Je ne te connais pas et pourtant je t'admire,
Car tu es toujours là, lorsque la vie chavire.
Ta présence discrète au cœur de l'hôpital
Fait souvent reculer la douleur et le mal.
Tu combats la souffrance avec persévérance
Et l'on voit de tes mains renaître l'espérance.
Que de sanglots, de cris, que de maux, de soucis
Au cœur de cet enfer par tes soins adoucis.
Ton royaume est bâti de râles et de larmes,
Et dans ce monde froid, tu n'as pour seules armes,
Que la force et l'espoir de ton cœur généreux,
Qui apporte la paix à tous les malheureux.
Tu es la confidente aimée des solitaires,
De tous ceux que la vie a rendu grabataires.
Tu offres ton sommeil, tu distribues ton temps,
Tu soignes, tu guéris tout en réconfortant.
Tu es la providence au sourire angélique,
Et dans cet univers inodore, aseptique,
Tu mêles ton parfum aux nuages d'éther
En ajustant la sonde ou bien le cathéter.
Lorsque la mort, hélas, se montre la plus forte,
Et que le sang glacé se fige dans l'aorte,
L'amertume et la rage envahissent ton cœur,
Qui ne supporte pas que le mal soit vainqueur.
Tu sais que la « Camarade » habite les parages,
Et qu'elle peut frapper tous les gens, tous les âges.
Et tu pleures parfois quand tombe le rideau,
Sur l'inconnu défunt qui va vers le tombeau.
Pourtant lorsque paraît, quand s'éloigne le pire,
Une lueur de joie, au milieu d'un sourire,
Alors modestement, tu reçois ce cadeau,
Et tu sens beaucoup moins le poids de ton fardeau.
Tu me pardonneras, infirmière anonyme,
Ce « Tu » si familier au milieu de la rime.
Mais je te connais bien car je t'ai vue souvent
Au cœur de l'hôpital plus sombre qu'un couvent.
Tu n'es pas une star ni même une vedette,
Pour louer ton travail, ni radio, ni gazette.
Mais laisse-moi te dire avec mes mots ici,
Ce que je ne puis taire, infirmière : Merci !
(auteur inconnu)
Témoignage de mon livre d'or
C'est un livre que tout le monde devrait posséder. Il est une nourriture pour le cœur, pour l'âme et pour nous faire voir le gros bon sens. Je suis chanceuse d'avoir découvert votre site et d'avoir ce merveilleux recueil pour m'aider à sortir de mes peurs, avancer dans ma vie et d’en connaître tout meilleur qu'elle peut m'apporter. Encore plus formidable, je peux aider ceux qui m'entourent aussi, sans les blesser car ce sont des phrases et des contes qui réconfortent et guérissent.
Merci pour ce cadeau que vous avez conçu pour tous ceux qui ont besoin de réconfort. Continuez ce magnifique travail d'écriture car les gens sont assoiffés de connaissances de ce genre. — Louise Labarre
La blague du blogue - Chapeau à nos médecins !
Un mécanicien achevait de remonter le maître-cylindre du moteur d'une moto quand il aperçoit un cardiologue réputé, les bras croisés qui attend en retrait.
« Doc, viens voir quelque chose, de crier le mécanicien. »
Surpris, le cardiologue s'avance. Le mécanicien se redresse et dit, en s'essuyant les mains : « Doc, tu vois ce moteur ? Je viens de l'ouvrir, de démonter les valves et les soupapes et j'ai réparé tout ce qui était défectueux. Bref, je lui ai fait une opération à cœur ouvert. J'ai tout refermé et maintenant, ce moteur tourne comme neuf.
Comment se fait-il que je gagne 39 675 $ par année alors que pour le même travail, tu en gagnes plus d'un million et demi ? »
Le cardiologue le regarde quelques secondes et, sourire en coin, dit au mécanicien : « Essaie de faire cela pendant que le moteur tourne... »
« Il faut plus d'imagination, de jugement, et d'intelligence pour devenir un grand médecin que pour devenir un grand chimiste. » – Alexis Carrel