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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 17:03
         

Il était une fois deux femmes

Il était une fois deux femmes
Qui ne s'étaient jamais rencontrées.
L'une dont tu ne te souviens pas,
L'autre que tu appelles « Maman ».

Deux vies différentes
Dans l'accomplissement d'une seule, la tienne.
L'une fut ta bonne étoile,
L'autre est ton soleil.

La première te donna la vie,
La seconde t'appris comment la vivre.
La première créa en toi le besoin d'amour,
La seconde fut là pour le combler.

L'une te donna tes racines,
L'autre te donna son nom.
La première te transmit ses dons,
La seconde te proposa un but.

L'une fit naître en toi l'émotion,
L'autre calma tes angoisses.
L'une reçut ton premier sourire,
L'autre sécha tes larmes.

L'une t'offrit en adoption,
C'est tout ce qu'elle pouvait faire pour toi.
L'autre pria pour avoir un enfant,
Et le destin la mena vers toi.

Et maintenant, quand en pleurant,
Tu me poses l'éternelle question,
Héritage naturel ou éducation ?
De qui suis-je le fruit?
Ni de l'une ni de l'autre mon enfant,
Tout simplement de deux formes différentes de l'AMOUR

 

Jean-Vital de Monléon

Extrait du livre : Naître là-bas, grandir ici

 

Reçu par le site Nature et Poésie

 

 
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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 17:04

 

 

7 TRUCS POUR CESSER DE S’INQUIÉTER

 
 
S’inquiéter nuit à la santé et fait diminuer beaucoup la performance au travail, et le temps perdu à s’inquiéter n’est pas rentable pour la compagnie où vous travaillez.

Alors, je vous propose quelques moyens pour vous aider à moins vous inquiéter. N’importe quel de ces moyens peut apporter de très bons résultats. Le but est que vous puissiez passer agréablement votre journée de travail au lieu de vous inquiéter.


 

Premier moyen :

Placez sur un de vos poignets une bande élastique et tirez dessus lorsque vous vous inquiétez. Cela va vous faire mal et comme vous ne voulez pas ressentir de douleur, il vous sera plus facile de penser à cesser de vous inquiéter. Ce moyen est souvent demandé d’être utilisé en psychothérapie et fonctionne très bien.

 

Deuxième moyen :

Vous pouvez vous dire : « ne t’en fais pas, je sais que tu as appris à t’en faire, mais maintenant je vais t’aimer et t’accepter tel que tu es même si tu t’inquiètes. » Renvoyez vos pensées doucement et réconfortez-vous par des pensées plus réalistes et plus plaisantes.

 

Troisième moyen :

Vous pouvez volontairement vous critiquer et vous dire avec colère : « Est-ce que ça te sert à quelque chose de penser à ça ? Cesse d’y penser et fais autre chose ou pense à autre chose. » Se parler ainsi fait l’effet d’une douche froide. Ça ramène très rapidement dans la réalité. Personnellement c’est le moyen que j’utilise et ça fonctionne merveilleusement.

 

Quatrième moyen :

Pensez que vous possédez un pulvérisateur et dites-vous : « Je détruis mes inquiétudes en les pulvérisant d’insecticide. » J’imagine mes inquiétudes mourir systématiquement.

 

Cinquième moyen :

Pensez à deux ou trois inquiétudes que vous avez présentement et écrivez-les.

Par la suite, inscrivez « quand » vous désirez y penser durant la journée ainsi que « la durée » que vous voulez y allouer.

Exemple : je m’inquièterai de la prochaine réunion et je m’inquiéterai de ma fille qui est à l’hôpital de 7 h à 7 h 15 et de 20 h à 20 h 30. Si le temps alloué vous semble trop court après en avoir fait l’essai, vous pouvez l’augmenter.

Durant la journée, lorsqu’une de ces inquiétudes vous arrive en tête, faites le geste de la balayer de la main et dites-vous : « Ne t’en fais pas, je vais y penser à telle heure » et volontairement cesser d’y penser. Pratiquez cette activité pendant 4 à 5 jours.

À mesure qu’une inquiétude est résolue, vous n’y pensez plus et lorsque d’autres inquiétudes surviennent, vous pouvez les rajouter. Ensuite, diminuez très doucement « la durée » par jour allouée à toutes vos inquiétudes.

Prenez le temps de vous féliciter et de ressentir du plaisir chaque jour où vous y parvenez. Vous pouvez aussi vous récompenser pour vous encourager.

Le but de cet exercice est de voir comment vous pouvez passer facilement d’un état apathique à un état plus joyeux. Nous pouvons tous exercer notre merveilleux pouvoir de choisir nos idées.

 

Sixième moyen :

Faites-vous un petit plaisir afin de changer l’idée qui vous inquiète. Voici quelques exemples : lire une lecture qui vous intéresse, pratiquer votre sport favori, écouter une émission qui vous stimule ou en écouter une musique de danse et en profiter pour danser aide beaucoup à retrouver la bonne humeur.

 

Septième moyen :

Passez à l’action délibérément en chassant vos idées destructives, même si c’est la nuit, sortez de votre lit et agissez, réglez cette situation qui vous perturbe, écrivez sur ce sujet, renseignez-vous pour en savoir davantage pour vous aider, ensuite lâcher prise et agissez pour vous.

Expérimentez un de ces moyens vous aidera. Car moins on s’inquiète, plus on se sent en paix et libre. Mais, si vous n’arrivez pas à être heureux, il est important d’aller chercher de l’aide psychologique en utilisant les services d’une psychothérapeute par exemple afin de rétablir votre énergie et de retrouver le goût à la vie. La vie est super belle.

 

SOURCE : Diane Charbonneau conférencière, formatrice, psychothérapeute et auteure, aide les gens à devenir plus heureux et plus performants au travail et dans la vie. Elle est spécialisée en gestion du stress et en l’épuisement professionnel.

 

 

info@dianecharbonneau.com / www.dianecharbonneau.com

 

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 17:03

 

 

La course en taxi
 

 

Il y a vingt ans, je conduisais un taxi pour gagner ma vie. Lorsque je suis arrivé à 2 h 30, l'immeuble était sombre, à l’exception d’une petite lumière provenant d’une fenêtre du rez-de chaussée. Dans ces circonstances, plusieurs chauffeurs auraient seulement klaxonné une ou deux fois, attendu une minute et seraient repartis. Mais, j'avais trop vu de gens démunis et qui n’avaient d’autre moyen de se voyager que les taxis. Je me suis donc dirigé vers la porte et j’ai cogné doucement.

Après une longue pause, la porte s'est ouverte. Une dame âgée d’environ 80 ans se tenait devant moi et à ses côtés, une valise de nylon qu’elle avait péniblement traînée jusqu’à la porte. L'appartement était désert, comme si personne n'y avait vécu depuis des années.

J'ai porté la valise jusqu'au taxi, puis je suis retourné vers la femme. Elle a pris mon bras et nous avons marché lentement vers le trottoir. Elle ne cessait de me remercier pour ma gentillesse.

« Ce n'est rien, lui ai-je répondu, j'essaie simplement de traiter mes passagers de la façon dont je voudrais que ma mère soit traitée... »

— Oh, vous êtes le genre de bon garçon », m’a-t-elle dit alors.

Quand nous sommes montés dans le taxi, elle m'a donné une adresse, puis m’a demandé si je pouvais la conduire en ville.

« Ce n'est pas le chemin le plus court », lui dis-je.

— Oh, ça ne me dérange pas, je ne suis pas pressée. Je suis en route pour un hospice. Il ne me reste pas de famille et le docteur dit que je n'en ai pas pour longtemps. »

J'ai tranquillement éteint le compteur et lui ai demandé quelle était la route qu’elle désirait que je prenne.

Pendant les deux heures qui ont suivi, nous nous sommes promenés dans la ville. Elle m'a montré les édifices où elle avait travaillé, le quartier où elle et son mari avaient vécu, … Parfois, elle me demandait de ralentir en avant d'un immeuble particulier, comme pour se remémorer une tranche de vie.

Puis nous nous sommes rendus à l'adresse qu'elle m'avait donnée. Deux infirmiers sont venus l’accueillir avec une chaise roulante. Elle a précautionneusement placé sa petite valise sur elle, comme si toute sa vie se résumait dans ces quelques vêtements et objets. Puis, elle m’a demandé combien elle me devait.

« Rien, ai-je répondu.

— Mais vous devez gagner votre vie.

— Il y a d'autres passagers…

Je me suis alors penché et l'ai serrée dans mes bras, lui offrant peut-être ainsi l’une des dernières étreintes de sa vie.

« Vous venez de donner à une vieille femme un grand moment de bonheur. Merci. »

Je lui ai serré la main, puis j'ai marché dans la faible lumière du matin. Derrière moi, une porte s'est refermée. C'était le son de la fermeture d'une vie.

Incapable de parler et complètement perdu dans mes pensées, je n'ai pris aucun autre passager de la journée.

« Que serait-il arrivé à cette femme si elle était tombée sur un chauffeur fâché, ou impatient de finir son quart de travail? Et si j'avais refusé de prendre cette course, ou que j’étais reparti après avoir klaxonné une fois? »

Je me suis donc arrêté pour remercier la vie de m’avoir permis de vivre ce moment inoubliable. Ce n’est certes pas un événement qui fera la une des journaux; toutefois, dans le livre dans ma vie, il figurera parmi mes moments les plus heureux et les plus vrais. Merci Mme Chiasson!


Les gens vont oublier ce que vous avez dit.
Les gens vont oublier ce que vous avez fait.
Mais jamais ils n’oublieront comment
ils se sont sentis avec vous.
 

 
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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 17:02

 

 

10 étapes vers l’abondance

Par Carolyn Blakeslee

Tiré de la revue Natural Awakenings

 

Faites une liste de ce que vous désirez.

Faites une liste de ce que vous désirez, pas de ce que vous aimeriez avoir ou ce que vous avez besoin, ces mots impliquent un manque plutôt qu’une abondance. En disant/pensant/écrivant « Je désire que (ceci) ou quelque chose d’encore mieux se manifeste pour le bien de tous ceux concernés», vous créez un espace pour de plus grandes possibilités.


Rappelez-vous un souvenir d’abondance que vous avez connu.

Si vous réalisez que vous ressassez un mauvais souvenir ou que vous n’arrivez pas à faire disparaître une idée qui n’est pas la bienvenue, rappelez à votre mémoire un souvenir différent où vous vous sentiez riche, beau, capable et plein de succès… n’importe quel état d’esprit auquel vous aspirez.


Agissez en fonction de vos passions.

Même si vous ne faites qu’un tout petit pas vers un but, une passion qui vous nourrit, vous allez vous sentir rafraîchi, plus énergique et avec des idées plus claires, et vous ferez du progrès dans l’obtention de votre but. Dieu a un plan pour votre vie et Son plus grand désir pour Sa création…vous…est votre prospérité.


Regardez vers l’avenir.

Faites la liste de vos rêves les plus chers et de vos souhaits immédiats. Encore mieux, sortez des photos d’un moment passé où vous étiez heureux, découpez des images provenant d’une revue qui représentent des bonnes choses que vous désirez pour le futur et collez-les dans un journal ou un carton et regardez-les dans vos moments de réflexion.


Simplifiez votre vie continuellement.

Laissez aller les situations et les désordres qui ne sont pas en accord avec vos aspirations.


Passez du temps avec des gens positifs.

N’écoutez pas les « chialeux ». Vous travaillez à surpasser les limites de vos propres croyances, alors pourquoi travailler aussi sur celles des gens négatifs? Éloignez-vous mais avec bonté.


Choisissez vos sources d’information avec soin et limitez votre temps d’écoute.

Ne lisez qu’un journalisme responsable, soucieux du vrai, ce qui n’est pas le cas de la plupart des nouvelles offertes à la télévision. Vous n’allez pas perdre de temps ainsi avec de vilaines histoires qui engendrent des sentiments négatifs et des réponses physiologiques nocives. Vous vous sentirez beaucoup mieux.


Pratiquez la proverbiale «attitude de gratitude».

Énumérez vos bénédictions. Pensez souvent à toutes les bonnes choses que vous avez dans la vie. Dites «Merci» plus d’une fois par jour. Regardez les domaines de votre vie dans lesquels vous réussissez bien; utilisez ces talents et appliquez-les à ce que vous voulez améliorer.


Exprimez votre gratitude.

Remerciez les autres fréquemment, avec des cartes de remerciement, des courriels expressifs, des gestes d’encouragement et des sourires. Les gens apprécient toujours la bonté et les belles manières, spécialement quand la politesse n’est pas courante.


Souriez!

Quand vous répondez au téléphone, affichez un sourire sur votre figure et dans votre voix. Accueillez les gens dans votre vie, même si ce n’est que pour un court moment. Laissez-les ressentir votre chaleur humaine. Quand vous réalisez que vous travaillez avec un air renfrogné, arrêtez-vous pour respirer par le nez et remettez un beau sourire sur votre figure!

 

 
Carolyn Blakeslee publie l’édition du Centre de la Floride de la revue Natural Awakenings / www.NaturalAwakeningsncfl.com
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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 17:01
La société des intimidés disparus
par Stéphane Laporte

Texte paru dans le Journal La Presse le 5 décembre 2011
suite au suicide de la jeune Marjorie Raymond, victime d'intimidation
         Stphane Laporte300

 

Avant de m'apprendre l'alphabet ou la table de trois, l'école m'a appris que j'étais repoussant. Le taupin de la 1re année ne cessait de me pousser pour me faire tomber, ce qui faisait rire une bonne partie de la classe. Ce fut pour moi un choc. À la maison, j'étais tant aimé que je ne pouvais comprendre qu'à l'école, je sois aussi malmené.

Pourquoi moi? Pourquoi c'était moi qui subissais les humiliations de mes camarades et pas un autre? Ça devait être parce que j'étais moins bon que les autres. C'est cette constatation qui fait le plus mal. Beaucoup plus que les coups. Mais elle ne m'a pas hanté longtemps. J'ai vite compris que si la petite brute s'en prenait à moi, c'est juste parce que j'avais les jambes croches et que c'était facile de me faire tomber. Les petites brutes aiment la facilité. C'est pour ça qu'elles s'attaquent à ceux qui ont l'air les plus vulnérables. Ce n'est que ça qui détermine le choix des victimes. On s'attaque aux fragiles. Aux sensibles. Pas aux moins bons, juste aux moins solides. C'est la lâcheté des bourreaux. Heureusement pour moi, si mes jambes étaient faibles, mon caractère était fort. J'étais un faux fragile. Un résistant. Et quand l'intimidant a constaté qu'il avait beau m'accrocher les pieds, jamais il ne ferait tomber ma tête, il a abandonné.

Au fil des ans, il y en a d'autres qui se sont essayés. Étant un handicapé allant à l'école des enfants normaux, j'étais toujours le différent de la gang. Et la différence attire ceux qui ont un trop-plein de haine à expulser. Ces épisodes d'intimidation n'ont jamais duré longtemps. Mon imperturbabilité décourageait les plus acharnés. Je n'ai pas de mérite. C'est la nature qui m'a donné une tête de cochon!

Malheureusement, il y a plein d'enfants qui n'ont que des petits cœurs d'anges. Plein d'enfants que les agissements des persécuteurs minent, marquent et détruisent. À jamais.

Ce qui est paniquant quand on est victime de la méchanceté, c'est l'isolement. Il n'y a personne pour nous défendre. Chacun sauve sa peau. Quand je me faisais jeter à terre, il y avait les cons qui riaient, mais il y avait surtout les autres qui regardaient ailleurs. Ces autres qui avaient assez d'humanité pour réaliser que ce n'était pas correct, ce que faisait le terroriste en culottes courtes, mais pas assez de courage pour s'en mêler. Ils ne voulaient surtout pas être à ma place. Et en venant à ma rescousse, ils risquaient de l'être. Pourtant, s'ils étaient tous venus, la bonté aurait gagné. Mais la bonté est difficile à faire bouger. Alors, les pas fins en profitent.

Les plus faibles dans les histoires d'intimidation ne sont pas ceux que l'on pense. Ce ne sont pas ceux qui sont attaqués, ce sont tous ceux qui laissent faire, ce sont tous ceux qui laissent défaire.

Le principal rôle de l'école, ce n'est pas d'apprendre aux enfants le français, l'histoire, les mathématiques ou la chimie, c'est d'apprendre aux enfants à vivre ensemble. À peine sevré, on quitte sa famille pour passer ses journées avec des dizaines d'étrangers. Pouvez-vous nous montrer comment nous apprivoiser? Apprenez-nous la responsabilité. Des actes que l'on fait. Et des actes que l'on ne fait pas. Il faut connaître les conséquences de nos coups, et les conséquences de notre indifférence.

Il faut se servir du français, de l'histoire, des mathématiques et de la chimie pour nous apprendre la connaissance de soi et la connaissance des autres.

Adulte, quand on est victime d'intimidation, on peut décider de quitter notre emploi, notre club de hockey ou notre mari. Enfant, quand on est victime d'intimidation, on ne peut pas décider de quitter l'école. L'école a le monopole de notre destin. Changer d'école ne change souvent pas grand-chose. Chaque école a son quota de gentils, de tièdes et de mauvais. On est pris dans le cul-de-sac du malheur. Et il n'y a qu'une façon de s'en échapper...

Voilà pourquoi l'école doit être le milieu le plus sain du monde. Voilà pourquoi l'école ne doit pas être un endroit où on apprend tout par cœur, mais tout avec le cœur. Nos enfants y abandonnent leur jeunesse, en échange, donnons-leur le meilleur de nous-mêmes.

Il faut créer la Société des intimidés disparus. À la mémoire des âmes fragiles qui n'ont pas su résister au climat hostile qui règne dans plusieurs des établissements scolaires. Il faut être attentif, prévenant et pacificateur. Il faut que cette société regroupe tous les profs, tous les élèves, tous les parents, tous les intervenants, tous ceux qui sont passés par là. Que ce soit la priorité numéro un. Que le plus important de tous les savoirs soit le savoir-vivre.

Bien sûr, il y aura encore des taupins. Bien sûr, il y aura encore des victimes. Mais s'il y en a seulement un peu moins, tous ces efforts ne seront pas vains.

Il aura fallu le suicide d'une enfant pour éveiller les consciences. Pourtant, ceux qui continuent de vivre malgré les blessures du rejet devraient aussi nous émouvoir.

Donnons leur raison d'avoir cru en la vie, d'avoir cru en eux, d'avoir cru en nous.

Arrêtons d'être complices par omission de tous les actes d'intimidation.

Pas besoin d'avoir les jambes croches pour avoir du mal à se tenir debout.

Que tout le monde se lève. Que tout le monde se tienne.

Je dis respect à tous les intimidés.
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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 17:03

 

 

Version vidéo
produite par Claude D'Astous
 
 
 

 

Version texte
 

La clé du bonheur

Aujourd'hui je t'offre la clé du bonheur. C'est une clé que tu avais peut-être perdue ou oubliée ? Quoi qu'il en soit, j'aimerais que tu l'acceptes. Je te la donne en toute sincérité, avec tout mon cœur. 

Il y a peut-être longtemps que tu t'empêches de faire des choses qui feraient ton bonheur. Tu as peut-être mis de côté cette idée de partir en voyage, de prendre un cours quelconque, de t'acheter des nouveaux vêtements, de changer de voiture, etc. Enfin, de te faire plaisir.

Je sais que plusieurs raisons ont pu t'empêcher de passer à l'action pour obtenir ou faire ce que tu désires. Cela peut être la peur de ne pas être à la hauteur, la peur qu'il t'arrive quelque chose de désagréable, la peur de manquer d'argent, la peur d'être jugé, etc. Quelles que soient tes peurs, savais-tu qu'elles existent pour t'aider ?

Les peurs existent pour être dépassées, pour te faire grandir. À chaque fois que tu te laisses contrôler par une peur, tu n'es plus en contact avec ton pouvoir. En faisant confiance davantage à la vie (en passant à l'action) et en te rappelant que tout ce qui t'arrive n'est qu'expériences pour apprendre, tu deviendras de plus en plus conscient que tu as ce grand pouvoir de t'apporter tout ce que tu as besoin pour être heureux. Personne n'est responsable de ton bonheur, sauf toi.

Commence par des petits bonheurs et dis-toi que tu y as droit. Tout le monde doit dépasser ses peurs. Réalise qu'au fond, tu n'as rien à perdre et que cette expérience te mènera vers de plus grandes réalisations. Commence dès maintenant en accomplissant des petites actions. Tôt ou tard, selon la loi de la manifestation, tu atteindras ton but. Sois patient ! 

Savais-tu que : « Que tu fasses ce que tu aimes pour ton propre plaisir ou que tu fasses ce que tu n'aimes pas par peur de déplaire, il y aura toujours quelqu'un qui critiquera quelque part. Alors pourquoi ne pas faire ce que tu aimes dès maintenant ? » 

Aussi, ne place jamais quelqu'un sur un piédestal. Cette personne a le même pouvoir que toi. N'envie personne. Ce qui la rend heureuse n'est pas nécessairement ce qui te rendrait heureux. La clé est d'aller chercher toi-même ce que toi tu as vraiment envie. 

Chaque jour est un jour nouveau. Pourquoi ne pas faire de ce jour celui où tu as commencé à te rendre heureux ? Ouvre tes ailes et dirige-toi vers ce qui te tient à cœur. 

Ceci est la clé du bonheur. Ne la garde pas pour toi. Plusieurs personnes que tu connais aimeraient aussi obtenir cette clé. Offre-la leur en toute sincérité et commence à semer le bonheur autour de toi. Attrape la clé du bonheur et envoie-la à tous ceux que tu connais. 

Je te souhaite sincèrement tout le bonheur que tu veux !

Claude D'Astous
 

 

 
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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 17:02




Extrait du livre « La vie est belle » 
(Témoignage de Alain Choquette)


 

Quand un oiseau me rend visite…

Quand le printemps me réchauffe…

Quand un vieil homme me raconte ses souvenirs…

Quand mon amour me dit qu’elle m’aime…

Quand un bourgogne m’envahit…

Quand un film me fait pleurer…

Quand une chanson me rappelle…

Quand les pommiers sont en fleurs…

Quand la guêpe se pose sur moi et qu’elle ne me pique pas…

Quand je m’endors en écoutant le vent…

Quand le feu de foyer me parle…

Quand l’érable me fait cadeau de son sirop…

Quand les feuilles tombent…

Quand le soleil se couche pour le plaisir de mes yeux…

Quand le gazon verdit…

Quand j’arrive chez maman et que ça sent la soupe…

Quand un livre me fait réfléchir…

Quand un ami m’appelle juste pour savoir comment ça va…

Quand la montagne change de couleur…

Quand il fait tempête et que je reste à la maison…

Quand les nuages se sauvent pour laisser passer le soleil…

Quand je déguste les premières fraises…

 

La vie est belle quand je prends le temps :
quand je regarde, quand j’écoute, quand je touche,
quand je goûte, quand je ressens, quand je vis.

 

La vie est belle dans les petites choses,
dans les petits moments, dans le présent.


LA VIE EST BELLE !

 
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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 17:01

 

 

Le bonheur

  Le bonheur n’est pas accroché à la lune,
Suspendu à quelque astre lointain ;
Il n’est pas sur Jupiter, Mars ou Neptune,
Mais à portée de main.


Le bonheur n’est pas au delà des mers,
Dans un monde céleste, merveilleux, incertain…
Il est sur notre propre terre,
A portée de main.


Le bonheur n’est pas sur une île lointaine,
Quelque part sur l’Océan terrible :
Il est chez nous, dans la plaine,
Dans ta maison paisible.


Le bonheur n’est pas dans un château grandiose,
Habité par des reines et des rois ;
Il est dans ton jardin de roses,
Dans ta maison de bois.


Le bonheur n’est pas dans une nuit vénitienne,
Faite de musique et d’amour,
Il est dans les choses quotidiennes,
Que tu retrouves chaque jour.


Le bonheur n’est pas dans quelque grande ville,
Où l’on parle de richesses et de joie ;
Il est dans ta chambre tranquille,
Tout près de toi.


Le bonheur n’est pas dans les choses qu’on espère,
Et qu’on réclame du lendemain ;
Il est dans celles qui nous entourent,
Et qui reposent entre nos mains.

Tiré du Livre de Lézard, Georg éditeur

 
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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 17:00

 

 
 



Le bonheur mon enfant, c'est d'avoir des yeux,
Même en vitrine, sous d'horribles lorgnons.
Pouvoir observer, sur la fleur, un bourdon
Gorgé de nectar, s'arracher vers les cieux.

Le bonheur, mon petit, c'est d'être fasciné
Par une perle de rosée, courant sur le fil de la vierge,
Dans une aube radieuse au soleil qui émerge,
Cordiale promesse d'une belle journée.

Le bonheur, tu sais, c'est pouvoir admirer,
Dans l'azur doré d'un printemps qui s'éveille,
Un magnifique rapace qui, de là-haut, surveille
Le lapereau étourdi qui a quitté son terrier.

Le bonheur, mon garçon, c'est pouvoir arpenter
La garrigue provençale, ta main dans la mienne :
Balade matinale, avant que ne survienne
Le vent brûlant, au zénith de juillet.

Le bonheur, mon enfant, c'est quand la pluie est tombée
Et fait que la terre craquelée et agonisante,
Exhale soudain une odeur douce et enivrante,
Pour remercier le ciel de la bienfaisante ondée.

Le bonheur, vois-tu, c'est, quand finit l'été,
Cueillir une pomme au sein du verger familial,
L'essuyer sur sa blouse, d'un geste machinal,
Puis mordre à belles dents, dans sa chair sucrée.

Le bonheur, tu sais, il se trouve n'importe où :
Se coucher dans le pré, écouter chanter l'herbe,
Le souffle du Mistral dans le chêne superbe,
Le murmure du ruisseau, polissant ses cailloux...

Je te souhaite des choses pures, du bonheur !
Point n'est besoin d'honneurs et de richesses.
Qu'un avenir utopique, et de folles promesses,
Ne puissent jamais, ô jamais ! Endurcir ton cœur.


Pierre Clérico

 
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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 17:05

 

 

La critique est inévitable dans toute relation interpersonnelle. Si elle peut être constructive, encore faut-il apprendre à la formuler et à l’accepter.

Bien exprimée, la critique permet à l'autre de connaître ses points faibles et les aspects qu'il devrait améliorer, que ce soit dans ses relations avec les autres, son travail ou même, dans le sport. Avoir le sens critique est en soi une grande qualité. Les spécialistes des relations interpersonnelles s'entendent pour dire que la critique est une bonne chose, à condition de la « manipuler avec soin ». Dans la mesure où elle est objective et bien dirigée, elle évite d'accumuler les frustrations et, du même coup, de se retrouver au cœur d'un conflit.

Avant de critiquer quelqu'un, il faut vous préparer et vous demander si vos observations sont légitimes. Dans un premier temps, réfléchissez aux raisons qui vous poussent à intervenir. Quelles sont vos attentes ? Votre objectif est-il clair ? La remarque est-elle constructive ? Risque-t-elle davantage de blesser l'autre que de l'inciter à s'améliorer ? Il vous faut ensuite choisir votre moment. Pas question de tout balancer en pleine réunion d'équipe ou entre deux rendez-vous.

Attention, enfin, de ne pas vous laisser emporter. Une critique lancée sous le coup de la colère peut dépasser votre pensée et provoquer le contraire de l'effet recherché. Soyez sûr de pouvoir assumer vos affirmations, de rendre votre interlocuteur réceptif et d'accepter à votre tour un point de vue divergent.

 

 

Sources : Service Vie

Claude Sévigny, andragogue, formateur en entreprise et auprès des adultes

Ghislaine Labelle, conférencière et psychologue organisationnelle

 

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 17:04

 

 

Chaque semaine, un tisserand se rendait à la ville voisine pour vendre le drap qu'il tissait les autres jours.

Un soir, alors qu'il revenait du marché, il tomba sur un voleur. Celui-ci lui asséna des coups au point de le laisser presque mort dans le fossé, puis il disparut dans la forêt, emportant les pièces d'argent que le tisserand avait gagnées en vendant son ouvrage.

La semaine suivante, le tisserand repartit au marché avec un nouveau lot de draps. L'hiver avait blanchi les champs, et tout recouvert de silence.

Sur le chemin du retour, il aperçut au loin son voleur, toujours installé au même endroit, qui attendait le passage de quelques victimes. L'artisan décida qu'une fois était bien suffisante. Prenant un sentier qui obliquait à travers bois, il évita le brigand. Le chemin était plus long et plus difficile, il dut traverser le lac qu'une épaisse couche de glace et de neige avait recouvert, le faisant pareil à un miroir, mais il arriva chez lui avant la nuit.

À partir de ce jour, le tisserand fit attention en arrivant au lieu du guet-apens. Quand il apercevait son agresseur, il prenait le chemin du lac et si la voie était libre, il continuait sa route.

Mais voici qu'un jour, le voleur fit une rencontre qui changea sa vie. Voyant approcher un voyageur, il se rua sur lui pour le détrousser, mais l'homme, un ermite qui vivait de peu et de charité, lui dit simplement : « Ne te fatigue pas à m'assommer, je n'ai que peu de choses sur moi, mais ce que j'ai de plus précieux, je veux te le donner. »

Et le saint homme parla de la vie et de la mort, de la fraternité des hommes, de la maîtrise des émotions, de la lumière que l'on ne voit pas avec les yeux, de l'amour, de mille choses dont le malfaiteur n'avait jamais entendu parler. Le moine parla longtemps, et quand il voulut reprendre sa route, l'autre, ému au plus profond de lui-même, demanda à le suivre pour en apprendre davantage, car son âme avait soif de ces paroles.

Pendant toute une année, il sillonna les chemins et les routes du pays, vivant chichement de la générosité des paysans qu'il rencontrait, se nourrissant de la sagesse du moine.

Au bout d'un an, il décida de continuer seul. Remerciant chaleureusement son maître, il repartit sur le lieu de ses forfaits, et se mit à prier pour toutes ses victimes.

Peu de temps plus tard, le tisserand rentra de son marché hebdomadaire. Quand il reconnut au loin le voleur, il se dépêcha de prendre le petit sentier. Arrivé au bord du lac, il s'engagea sur la glace, mais le temps s'étant adouci, et le printemps se rapprochant, la couche de glace était devenue fragile et céda sous les pas du tisserand qui s'enfonça dans l'eau glacée et mourut dans l'eau noire et profonde.

Souvent, nous jugeons les autres sur un acte, sur une fonction, sur un seul aspect d'eux-mêmes, mais nous refusons de voir ce qu'ils sont vraiment, au fond de leur cœur, cela nous arrange. Et nous gardons cette image figée en nous quoi qu'il arrive, et quoi que puissent faire ceux-là même que nous condamnons pour mieux nous justifier.

Il est bien plus confortable de s'en remettre à des certitudes bien établies, cela évite de se remettre en cause. Mais lorsque tout change autour de nous, nos certitudes sont plus fragiles que la glace du lac, elles se craquellent et se dérobent sous nos pas, et alors que nous comptions sur elles pour nous porter et nous protéger, elles nous précipitent dans notre propre obscurité.

 

Christian Charpentier – web écoute

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 17:03

 

 
 

T’es un enfant quand t’as rien à dire au téléphone.
T’es un ado quand tu parles des heures au téléphone.
T’es un adulte quand tu payes les comptes de téléphone.

 

T’es un enfant quand tu ne sais pas ce que tu veux faire dans la vie.
T’es un ado quand t’as le goût de rien faire dans la vie.
T’es un adulte quand tu te demandes pourquoi tu n’as rien fait dans ta vie.

 

T’es un enfant quand tu t’habilles comme ta mère veut.
T’es un ado quand tu t’habilles comme tu veux.
T’es un adulte quand tu t’habilles comme tu peux.

 

T’es un enfant quand tu dors toute la nuit.
T’es un ado quand tu dors toute la journée.
T’es un adulte quand t’arrives plus à dormir…

 

T’es un enfant quand tu ne sais même pas que tu vis.
T’es un ado quand tu dis que tu n’as jamais demandé à vivre.
T’es un adulte quand tout ce qu’il te reste est le savoir-vivre.

 

T’es un enfant quand tu apprends continuellement.
T’es un ado quand tu n’apprends plus rien du tout.
T’es un adulte quand tu as tout oublié.

 

T’es un enfant quand tu ne comprends rien de ce qu’on dit.
T’es un ado quand personne ne comprend rien de ce que tu dis.
T’es un adulte quand ce que tu dis n’intéresse plus personne.

 

T’es un enfant quand tu manges tout ce qui te tombe sous la main.
T’es un ado quand tu manges tout ce qui tombe sur le cœur.
T’es un adulte quand tu manges tout ce qui peut faire tomber ton cholestérol.


Ainsi va la vie. Tout se ressemble et pourtant tout est si différent!
La vie est le plus beau cadeau qui nous a été offert.
Profitons pleinement de chaque étape.

 

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 17:01
 
 
 
On m'avait pourtant prévenu qu'elle viendrait. Puis, un bon matin, il y a bien quelques années, j'ai senti son souffle. Elle était là, dans mon dos, m'enlaçait tout doucement de ses grands bras tout en m'enveloppant dans son manteau moelleux. 

Seul, devant mon miroir, j'ai levé les yeux et je l'ai enfin aperçue. Ses petits yeux bleus, myopes, probablement charmeurs autrefois, étaient partiellement cachés par d'étranges lunettes grises.

Autour d'eux cherchait à se camoufler tant bien que mal l'arnaque de sa vie, ses rides. Une cicatrice à la lèvre supérieure lui rappelait sans nul doute l'exubérance de sa jeunesse.

Ses cheveux, blanchis par un quelconque processus biologique, qu'elle seule devait connaître, dégarnissaient de plus en plus sa tête. 

Sur son front et dans son cou, les plis se multipliaient, signes évidents d'une grande sagesse. Enfin, la peau striée de ses mains meurtries, devenues tremblantes, ne parvenaient plus à dissimuler le labeur de sa vie. 

Malgré tout, elle me fascinait. Son sourire moqueur et la naïveté de son regard enfantin l'embellissaient.

Le temps ne semblait plus pressé. Sa joie de vivre se lisait sur ses traits comme si elle goûtait à chaque instant qui passait. Elle paraissait tellement heureuse...

J'ai penché doucement la tête, baissé les yeux. La vieillesse, timidement, s'excusa de son intrusion dans mon existence et, par peur de me perdre, me pressa tout contre elle.

Claude Duplessis / Hull-Outaouais / Source: la revue de l'A.R.E.Q.
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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 18:03

 

Un matin, frère Valentin qui n'avait pas bien dormi, vint trouver l'abbé Guillaume, vieil homme empli de sagesse :

— Père, dites-moi une parole, comment trouver la tranquillité ? Partout le monde est agité par la haine et quand ce ne sont pas les guerres que les hommes fomentent, ils se vautrent dans les vices les plus noirs. Dites-moi, père, comment devenir meilleur et ne pas suivre ce mauvais exemple ?

Le vieillard lui dit: — Va au cimetière et injurie les morts.  

Le frère Valentin, quelque peu étonné, se mit pourtant en marche vers le cimetière. Il fit grincer le petit portail et se posta au beau milieu des tombes. D'abord timidement puis plus franchement, il injuria les morts et finit même par leur jeter des pierres…

Il revint informer l'abbé Guillaume de son étrange exploit. Celui-ci lui demanda:
— Et alors ils ne t'ont rien dit ?
— Non.

Le vieillard lui dit: — Retourne les voir demain et adresse-leur des louanges.

Le frère, toujours aussi incrédule, se mit en route le lendemain dès matines, cueillit quelques fleurs sur le bord du chemin et entra dans le cimetière silencieux.

Il défila entre les tombes, déposant ça et là une fleur, louant les morts par ces mots: « Apôtres, saints, justes, vous êtes bénis de Dieu, illustres ancêtres, exemples parmi les exemples ! » 

Puis il revint au monastère, devant la cellule de l'abbé, frappa timidement à la porte et entra :
— Ci-fait mon Père, je les ai loués.

Le vieillard lui demanda :
— Ils ne t'ont rien répondu ?
— Non.

L'abbé Guillaume sourit et lui dit alors :

— Cher Valentin, tu sais toutes les injures que tu leur a dites et ils ne t'ont rien répondu, toutes les louanges que tu leur a adressées et ils ne t'ont rien dit; de même, toi aussi, si tu veux être tranquille, tenir le péché éloigné et la colère enfouie, sois sur cette terre à l'image d'un cimetière silencieux aux tombes apaisées, ne tenant compte ni de l'injustice des hommes, ni de leurs louanges.



Source : Christian Godefroy, Club-positif.com, France 

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 18:03

 

Le musicien de rue était debout dans l'entrée de la station « Enfant Plazza » du métro de Washington DC. Il a commencé à jouer du violon. C’était un matin froid, en janvier dernier. Il a joué durant quarante-cinq minutes. Pour commencer, la chaconne de la 2e partita de Bach, puis l’Ave Maria de Schubert, du Manuel Ponce, du Massenet, et à nouveau du Bach. 

À cette heure de pointe, vers 8 h du matin, quelque mille personnes ont traversé ce couloir, pour la plupart en route vers leur travail. Après trois minutes, un homme d’âge mûr a remarqué qu’un musicien jouait. Il a ralenti son pas, s’est arrêté quelques secondes puis a démarré en accélérant. Une minute plus tard, le violoniste a reçu son premier dollar : en continuant droit devant, une femme lui a jeté l’argent dans son petit pot. Peu après, un quidam s’est appuyé sur le mur d’en face pour l’écouter mais il a regardé sa montre et a recommencé à marcher. Il était clairement en retard. Celui qui a marqué le plus d’attention fut un petit garçon qui devait avoir trois ans. Sa mère l’a tiré, pressé mais l’enfant s’est arrêté pour regarder le violoniste. Finalement sa mère l’a secoué et agrippé brutalement afin que l’enfant reprenne le pas. Toutefois, en marchant, il a gardé sa tête tournée vers le musicien.

Cette scène s’est répétée plusieurs fois avec d’autres enfants. Et les parents, sans exception, les ont forcés à bouger. Durant les trois quarts d’heure de jeu du musicien, seules sept personnes se sont vraiment arrêtées pour l’écouter un temps. Une vingtaine environ lui a donné de l’argent tout en continuant leur marche. Il a récolté 32 dollars.

Personne ne l’a remarqué quand il a eu fini de jouer. Personne n’a applaudi. Sur plus de mille passants, seule une personne l’a reconnu. Ce violoniste était JOSHUA BELL, actuellement un des meilleurs musiciens de la planète. Il a joué dans ce hall les partitions les plus difficiles jamais écrites, avec un Stradivarius valant 3,5 millions de dollars. Deux jours avant de jouer dans le métro, sa prestation future au théâtre de Boston était « sold out » avec des prix avoisinant les 100 $ la place.


C’est une histoire vraie. L’expérience a été organisée par le « Washington Post » dans le cadre d’une enquête sur la perception, les goûts et les priorités d’action des gens. Les questions étaient : dans un environnement commun, à une heure inappropriée, pouvons-nous percevoir la beauté ? Nous arrêtons-nous pour l’apprécier ? Reconnaissons-nous le talent dans un contexte inattendu ? 

Une des possibles conclusions de cette expérience pourrait être : si nous n’avons pas le temps pour nous arrêter 5 minutes afin d’écouter un des meilleurs musiciens au monde, jouant pour nous gratuitement quelques-unes des plus belles partitions jamais composées, avec un violon Stradivarius valant 3,5 millions de dollars, à côté de combien d’autres choses magnifiques, voire sublimes, passons-nous ? 

Il est clair que le jeu de plus en plus trépident de notre condition sociale tend à nous robotiser, réduisant notre champ de conscience et notre sensibilité à des domaines préprogrammés et médiatisés. Attention de ne pas nous laisser déshumaniser par l’obsession de nécessités domestiques, voire virtuelles, oubliant l’essentiel de ce qui est censé nourrir notre indispensable ascension intérieure et les véritables buts de la vie universelle.


– Source : Trouvé sur le blog Regards de femmes

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  • Nicole Charest
  • Passionnée de psychologie, de spiritualité, d'écriture et de multimédia, je partage avec vous des textes de ressourcement ainsi que mes créations d'e-books et de vidéos inspirantes.
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