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Mon intérêt pour le sujet du deuil remonte à 1998, année où j’ai perdu ma belle-sœur, qui n’avait que 45 ans. Cette perte prématurée a été particulièrement difficile à accepter. Pour mieux comprendre ce que je vivais, j’ai plongé dans de nombreuses lectures sur le deuil. Par la suite, j’ai commencé à créer des recueils et des cartes de sympathie agrémentés de textes inspirants. Mes abonnés de longue date se souviendront sans doute de ces initiatives. 

Ce dossier aborde des thématiques telles que le deuil après une mort subite, le deuil anticipé, le deuil suite à l’aide médicale à mourir, le deuil prolongé, la culpabilité, et bien d’autres. La table des matières vous permettra d’accéder rapidement aux chapitres qui résonnent le plus avec votre vécu. N’hésitez pas à le partager. 

*Cet eBook propose des pistes de réflexion, mais ne prétend en aucun cas se substituer aux nombreux ouvrages, sites web, blogs ou pages Facebook spécialisés dans ce domaine, ni aux consultations avec des thérapeutes ou professionnels de santé qualifiés. Il peut être partagé librement, à condition de ne pas être utilisé à des fins commerciales.* 

Deuil*

Traverser la tempête, retrouver la lumière

Avez-vous déjà ressenti ce vide immense, cette douleur profonde, suite au décès d’un être cher ? C’est comme si, soudainement, vous vous retrouviez en plein cœur d’une tempête, où le vent emporte tout sur son passage. Vous avancez, pas à pas, tremblant et incertain. Vous n’avez ni carte ni repère et chaque mouvement demande un effort immense. Pourtant, au bout de ce voyage intérieur, un horizon se dessine. Parfois, un simple rayon de soleil perce les nuages, rappelant que, même au milieu de la tempête, le ciel existe toujours au-dessus.

Il peut être tentant de chercher une échappatoire, de vouloir fuir la douleur rapidement. Pourtant, le deuil est un voyage qui, bien qu’il semble parfois infini, nous invite peu à peu à retrouver une forme de paix. C’est une route unique et intime, où la lumière finit toujours par se frayer un passage à travers les ombres.

Accordez-vous de la douceur, comme si vous teniez un oiseau fragile entre vos mains. Ne demandez pas à votre cœur de guérir trop vite, et ne forcez pas vos pensées à se détacher du passé. Avec le temps, ces souvenirs précieux prendront en vous une place plus apaisante. Ils resteront vivants, mais la douleur s’atténuera, laissant place à une chaleur réconfortante.

Chaque geste de réconfort — un moment en nature, une photo précieusement gardée, une chanson douce — tisse des liens invisibles avec l’être aimé, transformant peu à peu la douleur en une présence sereine. Pas à pas, avec patience et bienveillance envers vous-même, vous réapprendrez à marcher sous la lumière du jour, le cœur apaisé et enrichi par ce que vous avez vécu et aimé.

© Nicole Charest

 Il n'y a pas de fin dans le deuil, seulement des souvenirs qui, un jour, deviendront des sourires.

Nicole Charest

Deuil*
Deuil*
Deuil*

Être fidèle à ceux qui sont morts,
ce n'est pas s'enfermer dans sa douleur.
Il faut continuer de creuser son sillon :
droit devant comme ils l'auraient fait eux-mêmes.
Comme on l'aurait fait avec eux. Pour eux.

Être fidèle à ceux qui sont morts,
c'est vivre comme ils auraient vécu.
Et les faire vivre en nous.
Et transmettre leur visage, leur voix, leur message aux autres.


« Est-ce rester fidèle aux siens que de vivre replié sur le malheur ? »

Martin Gray. Le livre de la vie. 

Autres pages du site pouvant vous ressourcer 

Les deux fils
Restez debout!
Bienvenue en Hollande!
Reprendre goût à la vie après un deuil
Oasis pour l'âme / Réconfort

 

Maison Monbourquette : Ligne d’écoute, suivi individuel, répertoire de ressources, DVD, groupes de parole et d’entraide, etc.

La Gentiane Suggestions de livres et de sites d’entraide, textes, poèmes, témoignages, forums, etc. 
          
Les mots du deuilProgramme d’accompagnement allant du moment du décès jusqu’à 3-4 ans après. Plusieurs modules vidéos. Vous pourrez y télécharger gratuitement un livret intitulé : Les 100 plus textes sur le deuil.

 
 
   
   
   
 

 

 

 
 
  La mort, vue autrement...
 

Au fond d’un vieux marécage, vivaient quelques larves qui ne pouvaient comprendre pourquoi aucune du groupe ne revenait après avoir rampé le long des tiges des lys jusqu’à la surface de l’eau.

Elles se promirent l’une à l’autre que la prochaine qui serait appelée à monter reviendrait dire aux autres ce qui lui était arrivé. Bientôt, l’une d’entre elles se sentit poussée de façon irrésistible à gagner la surface. Elle se reposa au sommet d’une feuille de lys et subit une magnifique transformation, qui fit d’elle une libellule avec de fort jolies ailes. Elle essaya en vain de tenir sa promesse, volant d’un bout à l’autre du marais; elle voyait bien ses amies en dessous, alors elle comprit que, même si elles avaient pu la voir, elles ne l’auraient pas reconnue comme une des leurs, une créature si radieuse.

 

Walter Dudley Cavert

 

Une belle allégorie sur la mort...
 

Un homme malade interpella son médecin alors que celui-ci se préparait à quitter la salle d'examen : « Docteur, j'ai peur de mourir, je ne sais pas ce qui se passe de l'autre coté... »

Très doucement, le médecin lui dit : « Vous êtes chrétien et vous ne savez pas ? »

Ce médecin tenait la poignée de la porte. De l'autre coté vint un son de grattements et de plaintes. Il ouvrit la porte, puis un chien sauta sur lui avec une étonnante démonstration de joie.

Se tournant vers le patient, le docteur lui dit : « Avez-vous remarqué mon chien ? Il n'était jamais entré dans cette chambre auparavant. Il ignorait ce qui s'y trouvait, sauf que son maître était ici. Et lorsque la porte s'ouvrit, il entra sans aucune peur. Je sais peu de choses sur ce qui se passe de l'autre coté de la mort ; par contre, je sais une chose : Mon Maître est là et c'est suffisant ! »

Le grand jardinier
 

Un jour le grand jardinier me confia
Une plante d'une qualité très rare, et très belle ;
« Je reviendrai la chercher », dit-il en souriant ;
Soigne-la bien, en la gardant pour moi. »
 
J'en ai pris soin, et la plante a grandi,
Elle a donné une fleur aux couleurs rayonnantes,
Belle et fraîche, comme l'aurore au printemps.
Mon âme était radieuse, mon bonheur sans égal.
 
De toutes mes fleurs, elle était la plus glorieuse,
Son parfum, son aspect étaient merveilleux ;
J'aurais voulu la garder, tant mon cœur s'y était attaché
Pourtant, je savais qu'Il reviendrait
la chercher.
 
Et voici, Il est venu un jour me demander
La jolie plante qu'il m'avait prêtée...
Je tremblais ! Mais c'est vrai qu'Il m'avait dit
Qu'un jour il reviendrait pour me la réclamer.
 
« C'est parfait », dit-il en respirant son parfum
Alors, en se penchant, Il a parlé doucement :
« Si elle reste dans ce sol, elle va perdre sa splendeur,
Je veux la transplanter dans mon jardin là-haut. »
 
Avec tendresse, il la prit et s'envola
Pour la planter là-haut où les fleurs ne se fanent pas.
Et un jour futur, dans ce jardin de gloire,
Je la retrouverai épanouie, et elle sera mienne.

La mort soudaine d'un bébé est aussi un message de vie


« Il est venu au monde et je l'ai perdu avant même de le rencontrer », s'est lamentée cette femme.

Je n'ai pas su lui répondre, à cette époque, ce que j'ai découvert depuis et que je sais aujourd'hui.

Que certains bébés, certains enfants se « donnent la liberté » d'apparaître, de seulement apparaître dans la vie, pour insuffler l'envie à l'un de leurs parents de naître enfin ou d'accéder à plus de vie dans leur existence.

Certains enfants sont de passage pour montrer à l'un ou à l'autre de leurs géniteurs un chemin, pour témoigner d'un choix de vie à faire.

Certains enfants, par leur mort subite, invitent... leurs parents à oser un changement qu'ils n'avaient pu envisager jusqu'alors. Certains enfants ont ce pouvoir de dire, par leur présence furtive et fugitive et leur disparition brutale : « Ose ta vie, toi seul la vivras. »

Nous pouvons ainsi écouter et entendre le message secret envoyé par ces enfants dont la présence éphémère nous blesse à jamais si nous restons sourds à leur message d'espoir et d'amour. — Jacques Salomé

 

Le poisson rouge 

 

Un poisson rouge vit dans un bocal au fond de l'océan. Il y est depuis si longtemps qu'il est très habitué à son bocal, il en connaît les limites, les contours, il sait que l'eau dont il a besoin est contenue à l'intérieur.

En dehors du bocal, il ne sait pas. Il y pense parfois, et oublie bien vite. Un jour, il apprend que le bocal va inévitablement se briser et qu'il devra abandonner cette existence délimitée par le périmètre du bocal. On lui dit que cela s'appelle « mourir ». Son destin, après la fin du bocal, lui est tout à fait inconnu, il a très peur. Y-a-t-il de l'eau dans l'océan hors de son bocal ? Il craint bien que non.

Va-t-il survivre à la destruction du bocal ?

Il est persuadé que non. Et surtout, il est très attaché à ses mouvements dans le bocal, à la vue qu'il a depuis le bocal et qu'il n'échangerait pour rien au monde contre autre chose, contre un inconnu, malgré les souffrances que lui cause souvent l'enfermement dans le bocal.

Il n'existe dans sa mémoire rien de comparable à l'univers de son bocal, il ne veut rien d'autre. Quand le bocal vient à se briser, le poisson est rendu à l'océan, il réalise que l'eau est présente hors du bocal, que l'espace y est infini et que son attachement au bocal ne venait que de l'oubli de la nature de l'océan dont il provient, à l'origine.

Quand le bocal se brise, rien ne se passe. L'eau retourne à l'eau, l'univers réduit du poisson rouge subit une expansion soudaine. Il est libre.

Nous sommes le poisson rouge dans le bocal. Mais nous appartenons à l'océan. Tout va bien.

Thierry Vissac

Vivre ses émotions...

Un deuil non vécu refait inévitablement surface. Nous devrions donc dire : pleure et entre dans ta souffrance ! Facile de suggérer de passer à autre chose, mais lorsque la peine nous habite, nous aurons beau voyager à l'autre bout du monde où s'étourdir par des activités, elle demeure là, en nous. Il faut explorer et exprimer sa peine pour s'en libérer. D'ailleurs, le fait de pleurer apaise et permet de laisser place à d'autres émotions. Les larmes retenues se multiplient et nous pouvons nous y noyer.
— Jacques, Josée. Les saisons du deuil, p. 67

 

Je vous en prie

Je vous en prie, ne me demandez pas si j'ai réussi à le surmonter,
Je ne le surmonterai jamais.

Je vous en prie, ne me dites pas qu'il est mieux là où il est maintenant.
Il n'est pas ici auprès de moi.

Je vous en prie, ne me dites pas qu'il ne souffre plus.
Je n'ai toujours pas accepté qu'il ait dû souffrir.

Je vous en prie, ne me dites pas que vous savez ce que je ressens.
À moins que vous aussi, vous ayez perdu un enfant.

Je vous en prie, ne me demandez pas de guérir.
Le deuil n'est pas une maladie dont on peut se débarrasser.

Je vous en prie, ne me dites pas « Au moins vous l'avez eu
pendant tel nombre d'années ».
Selon vous, à quel âge votre enfant devrait-il mourir ?

Je vous en prie, ne me dites pas que Dieu n'inflige
pas plus que ce que l'homme peut supporter.
Je vous en prie, dites-moi simplement que vous êtes désolés.

Je vous en prie, dites-moi simplement que vous vous souvenez
de mon enfant, si vous vous rappelez de lui.

Je vous en prie, laissez-moi simplement parler de mon enfant.
Je vous en prie, mentionnez le nom de mon enfant.
Je vous en prie, laissez-moi simplement pleurer.

Rita Moran
 

« J'ai appris trois choses qui peuvent nous aider à traverser
une telle « nuit obscure de l'âme » : trouver un point d'ancrage
— au moins un souvenir d'amour auquel nous relier sans cesse ;
avoir l'humilié et le courage de demander de l'aide autour de nous ;
et prier pour recevoir la grâce. »


Essayer de prier, c'est prier. 

La force de la prière

Je ne suis pas un homme de lettres ou de sciences,
mais je prétends humblement être un homme de prière.
C'est la prière qui a sauvé ma vie ;
sans la prière, j'aurais depuis longtemps perdu la raison.

Si je n'ai pas perdu la paix de l'âme, malgré toutes les épreuves,
c'est que cette paix vient de la prière.
On peut vivre quelques jours sans manger, mais non sans prier.
La prière est la clé du matin et le verrou du soir.

La prière, c'est cette alliance sacrée entre Dieu et l'homme
pour obtenir d'être délivré des griffes du prince des ténèbres.
Nous devons choisir : nous allier aux forces du mal
ou, au contraire, aux forces du bien.

Voilà mon témoignage personnel : que chacun tente l'expérience
et il trouvera que la prière quotidienne ajoute quelque chose de neuf à sa vie,
quelque chose qui n'a d'équivalent nulle part ailleurs.

Mahatma Gandhi

 

Abandonnez vos soucis


Vos soucis représentent un fardeau trop lourd à porter à vous seul. Imaginez un grand drap blanc étendu devant vos yeux, et déposez-y tous vos soucis. Puis, enroulez le drap et remettez-le nous. Quand vous aurez fait cela, remarquez combien vous vous sentez léger.

Nous prendrons vos soucis pour les emmener vers le ciel. Une fois portée sur un plan supérieur, votre façon de voir les choses s'élèvera aussi. Cette nouvelle perspective vous aidera à penser avec clarté et imagination, ce qui vous permettra d'attirer et de manifester toutes les bonnes choses que vous désirez.

Que cette journée soit la dernière où vous transporterez à vous seul des fardeaux inutiles. Permettez-nous d'enlever totalement ce poids de sur vos épaules et d'élever votre esprit et votre coeur vers la lumière. 

Virtue, Doreen. Oracles des anges, p. 67

 

                         



 

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  • Nicole Charest
  • Passionnée de psychologie, de spiritualité, d'écriture et de multimédia, je partage avec vous des textes de ressourcement ainsi que mes créations d'e-books et de vidéos inspirantes.
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