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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 20:00


Si je vis dans une maison impeccable où tout est parfaitement rangé, mais sans espace pour l'amour, je suis une femme de ménage, non une femme d'intérieur.

Si j'ai du temps pour cirer, polir et décorer mais pas d'amour, mes enfants apprennent la propreté plutôt que la pureté.

L'amour abandonne la poussière, en quête de rires d'enfants.

L'amour sourit à la vue des petites empreintes de mains sur la vitre fraîchement lavée.

L'amour essuie les larmes avant d'essayer le lait renversé.

L'amour prend un enfant dans ses bras avant de ramasser les jouets.

L'amour reste présent à travers les épreuves.

L'amour réprimande, blâme et écoute.

L'amour nage avec le bébé, marche avec le bambin, court avec l'enfant puis s'écarte pour permettre à l'adolescent de passer à l'âge adulte.

L'amour est la clé qui ouvre le coeur d'un enfant et y dépose un message d'espoir.

Avant d'être mère, j'étais très fière de ma maison entretenue à la perfection. Maintenant je suis très fière de la perfection de Dieu qui habite mon enfant.

En tant que mère, j'ai beaucoup de choses à enseigner à mon enfant mais la plus importante de toutes, c'est l'amour.

Jo Ann Merrill

Source : Laz, Médard. L'amour, le chocolat du coeur, Les Éditions AdA Inc.

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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 20:04

 

 

 

Aucun être n'arrive par hasard sur notre route. Chaque être, même le plus modeste et même le plus difficile, le plus mauvais, a quelque chose à nous apprendre et peut nous aider à forger notre caractère et à développer en nous le principe d'amour.

 

En ce sens, chaque être est un maître pour l'autre. Et tant que nous avons des conflits avec une personne, tant que nous ne sommes pas en harmonie avec elle, c'est qu'elle a encore quelque chose à nous apprendre, c'est que nous devons travailler, à son contact, un aspect de notre caractère.

 

Devant chaque conflit, devant chaque contrariété, que ce soit au travail ou en amour, il faut s'habituer à se poser la question : « Qu'est ce que cette situation, qu'est ce que cet être est venu m'apprendre? Pourquoi est-il sur ma route à ce moment de ma vie? »

 

Et lorsqu'on trouve la réponse, une nouvelle leçon est apprise, une nouvelle marche est gravie dans l'escalier infini de la sagesse… Et la difficulté, devenue inutile, disparaît instantanément…

 

Mais nous ignorons cette loi pourtant simple, nous ne tenons pas compte des autres, parce que nous manquons d'humilité et que nous sommes aveuglés, comme si nous nous promenions dans la vie avec, devant nous, un miroir dans lequel nous nous contemplons stérilement et qui nous empêche de voir les autres…

 

C'est pour cela que la plupart des gens sont persuadés qu'ils sont les seuls à avoir raison, que tous les autres ont tort…

 

Pour cette raison, il n'y a à peu près jamais de vraie conversation, et tous les êtres restent solitaires, enfermés dans leur propre filet mental. Par conséquent, les guerres, petites et grandes, se perpétuent à travers les siècles… Parce que personne ne veut prendre le temps de marcher dans les souliers d'un autre avant de juger… — Marc Fisher

 

Source : Très beau blog Émergence du coeur

 

Savoir se mettre au niveau des autres; voilà l'essence même de la vraie grandeur.

Chaque être est un maître pour l'autre*

La sagesse

Il faut s'incliner devant tout être qu'on rencontre, parce que chaque être est unique et possède une coupe qui contient la sagesse de son expérience.

Si je me place au-dessus de l'être que je rencontre, il ne peut déverser dans ma propre coupe le vin de la sagesse. Si au contraire je m'incline, sa sagesse se déverse naturellement en moi, par une sorte de loi de la gravité spirituelle. C'est ce que, dans le grand public, on appelle être à l'écoute des autres ».

Chaque être est un maître pour l'autre*

Témoignage de mon livre d'or

Bien chère Nicole,

En parcourant quelques pages de ton livre, je constate que j'ai un petit bijou entre les mains. Merci de partager ces textes et réflexions sublimes. À différentes étapes de notre vie, nous avons tous besoin de puiser à la source. Et quelle source que ce livre ! Rempli de tendresse, d'amitié et d'amour. Jour après jour je découvre ton site. Que de merveilles s'offrent à moi ! Merci ! Merci ! — Rose-Marie Morin, Laval

Chaque être est un maître pour l'autre*

La blague du blog

Le père : Trouvez-vous que mon fils me ressemble ?

L'ami : Oui, mais ce n'est pas grave; d'abord qu'il est en bonne santé.

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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 20:03


Aujourd'hui, laissez-moi vous raconter
L'histoire d'une huître infortunée.
Un jour, elle vit qu'un peu de sable
Dans sa coquille s'était infiltré.

Oh! Ce n'était qu'un grain minuscule,
Mais il lui causait un grand tourment.
Car, voyez-vous, aussi placides soient-elles,
Les huîtres ne sont pas dénuées de sentiments.

L'huître décida-t-elle de maudire
Ce destin peu enviable
Qui la mettait ainsi sans prévenir
Dans un état si lamentable?

Se mit-elle à blâmer le gouvernement?
À exiger des élections?
À reprocher à l'océan,
De ne pas lui avoir accordé protection?

Non, se dit-elle après y avoir pensé,
Allongée dans son humble logis.
Si ce grain de sable est là pour rester,
Alors à moi d'en tirer profit.

Après des mois et des années
De vie commune avec le grain,
L'huître rencontra enfin sa destinée :
On la pêcha en vue d'un grand festin.

Et le minuscule grain de sable,
Qui lui avait causé tant de tracas,
Était devenu une magnifique perle
Qui brillait maintenant avec éclat.

La morale de cette histoire,
C'est qu'il est étonnant de constater
Ce qu'une huître a le pouvoir de faire
Avec un grain de sable qui s'est imposé.

Pensez à tout ce que vous pourriez accomplir,
En faisant preuve de bonne volonté,
Si vous décidiez d'embellir
Ce que vous voyez comme des contrariétés.



Auteur inconnu. Source : Bouillon de Poulet pour l'âme des ados

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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 20:02


Il était une fois un homme très en appétit, qui cherchait un endroit pour soulager cette faim qui le tenaillait. Après avoir cherché longtemps, il découvrit enfin sur sa route un restaurant qui l'inspira beaucoup par son menu élaboré et appétissant exposé à l'extérieur.

Ravi, il entra dans l'établissement, s'assit à une table, relut attentivement le menu, décida ce qu'il mangerait et attendit fébrilement qu'on le serve.

Il observa tout autour de lui des gens qui dégustaient des plats, tous plus alléchants les uns que les autres. Il avait très hâte de manger et se demandait où étaient les serveurs. Il attendit... attendit... et finit par s'impatienter.

En colère contre les responsables de l'établissement, il frappa sur la table avec ses poings pour attirer l'attention. Il ne comprenait pas qu'on puisse l'ignorer ainsi.

Soudain, en observant davantage ce qui se passait autour de lui, il se rendit compte qu'il y avait un buffet... Que tout était étalé sur les tables, mais qu'il devait se lever et aller se servir...

« Eh oui! La vie est un buffet! Tout est là pour vous, tout près... à votre portée. Mais il faut vous lever et aller le chercher... »


Source : LeBon, Violette. Le secret de la prospérité : la spiritualité, Les Éditions Québécor, 2007.

 

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 20:04

 

 

Imaginez la vie comme un jeu dans lequel vous jonglez avec cinq balles. Vous pouvez les appeler : Travail - Famille - Santé - Amis - Esprit.

 

Vous comprendrez vite que le travail est une balle en caoutchouc. Si vous la laissez tomber, elle rebondit. Mais les quatre autres balles : Santé - Famille - Amis - Esprit, sont en verre. Si vous en laissez tomber une, elle va à coup sûr rester par terre, à vos pieds, se fendre, s'abîmer ou même se fracasser. Elle ne sera plus jamais la même.

 

Vous devez comprendre cela et être vigilant pour maintenir un équilibre entre chaque domaine de votre vie. Comment ?

 

— Ne sous-estimez pas votre valeur en vous comparant aux autres. C'est parce que nous sommes tous différents que chacun de nous est spécial.

 

— N'établissez pas vos buts en fonction de ce que les autres jugent important. Il n'y a que vous qui sachiez ce qui est important pour vous.

 

— Ne considérez pas comme acquises les choses les plus proches de votre cœur. Accrochez-vous à elles, comme si votre vie en dépendait. Sans elles, votre vie n'a pas de sens.

 

— Ne laissez pas votre vie vous glisser entre les doigts, en vivant dans le passé ou le futur. En vivant une journée à la fois, vous vivez TOUS les jours de votre vie.

 

— N'abandonnez pas quand vous avez encore quelque chose à donner. Rien n'est jamais perdu tant que vous essayez.

 

— N'ayez pas peur d'admettre que vous n'êtes pas parfait. C'est le fil fragile de notre imperfection qui nous relie les uns aux autres.

 

— N'ayez pas peur de prendre des risques. C'est en prenant des risques qu'on apprend à être courageux.

 

— Ne fermez pas votre vie à l'amour en disant que c'est impossible à trouver. Donner est la façon la plus rapide de recevoir l'amour et le retenir trop fort, le moyen le plus rapide de le perdre. Le meilleur moyen de garder l'amour, c'est de lui donner des ailes.

 

— Ne traversez pas la vie en courant si vite que vous en oubliez, non seulement d'où vous venez, mais aussi où vous allez.

 

— N'oubliez pas que le plus grand besoin émotionnel d'une personne est de se sentir appréciée.

 

— N'ayez pas peur d'apprendre. Le savoir n'a pas de poids, c'est un trésor que vous pouvez emmener partout avec vous.

 

— Faites attention à ne gaspiller ni le temps ni les mots. Ni l'un ni l'autre ne peuvent être récupérés.

 

— La vie n'est pas une course mais un voyage à savourer pas à pas.

 

« Hier, c'est de l'histoire. Demain est un mystère. Aujourd'hui est un cadeau. C'est pour cela qu'on l'appelle le présent. »

 

Ce texte a été écrit par Brian DYON, PDG de la firme Coca Cola, et présenté lors d'un discours à l'occasion de la remise de diplômes dans une université américaine, le 6 septembre 1991. 

 

 

Certains montent l'échelle du succès échelon après échelon toute leur vie pour arriver en haut et s'apercevoir finalement que leur échelle était appuyée sur le mauvais mur... 

Jongler avec la vie!*

Juste une petite heure de vie...

 

Un avare avait accumulé cinq cent mille dinars et se préparait à une année de vie agréable avant de se décider sur la manière d'investir son argent, lorsque soudain l'Ange de la mort lui apparut pour lui reprendre sa vie.

L'homme pria, supplia et usa de mille arguments pour qu'on lui accordât un petit peu de vie, mais l'Ange était inflexible.

« Donnez-moi trois jours de vie et je vous donne ma fortune », supplia l'homme. L'Ange ne voulut rien entendre et commença à l'attirer vers lui.

« Donnez-moi juste un jour, je vous prie et vous pourrez avoir tout ce que j'ai accumulé au prix de tant d'efforts et de sueur. »

Il ne réussit qu'à extorquer qu'une toute petite concession à l'Ange — quelques intants pour rédiger la note suivante :

« Ô vous qui découvrez la présente note, ne gâchez pas votre vie en accumulant des fortunes. Vivez! Mes cinq cent mille dinars n'ont pu m'acheter une seule heure de vie. »

Jongler avec la vie!*

La blague du blog

 

Dès qu'elle monte dans la voiture de son nouveau chum, Marie-Denise l'avertit :
— Ma mère m'a fait jurer de répondre énergiquement « Non » à tout ce que tu me proposeras.
— Très bien. Vois-tu une objection à ce que je t'embrasse?
— Non!

 

 

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 20:01



Lorsqu'on regarde le tracé d'un fleuve sur un plan, entre sa source et la mer où il se jette, on le voit tantôt avancer droit, tantôt zigzaguer, parfois même repartir momentanément en sens contraire. Celui qui naviguerait sur ses eaux pourrait avoir le sentiment d'hésitations et de contradictions dans son parcours.

Pourtant, si l'on regarde une coupe latérale du terrain où coule ce fleuve, on constate qu'il ne cesse jamais un instant de progresser le long de la pente qui le conduit jusqu'à la mer. Même ses revirements, même ses zigzags font partie du trajet le plus court — a-t-on jamais vu le moindre cours d'eau remonter une pente ? — vers son embouchure.

Le cours de nos vies ressemble à celui d'un fleuve. De l'extérieur, on peut avoir l'impression que telle personne « recule », qu'elle ne progresse plus, que sa vie est toute de contradictions ; on peut même avoir ce sentiment-là sur sa propre existence. Combien de fois, pourtant, constate-t-on, avec le recul, que ce chemin-là était en fin de compte le plus approprié, celui qui préparait le mieux cette personne (ou soi-même) aux prochaines étapes de sa vie ?

Cette métaphore du fleuve incite à se montrer prudent dans les jugements superficiels qu'on est facilement enclin à porter sur autrui, et pas seulement des personnes d'ailleurs, mais des sociétés, des pays, toutes sortes de structures. Ce qui peut sembler être un recul, un revirement, à court terme, peut se révéler plus tard un détour indispensable.

À défaut de pouvoir se garder d'émettre des jugements — chacun sait combien c'est difficile — on peut au moins éviter de les prononcer comme des sentences définitives que le temps se chargera bien souvent de faire mentir.

« Les détours que nous impose la vie sont souvent la façon la plus rapide d'atteindre le but fixé. »


Olivier Clerc (texte trouvé sur le très beau blog Émergence du coeur)

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 20:04



 

Lorsqu'on perd un proche, le deuil peut durer des mois, voire des années, et on peut avoir l'impression qu'on n'en verra jamais la fin. Voici des suggestions pour retrouver l'envie de vivre après la disparition d'un être cher.

La disparition d'un proche, que ce soit un parent, un compagnon ou un enfant, est une des expériences les plus pénibles qui soit. Une épreuve dont on a souvent l'impression qu'on ne se remettra jamais. La peine ressentie est incommensurable. Pourtant, la douleur a une fin. Peu à peu, on s'habitue à l'absence de l'être aimé. L’acceptation de son départ amène l'apaisement et, éventuellement, la « guérison »du cœur. 

Faire son deuil implique de se sentir déstabilisé et vulnérable pendant une certaine période. C'est traverser chacune des étapes qui mènent, petit à petit, à l'acceptation. 

Le processus de deuil prend du temps, et il est important de comprendre comment se déroule cette longue « guérison ». En effet, un deuil mal vécu peut avoir des effets dévastateurs sur la santé physique et mentale. À l'inverse, plusieurs personnes qui ont passé à travers un deuil considèrent qu'il a été une occasion de se connaître davantage et de changer pour le mieux. 

Les différentes étapes du deuil sont le choc et le déni, la colère et la révolte, le marchandage, la tristesse et la dépression et, enfin, l'acceptation. Au début, on est sidéré, et on a l'impression que le monde s'écroule. La mort de l'être cher est alors vécue comme une privation, un déchirement, voire une punition. Aussi le manque de la présence de l'autre se fait-il d'autant plus sentir. La solitude nous pèse, et le besoin de « s'appuyer » sur les autres apparaît. Faire son deuil ne veut pas dire oublier l'autre, mais accepter qu'il ne soit plus là. Faire son deuil, c'est aussi consentir à prendre soin de soi, panser sa blessure et être indulgent envers soi-même.


La période de réorganisation 

Elle commence lorsque la perte est acceptée et reconnue. L’acceptation est plus facile si on donne libre cours à ses émotions, si on met des mots sur ses sentiments et si on pleure chaque fois qu'on en ressent le besoin. Il est important de se permettre d'avoir du chagrin et de vivre au jour le jour, lorsqu'on se sent déprimé. Au besoin, on n'hésite pas à consulter un médecin ou un thérapeute spécialisé dans le deuil. On peut accepter l'aide des autres, sans toutefois les laisser nous convaincre de faire des choses pour lesquelles on ne se sent pas prêt. 

Cette période est aussi une phase de « reconstruction ». En général, après un an, on retrouve une certaine joie de vivre et on se sent à nouveau capable de penser à des projets : chercher un nouveau partenaire, concevoir un enfant, déménager, etc. Cette étape peut être entrecoupée de rechutes temporaires, par exemple le jour de l'anniversaire de la mort de l'être cher ou au cours d'une fête familiale, où l'absence de celui-ci réveille des émotions douloureuses.


Des attitudes susceptibles de nous aider

Chercher de l'aide en cas de deuil traumatique.

Lorsque les circonstances de la disparition sont tragiques — suicide, meurtre ou accident —, le deuil s'accompagne souvent d'une forte culpabilité et de symptômes tels que des flash-back et des cauchemars. Un deuil traumatique nécessite souvent une consultation spécialisée, car les symptômes ne disparaissent pas avec le temps.

Choisir de sortir de sa solitude.

Il est souvent difficile de confier ses angoisses et sa tristesse à son entourage. Ainsi, le fait de rencontrer des gens qui sont dans la même situation nous permet de parler plus librement. La Maison Monbourquette, située à Outremont, offre plusieurs services aux gens endeuillés, dont une ligne d'écoute gratuite, accessible de partout au Québec : 1 888 423-3596.

Continuer de se « nourrir » sur le plan affectif.

L’affection et la présence que nous apportait la personne décédée nous « nourrissaient ». Il est donc important de renforcer les liens avec nos proches ou d'établir de nouvelles relations afin de subvenir à nos besoins affectifs.

Reconnaître l'héritage affectif légué par le {la} défunt {e}.

On peut dire, par exemple : « Grand-papa appréciait les réunions familiales, et il était attentif à chacun. Il m'a montré l'importance de la famille. » II est aussi essentiel de régler les affaires non résolues avec la personne disparue, en exprimant nos émotions sur papier, par exemple.

Se donner le droit d'investir dans la vie.

Avec le temps qui passe, on peut reprendre nos activités et faire de nouvelles rencontres. On peut faire des projets, même s'ils sont modestes. Toutefois, on évite d'effectuer des changements majeurs au cours de la première année suivant le décès.

Prendre soin de soi. Autant que possible, on doit maintenir une routine normale et manger convenablement. Et, surtout, on s'autorise à faire des choses qui nous font du bien. La mort des autres doit nous faire prendre conscience que chaque jour vécu est un cadeau.


Revue Moi & Cie — Mai 2009
Par France Lécuyer, Spécialiste en psychologie (M.A.PS.) et infirmière

 

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Nicole Charest Nicole Charest - dans LE COFFRE AUX TRÉSORS*
20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 20:03



Pour utiliser les endorphines, ces calmants naturels...

 

Lorsque nous ressentons de l’anxiété, nous le savons car notre corps nous en informe par un malaise physique. Il s'agira le plus souvent d'un serrement au niveau de la poitrine, du cœur, de la gorge, du plexus solaire ou de la tête. L’anxiété peut aussi revêtir la forme de palpitations, d'une tension de certains muscles, de crampes ou de douleurs situées dans certaines parties du corps. Bien que l'anxiété relève de notre système émotif, elle se traduit toujours sur le plan physique, et c'est pourquoi nous la percevons. 

Le présent truc nous donnera un outil pour travailler sur les symptômes générés par l'anxiété. Il n'en dissipera pas les causes, mais en atténuera grandement les manifestations. Pour ce faire, nous profiterons encore une fois de l'outil le plus génial qui soit et qui est toujours disponible, notre cerveau. On dit que nous utilisons seulement de cinq à dix pour cent des capacités de notre cerveau, dont le potentiel est pourtant presque illimité. Voyons maintenant un des pouvoirs méconnus qu'il détient grâce à la production d'endorphines : un pouvoir calmant, analgésique, anxiolytique, antispasmodique et même euphorisant.

Les endorphines sont des substances naturelles sécrétées par le cerveau et qui ont le pouvoir de calmer la douleur. Elles sont produites automatiquement dans certaines circonstances où un effort physique soutenu est sollicité. Puisque les situations d'anxiété entraînent plutôt des états de passivité et d'inactivité, il n'y a pas alors production automatique des endorphines qui seraient nécessaires pour calmer les malaises physiques générés par l'anxiété. C'est pourquoi, grâce à l'imagerie, nous donnerons à notre cerveau la commande de produire ces endorphines quand nous en avons besoin. 

Visualisons un petit pot de crème pour le corps et attardons-nous à sa forme et à sa couleur. Enlevons le couvercle et observons la belle crème qui s'y trouve; elle est douce, calmante, relaxante et elle a le pouvoir de cicatriser, de rafraîchir ou de réchauffer, selon notre besoin. 

Imaginons que nous appliquons cette crème sur une partie de notre corps qui cause un malaise. Nous la sentons alors pénétrer à l'intérieur de la peau, détendre cet endroit et calmer le serrement ou la douleur qui l'habite. Nous prenons conscience du bien-être que cette crème nous apporte et nous respirons profondément. 

Dans les faits, nous venons simplement de dire à notre cerveau qu'il lui fallait produire des endorphines et les diriger exactement vers cette partie de notre corps où nous ressentons le malaise. Quand il sait exactement ce que nous désirons, notre cher cerveau répond positivement à nos demandes. C'est pourquoi nous devons, pour obtenir le soulagement du malaise physique que nous ressentons, lui spécifier le genre de traitement dont nous avons besoin en précisant la propriété que doit détenir la crème, soit calmer, décontracter, rafraîchir, réchauffer, activer (pour les membres engourdis) ou toute autre caractéristique. 

Puisque cet exercice déclenche la production d'une substance antidouleur, nous pouvons également le faire pour soulager toute douleur physique, que celle-ci relève ou non de l'anxiété.


Techniques faciles pour vaincre l'anxiété. Reid, Louise. Les Éditions Québécor

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 20:02







Écoute-moi...

Écoute-
moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Accorde-moi seulement quelques instants
Accepte ce que je vis, ce que je sens,
Sans réticence, sans jugement.


Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Ne me bombarde pas de conseils et d'idées
Ne te crois pas obligé de régler mes difficultés
Manquerais-tu de confiance en mes capacités?


Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
N'essaie pas de me distraire ou de m'amuser
Je croirais que tu ne comprends pas
L'importance de ce que je vis en moi


Écoute-moi, s”il te plaît, j'ai besoin de parler
Surtout, ne me juge pas, ne me blâme pas
Voudrais-tu que ta moralité
Me fasse crouler de culpabilité?


Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Ne te crois pas non plus obligé d'approuver
Si j'ai besoin de me raconter
C'est simplement pour être libéré


Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
N'interprète pas et n'essaie pas d'analyser
Je me sentirais incompris et manipulé
Et je ne pourrais plus rien te communiquer


Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Ne m'interromps pas pour me questionner
N'essaie pas de forcer mon domaine caché
Je sais jusqu'où je peux et veux aller


Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Respecte les silences qui me font cheminer
Garde-toi bien de les briser
C'est par eux bien souvent que je suis éclairé


Alors maintenant que tu m'as bien écouté
Je t'en prie, tu peux parler
Avec tendresse et disponibilité
À mon tour, je t'écouterai
 

Jacques Salomé


(blog Émergence du coeur)

 

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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 20:05

 

 

À la mort de Gandhi, le monde entier a été saisi d'une très grande leçon d'humilité. Quoi de plus impressionnant, en effet, que de voir sur une photo publiée dans presque tous les journaux du globe, les possessions d'un homme mieux connu sur la terre que n'importe quel chef d'état ou star de cinéma.

 

Lors de son décès, les biens matériels de Gandhi se limitaient à une paire de lunettes, une paire de sandales, quelques vêtements sobres, un rouet et un livre. Qu'importe, partout sur la planète, on apprenait qu'un homme, sans doute le plus riche, venait de nous quitter.

 

Gandhi nous faisait comprendre ce que Henry David avait dit un jour : « L'homme n'est riche qu'en proportion de ce qu'il peut abandonner. » À ce compte, Gandhi était multimillionnaire.

 

Depuis 40 ans, ou peut-être davantage, nous sommes captivés par le besoin de posséder plus et toujours plus. Constamment, nous luttons pour notre confort, notre sécurité matérielle, nous convoitons ce que le voisin possède et rêvons au luxe que nous renvoient les images de la télévision.

 

Dans cette course effrénée de possession, nous oublions l'essentiel. Trop pressés, trop fatigués, nous ne voyons plus où se trouve la vraie richesse. Elle est à l'intérieur de nous-mêmes, de notre famille ; elle passe par l'émerveillement de nos enfants, la satisfaction d'avoir réalisé quelque chose d'important, le plaisir de revoir des amis. 

 

Le secret du bonheur, c'est de vivre juste au-dessous de ses moyens. Le secret de la réussite sociale, c'est de vivre juste au-dessus de ses moyens.

Michel Polac

La vraie richesse*

Vous n'avez pas besoin...

Vous n’avez pas besoin d’autant de choses que vous le pensiez, ce qui veut dire que…

Vous n’avez pas besoin d’acheter autant de choses, ce qui veut dire que…

Vous n’avez pas besoin d’autant de place, ce qui veut dire que…

Vous n’avez pas besoin d’une maison plus grande, ce qui veut dire que…

Vous n’avez pas besoin de gagner autant d’argent, ce qui veut dire que…

Vous n’avez pas besoin de travailler autant, ce qui veut dire que…

Vous avez plus de temps et plus d’énergie, ce qui veut dire que…

… Vous pouvez déposer les armes et vous réconcilier avec la vie! 

Jeffers, Suzan. Osez vous réconcilier avec la vie.

La vraie richesse*

La blague du blog

Deux voitures entrent en collision dans un dangereux carrefour. Le chauffeur qui pense être en droit sort de sa voiture et lance à l'autre :

« Connard ! 

Et l'autre chauffeur de lui répondre :

Enchanté, moi c'est Dupont ! »

 

 

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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 19:59



Diminuer le bouillonnement de pensées

 

Pour s'endormir plus facilement

Lorsque nous avons de la difficulté à nous endormir, il y a une forte possibilité que nous n'arrivions pas à nous détendre parce que notre cerveau nous bombarde de dizaines de pensées, d'idées, de scénarios, d'excitation, de peurs, de souvenirs agréables ou douloureux, en fait, d'éléments qui stimulent notre imagination et notre système émotif. Nous sommes probablement exténués et nous voudrions nous endormir, mais notre cerveau nous joue de drôles de tours. Dans ces moments, nous pourrions presque dire qu'il bouillonne de pensées diverses. 

Lorsqu'un élément subit l'ébullition, c'est qu'une source de chaleur l'alimente. Nous partirons donc de ce principe pour ralentir le processus de notre cerveau et l'aider à se calmer. 

En premier lieu, nous nous amusons à imaginer une marmite qui se trouve sur le rond allumé d'une cuisinière. Puis, nous laissons venir à notre esprit les principales pensées qui nous empêchent de nous détendre. Nous attrapons la première pensée qui nous dérange et nous la plaçons dans la marmite. Nous passons à la pensée suivante et nous la déposons au même endroit. Dès que deux pensées se retrouvent ensemble, elles commencent à bouillir doucement.

Nous continuons ainsi avec tous les éléments qui se bousculent dans notre tête et l'un à la suite de l'autre, nous les mettons dans le chaudron. Plus nous y déposons de pensées et d'idées, plus le bouillonnement augmente. 

Après avoir transféré toutes les pensées qui nous empêchaient de nous détendre, nous regardons attentivement le chaudron et le bouillonnement intense qui se produit à l'intérieur. Sous la marmite, le rond de la cuisinière est rouge vif. 

Nous abaissons lentement la température du rond et le bouillonnement se calme peu à peu. Nous diminuons encore la température et nous voyons que le contenu mijote très doucement. Nous plaçons le bouton de contrôle à son degré le plus bas et nous voyons que le contenu frémit à peine. 

Nous mettons le couvercle. Nous fermons le rond de la cuisinière, nous respirons profondément et nous prenons conscience du calme qui s'est établi en nous. 

Cet exercice est particulièrement efficace lorsque nous n'arrivons pas à dormir. Il peut aussi être utilisé chaque fois que nous éprouvons une surexcitation qui nous empêche de nous sentir bien.

Aussi, la surexcitation est constituée d'un curieux mélange de peur et de joie, d'espoir et de crainte, d'une volonté d'avancer et d'un désir de reculer, somme toute, d'un grand nombre de contradictions qu'il est souvent difficile de déceler. Grâce à cet exercice du bouillonnement de pensées, nous n'avons nullement besoin de discerner les conflits qui nous assaillent. Nous demandons simplement à notre cerveau de les apaiser, ce qu'il s'empressera de faire dès qu'il comprendra notre besoin. 

Que ce soit en plein jour ou au moment de plonger dans le sommeil. nous détenons maintenant un outil qui peut parfaitement lutter contre l'agitation si cette dernière se manifeste dans des moments inopportuns et nous cause de l'anxiété.


Techniques faciles pour vaincre l'anxiété. Reid, Louise. Les Éditions Québécor

 

 

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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 19:58



Déployer des petits soldats

 

Pour diminuer l'anxiété reliée au cancer

Toute personne qui vit un cancer traverse une période de grave anxiété car elle est confrontée à la notion de la mort, de la fin possible de sa vie. Il y a quelques décennies à peine, le diagnostic du cancer équivalait à une condamnation à mort quasiment automatique. Heureusement, la lutte contre cette maladie a beaucoup progressé et les pronostics sont désormais moins alarmants. Plusieurs types de cancer régressent ou peuvent être guéris grâce à la chirurgie, à la radiothérapie ou à la chimiothérapie. 

Cependant, lorsqu'un médecin annonce à un patient qu'il souffre d'un cancer, cette personne éprouve toujours un choc ainsi qu'un sentiment d'impuissance. Bien sûr, nous pouvons avoir une confiance absolue en notre médecin et en la médecine moderne. En revanche, le fait que nous pouvons mourir ne peut être que bouleversant. L’entourage tentera de se faire rassurant en nous disant que de plus en plus de gens vainquent le cancer, que nous sortirons grandis de cette épreuve, qu'ils sont avec nous et que tout se passera bien. Il reste que, devant une telle éventualité, nous risquons de nous sentir profondément seuls et désarmés. 

Notre corps possède des milliards de cellules qui sont programmées pour mourir au fil des années. Le cancer se développe lorsque des cellules se dérèglent et qu'au lieu d'être éliminées, elles se multiplient en créant d'autres cellules malades, qui s'amalgament et forment des tumeurs. 

Dans cet exercice, nous allons travailler à reprogrammer ces cellules de façon qu'elles disparaissent. Notre cerveau comprendra bien le message et il s'exécutera en ce sens. Ce truc peut aussi être très utile aux gens qui ne sont pas atteints de cancer mais qui craignent de l'être et qui, au moindre malaise, se demandent si une tumeur cancéreuse ne serait pas en train de se former. 

Face à une maladie cancéreuse, nous avons besoin d'un appui solide et nous pouvons le trouver en nous, toujours grâce à notre merveilleux cerveau. Étant donné que l'anxiété qui accompagne cette maladie découle du sentiment d'être désarmé et impuissant face à elle, nous allons lever une armée pour la combattre et pour nous redonner un sentiment de pouvoir. 

Nous nous installons confortablement. Nous respirons profondément et nous laissons notre pensée s'amuser à imaginer une armée complète de petits soldats. 

Tout comme dans les films de science-fiction, ceux-ci sont armés de fusils spéciaux, qui projettent des radiations. Nous leur donnons l'ordre de se répandre dans notre corps, de se diriger partout et d'exterminer toute cellule suspecte en lui lançant des radiations. Si le cancer est localisé dans une partie précise de notre corps, nous en voyons des bataillons complets à cet endroit, mais nous expédions aussi des soldats dans le reste du corps au cas où certaines cellules auraient eu l'idée de migrer. 

Tous les jours, nous pouvons réunir nos soldats, leur adresser un discours de motivation et leur demander de retourner au travail. Ainsi, nous nous sentirons moins seuls et désarmés face à la maladie.

Aucune recherche encore n'a permis de mesurer les résultats de ce type d'exercice, mais il est répandu dans plusieurs hôpitaux pour enfants. Cependant, puisque les médecins s'entendent pour dire que les gens qui ont un bon moral et ne sont pas aux prises avec l'anxiété luttent plus efficacement contre le cancer, pourquoi ne pas mettre nos petits soldats à l'œuvre dès maintenant ?

Source : Techniques faciles pour vaincre l'anxiété. Reid, Louise. Les éditions Québécor

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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 19:53



Valeurs essentielles
 

Lorsque tu ne sais plus aimer ou t’intéresser aux autres, tu commences à vieillir.

De fait, quand tu es capable d’aimer pour de vrai, tu ne vieillis pas.

L’absence d’un réel amour rend les jeunes bien vieux ; et la ferveur d’un amour toujours vivant donne la joie de vivre aux gens rendus à la mi-temps de la vie.

C’est dans ta tête que les idées naissent, mais c’est dans ton cœur qu’elles grandissent et se développent. La mémoire de ton cœur est essentiellement primordiale pour grandir et vivre au cœur de ta vie !

Fais confiance aux personnes que tu rencontres car elles sont très souvent bien meilleures que tu le penses. Fais aussi confiance au temps qui jouera en ta faveur si tu montres de la patience envers lui. Fais aussi confiance aux petits détails de la vie car c’est à travers eux que bien souvent la vie reçoit toute sa lumière et sa force.

Ce n’est jamais perdre ton temps que d’en prendre pour parler aux gens, les écouter et pour de vrai… aimer. Pourquoi être si pressé ?

O
ui, pratique ton sourire, le vrai, celui qui vient de ton cœur. Il illumine la nuit des gens ; il réchauffe les cœurs froids ; il transforme les attitudes ; il fait naître l’espérance et le goût de vivre !

On ne peut résister au vrai sourire de ton cœur !

Tu apprends beaucoup quand tu sais écouter, regarder et toucher les personnes ; même celles qui te semblent plus démunies. C’est du temps gagné pour semer la tendresse et l’amour !

Garde aussi pour toi de précieux temps de solitude pour calmer les vagues sur le lac de ton âme, et surtout pour entendre les musiques qui chantent au fond de ton cœur. Ainsi, tu te connaîtras et tu entreras dans le pays de la paix et de l’équilibre. Là seulement, tu découvriras le chemin qui mène au cœur des autres.

Chaque personne garde bien précieusement un secret dans son cœur. C’est une intimité de droit inviolable ! Seul l’amour peut en décider la révélation en temps opportun.

Les grandes blessures d’angoisse, de rejet et de dépréciation personnelle ne se cicatrisent qu’avec le temps et beaucoup d’amour ! Le temps et l’amour font renaître la confiance !

La nature t’apprend beaucoup aussi quand tu sais la regarder, l’écouter et la toucher. Voilà un savoir aimer.

Ce n’est pas gaspiller de ton temps aussi que d’en perdre pour écouter siffler le vent, pour marcher dans les feuilles mortes de l’automne et t’y enrouler comme le font les enfants et pour regarder tomber la pluie et la neige toute blanche.

C’est beau, c’est sain, c’est pur ; ça aide à vivre que de marcher tout doucement dans la nature et d’admirer les fleurs des champs, les oiseaux, les nuages, le ciel et la vie !

Eh bien, toutes ces pensées que tu viens de lire, crois-moi, elles renferment des trésors importants et des valeurs essentielles pour ta vie de chaque jour.

Il y a du bonheur dans ton cœur et dans ta vie ! Regarde bien autour de toi ! Le bonheur te donne rendez-vous ! Choisis d'aimer avec le sourire de ton cœur.

Jules Beaulac, Prêtre du diocèse de St-Hyacinthe, Québec

 

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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 19:52



L'amour inconditionnel

 

Puis-je être moi-même à tout moment, et puis-je permettre aux autres d'être eux-mêmes sans les juger, les conditionner, les critiquer ?

Suis-je capable d'aimer, d'aimer encore et toujours, sans rien demander en retour?

Si je peux répondre « Oui » à cette question, alors je peux apprendre à aimer sans condition.

Puis-je aimer quelqu'un avec la même profondeur et le même degré, que nous soyons ensemble ou séparés ?

Est-ce que je suis capable d'aimer encore quelqu'un même si je n'approuve pas quelque chose qu'il ait dite ou faite ?

Suis-je capable d'aimer quelqu'un à un tel point que je sois prêt à le laisser aller pour qu'il grandisse et qu'il mûrisse ?

Suis-je capable d'aimer quelqu'un suffisamment au point de cesser de l'aider si, en continuant de l'aider, cela va retarder sa croissance et son évolution ?

Suis-je capable d'aimer suffisamment au point de voir cette personne me quitter pour quelqu'un d'autre, et ne garder ni amertume, ni ressentiment, ni jalousie ? 

Eileen CADDY




 

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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 19:51



M’aimer assez, c'est...

...c'est insérer mes critiques dans le coffre de mon coeur.

...c'est me permettre d'être ce que je suis, complètement, sans gêne, sans me reprocher rien, tel quel. C'est d'être l'original de moi-même.

...c'est arrêter de faire le mariole et le serviable devant les autres pour me faire aimer.

...c'est demander des éclaircissements, le nombre de fois qu'il sera nécessaire pour être sûr et certain de répondre à la demande de l'autre ou de comprendre vraiment ce qu'il veut dire.

...c'est éclaircir des situations où je me sens rejeté ou blâmé. C'est aussi de poser des questions claires et précises et d'insister pour obtenir des réponses claires et précises.

...c'est m'impliquer corps et âme dans quelque chose que j'aime, dans le but de me satisfaire moi, de me réaliser moi, de me créer moi. De laisser faire les opinions des autres, surtout de ceux qui ne s'aiment pas assez pour se le permettre.

...c'est ne pas donner des conseils aux autres, mais de me les donner à moi-même. Car de toute façon, quand je donne un conseil à quelqu'un, c'est que je me dis à moi-même, inconsciemment, ce que je dois faire.

...c'est prendre le temps de me planifier, de me structurer, d'agencer mes idées. De transférer mes rêves en réalité, donc en projets et de les réaliser jusqu'au bout, d'en profiter pleinement, instant par instant, de leur conception jusqu'à leur réalisation.

...c'est arrêter de me révolter contre ce qui se passe à l'extérieur de moi-même, car je n'ai aucun contrôle sur mon environnement. Le seul contrôle que je peux avoir, c'est sur moi-même et cela s'appelle de la maîtrise. Cette dernière s'obtient à partir du moment où j'arrête de responsabiliser les autres pour ce qui m'arrive et que j'en accepte la charge complète et entière.

...c'est garder toutes mes énergies pour réussir, pour me réaliser, pour me créer.

...c'est assumer ma vie, développer un équilibre, une confiance. Et tout cela, je peux les acquérir que sur moi-même.

...c'est ne pas laisser les autres prendre mes responsabilités à ma place, sinon, je cours le risque qu'ils le fassent à leur façon, pour leur bien-être personnel.

...c'est me laisser respirer, de me reposer quand je suis fatigué, de me respecter dans mes états divers, de ne pas m'obliger à faire quoique ce soit de plus que j'en suis capable.

...c'est accepter que j'aie un territoire bien à moi et qu'il est très important pour ma survie, que j'aie des choses qui me sont personnelles, que j'aie des amis personnels. C'est de protéger ce territoire contre les assauts de ceux qui veulent se servir de mes choses ou de s'ingérer dans les relations que j'ai avec les autres.

...c'est me planifier des vacances et de les prendre, pas pour déménager ou faire le grand ménage ou améliorer l'aspect de ma propriété, mais pour me reposer et jouir du plaisir d'avoir accompli des choses.


 

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  • Nicole Charest
  • Passionnée de psychologie, de spiritualité, d'écriture et de multimédia, je partage avec vous des textes de ressourcement ainsi que mes créations d'e-books et de vidéos inspirantes.
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