Quel que soit votre passé, quelles que soient vos barrières,
Tout cela est bien loin, secouez-en la poussière.
Faites souffler sur votre vie un vent de volonté,
La poussière des regrets sera vite balayée.
La poussière des regrets est un mal ennuyeux,
Qui pénètre partout et fait pleurer les yeux.
Elle se glisse en douceur dans les moindres recoins,
Pour nous faire étouffer et suffoquer de chagrin.
Elle se dépose en une épaisse couche à terre,
Où demeurent nos pas quand on regarde en arrière.
Elle applique au regard un voile obscurcissant,
Qui cache la lumière et rend triste au-dedans.
Elle s'accumule d'autant mieux que l'on ne bouge pas,
Et puis un jour, on se sent figé sous son poids.
Ne laissez pas votre cœur s'étouffer sous la cendre,
Respirez et vous verrez le feu reprendre.
Si vous doutez, regardez la vie dans la nature,
Les oiseaux savent bien qu'en haut, l'air est plus pur.
Aussi, voyez comme ils prennent soin de leurs ailes,
Pas une tache ne souillera leur grâce dans le ciel.
Et de plus, au cas où vous n'y auriez pas pensé,
Aucun d'eux ne regarde le sol pour s'envoler…
Pleurer sur son passé, c'est comme essayer de transplanter un arbre mort.
Le verre cassé
Un moine tibétain répondait ainsi à quelqu’un qui lui demandait comment être heureux dans un monde où rien n’est permanent, où l’on ne peut pas se protéger, ni protéger ses proches du danger.
« Quelqu’un m’a donné ce verre, qui me plaît vraiment. Il contient mon eau, il brille au soleil. Quand je le touche, il résonne. Un jour, le vent le fera peut-être tomber de son étagère, ou bien mon coude le fera tomber de la table. Je sais que ce verre est déjà cassé. Alors j’en profite pleinement. »
Oui, un jour, tout ce que nous aimons de tout cœur appartiendra au passé. Alors à quoi bon s’accrocher autant à des choses auxquelles, dans le grand ordre du monde, on ne peut s’accrocher?
Jeffers, Suzan. Osez vous réconcilier avec la vie
La blague du blog
Deux singes entrent dans un bar et se commandent chacun une bière. Le serveur n’ayant jamais servi de singes auparavant décide d’aller voir son patron et lui dit :
— Y’a deux singes au bar qui demandent une bière. Qu’est-ce que je fais?
— Donne-leur une bière, idiot! Mais attends, les singes sont stupides, charge-leur le double du prix, ils ne verront pas la différence.
Le serveur retourne au bar, sert la bière à chaque singe et leur charge le double du prix. Un peu plus tard, le serveur revient voir les singes, encore surpris d’avoir des singes comme clients.
— Dites, c’est plutôt rare qu’on voit des singes ici!
Les deux singes se regardent et l’un d’eux dit :
— Pas surprenant, au prix que vous chargez!