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4 décembre 2024 3 04 /12 /décembre /2024 00:39


 

Nous traversons tous des moments où la vie semble chaotique, comme si nous étions au cœur d’une tempête. Les défis surgissent, les émotions s’emballent, et les certitudes se brouillent. Dans ces instants, il est naturel de vouloir échapper au tumulte, espérant que le calme reviendra de lui-même. Pourtant, attendre que tout soit parfait pour retrouver la paix est une illusion. La vraie sérénité, celle qui réconforte et apaise, se construit au cœur même des épreuves. 

Imaginez-vous un marin affrontant des vagues déchaînées. Il ne peut contrôler le vent, ni calmer la mer. Mais il peut maîtriser son bateau et s’adapter aux éléments. Comme ce marin, vous pouvez apprendre à naviguer dans les moments difficiles en choisissant de cultiver un calme intérieur. Vous n’avez pas à nier vos peurs ou vos frustrations ; elles peuvent coexister avec cette sérénité que vous créez en vous-même, petit à petit. 

Un moyen de trouver cette paix intérieure est d’accueillir vos émotions sans jugement. En reconnaissant ce que vous ressentez — l’anxiété, la tristesse ou l’incertitude —, vous commencez à leur ôter leur pouvoir. C’est dans cet acte d’acceptation que le cœur s’apaise. Prendre un moment pour respirer profondément, vous recentrer ou partager vos pensées avec quelqu’un de confiance peut être un premier pas vers cette tranquillité intérieure. 

Souvenez-vous que vous n’avez pas besoin d’attendre que la tempête passe pour ressentir de la paix. En apprenant à respirer doucement au milieu du chaos, vous devenez comme cette ancre solide au fond de l’eau, immobile malgré les vagues en surface. C’est dans cette sérénité active que se cache votre force véritable, prête à vous soutenir, quelles que soient les circonstances.

© Nicole Charest | lapetitedouceur.org

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Chaque matin, découvrez sur ma page Facebook une citation inspirante qui illuminera votre journée, nourrira votre réflexion et insufflera un élan positif à votre quotidien. 🌟 Suivez-moi dès maintenant pour ne rien manquer et explorer les 40 pensées déjà partagées.

La sérénité, ce n’est pas être à l’abri de la tempête, mais trouver la paix au milieu d’elle.

Thomas à Kempis

La paix au cœur de la tempête (+eBook)

Voici trois questions qui vous aideront à approfondir votre réflexion sur le texte et à appliquer ses enseignements à votre vie personnelle.

1. Comment réagissez-vous habituellement face à l’imprévu ou à l’adversité ? 

2. Quels petits rituels ou habitudes pourriez-vous mettre en place pour mieux vous recentrer dans les moments difficiles ? 

3. Y a-t-il une tempête actuelle dans votre vie où vous pourriez essayer de cultiver plus de sérénité ? 

 

Cinq mantras à retenir

1. « Je reste calme, quoi qu’il arrive. » 

2. « La paix est à l’intérieur de moi. » 

3. « Le chaos n'efface pas ma force intérieure. » 

4. « Je lâche prise sur ce que je ne peux changer. » 

5. « Les tempêtes passent, mais je reste debout. » 

 

eBook gratuit : La sérénité : un état d'esprit


 

LA SÉRÉNITÉ : UN ÉTAT D’ESPRIT

Cet eBook vous guide vers une paix durable, même au cœur des défis. Découvrez des outils simples et bienveillants pour cultiver calme et clarté, accueillir les épreuves avec souplesse et retrouver votre équilibre, jour après jour. CLIQUEZ SUR L'IMAGE POUR LE TÉLÉCHARGEMENT.

La paix au cœur de la tempête (+eBook)
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27 novembre 2024 3 27 /11 /novembre /2024 07:00


 

Avez-vous déjà ressenti ce désir déchirant d’aider un proche en difficulté, et cette frustration d’être impuissants face à sa souffrance ? Que ce soit un ami traversant une dépression, un membre de la famille aux prises avec une maladie grave ou un être cher submergé par des problèmes personnels, notre volonté de les soutenir se heurte parfois à la dure réalité : nous ne pouvons pas résoudre leurs problèmes à leur place.

Ce sentiment d'impuissance peut être accablant, suscitant frustration et culpabilité. Nous nous sentons parfois responsables de leur bien-être, comme si notre amour et notre soutien devaient suffire à les sortir de l'obscurité. Pourtant, la guérison doit souvent venir de l'intérieur. Chacun doit emprunter son propre chemin de transformation, et malgré tous nos efforts, nous ne pouvons pas le parcourir pour eux.

Apprendre à accepter cette impuissance peut être libérateur. Cela nous aide à recentrer notre énergie sur ce que nous pouvons vraiment offrir : une oreille attentive, une présence réconfortante et un amour inconditionnel. Il est essentiel de reconnaître que notre rôle n’est pas de sauver, mais d'accompagner, d'encourager et de respecter le processus de l'autre. Parfois, le simple fait d'être là, sans jugement ni volonté de réparer, est le plus beau cadeau que nous puissions offrir.

© Nicole Charest | lapetitedouceur.org

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Le pouvoir de guérison que nous avons les uns sur les autres ne réside pas dans nos mains, mais dans notre cœur.

Quand l'amour ne suffit pas

Voici une prière universelle, douce et réconfortante, qui pourrait apporter un apaisement intérieur et le sentiment d’accompagner un proche en pensée :

« Je me tourne vers l’Univers et vers la force de l’amour qui nous relie tous. Puisse la lumière entourer et réchauffer [nom de la personne] en ce moment difficile. Que la paix apaise son cœur et que le courage s’insuffle doucement en elle/lui, éclairant les pas à venir.

Je sais que je ne peux résoudre cette épreuve à sa place, mais je demande que mon soutien silencieux, mes pensées bienveillantes et mon amour inconditionnel lui parviennent comme un souffle d’espoir.

Je dépose dans cette prière tout mon désir de voir la lumière remplacer l’ombre, l’espérance chasser le doute et la sérénité gagner son esprit. Je lui offre ma présence, mon écoute et mon amour, aujourd’hui et chaque jour où elle/il en aura besoin. »

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19 octobre 2024 6 19 /10 /octobre /2024 07:00

 

19 octobre : journée mondiale de sensibilisation au cancer du sein

 

Le cancer du sein ne fait aucune distinction : il touche des mères, des sœurs, des filles et des amies. À celles qui ont vu leur parcours s’interrompre, leur mémoire demeure une source de respect et de reconnaissance. À celles qui se battent avec courage et détermination, qu’elles se rappellent qu’elles ne sont jamais seules. Et à celles qui ont triomphé, elles incarnent l’espoir et l’inspiration pour toutes les autres.

 

*****************

 

Par une matinée grise et calme, Judith était assise dans la salle d’attente de l’unité d’oncologie. Quelques semaines plus tôt, elle avait reçu le diagnostic d’un cancer du sein. Chaque regard échangé avec les autres patientes semblait empreint d’inquiétude. Tandis que son esprit vagabondait, elle pensait à ses projets suspendus, à sa famille, et surtout à l’inconnu qui l’attendait. 

 

Alors qu’elle attendait son premier traitement, une femme d’un certain âge s’approcha doucement et s’assit à ses côtés. Elle portait un foulard léger, laissant deviner qu’elle aussi avait traversé l’épreuve du traitement. Sans un mot, elle sortit de son sac un petit bracelet rose. « J’ai reçu ce bracelet au début de mon parcours, » dit-elle avec un sourire bienveillant. « Une amie me l’a donné en disant : “Ce bracelet est un fil invisible. Il relie toutes les personnes qui traversent cette épreuve. Quand tu le portes, souviens-toi que tu n’es jamais seule.” »

 

Judith prit le bracelet, émue par ce geste simple. En l’enfilant autour de son poignet, elle ressentit une chaleur apaisante. Le fil invisible dont parlait la femme prenait soudain tout son sens : d’autres avant elle avaient affronté ces moments d’incertitude, et d’autres encore suivraient. Ce fil, tissé de solidarité et de compassion, les reliait toutes, formant une chaîne de soutien silencieuse mais indéfectible.

 

Quelques mois plus tard, Judith retourna à l’hôpital pour un dernier suivi. Dans la salle d’attente, elle aperçut une jeune femme, le regard perdu et les mains tremblantes. Elle s’approcha doucement, détacha le bracelet de son poignet et le plaça délicatement dans la main de la nouvelle patiente.

 

« Tu n’es pas seule, » murmura-t-elle avec un sourire.

 

En voyant les yeux de la jeune femme s’illuminer d’un peu d’espoir, Judith sut que le fil invisible continuerait de se tisser, un geste à la fois.

 

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© Nicole Charest | www.lapetitedouceur.org

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10 octobre 2024 4 10 /10 /octobre /2024 13:44

 

But : Rappeler que les souffrances mentales ne sont pas toujours visibles, mais qu'elles doivent être reconnues et traitées pour retrouver la paix intérieure.

 

Pierre était connu pour son sourire éclatant et sa jovialité contagieuse. Toujours prêt à faire rire, il incarnait la joie de vivre. Pourtant, derrière ce masque de bonne humeur se cachait un tout autre visage que personne ne voyait. Sous son apparence souriante, Pierre dissimulait des angoisses, des peurs et des tourments intérieurs. Chaque jour, il portait ce masque avec habileté, convaincu qu'il devait être fort et ne jamais montrer ses faiblesses.

 

Un soir, alors qu'il était seul dans un café, il rencontra Élodie, une ancienne collègue qu'il n'avait pas vue depuis des années. En l'observant attentivement, Élodie remarqua une lueur de tristesse dans ses yeux, une ombre que son sourire ne parvenait pas à dissimuler. Elle l'invita à s'asseoir avec elle et, avec une douceur désarmante, lui demanda comment il allait réellement.

 

Pierre, surpris par cette question sincère, sentit son masque se fissurer. Pour la première fois depuis longtemps, il se permit de parler de ses angoisses, de ses nuits blanches et de ses peurs inexprimées. Élodie l'écouta attentivement, sans jugement, et lui confia qu'elle aussi avait traversé des moments difficiles. Elle lui expliqua que cacher ses souffrances ne faisait que les amplifier, et qu'il n'y avait aucune honte à demander de l'aide.

 

Grâce à cette conversation, Pierre comprit qu'il n'était pas seul dans son combat. Avec le soutien d’Élodie, il décida de retirer ce masque invisible, un peu plus chaque jour, et de chercher l'aide dont il avait besoin pour alléger son esprit. En libérant ses émotions refoulées, il découvrit que montrer sa vulnérabilité était un acte de courage, et non de faiblesse.

 

Il décida également d'adopter une routine quotidienne plus équilibrée, incluant des activités qui nourrissent l'esprit, comme la méditation, l'exercice physique, ou simplement des moments de détente loin des obligations et des attentes sociales. Il apprit à reconnaître ses propres limites et à s'accorder le droit de se reposer quand le besoin s'en faisait sentir.

 

Finalement, Pierre comprit qu'il n'avait plus besoin de se cacher derrière un masque pour affronter la vie. Il se sentit libéré, non seulement de ses angoisses, mais aussi de la peur d'être jugé. Grâce à l'aide reçue et aux choix qu'il avait faits, il retrouva un équilibre intérieur. Il réalisa alors que la véritable force résidait dans la reconnaissance de ses faiblesses et dans le courage de demander de l'aide quand cela était nécessaire. En retirant son masque, Pierre découvrit une nouvelle sérénité et devint à son tour un soutien pour ceux qui, comme lui, luttaient en silence.

 

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© Nicole Charest | www.lapetitedouceur.org

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25 septembre 2024 3 25 /09 /septembre /2024 07:00

 

Dans un monde où l'altruisme est souvent glorifié, on oublie parfois la beauté et la profondeur qu’il y a à recevoir. Nous sommes si prompts à offrir notre aide, notre écoute, notre temps, que nous en venons à oublier que nous aussi, nous avons le droit de demander. Et pourtant, il y a une véritable sagesse à reconnaître nos moments de vide, ces instants où l’on n’a plus rien à offrir. C’est dans ces moments que réside une opportunité précieuse : celle de permettre à d’autres de nous tendre la main.

Recevoir n’est pas un aveu de faiblesse, mais un acte de profonde humanité. Il y a quelque chose de presque sacré dans l’acte d’ouvrir son cœur aux autres, de leur offrir la chance de nous venir en aide. Ce geste, souvent perçu comme une faiblesse, est en réalité une forme subtile de charité. Non pas celle que l’on donne, mais celle que l’on permet à l’autre d’exercer. En demandant, en acceptant, nous permettons à l’autre de prendre part à notre bien-être, de partager cette humanité commune.

Nous ne pouvons être dans le don constant sans épuiser nos propres ressources. Apprendre à recevoir, à accueillir l’aide ou la tendresse d’autrui, c’est aussi apprendre à équilibrer cette énergie qui circule entre les êtres. C’est comprendre que le monde ne tourne pas uniquement grâce à nos propres forces, mais grâce à cette danse invisible où chacun, tour à tour, donne et reçoit.

La véritable charité n’est pas seulement dans le don, mais dans cette capacité fine et délicate de permettre aux autres de nous faire du bien.

© Nicole Charest | lapetitedouceur.org

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Donne tant que tu as. Quand tu n’as plus rien, demande. Donne à d’autres l’occasion de te faire du bien. C’est une secrète et une très fine charité.

Lanza del Vasto

L'art subtil de recevoir

Voici trois questions qui vous aideront à approfondir votre réflexion sur le texte et à appliquer ses enseignements à votre vie personnelle.

1. Avez-vous déjà ressenti une gêne à demander de l’aide, même lorsque vous en aviez grandement besoin ?

2. Êtes-vous capable de recevoir avec la même ouverture que celle avec laquelle vous donnez ?

3. Comment pourriez-vous trouver un équilibre entre donner et recevoir dans vos relations pour vous sentir plus en paix ?

L'art subtil de recevoir

 

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16 juin 2024 7 16 /06 /juin /2024 07:34

 

Chers abonnés et visiteurs,

Alors que nous nous apprêtons à accueillir l'été à bras ouverts, je tenais à partager avec vous ce dernier bulletin, espérant qu'il vous apportera une touche de lumière.

Je tiens à vous exprimer ma gratitude pour votre fidélité et vos commentaires enrichissants qui continuent de me motiver dans mes publications.

Durant cette période de repos estival, je vous encourage vivement à explorer les merveilles de cette saison, à renouer avec la nature, à partager des moments précieux avec vos proches et à vous adonner à des activités qui nourrissent votre esprit.

Bon été à tous et au plaisir de vous retrouver cet automne !

Votre webmestre, Nicole xox

 

Continuez d'avancer*

Lorsqu’on a perdu ses repères, qu’on se sent confus ou découragé, comment fait-on pour persévérer ? Lorsqu’on ne voit rien devant soi, comment fait-on pour continuer d’espérer que les choses vont changer ? Lorsque les résultats de nos efforts tardent à venir, que rien ne bouge, comment ne pas abandonner ?

C’est peut-être dans la nature que se trouve la réponse à ces questions.

Avez-vous déjà remarqué que c’est à l’heure la plus sombre qu’apparaît la première lueur de l’aube ? À la fin de l’hiver, sous la neige, rien, absolument rien n’indique qu’une nouvelle saison va bientôt remplacer celle en cours. Pourtant, sous le sol gelé, tout se métamorphose et s’apprête à renaître. Puis, un beau matin, contre toute attente, un brin de verdure se faufile entre les fissures du béton pour nous aviser de l’arrivée du doux printemps.

Dans la vie, parce qu’ils ne voient poindre aucun changement immédiat, bien des gens baissent les bras et abandonnent. Et pourtant, c’est précisément à cette étape qu’il faut faire un pas de plus. Un pas vers l’avant. Même si, pendant un certain temps qui peut nous sembler une éternité, le changement reste invisible, une profonde transformation est en cours.

Un jour, peut-être aujourd’hui, ou demain, au moment où vous vous y attendrez le moins, vous verrez le fruit de vos efforts. Et lorsque vous serez sur le point de vous décourager, souvenez-vous que ce n’est pas parce qu’on ne voit rien que rien ne se produit.

Quoi qu’il advienne, continuez d’avancer.

Nicole Bordeleau

(Extrait tiré de L’Art de se réinventer, Nicole Bordeau, éditions de l’Homme)

Ce qui sauve c’est de faire un pas. Encore un pas. C’est toujours le même pas que l’on recommence…

Antoine de Saint-Exupéry - Terre des hommes

Continuez d'avancer*

Chaque jour, nous faisons face à des défis. Parfois, une simple phrase ou une pensée peut transformer notre perspective et nous donner la force d'avancer. C'est pourquoi vous apprécierez cet e-book conçu par Audrey Bérubé . Il sera un compagnon précieux tout au long de l'année, vous offrant une source constante de positivité et de motivation. Cliquez ci-dessous pour le télécharger.

Continuez d'avancer*

Tout récemment, j'ai eu l’immense bonheur de réaliser un montage vidéo pour Richard Lachance, un ami passionné de photographie et de randonnées. Lui et son compagnon ont parcouru une partie du Chemin de Compostelle : le chemin de Piémont. Malgré les 16 jours de pluie sur 23, leur persévérance les a poussés à continuer d'avancer. Cliquez vite pour contempler les magnifiques paysages qu'il a capturés, nous rappelant ainsi que malgré les horreurs qui envahissent nos écrans, la beauté persiste encore dans le monde. Bon visionnement!

Crédit photos : Richard Lachance | Crédit musical : Je pars à l'autre bout du monde de Gerry Boulet et Laurence Jalbert et Conquest of paradise de Vangelis

Continuez d'avancer*
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28 mars 2024 4 28 /03 /mars /2024 08:00

« Bonjour mon corps,

C’est à toi que je veux dire aujourd’hui combien je te remercie de m’avoir accompagné.e si longtemps sur les chemins de ma vie.

Je ne t’ai pas accordé l’intérêt, l’affection ou plus simplement le respect que tu mérites.

Souvent, je t’ai même maltraité, matraqué de reproches violents, ignoré par des regards indifférents, rejeté avec des silences pleins de doutes.

Tu es le compagnon dont j’ai le plus abusé, que j’ai le plus trahi. Et aujourd’hui, au mi-temps de ma vie, un peu ému.e, je te redécouvre avec tes cicatrices secrètes, avec tes lassitudes, avec tes émerveillements et tes possibilités.

Je me surprends, surprends à t’aimer, mon corps, avec des envies de te câliner, de te choyer ou te donner du bon.

J’ai envie de te faire des cadeaux uniques, de dessiner des fleurs et des rivières sur ta peau, de t’offrir du Mozart, de te donner les rayons du soleil et de t’introduire aux rêves des étoiles.

Tout cela à la fois dans l’abondance et le plaisir.

Mon corps, je te suis fidèle.

Oh, non pas malgré moi, mais dans l’acceptation profonde de ton amour.

Oui, j’ai découvert que tu m’aimais, mon corps. Que tu prenais soins de moi, que tu respectais ma présence.

Combien de violences as-tu affrontées pour me laisser naître, pour me laisser être, pour me laisser grandir avec toi !

Combien d’accidents as-tu traversés pour me sauver la vie !

Mon corps, maintenant que je t’ai rencontré, je ne te lâcherai plus. Nous irons jusqu’au bout de notre vie commune….

Et quoi qu’il arrive, nous vieillirons ensemble. »

Jacques Salomé, psychologue et écrivain

Si vous ne prenez pas soin de votre santé maintenant, vous serez obligé de prendre soin de votre maladie plus tard.

Lettre à mon corps*

Cette méditation guidée vous permettra de développer votre sentiment de gratitude infinie pour la vie et vos expériences. C'est une prière non religieuse à l'univers pour le remercier et activer l'abondance dans notre vie. Je vous la présente en deux formats : 1) format PDF que vous pouvez imprimer afin de la relire plus facilement et 2) format Youtube que vous pourrez écouter silencieusement en méditant chacune des paroles.

Lettre à mon corps*

« Il y a des moments dans la vie où vous prenez conscience que vous resterez toujours au même point si vous ne bougez pas... » J'ai conçu ce diaporama/vidéo le 9 mai 2011 et depuis, 105,524 personnes ont découvert ce merveilleux texte. Bon visionnement!

Lettre à mon corps*
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22 août 2023 2 22 /08 /août /2023 08:40

 

Rappelle-toi que tout passe

Rappelle-toi que tout passe. Les minutes. Les heures. Les saisons. L’enfance. Le deuil. La peine.


Quand ton univers s’écroule, se fracasse, qu’il s’éparpille aux quatre coins du monde et que c’est sur les genoux que tu le parcoures, le cœur à l’envers à la quête de milliers de fragments de verre dont tu ne retrouveras jamais plus la trace, rappelle-toi que tout passe.

Rappelle-toi que tout passe. Que le temps, tel un baume dont l’effet tarde trop souvent à venir, finit toujours par faire son œuvre. Qu’il dépose une caresse sur toutes les plaies béantes pour en atténuer la douleur et en faire mûrir les cicatrices et que les cicatrices, elles, demeureront toujours sensibles, non pas pour raviver ta douleur, mais pour te rappeler que tu as vécu.

Rappelle-toi que tout passe. Que la vie est aussi fragile qu’imprévisible et que derrière le laid se cache forcément le beau. Que derrière le plus épais des nuages se cache toujours la suite. Que même si, plongée dans sa brume, tu crains de ne jamais en voir la fin, il y en aura forcément une, tôt ou tard et qu’au moment où le ciel se dégagera, ce sera à toi de jouer, à toi de saisir le bonheur.

Rappelle-toi que tout passe. Que tourner la page ne signifie pas oublier. Que se retourner vers demain signifie que tu as toujours envie de vivre. Que tu es prête à repartir avec ta boîte à souvenirs, blessée mais aussi grandie de ce que les épreuves de la vie t’ont permis de comprendre.

Rappelle-toi que tout passe. Que tu es en vie. Qu’au nom des gens que tu aimais et qui ne sont plus, de ceux qui te tendent la main et te sourient, mais surtout au nom de tous les beaux moments qui ont marqué ton cœur avant de vivre au creux de ce trou noir qui, pour le moment, t’engouffre, tu dois t’accrocher. À la beauté du monde. Au sourire émerveillé de ton enfant. À la douce voix de ta mère. Aux paroles réconfortantes d’une amie. Au ciel rose lorsque le soleil se couche. À l’odeur de la rosée les soirs d’été. À toutes les petites choses qui vont peu à peu te réconcilier avec la vie si tu y prêtes attention.

Rappelle-toi que tout passe. Et que même la pire des épreuves peut marquer le commencement d’un nouveau chapitre qui, dans l’infini de ses possibilités, sera peut-être marqué par les plus beaux moments de ta vie.

Rappelle-toi que tout passe.

 

Maude Michaud
 

Rappelle-toi que tout passe...*
Un lien à découvrir...

 

En cliquant sur le lien ci-dessous, vous aurez accès à une vidéo de 8 m 40 durant laquelle François Lemay explique les avantages d'intégrer la pleine conscience dans son quotidien. Vous aurez à vous inscrire pour accéder au portail complet des méditations (près de 40). Chacune dure entre 10-20-30-40 minutes et est téléchargeable en .mp3. C'est entièrement gratuit et ça vaut vraiment la peine!

Rappelle-toi que tout passe...*

 

 

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16 juin 2016 4 16 /06 /juin /2016 14:11

Lors de certaines périodes de notre vie, nous traversons des périodes intenses, remplies d’autant de grands bonheurs que de grandes souffrances. Nous pouvons alors avoir l’impression que ce n’est pas juste, que nos bonheurs sont gâchés par ces souffrances qui apparaissent au moment inopportun, comme si elles nous empêchaient de vivre pleinement notre bonheur.

Et pourtant, la Vie est ainsi constituée : bonheur et douleur en alternance. Quoi que nous fassions, c’est la Vie! Plus nous y résistons, plus les périodes douloureuses sont souffrantes. Accueillir ce que la Vie nous offre chaque jour est un merveilleux cadeau à se faire.


Cela s’appelle vivre dans le moment présent!

Respirer le bonheur et le savourer est aussi important que de respirer DANS la souffrance et la vivre pour comprendre son message. Vouloir éviter l’un de ces aspects c’est se priver des deux!

La Vie nous donne tout : des occasions de grandir et des occasions de savourer. Des moments pour recevoir et des moments pour rendre grâce. Des événements pour apprendre et des événements pour intégrer. Des périodes de travail sur soi et des périodes de repos. Des moments de bonheur et des moments de douleur. Tout est intégré.

Toute la Vie est construite sur ces deux pôles et nous naviguons sur cette mer en suivant le flot ou en y résistant, ce qui s’avère non seulement inutile mais terriblement souffrant.

En vivant intensément le moment présent, quel qu’il soit, nous savourons tout ce qui nous est offert, même si notre ego cherche à catégoriser le tout en bien ou mal, notre âme sait que tout nous est utile.

La douleur et le bonheur font équipe pour nous faire évoluer, pour nous apprendre à mieux aimer. Nous pouvons croire que le paradis et l’enfer se côtoient continuellement, mais c’est simplement la Vie qui se déploie POUR nous, telle qu’elle est, pour que nous explorions tout ce que nous sommes, pour que nous devenions Amour. Et tout est parfait!


 

Auteure : Diane Gagnon, coach, formatrice, conférencière

Suivez-la sur : Facebook ou encore via le site : La solution est en vous

Procurez-vous son nouveau livre : À moi de moi! (101 cadeaux à se faire avec amour pour développer l'estime de soi). Offert en version papier ou électronique.

Pour commander : Europe : Amazon.fr et Canada : Amazon.ca

 

Quand le paradis et l'enfer semblent se côtoyer*

François Lemay, spécialiste en enseignement de pleine conscience


En janvier 2016, j'ai découvert avec grand bonheur les capsules Youtube créées par François Lemay. Maître coach de formation en programmation neuro linguistique, François est un as de la communication et un excellent vulgarisateur. Il a ce don de créer de la raisonnance et de connecter avec son public et ce, avec une simplicité désarmante.

Si vous désirez devenir la meilleure version de vous-même, réservez-vous du temps pour écouter les capsules ci-dessous. Vous pouvez également le suivre sur sa page Facebook ou sur sa chaîne Youtube.

Quand le paradis et l'enfer semblent se côtoyer*

Quand le paradis et l'enfer semblent se côtoyer*
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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 09:50

 

Quel titre cliché, n'est-ce pas?

Nous savons ça depuis que nous sommes tout petits. C'est une telle évidence qu'on n'a pas besoin de le dire.

Cependant, est-il possible que ce soit ainsi partout? Non seulement dans la nature observable mais dans nos vies également?

Nous passons notre vie, de notre naissance à notre mort, à vivre des « petites morts ». Toutes, sans exception, mènent à une nouvelle vie. Et il faut dire qu'en général, cette nouvelle vie est meilleure que celle d'avant.

Ainsi, chaque deuil est une mort en soi. Rien d'agréable durant le processus, mais combien magnifique lorsque nous débouchons sur la nouvelle vie.

Nous restons pourtant centrés sur le deuil, sur la mort, sur la fin. Nous n'arrivons pas à nous centrer sur ce qui vient parce qu'on ne le voit pas, on ne l'imagine pas, on ne le devine pas.

Nous pouvons cependant nous y accrocher en se remémorant cette transition magnifique qui est celle du printemps. Nous savons que l'on va vers l'été. Nous savons que ce sera beau. Nous imaginons déjà les fleurs et la nature resplendissante.

Pendant nos processus de deuil, aussi difficiles soient-ils, il faut se rappeler cette vérité toute simple. Si simple que plus personne ne la dit :

« Après l'hiver, le printemps... »

Dans la nature comme dans nos vies.

 

Notre destin ressemble parfois à un arbre fruitier en hiver, et pourtant, qui douterait qu'au printemps, ses branches reverdiront et fleuriront à nouveau.

Après l'hiver, le printemps*

De tout coeur avec toi...

 

Voici une vidéo qui fera du bien à toutes les personnes qui, présentement, sont « en plein hiver » dans leur vie et qui parfois doutent que le printemps puisse revenir... (Conception et texte : Nicole Charest, avril 2012)


 

Après l'hiver, le printemps*

Pensée à imprimer

 

Conçue en format photo, prête à faire développer, vous pouvez aussi imprimer cette pensée à partir de votre imprimante ou la joindre à un courriel en tant qu'image. Placez votre souris sur l'image et avec le bouton droit, cliquez sur Enregistrer l'image sous...

 

Après l'hiver, le printemps*
Après l'hiver, le printemps*
Après l'hiver, le printemps*
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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 18:06

Il arrive quelques fois que nous devons accepter une situation qui nous semble inacceptable, par exemple la mort d’un enfant, un divorce, un cancer, un licenciement, un incendie, etc., et nous ignorons si nous aurons la force d’y faire face.

Accepter une tragédie est très difficile. Il est alors normal, voire souhaitable, de rager contre le ciel ou le destin devant notre impuissance parce que cette étape fait partie du processus qui nous mène à accepter l’inacceptable. Mais afin de vraiment cicatriser une blessure émotive, physique ou spirituelle, il faut cesser toute résistance devant le fait accompli, car la résistance amplifie la souffrance.

Pour réussir à accepter l’inacceptable, nous pouvons nous représenter la vie comme une magnifique tapisserie. Si l’on regarde de trop près le motif qui nous occupe en ce moment, on n’a plus de vue sur l’ensemble.

Lorsque survient une chose qui nous paraît inacceptable, il faut nous rappeler qu’à courte distance nous ne pouvons pas voir comment ce motif s’intègre à l’ensemble et nous dire qu’avec du recul, la situation contribuera à notre épanouissement et rehaussera la beauté de la tapisserie toute entière.

Peut-être n’en connaîtrons-nous jamais la raison au cours de cette vie, mais il faut avoir confiance en la bienveillance de l’univers et, surtout en période de coups durs, croire qu’éventuellement le voile sera levé et qu’alors nous comprendrons.

Il est extrêmement ardu d’accepter une chose qui semble a priori inacceptable et, pour cette raison, nous ne devons pas nous brusquer devant cette éventualité. Relâcher sa résistance ouvre la voie à l’acceptation et à la sérénité.

Source : Sagesse de femme, Sue Patton Thoele, p. 92
  

 

Vous serez serein lorsque vous saurez accepter que votre vie ne se déroule pas comme prévu.

Accepter l'inacceptable*
Accepter l'inacceptable*

La blague du blog

Dieu envoie St-Pierre sur terre pour voir si tout va bien. St-Pierre revient en faisant son rapport.

« Chef, en gros, ça va bien en bas. Il y a juste une chose que je ne comprends pas. Il y a des hommes qui tapent avec des bâtons courbés sur une beaucoup trop petite balle et essaient de la rentrer dans un petit trou.

– Jeu bizarre, dit Dieu, quel est le nom de ce jeu ?

– Ca, je n'ai pas réussi à savoir, répond St-Pierre, mais je pense qu'il s'appelle MERDE! »
La blague du blog

Dieu envoie St-Pierre sur terre pour voir si tout va bien. St-Pierre revient en faisant son rapport.

« Chef, en gros, ça va bien en bas. Il y a juste une chose que je ne comprends pas. Il y a des hommes qui tapent avec des bâtons courbés sur une beaucoup trop petite balle et essaient de la rentrer dans un petit trou.

– Jeu bizarre, dit Dieu, quel est le nom de ce jeu ?

– Ca, je n'ai pas réussi à savoir, répond St-Pierre, mais je pense qu'il s'appelle MERDE! »

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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 17:01

 

La vie est parsemée de difficultés, des petites et des plus importantes. Nous sommes tous confrontés à divers obstacles ou épreuves.

Le problème est que nous attendons souvent des solutions immédiates à ces difficultés, en oubliant que la vertu céleste de la patience est nécessaire. La patience consiste à rester imperturbable en toute circonstance, sans vouloir réduire à néant toutes les formes d’adversité qui nous échoient.

Tous ceux qui aspirent à l’éveil se doivent de comprendre que, dans une existence, il doit y avoir des périodes d’accélération et d’autres de ralentissement. Alors, ne vous agacez plus contre l’attente, appréciez ce que vous vivez au rythme où cela se présente. Sachez vous libérer de vos impatiences inutiles qui ne changeront rien à ce qui doit être.

La patience, comme la méditation, s'acquiert et s'exerce. Elle demande un effort de concentration et de maîtrise de soi qui est opposé, en général, à l'agitation naturelle, à l'impatience innée. La patience n'est pourtant pas l'inertie. Elle est dynamique, elle avance toujours vers un but et elle est toujours accompagnée de paix.


La patience permet de se préparer à quelque chose et ce, au rythme nécessaire de son accomplissement. C’est un état d’esprit qui ne cherche pas à critiquer, comparer, juger, ou toujours saisir les situations liées aux émotions telles que la colère, la rancune, le ressentiment, la jalousie, etc. L’essentiel de la patience, c’est l’attitude d’esprit qui ne cherche pas à nuire à autrui et qui est dépourvue d’agressivité.

Dans le monde, la patience procure la beauté. Dans le silence et l’attente, quelque chose grandit en vous, votre être authentique se déploie.


– Extrait du livre « Tomber malade : un cri de l'âme » de Hélène Sayen, septembre 2009

 

C'est une grande force que d'attendre sans impatience que tout mûrisse.

Heinrich Pestalozzi

Patienter*
Patienter*

La blague du blogue

Un instituteur demande à ses élèves : « Quelle serait pour vous une belle mort ?
Ce à quoi une petite fille au fond de la classe répond :

– C'est mourir comme mon grand-père.
– Ah bon, réplique le maître. Et comment ton grand-père est-il mort ?
Il s'est endormi.
Là dessus le maître demande :
Et quelle serait alors, selon vous, une mort atroce ?
Et la même petite fille répond :
Ce serait mourir comme les copains de mon grand-père.
Le maître intrigué demande alors à la petite fille :
Et comment donc sont-ils morts ?
Ils étaient dans la voiture de mon grand-père quand il s'est endormi... »
 

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 18:30

Le renoncement n'est pas forcément synonyme de manque de courage. Ce peut être aussi une grande sagesse. Savoir faire la part des choses, distinguer ce qui vaut la peine d'être conquis de ce qui ne le vaut pas, accepter sans regret ce qui est…

« Un homme sage doit savoir se faire un triomphe de sa propre défaite », rappelle Gracian. Il ne s'agit pas de baisser les bras ou de démissionner devant la moindre difficulté, mais plutôt de ne pas perdre son temps et s'user dans de vains combats.

Ainsi faut-il savoir renoncer à sa jeunesse ou à sa beauté et accepter le conseil des années. Il faut admettre que les choses ne se passent pas toujours comme on l'avait prévu et savoir se retirer de la partie, pas forcément pour la perdre, mais pour la voir en perspective.

Il faut laisser passer devant soi les plus jeunes et les plus rapides, même si c'est vous, avant, qui passiez devant les autres. Mais aussi apprendre à renoncer aux mondanités et préférer s'entourer d'amis fidèles, s'arrêter de courir après l'argent pour prendre le temps de vivre... 

Le renoncement est bien souvent une renaissance et une libération. Car en quittant une chose, on trouve forcément une autre. En acceptant, on avance. C'est le point de départ de retrouvailles avec soi-même.

Rambert, Catherine. Le livre de la sérénité, Éditiono1, 1999

 

La grâce, c'est peut-être de voir ce qu'il faut choisir et ce à quoi il faut renoncer.

Jacques de Bourbon Busset

La sagesse de renoncer*
La sagesse de renoncer*

La blague du blogue

« Je vois que ça va mieux avec ta femme !
— Qu’est-ce que tu dis là ?
— Je vous ai vus hier. Vous coupiez du bois ensemble pour le foyer.
— Du bois ? On partageait les meubles… »

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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 18:04

 

Rupture d'un amour. Mort d'un être cher. Cancer. Grave accident de voiture. Cataclysme. Personne n'est à l'abri de l'extrême. L'épreuve survient sans avertir.

Nous possédons tous cependant des ressources insoupçonnées, des forces cachées qui se mobilisent au moment de l'épreuve, qui déclenchent en nous des réactions de survie et nous rendent capables d'affronter le pire, puis de continuer à espérer, parfois même à savourer encore plus pleinement chaque instant de notre existence.

Ces forces cachées, ces réactions de survie, le professeur de psychologie sociale Gustave-Nicolas Fischer les nomme « ressorts invisibles » puisqu'elles nous permettent « de rebondir dans l'épreuve en faisant de l'obstacle un tremplin, de la fragilité une richesse, de la faiblesse une force, des impossibilités un ensemble de possibles », écrit-il dans son livre LE RESSORT INVISIBLE.

Par ailleurs, en nous confrontant à la douleur extrême, l'épreuve permet à la face cachée de notre être de se manifester, révélant toute notre beauté intérieure. Et l'on s'aperçoit que notre échelle de valeurs s'en trouve modifiée, donnant un autre sens à la vie.

Dans le cas d'une grave maladie, par exemple, la fragilisation du corps peut être un tremplin pour apprécier des valeurs qui l'étaient moins auparavant. Cela donne une tout autre philosophie de la vie. Pour sa part, Boris Cyrulnik, souligne dans son livre UN MERVEILLEUX MALHEUR :


« Quand un grain de sable pénètre dans une huître et l'agresse au point que, pour s'en défendre, elle doive sécréter la nacre arrondie, cette réaction de défense donne un bijou dur, brillant et précieux. »

Selon lui, il en va ainsi des humains : passer au travers de l'épreuve solidifie notre résistance tout en soulignant la beauté de notre âme. Nous ne devenons pas invulnérable pour autant, mais les blessures de la vie nous grandissent et nous invitent à vivre plus intensément.


Gustave-Nicolas Fischer, Le ressort invisible, Éditions du Seuil, 1994, 283 pages
Boris Cyrulnik, Un merveilleux malheur, Éditions Odile Jacob, 1999, 238 pages

Survivre à l'épreuve*

La blague du blogue

« Oh papa, regarde le joli bateau !
— Ce n'est pas un bateau, c'est un yacht, dit le père.
— Comment ça s'écrit yacht ?
— Tu as raison dit le père... C'est un bateau. »

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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 18:21

 

Quand vous attendez un enfant, c’est comme si vous prépariez des vacances en Italie. Vous êtes tout excités. Vous achetez un tas de guides touristiques, vous apprenez quelques phrases en italien afin de pouvoir vous débrouiller et, quand le moment arrive, vous faites vos bagages et vous vous rendez à l’aéroport… pour l’Italie.

Seulement quand vous atterrissez, l’hôtesse vous dit : « Bienvenue en Hollande ! »

Vous vous regardez, incrédules et scandalisés en disant : « En Hollande ? De quoi parlez-vous ? J’ai réservé pour l’Italie… »

On vous explique qu’il y a eu du changement, et que vous avez atterri en Hollande et que vous devez y rester. « Mais je ne sais rien de la Hollande ! Je ne veux pas y rester », dites-vous.

Mais vous y restez. Vous sortez et achetez quelques nouveaux guides ; vous apprenez de nouvelles phrases et vous rencontrez des gens dont vous ne soupçonniez même pas l’existence. La chose la plus importante est que vous n’êtes pas dans un quartier pauvre, sale et où règnent la peste et la famine. Vous êtes simplement dans un endroit différent de celui que vous aviez imaginé. Le rythme y est plus lent et moins tapageur qu’en Italie, mais quand vous y êtes depuis un petit moment, et que vous avez l’occasion de reprendre votre souffle, vous commencez à découvrir que la Hollande a des moulins à vent. La Hollande a des tulipes. La Hollande a même Rembrandt.

Mais tous ceux que vous connaissez vont en Italie et en reviennent. Ils se vantent tous du bon temps qu’ils ont eu là-bas et pendant le reste de votre vie, vous direz : « Oui, c’est là que j’allais. C’est ce que j’avais prévu. »

Le chagrin que vous en ressentez ne s’effacera jamais. Vous devez accepter cette peine, parce que la perte de ce rêve, la perte de ce projet est très importante. Mais si vous passez le reste de votre vie à pleurer le fait que vous n’avez pas été en Italie, vous ne serez jamais libre de profiter des choses très spéciales et très jolies que l’on trouve en Hollande.


Diane Crutcher

Bienvenue en Hollande!*
Bienvenue en Hollande!*

La blague du blogue

À l'école.
— Toto, avoue que ton père t'a aidé à faire ton devoir ?
— Ben, non m'sieur, je vous jure !
— C'est bien vrai ? Sûr ?
— Oui, j'en suis sûr. Il l'a fait tout seul...

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  • Nicole Charest
  • Passionnée de psychologie, de spiritualité, d'écriture et de multimédia, je partage avec vous des textes de ressourcement ainsi que mes créations d'e-books et de vidéos inspirantes.
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