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19 décembre 2023 2 19 /12 /décembre /2023 09:40

 

Chers abonnés et visiteurs, 

 

Le temps des fêtes est à nos portes alors je viens vous offrir mes meilleurs souhaits pour que celui-ci soit le plus doux, serein et heureux possible. Que la paix et la joie de Noël vivent dans nos coeurs pendant toute l'année!

 

Meilleures pensées,

 

Votre webmestre, Nicole 

Les vieux*

Les vieux

 

La famille ne compte plus de vieux et c'est triste.

 

Mes grands-mères sont décédées, les grands-pères aussi. Les vieilles tantes et les vieux oncles sont aussi allés les rejoindre. Le paradis est rempli de vieux et mes partys des Fêtes sont beaucoup trop jeunes.

 

Et quand je dis vieux, ne te méprends pas, je n'insulte personne. Être vieux n'est pas une insulte ni un défaut. Je sais que je vais recevoir des pierres, mais la vieillesse, c'est être vieux et vieille. Le problème est qu'on comprend mal le terme. Comme si c'était laid et moche d'être vieux.

 

Être vieux, c'est premièrement de la chance. La chance d'avoir vécu longtemps. C'est aussi une qualité.

 

Une vieille grand-mère, c'est si beau. La vieille grand-mère prend son temps, on peut admirer chacun de ses gestes. Quand elle déguste de la crème glacée, on peut remarquer la cuillère qui s'enfonce, la quantité parfaite qui a été prise. Comme si chacun des gestes faisait partie d'une douce et lente chorégraphie. J'aime cette lenteur, ce temps qui passe plus doucement quand on s'approche de la centaine d'années sur terre.

 

La vieillesse vient souvent avec une diminution de la vitesse et Dieu que ça fait du bien. La vieillesse de mes aînés et des gens que j'ai côtoyés m'a appris à ralentir, à apprécier les petites choses de la vie. Sentir une fleur, déguster un thé, observer une photo attentivement, prendre le temps de vivre.

 

À Noël, ma maison est remplie d'enfants, parce que c'est comme ça, le cycle de la vie. Étant ce qu'il est, mes frères et moi avons eu des enfants. Il y en a partout. Ça court, ça crie, ça chante et c'est heureux. Les jeunes, c'est beau. À Noël, ils sont émerveillés, ils ont les yeux pleins d'étoiles en regardant le sapin, ils attendent le père Noël et sont fébriles. La maison est remplie d'énergie. Chez moi, il manque les vieux.

 

Parce que les vieux nous rappellent les Noëls d'antan, eux qui savent bien que les cadeaux ne valent rien et que seuls les souvenirs traversent le temps.

 

Souvent, ce sont eux qui perpétuent les traditions. Ils sont les piliers de nos familles. Ils ralentissent le temps effréné des Fêtes. Ils nous observent du coin de la pièce. Ils écoutent nos discussions, prennent le temps de nous sourire, ils sont là. Ils sont l'équilibre de nos familles. Et nous, à ce moment précis, n'avons aucune idée de la chance que nous ayons d'avoir cet équilibre.

 

Parce que nous les tenons pour acquis. Ils ont toujours été là, donc ils seront toujours là. Quand on fouille au fond de nos souvenirs de jeunesse, ils sont là. Pourquoi partiraient-ils?

 

Le cycle de la vie étant ce qu'il est, les vieux nous quittent. Un Noël, ils sont à nos côtés; celui d'après, ils célèbrent Noël un peu plus haut, un peu plus près des anges.

 

L'équilibre et les traditions disparaissent aussi tranquillement.

 

Durant un souper de famille, quand on se retourne pour chercher le réconfort du sourire de grand-maman... Il n'est plus là. Quand vient le temps d'aller à la maison familiale, c'est une autre famille qui y vit. Quand vient le temps de la bénédiction, grand-papa n'y est plus.

 

Les vieux ne sont pas éternels.

 

La vieillesse est si précieuse. Parce que la jeunesse, elle, apparait en neuf mois, mais la vieillesse, elle, prend son temps, elle prend toute la vie.

 

Et à son départ, on se rend compte à quel point elle était importante.

 

Ce Noël, prenez le temps d'être avec les aînés de vos familles. Laissez vos enfants en profiter. Laissez-leur la chance de ralentir, d'apprendre et de créer des souvenirs avec ceux qui ne seront pas toujours là.

Bianca Longpré, Humoriste, auteure, mais surtout maman!

Les vieux*

Ci-dessous, je vous présente un montage vidéo que j'ai réalisé à partir des photos prises par Richard Lachance, un ami passionné de plein air. Quoi de mieux en cette fin d'année que d'admirer la Vie à travers les montagnes, oiseaux, animaux et fleurs? Le tout sur la chanson Ici-bas des Cowboys fringants. RIP Karl Tremblay, chanteur de ce groupe décédé le 15 novembre dernier à l'âge de 47 ans. 

 

Les vieux*
Les vieux*
Les vieux*
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23 décembre 2018 7 23 /12 /décembre /2018 15:12

 

Bonjour/bonsoir à tous,

J’espère que vous allez bien et que les préparatifs pour le temps des fêtes vont bon train. Quand arrive cette période, je pense toujours aux personnes seules, âgées, malades ou hospitalisées; je pense à tous ceux et celles qui ont perdu un être cher ou qui vivent la douleur d’une séparation; je pense aux plus démunis : ceux qui manquent de tout, à tous les niveaux; bref, je pense à tous ceux et celles qui verront leur détresse s’amplifier au cours des prochains jours… Je vous dédie ce merveilleux texte de Stéphane Laporte.

 

En deuxième partie, je vous présente un montage sur Compostelle que j’ai réalisé pour un ami passionné de photographie. Au-delà du plaisir que j’ai eu à en faire la conception, j’ai pu admirer des paysages majestueux, des couchers de soleil impressionnants, des routes incroyables; le tout au son de pièces musicales particulièrement bien choisies. Je vous invite donc à faire ce petit voyage au cœur de cette immensité et à terminer l’année dans un élan de gratitude envers notre terre-mère.

Joyeuses fêtes à tous et que 2019 soit pour vous une année bénie à tous points de vue!

Votre webmestre, Nicole xox

Le Noël des absents*

Le Noël des absents - Texte de Stéphane Laporte

 

Dans les Noëls de mon enfance, il y avait ma mère, mon père, ma sœur Dominique, mon frère Bertrand et mes tantes Tantôt et Marie-Laure. C’étaient eux, les Noëls en famille. On se voyait à longueur d’année. Beau temps, mauvais temps. De décembre à décembre. En pyjama, en costume de bain et en habit de neige. Mais au temps des Fêtes, on se mettait chic, comme si on se voyait pour la première fois.

 

Le 24, le 25, le 31 ou le 1er, on ne se regardait pas de la même façon. Comme si on devenait spéciaux à nos yeux. C’est ça, la magie. À 3h de l’après-midi, les membres de ta famille, ce sont les gens avec qui tu dois te débrouiller pour fonctionner, les gens du quotidien, les gens que tu tiens pour acquis, et soudain à 9h du soir, tu réalises que ce sont les gens les plus importants de ta vie. Que ce sont les gens de ta vie.

 

C’est pour ça que les souvenirs des Fêtes sont si vifs. C’est pour ça qu’ils traversent le temps. Ils mettent en scène les personnages principaux de notre film. Nos héros. À leur plus beau. Le cœur ouvert. Tous réunis pour se souhaiter le meilleur. Pour se remercier d’être ensemble. Le 2 janvier, tout revient à la normale. On recommence à se taper sur les nerfs. Et c’est très bien. Mais durant le temps des Fêtes, on s’apprécie plus. On réalise que, de toutes les personnes qui pourraient, par moments, nous taper sur les nerfs, ce sont elles avec qui ça se vit le mieux. Ça se vit avec amour. Parce qu’elles sont une partie de nous.

 

Les Noëls de mon enfance ont duré longtemps. Bien plus longtemps que ma vie d’enfant. C’est ça le kick. Revenir tous les ans à l’essentiel. Retrouver tous les ans les personnes avec qui tout a commencé. Les personnes avec qui on s’est créé.

 

Demain soir, on sera tous des enfants, peu importe notre âge. On aura tous besoin d’aimer et d’être aimés par ceux qui sont là, depuis toujours. En espérant que ce soit pour toujours. Mais ce ne l’est pas.

 

Les Noëls de mon enfance ont duré jusqu’à la fin du siècle dernier. Ils étaient encore tous là. Vieillis mais aussi beaux que 30 ans plus tôt. Cette année, mon père et mes tantes seront absents. Encore une fois. Partis au ciel, depuis quelque temps déjà. Et bien sûr, on pensera à eux.

 

Parce que Noël, ça fait ça, aussi. Ça ravive les deuils. Ça souligne les solitudes. On n’est jamais aussi seul que lorsqu’on est seul le 24 décembre. On ne s’ennuie jamais autant de quelqu’un que lorsqu’on s’ennuie de lui le 24 décembre. Un proche n’est jamais aussi loin de nous que lorsqu’il est loin de nous à Noël.

 

Heureusement qu’on a de la peine. La vie de tous les jours fait en sorte que l’on cicatrise. Les gens qui ont marqué nos vies disparaissent et on finit par s’en remettre. Puisqu’il le faut. On ne les oublie pas. Mais on pense à autre chose.

 

À Noël, c’est impossible de penser à autre chose. Ils sont tellement là, en n’y étant pas. Chaque senteur, chaque chanson, chaque décoration fait apparaître leur visage, leurs sourires, leur âme.

 

À partir d’un certain âge, on célèbre tous les Fêtes avec quelques fantômes. Il y en a même pour qui cette fatalité arrive tôt. C’est triste. Mais en même temps, c’est beau.

 

Il ne faut pas lutter contre tous ces souvenirs qui nous remontent à la tête. Au contraire. Il faut les laisser nous envelopper. Nous couvrir. Nous réchauffer. Bien sûr que ça fait mal. Ne plus voir Marie-Laure, toute jolie, en train de préparer ses choux à la crème. Ne plus voir Tantôt, tout espiègle, en train de rappeler à ma mère les tours de leur jeunesse. Ne plus entendre mon père ronfler, étendu devant le foyer, entouré des cadeaux déballés, au petit matin. Je ne les vois plus mais je les vois encore. Puisque ces images tournent dans mon cœur, chaque veille de Noël, chaque veille du jour de l’An.

 

C’est ça, aussi, la magie de Noël. Réveiller des chagrins. Raviver des blessures. Et les soigner avec ceux qui sont toujours là. Qui ont les mêmes en eux. Bien sûr, c’est plus party de partager sa joie que de partager sa peine. Mais les deux n’existent pas l’une sans l’autre. Les peines sont des joies passées. Et les joies, des peines déjouées.

 

Tout ça pour dire que je vais penser à papa, Tantôt et Marie-Laure, demain. Comme vous penserez à vos gens précieux qui ne seront pas de la fête. Je vais penser à tout ce qu’ils m’ont donné. Pas les cadeaux. Non. Tous les regards, les rires, les silences et les douceurs. J’aurai sûrement le cœur gros, mais vaut mieux l’avoir gros que petit. Ça fait plus de place pour tous ceux qui se sont ajoutés aux rendez-vous des Fêtes, la belle-sœur, le beau-frère, les nièces et leur chum. La famille.

 

Et je remercierai la vie que ma mère soit toujours là.

 

La nostalgie est là pour nous rappeler qu’il faut profiter du présent.

 

Je sais, je vous l’ai dit la semaine dernière. Mais la semaine dernière, ce n’est déjà plus le présent. Il faut se le rappeler tout le temps.

 

Joyeux Noël à vous ! À vos présents et à vos absents ! Beaucoup de joies et juste un peu de peines. Je vous aime.

 

Texte de Stéphane Laporte - Journal La Presse - 24 décembre 2017

Le Noël des absents*

Le chemin de St-Jacques de Compostelle vu par un passionné de photographie et de nature. Vous pourrez y admirer des paysages spectaculaires, de magnifiques levers et couchers de soleil, des montagnes majestueuses; bref un montage vidéo qui vous en mettra plein la vue, le cœur et les oreilles... 

Le Noël des absents*
Le Noël des absents*
Le Noël des absents*
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16 décembre 2016 5 16 /12 /décembre /2016 08:16

 

Chers abonnés et visiteurs, bonjour,

Je passe vous faire un petit coucou avant Noël. En septembre, je pensais être plus active sur mon blog mais force est d'admettre que ce ne fut pas le cas... Je ne vous oublie pas pour autant...

Comme le côté commercial des fêtes confrontent profondément mes valeurs, j'ai eu le goût de vous présenter deux textes susceptibles d'alimenter votre réflexion.

Le premier parle du pardon, ce qui va, bien sûr, avec le sens profond de la fête de Noël. Le deuxième parle de la consommation. Cet auteur me rejoint tellement que j'ai eu envie de vous le faire connaître. Les plus beaux cadeaux ne se trouvent pas dans les centres commerciaux...


J'en profite donc pour vous souhaiter de très joyeuses fêtes et que la vie vous soit belle et douce en 2017. Merci de faire partie de ma route virtuelle.

 

Votre webmestre, Nicole xox

Tant qu'on refuse de pardonner*

Tant qu’on refuse de pardonner, on maintient volontairement un lien très fort avec la personne qui, selon nous, nous a fait du mal.

Tant que nous ne pardonnons pas, nous rétrécissons notre capacité à aimer véritablement. Nous asséchons notre cœur en gardant rancune.

Tant que nous en voulons à l’autre, c’est à nous que nous faisons du mal. Pas à l’autre.

Pardonner ne signifie pas cautionner le geste que l’autre a commis ; cela ne veut pas dire que nous oublions ce qui a été fait ; cela ne signifie pas que ce n’était pas grave ce qui s’est passé.

Non. Pardonner, cela signifie que je m’aime assez pour me libérer des liens qui m’unissent à l’autre par mon manque de pardon. Cela signifie que je choisis de ME libérer de ce qui entrave mon bonheur. Cela signifie que dorénavant, ce qui s’est passé ne conditionnera plus mon présent pour m’empêcher d’être heureux, d’être bien.

Pardonner c’est voyager léger. C’est faire preuve de maturité. C’est prendre le dessus sur notre ego qui refuse de pardonner tant que justice n’a pas été rendue, selon lui. Si on écoute notre ego dans ces cas-là, nous signons un passeport pour le malheur pour le reste de notre vie. Car notre ego refuse de pardonner, puisqu’il est toujours dans le jugement.

Peu importe l’ampleur de la faute, peu importe son occurrence, peu importe notre douleur initiale, si nous ne pardonnons pas, nous ne nous libérons pas. Et nous restons coincés au moment où ces événements se sont produits, continuant de nous faire souffrir dans le présent pour ce qui fait déjà partie du passé, mais que nous maintenons actuel en alimentant notre rancune, en revivant inlassablement les mêmes événements, en les racontant, en nous identifiant à eux. C’est ce que vous avez envie de vivre pour le reste de vos jours ?

Vous aimerez-VOUS assez pour vous libérer de ce qui vous empêche d’être
heureux ? Ou laisserez-vous votre rancune détruire le reste de votre vie ?

Évidemment, on ne doit pas rester dans ce qui nous fait souffrir ni tolérer l’intolérable ; nous sommes mieux de nous éloigner de tout ce qui est toxique pour nous ; on est plus sage si on évite les personnes qu’on sait qui pourraient nous blesser à nouveau. On ne retourne pas se jeter dans la gueule du loup !

Et pardonner ne signifie pas renouer avec qui nous a fait mal.

Quand on pardonne, pour de vrai, avec le cœur, on se libère du poids le plus lourd que nous puissions porter dans notre vie.

Prenez une roche pour chaque personne à qui vous refusez encore de pardonner, pour chaque événement. Traînez ces roches avec vous partout durant au moins 24 heures : quand vous mangez, quand vous dormez, quand vous vous brossez les dents, quand vous allez travailler, quand vous prenez votre bain, quand vous marchez, vous traînez toujours ces roches avec vous. Au bout de la journée, vous serez épuisés de porter votre sac rempli de roches tellement lourdes qu’elles ne vous donnent plus le goût d’avancer.

Et bien c’est exactement ce qui se produit au niveau spirituel : tout ce que vous refusez de pardonner, ce sont des roches que votre âme traîne continuellement, ce qui lui enlève à elle aussi le goût d’avancer, ce qui la rend lourde et l’épuise. Vous vous surprenez de stagner dans votre vie ? Vous trouvez que certains aspects de votre vie vont mal ? Alors qu’avez-vous à pardonner ? À vous ? Aux autres ?

Vous seul détenez la clé de votre bonheur : le Pardon.

Vous voulez vivre libres et heureux ? Cela se résume en un seul mot
: PARDONNEZ !

 


Auteure : Diane Gagnon

 

Tant qu'on refuse de pardonner*

Les diapos « Petites douceurs » de Noël

Désolée de ne pouvoir vous présenter un nouveau diaporama. Je compense un peu en vous joignant les fichiers d'anciennes créations mais dont le message est toujours très actuel.

Pour la mise en page, je suis incapable de faire les présentations comme avant la migration d'Over-blog vers sa nouvelle plate-forme (images avec liens intégrés). Ce qui, jadis, était un plaisir pour moi est maintenant devenu une grande source de frustration. Je dois toutefois vivre avec...

 

Tant qu'on refuse de pardonner*
Tant qu'on refuse de pardonner*
Tant qu'on refuse de pardonner*
Tant qu'on refuse de pardonner*
Tant qu'on refuse de pardonner*
Tant qu'on refuse de pardonner*
Tant qu'on refuse de pardonner*

Livre En as-tu vraiment besoin?Extrait d'un article écrit par Pierre-Yves McSween, auteur du livre En as-tu vraiment besoin ?

On veut tous être généreux à Noël, mais la question qu’il faut se poser est : quel genre de vie voulez-vous mener ? Noël est un moment pour se retrouver, se reposer, et on a le droit de ne pas être esclave de la consommation.

Si vous dépensez à Noël de l’argent que vous n’avez pas, vous ne comprenez pas le jeu de l’argent. Et il n’y a pas juste l’argent, mais le stress que procure Noël. Ce serait un grand geste d’équité sociale que d’annuler les cadeaux de Noël et de dire aux gens : ne soyez pas gênés, venez chez nous sans cadeaux, sans même de cadeau d’hôtesse ! Il y a des gens qui n’ont pas les moyens de participer à Noël et qui sont tristes de ne pas pouvoir offrir de cadeaux. C’est aberrant.

La meilleure façon de donner accès à Noël à tout le monde, c’est d’éliminer le côté commercial de Noël. Ma famille et moi, on est affranchi de cela depuis quelques années, on ne se donne pas de cadeaux. Entre nous, on arrête de jouer à ce jeu à somme nulle. Des échanges de cadeaux avec des listes et des montants prédéterminés, c’est tellement inutile ! On met 50 $, voici la liste des cadeaux souhaités, alors tout le monde est en train de magasiner les 50 $ d’une autre personne !

Et que dire des cartes-cadeaux ? D’un point de vue purement économique, j’ai échangé de l’argent universel contre de l’argent échangeable qu’à un seul endroit, j’ai augmenté le niveau de risque de mon argent ! Déballer une carte-cadeau, c’est déballer 50 $, donne-moi donc 50 $ ! Donner de l’argent, c’est vulgaire, c’est ce qu’on va me dire ; et une carte-cadeau, ça ne l’est pas ?

Tant qu'on refuse de pardonner*
Tant qu'on refuse de pardonner*
Tant qu'on refuse de pardonner*
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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 19:43

 



Vous arrive-t-il de vous demander pourquoi nous crions lorsque nous sommes fâchés ? Voici de quoi réfléchir...

Un sage hindou, en visite au Gange pour prendre un bain, remarque un groupe de personnes criant les unes après les autres.

Il se tourne alors vers ses disciples, sourit et demande : « Savez-vous pourquoi les gens crient les uns après les autres lorsqu'ils sont en colère ? »

Les disciples réfléchissent pendant un moment et l'un d'eux dit finalement : « C'est parce que nous perdons notre calme. »

« Mais, pourquoi criez-vous quand l'autre personne est juste à côté de vous ?, demande le guide. Vous pourriez tout aussi bien lui dire ce que vous avez à dire d'une manière plus douce. »

Puisqu’aucune des réponses des disciples n'était suffisamment satisfaisante pour le sage, il a finalement expliqué :

« Quand deux personnes sont en colère l'une contre l'autre, leurs cœurs sont séparés par une grande distance. Pour couvrir cette distance, elles doivent crier, sinon elles sont incapables de s'entendre l'une et l'autre. Alors plus elles sont en colère, plus elles auront besoin de crier fort.

« Qu'est-ce qui se passe lorsque deux personnes tombent en amour
 ? Elles ne crient pas l’une après l'autre. Elles se parlent doucement parce que leurs cœurs sont très proches. La distance entre eux est soit inexistante, soit très faible. »

Et le sage continua...

« Quand elles s'aiment encore plus, que se produit-il ? Elles ne se parlent pas, elles chuchotent et obtiennent encore plus de proximité et plus d'amour. Enfin, vient un moment où elles n'ont même plus besoin de chuchoter, elles se regardent seulement et se comprennent. »

Puis il regarda ses disciples et leur dit :

« Ainsi, quand vous discutez les uns avec les autres, ne laissez pas vos cœurs s'éloigner. Ne dites pas les mots qui vous éloignent davantage, ou bien viendra un jour où la distance sera si grande que vous ne trouverez plus le chemin du retour. »
 

 

 

Pourquoi crions-nous?*

La blague du blog

Il y a quatre âges dans la vie de l'homme :

celui où il croit au Père Noël ;
celui où il ne croit plus au Père Noël ;
celui où il est le Père Noël ;
celui où il ressemble au Père Noël.

Le papa de Jérome lui demande ce qu'il a demandé au père Noël, et David lui répond :
– Je lui ai demandé qu'il vienne plus souvent...

 

 

 

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 18:01

 

 

Un homme s'éloigne, s'arrête, se retourne pour voir la distance parcourue, il se rend compte qu'il n'y a pas de traces dans la neige. Où est-il ? D'où vient-il ? Où va-t-il ? Que se passe-t-il ? Soudainement, il se rend compte qu'il se trouve à un point décisif de sa vie, au milieu d'une tempête de neige, quelque part dans un champ. Peu importe d'où il vient, il peut choisir d'aller où il voudra. Tout est à faire, à imaginer, à rêver. Sa présence dans la neige, sans passé, sans futur établi, est le résultat d'une transformation silencieuse. L'homme a marché en ne pensant pas, en ne pensant plus, puis, il s'est retrouvé ici. Nulle part et partout. 

 

Cet homme, cette personne, c'est chacun d'entre nous à un moment de notre existence... Comme dans une symphonie bien ordonnée, rien ne s'est signalé, rien ne s'est distingué et cette transformation, si importante, est demeurée invisible. Mais elle a tout de même eu lieu. Une autre année est passée.

 

L'année 2012 n'a pas été à votre goût ? Effacez les traces dans la neige et débutez l'année 2013 en fonçant vers une destination plus excitante. Vivez au lieu de simplement durer. Le début d'une nouvelle année est l'occasion d'un commencement, lorsque rien n'est joué, lorsque tout est encore possible.

 

La nouvelle année, tout comme la première fois, doit être entrevue comme un possible sans souvenirs. Laissez tomber le passé qui vous a retenu ou qui vous retient encore, émancipez-vous, vivez vos rêves au lieu de vivre ceux des autres.

 

Vivez.

 

Le premier mois de l'année peut devenir le lieu de la première fois en offrant le pivot de l'interprétation de l'œuvre de votre vie. S'il est parfois trop tard pour une dernière fois, il n'est jamais trop tard pour la première fois.

 

En continuant d'avancer dans la tempête, le passé disparaît sous la neige, seul le présent est visible, le futur, composé d'incertitude, est à créer, est à penser. Le présent vous permet de faire des choix maintenant afin que vous puissiez vivre autrement dans le futur.

 

Dans la neige, sans traces, au moment présent, plus rien ne compte, tout est à faire. Vous êtes devant un choix : reculer ou avancer ? Le statu quo n'existe pas. « Si vous n'êtes pas occupé à naître, c'est que vous êtes occupé à mourir », disait Bob Dylan. Alors, devez-vous reculer vers une incontestable certitude ou avancer dans l'incertitude la plus vague ? C'est Oscar Wilde qui avait raison lorsqu'il affirmait que « c'est l'incertitude qui nous charme et que tout devient plus beau dans la brume ». Il faut apprécier l'incertitude parce que, sans le savoir, la certitude est une prison où nous nous sommes enfermés nous-mêmes.

 

Alors, plutôt que de demeurer dans cette certitude, dans cette prison, pourquoi ne pas commencer quelque chose plutôt que de poursuivre vers la fin certaine ?

 

Rejouez le premier coup. Refaites vos débuts. Réapprenez les premières leçons. Tracez une nouvelle ligne d'horizon. Laissez-vous étonner.

 

Cessez d'inexister.

 

Montrez-vous.

Bonne année 2013 !

Source :
René Villemure

Montre-moi*
Montre-moi*

La blague du blog

Un couple arrive dans un hôtel. Le valet monte leurs bagages dans la chambre et demande au monsieur :
- Avez-vous besoin de quelque chose ?
- Non merci.
- Et pour votre femme ?
- Ah vous faites bien de m'y faire penser ! Montez-moi une carte postale et un timbre...

 

 

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 08:00

 

 

Le temps des fêtes est parfois rempli de la joie que nous associons à cette période de l’année. Tout se passe bien. Il y a de la magie dans l’air.

D’autres fois, c’est une période difficile et solitaire.

Voici quelques idées qui pourraient vous aider à passer à travers un temps des fêtes difficile.

Tenons compte de nos sentiments, mais ne nous appesantissons pas trop sur eux. Mettons cette période en perspective. Le jour de Noël n’est qu’une journée parmi les 365. Nous pouvons surmonter n’importe quelle période de 24 heures.

Trouvons et chérissons l’amour qui est disponible, même si ce n’est pas exactement celui que nous voulons. Y a-t-il une personne à qui nous pouvons donner de l’amour et de qui nous pouvons en recevoir ? Y a-t-il une famille qui aimerait partager leurs fêtes avec nous ? Allons-y !

Si nous vivons un temps des fêtes qui est loin d’être idéal, nous ne faisons pas partie d’une minorité. Comme il est facile, mais faux, de nous dire que le reste du monde vit des fêtes parfaites, et que nous sommes les seuls à être tristes.

Nous pouvons créer notre propre programme pour le temps des fêtes. Achetons-nous un cadeau. Trouvons quelqu’un à qui nous pouvons donner. Laissons se manifester notre côté aimant, réconfortant, et abandonnons-nous à l’esprit de Noël. Prenons ce qui est bon et lâchons prise face au reste.

Source : Beattle, Melody, Savoir lâcher prise 1, Béliveau éditeur

Le temps des fêtes*
Le temps des fêtes*

La blague du blog

Deux petits garçons visitent leur grand-mère à Noël. Le soir, avant d'aller au lit, ils font leur prière. Le premier, tout recueilli, dit :

« Mon Dieu, merci pour la belle journée que je viens de passer, bénissez mes parents, mon grand-père, ma grand-père, mon petit frère... »

Le deuxième crie à tue-tête : « MON DIEU, DONNEZ-MOI UN NOUVEAU I PAD, LA NOUVELLE WI ET UNE PAIRE DE PATINS NEUFS !!! »

Et le premier lui répond : « T'as besoin de crier fort comme ça, le Bon Dieu n'est pas sourd !

– Non, mais grand-maman, ELLE, elle l'est ! »

 

 

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 18:00
ban-noel1

 Si Noël, c’est la Paix,
la Paix doit passer par nos mains.
Donnons la paix à notre voisin.

Si Noël, c’est la Lumière,
la Lumière doit fleurir en notre vie.
Marchons vers nos frères pour illuminer leurs jours.

Si Noël, c'est la Joie,
la Joie doit briller sur nos visages.
Sourions au monde pour qu'il devienne bonheur.

Si Noël, c'est l'Espérance,
l'Espérance doit grandir en notre cœur.
Semons l'Espérance au cœur de chaque homme.

Si Noël, c'est l'Amour,
l’Amour doit inspirer chacune de nos actions.
Portons l'Amour à tous les affamés du monde.

Si Noël, c’est la Justice,
la Justice doit être notre préoccupation.
Soyons les fidèles défenseurs des malheureux.

Si Noël, c’est la compassion,
la Compassion doit nous habiter.
Comprenons et soulageons la souffrance d'autrui.

Si Noël, c’est la Liberté,
            la Liberté doit nous porter au respect.
Sachons nous respecter les uns les autres.

Si Noël, c’est la Vérité,
la Vérité doit faire partie de notre vie.
Recherchons-la, proclamons-la, défendons-la.

Adaptation d'un texte signé « Haïti »
par Nicole Charest

Si Noël, c'est...*
Si Noël, c'est...*

La blague du blog

 
Un employé demande à son patron :
- Chef, pourrais-je quitter le bureau trois heures plus tôt, pour pouvoir aller faire du shopping avec ma femme ?
- Il n’en est pas question !
- Merci, Chef. Je savais que vous ne me laisseriez pas tomber.

 

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 18:00

 

 

Un roi voulait à tout prix marier sa fille, mais celle-ci refusait les beaux partis qu'il lui présentait, car elle aimait en secret un petit cordonnier. Au bout de quelque temps, son père fut à bout de patience. Il l'obligea à se décider, sinon ce serait lui qui choisirait.

La princesse proposa alors un marché. Elle se marierait avec le prétendant qui lui ferait le plus beau cadeau. Son père fut très étonné. Il ne savait pas sa fille aussi attachée aux choses matérielles, mais il accepta devant toute la cour cette sage décision.

L'annonce fut alors proclamée et tous les prétendants se présentèrent au palais avec des cadeaux plus somptueux les uns que les autres : chevaux chamarrés et empanachés de rubans, rivières de diamants, soies des Indes, verres de Murano, diadèmes incrustés de pierreries, perroquets parlant latin... Bref ! Tout ce qu'on peut imaginer de plus luxueux lorsqu'on est prince, archiduc ou marquis.

Quant au petit cordonnier, il fut la risée de tous lorsqu'il lui porta de merveilleux escarpins de cuir qu'il avait fabriqués. Pourtant, ce fut lui qu'elle choisit. Et le roi eut beau tempêter, la fine mouche lui prouva que seul ce cadeau était recevable, car le cordonnier l'avait fait de ses mains. C'était cela FAIRE un cadeau, et non se contenter de sortir quelques deniers de sa bourse !

Le roi comprit que sa fille l'avait berné, mais, devant toute sa cour réunie, il ne put pas revenir sur sa parole. Alors il oublia sa colère et finit par se féliciter d'avoir mis au monde une enfant aussi pleine de sagesse. Avec un tel caractère, l'avenir de son royaume était assuré !

 


Source : Michel Piquemal, Le conteur philosophe, 2010
Trouvé sur le site
Le monde de la philo et de la poésie
         

Nous faisons plus facilement cadeau de notre bourse que de notre cœur.

Anton Tchekhov

Personne ne peut m'offrir de plus beau cadeau que celui de me sentir aimé.

Mercia Tweedale    

Les escarpins du cordonnier*
Les escarpins du cordonnier*

Témoignage de mon livre d'or

 

Je voulais vous dire que dernièrement, j’ai eu une rude épreuve à traverser dans ma vie et que mon moral était à son plus bas… jusqu'à ce que je découvre, par hasard, dans une librairie près de chez moi, votre livre.

Toutes les petites histoires et citations m’ont réellement fait du bien et mon humeur s’est vite améliorée! Vous m’avez vraiment aidé à passer par-dessus cette période de dépression et je vous remercie de tout mon cœur! Je suis certaine que votre livre a eu le même effet sur plusieurs autres personnes qui, comme moi, traversaient des phases difficiles dans leur vie.

Après avoir lu votre livre, je l’ai recommandé à tout le monde autour de moi et j’ai bien l’intention d’en parler à tous ceux qui traversent des moments difficiles. Je vous remercie et vous félicite pour ce magnifique ouvrage! - Maria
 

Les escarpins du cordonnier*

La blague du blog

On appelle l’instituteur au téléphone.

« Allô, je voulais vous dire que mon fils est malade et qu’il ne viendra pas à l’école aujourd’hui.

– Mais qui parle ?

– Mon père. »

 

 

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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 21:01

C1 tome-2

Vous m’avez allumée et vous me regardez, rêveur. Vous êtes peut-être heureux de me voir m’embraser. Chose certaine, je me réjouis qu’on m’allume, car si je ne brûle pas, je demeure là comme les autres, dans une boîte, où je n’ai pas de réelle signification. Ma raison d’être, je l’ai exclusivement lorsque je flambe, car alors j’existe. Le simple fait de gratter une allumette pour enflammer ma mèche avive la pièce, rehausse l’ambiance, transmet un symbole d’espoir.

En contrepartie bien sûr, mes heures s’abrègent et bientôt je ne serai plus qu’une pâle lueur. Mais il en est ainsi : ou bien je reste entière, rangée dans une boîte et je ne sais pas vraiment ce que je fais sur terre... ou bien je répands lumière et rêveries et alors je sais pourquoi j’existe. Pour cela, je dois donner quelque chose de moi, me donner moi-même. C’est mieux que d’être éteinte dans une boîte, désespérant de ne pouvoir me consumer pour voir briller les yeux de mes admirateurs et raviver leurs cœurs.

Il en est de même pour vous. Ou bien vous vivez pour vous-même, vous ne perdez rien, mais vous n’y gagnez rien non plus, et de plus vous ne savez pas au juste pourquoi vous êtes là... ou bien vous prodiguez lumière et chaleur autour de vous, et alors les gens se réjouissent de votre présence. Vous n’êtes pas ici sur terre sans raison, vous avez un rôle à jouer, mais pour ce, vous devez aussi consentir à donner une partie de vous. N’ayez pas peur si, ce faisant, vous avez l’impression de devenir plus petit; c’est seulement une perception extérieure...

Je suis une bougie unique. Lorsque je suis allumée, la lumière et la chaleur que je dégage ne sont pas peut-être pas des plus lumineuses, mais si je m’unis à d’autres bougies, notre clarté irradie de toutes nos flammes et ensemble, notre chaleur grandissante se fait de plus en plus sentir.

Il en est de même pour vous. La lumière que vous transmettez n’est peut-être pas particulièrement étincelante, mais ajoutée à celle des autres, la source lumineuse ainsi créée est éclatante. Il survient parfois des pannes de courant à la maison, la noirceur est totale d’un seul coup. Alors, tout le monde pense : « Vite, une bougie! » et l’obscurité est ainsi vaincue grâce à une seule flamme.

Il en est de même pour vous. Tout n’est pas idéal en ce monde. Plusieurs se plaignent, certains n’arrêtent pas de se lamenter. N’oubliez pas qu’une seule flamme vaut déjà mieux que l’obscurité.

Reprenez courage et n’attendez pas que les autres vous stimulent. Soyez allumé et brûlez de toutes les étincelles de votre âme. Si vous ne saisissez pas vraiment ce que je veux dire, prenez une bougie et allumez-la. Regardez danser sa flamme et vous comprendrez.

Source : Petites douceurs pour le coeur, tome 2, 2011, p. 64
   

Une bougie vous parle*

La blague du blogue

Monsieur le Pasteur fait un brin de causette avec Toto à la sortie de l’école biblique : « Alors comme ça, tu dis que ta maman fait une prière pour toi tous les soirs au moment de dormir?... C’est très très bien. Et qu’est-ce qu’elle dit?

— Ouf, merci Mon Dieu, il est au lit. » répond Toto.
      

 

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25 décembre 2008 4 25 /12 /décembre /2008 00:00

 

 

Votre vie est truffée de combats à mener, de défis à relever et d'efforts à déployer. Chaque jour, même si vous ne vous en rendez pas compte, vous vous rapprochez de vos objectifs. Mais attention! Vous pouvez avoir un ennemi capable de détruire sans pitié TOUT ce que vous avez construit au fil des années avec tant de soin et d’application. Je veux parler du ressentiment.

Avoir du ressentiment, c'est comme de boire soi-même un poison pour essayer d'empoisonner l'autre. Au moment où la douleur la plus vive s'estompe, la rancœur s'installe. Elle s'envenime, comme une plaie ouverte qui ne veut pas guérir.

Le ressentiment est un monstre. Il peut prendre les proportions que vous lui donnez : vous pouvez l'alimenter de vos pensées et de votre apitoiement sur vous-même. Plus il se développe, plus votre vie en est affectée.

Et pourtant, l'énergie que vous investissez dans ce fantôme de votre esprit est la même que celle que vous pourriez utiliser pour réaliser vos rêves et vivre la vie pleine et entière que vous méritez.

Celui qui ne pardonne pas s'isole de plus en plus, sa rancœur l'empêche de goûter pleinement aux fruits de la vie. Avec la rancœur, tout devient négatif, et se retrouve comme embrumé par les vapeurs du tourment de l'amertume.

Est-ce celui qui souffre de rancœur qui mérite le plus notre admiration? Ne serait-ce pas plutôt CELUI QUI PARDONNE? Tout ce qu'obtient celui qui se venge, c'est de fixer à jamais sa douleur impitoyable dans son inconscient.

La meilleure vengeance, c'est en somme de prendre sa revanche. Elle consiste à « laisser tomber », à lâcher prise, à renoncer à cette aigreur qui intoxique le cœur afin de poursuivre sa route, débarrassé du poids de la rancune et de choisir de construire plein d’espoir plutôt que de se laisser détruire par la désespérance.

Le pardon est un cadeau que vous vous faites à vous-même. C'est une offrande de paix, un soulagement. C'est de prendre la décision d’ouvrir les yeux sur la lumière au lieu de rester cantonné dans l'obscurité, de marcher allégrement et avec confiance vers cette lumière bienfaisante, vers le meilleur de votre vie et de vous-même.

N’accordez pas votre pardon à quelqu’un dans l’espoir secret de le voir changer. Votre démarche serait alors beaucoup moins altruiste. Acceptez le fait qu'il ne sera jamais comme vous le souhaitez, cela ne dépend pas de vous. Vous avez donné à un autre le pouvoir de vous rendre malheureux. Reprenez-lui ce pouvoir. Pardonnez-lui, et vous reviendra en force votre immense capacité d’édifier en vous les assises de votre propre tranquillité d’esprit.
 


Source : Petites douceurs pour le coeur, 2008, p. 56

Pardonner?*

Le sac de pommes de terre

 

Un professeur d'Institut qui devait enseigner sur le thème du pardon,
demanda à chacun de ses étudiants d'apporter un sac de pommes
de terre au prochain cours.

Il leur demanda ensuite d'inscrire sur l'une d'elles le nom de chaque personne à laquelle ils refusaient de pardonner et, à côté, la date de cette inscription. Puis ils devaient porter sur leur dos, partout où ils iraient, pendant le mois suivant, le sac de pommes de terre. Ce fardeau leur parut vite insupportable.

Ils se rendirent alors compte du poids spirituel de rancœur qu'ils portaient tous en eux. Ils comprirent aussi toute l'énergie qu'ils gaspillaient en portant leur fardeau et le danger qu'ils couraient en laissant ce fardeau sur leurs épaules. Puis, à mesure que les pommes de terre commençaient à pourrir, chaque étudiant comprit encore qu'il devait se débarrasser du sac au plus vite.

Source : Petites douceurs pour le coeur, tome 2, 2011, p. 141

Pardonner?*

La blague du blog

 

Savez-vous pourquoi le Père Noël rit tout le temps?

Parce que ce n'est pas lui qui paye les cadeaux...

 

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18 décembre 2008 4 18 /12 /décembre /2008 00:00

 

 

À Noël dernier, nous pensions à tout ce que nous n’avions pas. Cette année à Noël, nous pensons à toutes les choses que nous avons.

À Noël dernier, nous pensions que tous les anges étaient dans le ciel. Cette année à Noël, nous savons qu’il y en a aussi sur la terre.

À Noël dernier, nous pensions combien nous serions heureux avec plus d’argent. Cette année à Noël, nous réalisons combien il fait bon d’avoir plus d’amis.

À Noël dernier, nous laissions nos fils jouer avec des fusils jouets. Cette année à Noël, nous leur enseignons que les fusils ne sont pas des jouets.

À Noël dernier, nous comptions notre avoir. Cette année à Noël, nous comptons nos bénédictions.

À Noël dernier, nous donnions des remerciements pour les cadeaux des magasins. Cette année à Noël, nous remercions pour les cadeaux venant du Ciel.

À Noël dernier, nous étions si choqués par nos factures élevées de chauffage. Cette année à Noël, nous réalisons quelle chance nous avons d’être bien au chaud.

À Noël dernier, nous nous demandions comment donner à nos enfants toutes les choses que l’argent peut acheter. Cette année à Noël, nous nous demandons comment leur donner toutes les choses que l’argent ne peut acheter...

À Noël dernier, nous pensions à la folie qui précède la fête de Noël. Cette année à Noël, nous pensons à la signification réelle de la fête de Noël.

Puisse ce Noël être vraiment différent! Santé, amour, paix, fraternité!

 

Source : Petites douceurs pour le coeur, 2008, p. 130

Cette année à Noël*

C'est Noël !

C'est Noël chaque fois qu'on essuie une larme dans les yeux d'un enfant.
C'est Noël chaque fois qu'on dépose les armes et chaque fois qu'on s'entend.
C'est Noël chaque fois qu'on arrête une guerre et qu'on ouvre les mains.
C'est Noël chaque fois qu'on force la misère à reculer plus loin.
C'est Noël sur la terre chaque jour, car Noël, mon frère, c'est l'Amour.
C'est Noël quand nos cœurs, oubliant les offenses, sont vraiment fraternels.
C'est Noël quand enfin se lève l'espérance d'un amour plus réel.
C'est Noël quand soudain se taisent les mensonges faisant place au bonheur.
C'est Noël dans les yeux du pauvre qu'on visite sur son lit d'hôpital.
C'est Noël dans le cœur de tous ceux qu'on invite pour un bonheur normal.
C'est Noël dans les mains de celui qui partage aujourd'hui notre pain.
C'est Noël quand le gueux oublie tous les outrages et ne sent plus sa faim.
C'est Noël sur la terre chaque jour, car Noël, mon frère, c'est l'AMOUR.

Camille Labrecque

Cette année à Noël*

La blague du blog

 

Nous sommes fin décembre et le juge du tribunal correctionnel est de bonne humeur. Il demande au prisonnier : « Quels sont les faits qui vous sont reprochés?
— On me reproche d'avoir fait mes achats de Noël trop tôt!
— Mais ce n'est pas un crime ça. Et comment ça, trop tôt?
— Ben, avant que le magasin n'ouvre...

 

 

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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 00:00

 

 

Maman, je suis allée à une fête. Je me suis souvenue que tu m’avais dit de ne pas boire d’alcool, alors, je n’ai bu que du cola. Les autres me disaient que je pouvais, mais moi, je n’ai pas voulu et je me sentais vraiment fière de moi.

Maman, la fête tire à sa fin et tous s’en retournent chez eux. En montant dans ma voiture, je savais que j’arriverais saine et sauve à la maison, parce que tu m’as appris à être responsable.

Je démarre doucement. Mais en m’engageant dans la rue, l’autre voiture ne m’a pas vue et m’a frappée de plein fouet. Maman, étendue sur le pavé, j’entends un policier dire : « L’autre chauffeur était ivre ».

Maman, maintenant c’est moi qui paie. Je suis étendue là, mourante. Comment est-ce possible? Ma vie vient d’éclater comme un ballon. Il y a du sang partout, et c’est le mien. J’entends le docteur dire que je vais mourir bientôt. Maman, je veux seulement te dire : Je jure que je n’ai pas bu. Maman, c’était les autres. Les autres n’ont pas réfléchi. Ils étaient probablement à la même fête que moi. La seule différence : IL a bu et je vais mourir. Maman, pourquoi les gens boivent-ils? Ça peut détruire toute une vie.

Maintenant, je ressens une vive douleur, tel un couteau. Maman, le gars qui m’a frappée, marche de long en large et je crois que c’est injuste. Je meurs et il ne peut que me dévisager. Quelqu’un aurait dû lui dire que l’alcool au volant, c’est criminel! Si seulement on le lui avait dit, je serais encore en vie.

Maman, mon souffle se fait plus court et j’ai très peur. J’aimerais tant que tu sois là…Maman, j’ai une dernière question avant de te dire au revoir : « Moi, je n’ai pas bu, alors, pourquoi suis-je celle qui va mourir? »

Source : Petites douceurs pour le cœur, p. 19

IL a bu et JE vais mourir*
IL a bu et JE vais mourir*

La blague du blog

 

4 h du matin... Gérard rentre au domicile conjugal complètement ivre.
Je vais me faire un jus de citron pour masquer l'odeur d'alcool.
Le matin, Solange l'enguirlande :
T'as encore bu comme un trou hier, hein?
Meuh non!
Ah ouais? Et le canari écrasé dans le presse-citron, il s'est suicidé tout seul peut être?

 

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  • Nicole Charest
  • Passionnée de psychologie, de spiritualité, d'écriture et de multimédia, je partage avec vous des textes de ressourcement ainsi que mes créations d'e-books et de vidéos inspirantes.
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