croule sous les problèmes ou les responsabilités, que l’on se trouve devant un obstacle qui paraît insurmontable, quand on voit la vie comme un test, on a forcément toujours une chance de gagner.

Si, au contraire, on perçoit chaque nouveau défi comme une lutte à finir, on s’expose à bien des stress inutiles. On ne doit pas attendre pour être heureux que tout aille pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les conditions idéales au bonheur n’arrivent que trop rarement.

Faites-en l’expérience en appliquant le principe du banc d’essai à un problème que vous devez surmonter, un patron difficile ou une relation compliquée, par exemple. Et voyez comment vous pouvez revoir la situation, non sous l’angle d’un problème, mais d’un essai. Qu’avez-vous à perdre ? Ainsi, au lieu de vous battre contre ce problème, essayez de voir s’il peut vous enseigner quelque chose.

Demandez-vous : « Pourquoi ce défi dans ma vie ? Que signifie-t-il et que m’en coûtera-t-il de l’affronter ? Est-ce que je pourrais envisager ce problème d’une autre façon ? Est-ce que je peux le voir comme une sorte d’essai ou d’expérience ? »

En optant pour l’essai, vous serez étonné de constater que les solutions ont changé. Si par exemple, vous êtes frustré parce que vous manquez de temps dans une journée et que vous courez pour arriver à tout faire, vous en rejetez le blâme sur votre horaire, vos responsabilités, les circonstances, ou toute autre raison.

En choisissant de voir ce problème comme un bout d’essai, vous pourriez réaliser que pour vous sentir mieux, il n’est pas nécessaire d’organiser votre vie afin d'avoir plus de temps mais plutôt pour arriver à être satisfait de vous, même si vous n’avez pas tout accompli. En d'autres termes, le vrai défi est de voir votre problème comme un bout d’essai.

Au fil des essais et des expériences, vous apprendrez à affronter vos plus grandes frustrations. Et surtout, vous arriverez plus facilement à accepter les choses comme elles sont au lieu de toujours les combattre.


– Dr Richard Carlson

 

 

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 18:01

 

- Ne pas regarder en arrière. Si vous avez vécu des choses difficiles dans votre passé, il ne faut pas y penser. Votre passé est une lourde pierre dont le poids vous empêche de voler, il faut la lâcher.

- Pour ne pas surmonter nos peurs les plus profondes, notre inconscient élabore des mécanismes de défense pour ne pas que nous regardions les vrais problèmes en face. Tout le monde n’est pas prêt, chacun doit marcher à son rythme.

- N‘obligez personne à effectuer le saut de la foi. Respectez ceux qui trouvent des arguments pour ne pas avoir à le faire. Il faut un temps pour tout. En revanche, vous pouvez les mettre sur le chemin en leur parlant du saut de la foi.

- Ne parlez pas de votre plus grande peur à la légère. Si vous la surmontez, vous libérerez votre tête, mais si quelqu’un venait à la connaître, il tiendrait entre ses mains de quoi vous faire souffrir.

- J‘effectue le saut de la foi maintenant, pas demain ni la semaine prochaine. Ni quand les choses iront mieux. Je ne cherche pas une raison pour le remettre à plus tard. Aujourd’hui je suis en mesure de faire quelque chose pour vivre pleinement le saut de la foi. Alors je ne dis qu’une chose : j’y vais !

Vous pouvez vous aider de la religion pour effectuer le saut de la foi. Si vous êtes bouddhiste, vous pouvez vous dire que Bouddha est en vous. Si vous êtes catholique, que le Christ est en vous. Ne doutez pas de leur amour pour effectuer le saut de la foi car c’est pour surmonter vos peurs les plus intimes que vous êtes sur terre. Soyez simple. Soyez vous-même. Ne vous compliquez pas inutilement avec des pensées diverses. Agissez. Ne réfléchissez pas. À la limite, agissez comme un enfant, comme si c’était la première fois, sans élaborer des choses compliquées, comme si c’était le premier jour de votre vie, sans préjugés dans votre tête, sans pensées toutes faites.

Vous devez agir pour donner l’occasion à la vie de vous donner ce qu’il vous manque. Si vous ne montez pas assez haut pour le chercher, ça ne viendra pas. Si vous ne descendez pas assez profondément en vous-même pour rectifier ce qui coince, ça ne marchera pas non plus. Agissez complètement. Sans le moindre doute. De manière entière.

Le saut de la foi sert à surmonter ce qui bloque la tête afin de vous rendre libre. Si vous ne réussissez pas du premier coup, recommencez. N’oubliez pas! Vous allez quitter ce site et reprendre vos occupations et peut-être oublier ce que vous venez de lire. Il va falloir vous souvenir de ce que vous avez lu pour vous rappeler que vous devez surmonter votre peur la plus profonde. Notre humanité est bloquée à cause de son inconscient et des peurs qui s’y trouvent cachées. Surmonter nos peurs fait parti de notre évolution. C’est une étape difficile mais qui n’a aucune raison de ne pas réussir.



Source : L'espace Arc-en-ciel

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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 13:16

 

 

Un Amérindien et son ami, en visite au centre-ville de New York, marchaient dans Manhattan. C'était l'heure du lunch et les rues étaient très achalandées. Les autos klaxonnaient de plus belle, les taxis faisaient crisser leurs pneus sur les coins de rue et les bruits de la ville rendaient presque sourd. Soudain, l'Amérindien dit : « J'entends un grillon. »

 

Son ami répondit : « Quoi? Tu dois être fou. Tu ne pourrais jamais entendre un grillon au milieu de tout ce vacarme!

 

— Non, j'en suis sûr, dit l'Amérindien, j'entends vraiment un grillon.

 

— C'est insensé », dit l'ami.

 

L'Amérindien écouta attentivement puis traversa la rue jusqu'à un petit boisé perdu au cœur de toutes ces plateformes en ciment où poussaient quelques arbustes. Il regarda à l'intérieur des arbustes, sous les branches et avec assurance, il localisa un petit grillon. Son ami était complètement stupéfait.

 

« C'est incroyable, dit son ami, tu dois avoir une ouïe spéciale.

 

— Non, répondit l'Amérindien, mes oreilles ne sont pas différentes des tiennes. Tout ça dépend de ce que tu cherches à entendre.

 

— Mais ça ne se peut pas! dit l'ami. Je ne pourrais jamais entendre un grillon dans ce bruit.

 

— Oui, c'est vrai, répliqua l'Amérindien, ça dépend de ce qui est vraiment important pour toi. Tiens, laisse-moi te le démontrer. »

 

Il fouilla dans sa poche, en retira quelques pièces de monnaie et discrètement les jeta sur le trottoir. Et alors, malgré le fracas de la rue bondée de monde, ils remarquèrent que toutes les têtes, jusqu'à une distance de sept mètres d'eux, se tournaient et regardaient pour voir si la monnaie qui tintait sur la chaussée était la leur.

 

« Tu vois ce que je veux dire? demanda l'Amérindien. Tout dépend de ce qui revêt de l’importance pour toi. »

 

Source : Petites douceurs pour le coeur, Éditions Un monde différent, Nicole Charest, p. 120

Le grillon*
Le grillon*

La blague du blog

Un homme qui déambulait dans la rue à une heure du matin, se fait arrêter par la police qui lui demande : « Où allez-vous comme ça, à une heure pareille ? »

L'homme répond : « Je m'en vais à une conférence sur les abus de l'alcool et leurs effets sur le corps humain. »

L'officier lui demande alors : « Vraiment ? Et justement, qui peut bien donner une telle conférence à cette heure-ci de la nuit ? »

Et l'homme répond : « Ma femme ».

 

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 18:01

 

 

Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir.

Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine.

Je continuerai à construire, même si les autres détruisent.

Je continuerai à parler de paix, même au milieu d’une guerre.

Je continuerai à illuminer, même au milieu de l’obscurité.

Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte.

Et je continuerai à crier, même si les autres se taisent.

Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes.

Et j’apporterai le soulagement, quand on verra la douleur.

Et j’offrirai des motifs de joie là où il n’y a que tristesse. J’inviterai à marcher celui qui a décidé de s’arrêter... Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés.

Car au milieu de la désolation, il y aura toujours un enfant qui nous regardera, plein d’espoir, attendant quelque chose de notre part...

 

 

Puisse l’arbre de notre vie être fermement enraciné dans le terreau de l’amour. Que les bonnes actions soient les feuilles de cet arbre. Puissent les paroles de bienveillance former ses fleurs et puisse la paix en être le fruit.

Amma

Je continuerai*
Je continuerai*

La blague du blog

 

Une dame va renouveler son passeport. Le fonctionnaire lui demande :
« Combien d'enfants avez-vous ?

- 10.
- Et leurs prénoms ?
- Bernard, Bernard, Bernard, Bernard, Bernard, Bernard, Bernard, Bernard, Bernard et Bernard.

- Ils s'appellent tous Bernard ? Et comment vous faites pour les appeler quand ils jouent tous dehors, par exemple ?
- Très simple, je crie Bernard et ils rentrent tous.
- Et si vous voulez qu'ils passent à table ?
- Pareil. Je crie Bernard et tous se mettent à table.
- Et si vous voulez parler particulièrement avec l'un d'entre eux ? Comment faites-vous ?
- Ah! Dans ce cas-là, je l'appelle par son nom de famille... »

 

 

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  • Nicole Charest
  • Passionnée de psychologie, de spiritualité, d'écriture et de multimédia, je partage avec vous des textes de ressourcement ainsi que mes créations d'e-books et de vidéos inspirantes.
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