Comment le bonheur pourrait-il être « petit » ?
Pourtant, l'évidence s'impose. Tous les surdoués du bonheur insistent sur ces petits bonheurs : « À l'instar de l'or, que l'on trouve en pépites, le bonheur se présente sous forme de miettes : faut-il pour autant le dédaigner ? »
Les instants de bonheur sont du bonheur à part entière. Encore faut-il, que nous en soyons conscients et que nous sachions ouvrir les yeux sur eux, pour transformer des instants bénins en moments de conscience heureuse.
Tous les travaux scientifiques confirment d'ailleurs que la fréquence des instants heureux est plus importante que leur intensité : mieux vaut de nombreux petits bonheurs qu'un grand bonheur unique.
On sait que la croyance « un grand amour, sinon rien » a causé des ravages considérables dans les âmes romantiques. Il en est de même pour le bonheur : inutile de vouloir hiérarchiser les bonheurs. Il faut s'efforcer d'accueillir toutes les prémices de bonheur.
On peut parfaitement être un peu heureux, ou ressentir un petit bonheur : il n'en reste pas moins un bonheur.
Dans une existence ordinaire, le contraire du bonheur n'est pas toujours le malheur, mais l'indifférence au monde, qui finit par aboutir à l'ennui et à l'aveuglement.
Le bonheur repose donc sur un mélange complexe de vigilance et de réceptivité, d'efforts et d'abandons, qui rendent possible la survenue de ces petits bonheurs...
André, Christophe, Vivre heureux, psychologie du bonheur, Ed Odile Jacob, 2003
Le grand obstacle au bonheur, c’est de s’attendre à un trop grand bonheur.
Réflexion supplémentaire
90 personnes attrapent la grippe A H1N1 et tout le monde veut porter un masque.
5 millions de personnes ont le SIDA et personne ne veut porter de condom.
1000 personnes meurent de la grippe A dans un pays riche, c'est une pandémie.
Des millions meurent de la malaria en Afrique, c'est leur problème...
Quelle que soit la nouvelle difficulté que nous rencontrions, c’est l’accueil que nous lui faisions, l’attitude mentale que nous adoptons vis-à-vis d’elle, qui détermine entièrement l’effet qu’elle aura sur nous.
Ce ne sont pas les personnes, ou les choses, ou les circonstances en elles-mêmes qui importent, ce sont uniquement les pensées que nous entretenons à leur égard. Ce n’est pas la conduite des autres, ce sont nos propres idées qui nous rendent forts ou faibles.
Nous écrivons l’histoire future de notre vie avec nos pensées d’aujourd’hui. Nous façonnons notre destin nous-mêmes, de jour en jour, entièrement par la manière dont nous réagissons aux événements qui se présentent. Réagir comme il convient, c’est l’art suprême de la vie.
— Fox, Emmet. Le sermon sur la montagne, p. 78
La blague du blogue
Un agent de police s'arrête devant un musicien jouant dans le métro.
« Avez-vous un permis pour jouer de l'accordéon ici ?
— Non monsieur l'agent...
— Alors, accompagnez-moi s'il vous plaît !
— Bien sûr, monsieur l'agent ! Que voulez-vous chanter ? »