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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 18:02


 

fleur.gif« La vie n’est qu’un banc d’essai, une expérience. Sinon on aurait tous un manuel d’instructions qui nous dirait où aller et comment faire. »

Chaque fois que je pense à cette phrase, elle me rappelle de ne pas prendre la vie trop au sérieux.

Quand on imagine la vie et ses défis comme un banc d’essai, ou une série d’expériences, on s’aperçoit que chaque obstacle constitue une occasion d’avancer et de mieux se connaître.

Que l’on croule sous les problèmes ou les responsabilités, que l’on se trouve devant un obstacle qui paraît insurmontable, quand on voit la vie comme un test, on a forcément toujours une chance de gagner.

Si, au contraire, on perçoit chaque nouveau défi comme une lutte à finir, on s’expose à bien des stress inutiles. On ne doit pas attendre pour être heureux que tout aille pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les conditions idéales au bonheur n’arrivent que trop rarement.

Faites-en l’expérience en appliquant le principe du banc d’essai à un problème que vous devez surmonter, un patron difficile ou une relation compliquée, par exemple. Et voyez comment vous pouvez revoir la situation, non sous l’angle d’un problème, mais d’un essai. Qu’avez-vous à perdre ? Ainsi, au lieu de vous battre contre ce problème, essayez de voir s’il peut vous enseigner quelque chose.

Demandez-vous : « Pourquoi ce défi dans ma vie ? Que signifie-t-il et que m’en coûtera-t-il de l’affronter ? Est-ce que je pourrais envisager ce problème d’une autre façon ? Est-ce que je peux le voir comme une sorte d’essai ou d’expérience ? »

En optant pour l’essai, vous serez étonné de constater que les solutions ont changé. Si par exemple, vous êtes frustré parce que vous manquez de temps dans une journée et que vous courez pour arriver à tout faire, vous en rejetez le blâme sur votre horaire, vos responsabilités, les circonstances, ou toute autre raison.

En choisissant de voir ce problème comme un bout d’essai, vous pourriez réaliser que pour vous sentir mieux, il n’est pas nécessaire d’organiser votre vie afin d'avoir plus de temps mais plutôt pour arriver à être satisfait de vous, même si vous n’avez pas tout accompli. En d'autres termes, le vrai défi est de voir votre problème comme un bout d’essai.

Au fil des essais et des expériences, vous apprendrez à affronter vos plus grandes frustrations. Et surtout, vous arriverez plus facilement à accepter les choses comme elles sont au lieu de toujours les combattre.


– Dr Richard Carlson

 

 

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 18:01

 

- Ne pas regarder en arrière. Si vous avez vécu des choses difficiles dans votre passé, il ne faut pas y penser. Votre passé est une lourde pierre dont le poids vous empêche de voler, il faut la lâcher.

- Pour ne pas surmonter nos peurs les plus profondes, notre inconscient élabore des mécanismes de défense pour ne pas que nous regardions les vrais problèmes en face. Tout le monde n’est pas prêt, chacun doit marcher à son rythme.

- N‘obligez personne à effectuer le saut de la foi. Respectez ceux qui trouvent des arguments pour ne pas avoir à le faire. Il faut un temps pour tout. En revanche, vous pouvez les mettre sur le chemin en leur parlant du saut de la foi.

- Ne parlez pas de votre plus grande peur à la légère. Si vous la surmontez, vous libérerez votre tête, mais si quelqu’un venait à la connaître, il tiendrait entre ses mains de quoi vous faire souffrir.

- J‘effectue le saut de la foi maintenant, pas demain ni la semaine prochaine. Ni quand les choses iront mieux. Je ne cherche pas une raison pour le remettre à plus tard. Aujourd’hui je suis en mesure de faire quelque chose pour vivre pleinement le saut de la foi. Alors je ne dis qu’une chose : j’y vais !

Vous pouvez vous aider de la religion pour effectuer le saut de la foi. Si vous êtes bouddhiste, vous pouvez vous dire que Bouddha est en vous. Si vous êtes catholique, que le Christ est en vous. Ne doutez pas de leur amour pour effectuer le saut de la foi car c’est pour surmonter vos peurs les plus intimes que vous êtes sur terre. Soyez simple. Soyez vous-même. Ne vous compliquez pas inutilement avec des pensées diverses. Agissez. Ne réfléchissez pas. À la limite, agissez comme un enfant, comme si c’était la première fois, sans élaborer des choses compliquées, comme si c’était le premier jour de votre vie, sans préjugés dans votre tête, sans pensées toutes faites.

Vous devez agir pour donner l’occasion à la vie de vous donner ce qu’il vous manque. Si vous ne montez pas assez haut pour le chercher, ça ne viendra pas. Si vous ne descendez pas assez profondément en vous-même pour rectifier ce qui coince, ça ne marchera pas non plus. Agissez complètement. Sans le moindre doute. De manière entière.

Le saut de la foi sert à surmonter ce qui bloque la tête afin de vous rendre libre. Si vous ne réussissez pas du premier coup, recommencez. N’oubliez pas! Vous allez quitter ce site et reprendre vos occupations et peut-être oublier ce que vous venez de lire. Il va falloir vous souvenir de ce que vous avez lu pour vous rappeler que vous devez surmonter votre peur la plus profonde. Notre humanité est bloquée à cause de son inconscient et des peurs qui s’y trouvent cachées. Surmonter nos peurs fait parti de notre évolution. C’est une étape difficile mais qui n’a aucune raison de ne pas réussir.



Source : L'espace Arc-en-ciel

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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 13:16

 

 

Un Amérindien et son ami, en visite au centre-ville de New York, marchaient dans Manhattan. C'était l'heure du lunch et les rues étaient très achalandées. Les autos klaxonnaient de plus belle, les taxis faisaient crisser leurs pneus sur les coins de rue et les bruits de la ville rendaient presque sourd. Soudain, l'Amérindien dit : « J'entends un grillon. »

 

Son ami répondit : « Quoi? Tu dois être fou. Tu ne pourrais jamais entendre un grillon au milieu de tout ce vacarme!

 

— Non, j'en suis sûr, dit l'Amérindien, j'entends vraiment un grillon.

 

— C'est insensé », dit l'ami.

 

L'Amérindien écouta attentivement puis traversa la rue jusqu'à un petit boisé perdu au cœur de toutes ces plateformes en ciment où poussaient quelques arbustes. Il regarda à l'intérieur des arbustes, sous les branches et avec assurance, il localisa un petit grillon. Son ami était complètement stupéfait.

 

« C'est incroyable, dit son ami, tu dois avoir une ouïe spéciale.

 

— Non, répondit l'Amérindien, mes oreilles ne sont pas différentes des tiennes. Tout ça dépend de ce que tu cherches à entendre.

 

— Mais ça ne se peut pas! dit l'ami. Je ne pourrais jamais entendre un grillon dans ce bruit.

 

— Oui, c'est vrai, répliqua l'Amérindien, ça dépend de ce qui est vraiment important pour toi. Tiens, laisse-moi te le démontrer. »

 

Il fouilla dans sa poche, en retira quelques pièces de monnaie et discrètement les jeta sur le trottoir. Et alors, malgré le fracas de la rue bondée de monde, ils remarquèrent que toutes les têtes, jusqu'à une distance de sept mètres d'eux, se tournaient et regardaient pour voir si la monnaie qui tintait sur la chaussée était la leur.

 

« Tu vois ce que je veux dire? demanda l'Amérindien. Tout dépend de ce qui revêt de l’importance pour toi. »

 

Source : Petites douceurs pour le coeur, Éditions Un monde différent, Nicole Charest, p. 120

Le grillon*
Le grillon*

La blague du blog

Un homme qui déambulait dans la rue à une heure du matin, se fait arrêter par la police qui lui demande : « Où allez-vous comme ça, à une heure pareille ? »

L'homme répond : « Je m'en vais à une conférence sur les abus de l'alcool et leurs effets sur le corps humain. »

L'officier lui demande alors : « Vraiment ? Et justement, qui peut bien donner une telle conférence à cette heure-ci de la nuit ? »

Et l'homme répond : « Ma femme ».

 

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 18:01

 

 

Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir.

Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine.

Je continuerai à construire, même si les autres détruisent.

Je continuerai à parler de paix, même au milieu d’une guerre.

Je continuerai à illuminer, même au milieu de l’obscurité.

Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte.

Et je continuerai à crier, même si les autres se taisent.

Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes.

Et j’apporterai le soulagement, quand on verra la douleur.

Et j’offrirai des motifs de joie là où il n’y a que tristesse. J’inviterai à marcher celui qui a décidé de s’arrêter... Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés.

Car au milieu de la désolation, il y aura toujours un enfant qui nous regardera, plein d’espoir, attendant quelque chose de notre part...

 

 

Puisse l’arbre de notre vie être fermement enraciné dans le terreau de l’amour. Que les bonnes actions soient les feuilles de cet arbre. Puissent les paroles de bienveillance former ses fleurs et puisse la paix en être le fruit.

Amma

Je continuerai*
Je continuerai*

La blague du blog

 

Une dame va renouveler son passeport. Le fonctionnaire lui demande :
« Combien d'enfants avez-vous ?

- 10.
- Et leurs prénoms ?
- Bernard, Bernard, Bernard, Bernard, Bernard, Bernard, Bernard, Bernard, Bernard et Bernard.

- Ils s'appellent tous Bernard ? Et comment vous faites pour les appeler quand ils jouent tous dehors, par exemple ?
- Très simple, je crie Bernard et ils rentrent tous.
- Et si vous voulez qu'ils passent à table ?
- Pareil. Je crie Bernard et tous se mettent à table.
- Et si vous voulez parler particulièrement avec l'un d'entre eux ? Comment faites-vous ?
- Ah! Dans ce cas-là, je l'appelle par son nom de famille... »

 

 

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 18:01

 

 

Une nuit d’hiver, une famille de hérissons n'arriva pas à dormir, tant le froid était vif. Ils décidèrent donc de se serrer les uns contre les autres pour se réchauffer. Mais ils avaient oublié leurs piquants.

Chaque fois qu’ils tentaient de se rapprocher, ils finissaient par se piquer douloureusement.

Jamais le groupe ne parvint à rester uni. Certains tentèrent de se rapprocher à nouveau, mais chaque fois, ils se piquèrent le museau.

Pourtant, il fallait absolument trouver comment se rapprocher : les oiseaux y arrivaient, les lapins, les taupes, tous les animaux aussi. Enfin, ils comprirent.

Et tout doucement, petit à petit, soir après soir, ils s’approchèrent les uns des autres en rétractant leurs piquants.

C’est ainsi qu'avec mille et une précautions, ils trouvèrent la bonne distance pour dormir heureux et au chaud.

– D'après la parabole de Schopenhauerf

La leçon des hérissons*
La leçon des hérissons*

La blague du blog
 

« T'avais l'habitude de me tenir la main, quand nous étions jeunes », dit l'épouse à son mari.

Le mari lui prend la main, puis se retourne et dort.

À peine assoupi, il entend sa femme : « T'avais l'habitude aussi de m'embrasser. »

Un peu irrité, il lui donne un p'tit bisou sur la joue et se retourne pour dormir.

Quelques minutes plus tard, il entend : « Même que des fois, tu me mordillais le cou. »

Exaspéré, le mari tasse les couvertures et se lève brusquement, très énervé.

Surprise, sa femme lui demande : « Mais où est-ce-que tu vas ? »

Le mari répond : « Chercher mes dents... »

 

 

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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 18:01

 

 

Jean-Yves Leloup posa la question suivante au Pape Shénouda III, patriarche d'Alexandrie et successeur de saint Marc : « Comment connaître aujourd'hui la paix du coeur ? »

 

Pape Shénouda III : « Si nous sommes troublés par des événements ou des agressions extérieurs, c'est de notre propre responsabilité. Jean Chrysostome disait qu'on ne peut pas blesser quelqu'un si celui-ci ne veut pas être blessé.

 

Si une personne vous met en colère, ce n'est pas elle la responsable, c'est qu'il y a de la colère en vous. S'il n'y avait pas de colère en vous, qu'est-ce qui lui aurait répondu ?

 

Mettez du feu dans l'eau, le feu ne brûle pas l'eau, le feu n'est pas nourri par l'eau. Mettez du feu dans du coton, le feu est nourri, il s'enflamme. La colère qui est en vous nourrit la flamme, la paix qui est en vous l'éteint.

 

Cessez de dire: « Cette personne m'énerve » ; dites plutôt je m'énerve avec elle.

 

Elle ne peut réveiller que ce qui est déjà en vous. C'est pour cela que le sage n'accuse jamais personne, il s'accuse lui-même.

 

Mettez des cendres dans un verre, celui-ci sera pollué. Mettez ces mêmes cendres dans un océan, elles seront vite oubliées.

 

Avez-vous le coeur comme un verre d'eau ou comme un océan ? ».

 

– L'ATTENTION Prendre Soin de l'Être (Revue) - N° 8 Hiver 1995 Revue trimestrielle publiée par Le Fennec éditeur

 

La paix du coeur*
La paix du coeur*

Témoignage de mon livre d'or

 

Petites douceurs pour le coeur! Quel livre réconfortant pour tous ! Chacun vit des moments dans une vie où ce livre sera un réel réconfort. Ce livre est simplement le reflet de Nicole. Son cœur a regroupé toutes ces histoires afin d'apporter dans les cœurs un rayon de soleil. Merci Nicole pour ce que tu es et merci pour ta générosité. – Richard Lachance

La paix du coeur*

La blague du blog

Le mari dit à sa femme sur le point d'accoucher :

« Si le bébé te ressemble, cela va être extraordinaire.

La femme répond :

Si le bébé te ressemble, cela va être un miracle. »
 

 

 

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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 07:15

 

 

Par YVON DALLAIRE, psychologue
Auteur des excellents livres :
Qui sont ces hommes heureux?
Qui sont ces femmes heureuses?
Qui sont ces couples heureux ?

  Pour lire d'autres écrits de Yvon Dallaire, cliquez ici.

Articles dans les magazines québécois, cliquez ici.

En cliquant sur le menu Articles à gauche,
vous aurez accès à toutes ses autres publications (France, Suisse, etc.)

    yvon-dallaire

 

 


 

 

Le couple est très peu répandu dans la nature : rares sont les espèces qui forment des couples à vie. Quelques autres le font le temps d'une saison ou de l’élevage des petits. La très grande majorité ne se rencontre que le temps de l'accouplement. L’humain veut bien former des couples, mais il y parvient difficilement.


Les raisons du couple


Tous voudraient que l'amour soit la raison et le ciment du couple. Mais la réalité, c'est que c'est la passion qui pousse un homme et une femme à former un couple pour... assurer la survie de l'espèce. L'amour, c'est ce qui se développe ou non à partir du moment où l'intensité émotionnelle s'émousse.

La passion, ou lune de miel dure généralement de deux à trois ans et est le résultat de la production de nombreuses hormones qui provoquent des sensations agréables et des émotions merveilleuses. L'amour serait plutôt l'objectif du couple : le couple servirait donc, dans un premier temps, à faire durer l'amour.

La passion et l'amour constituent deux raisons d'« être ensemble ». Mais, il existe de nombreuses raisons pour « rester ensemble ».

Certains le font pour des contraintes sociales : dépendance financière, élever les enfants.

D'autres pour des raisons morales : par devoir, pour soutenir le partenaire...

Certains restent ensemble pour des raisons psychologiques : dépendance affective, peur de la solitude, par dépit, par convention...

Certains forment des couples par
opportunisme : intérêt financier, intérêt personnel, hiérarchie sociale...

Évidemment, seuls la passion et l'amour sont considérés comme des raisons valables. Et tous espèrent que cette passion et cet amour seront suffisants pour cimenter le couple et l'aider à surmonter toutes les épreuves de la vie. La réalité est toutefois tout autre.

Ces diverses raisons d'être ensemble ne s'excluent pas l'une l'autre. La peur de la solitude peut s'associer au désir de préserver la famille, même si la passion n'est plus au rendez-vous. Le départ des enfants donne souvent le signal de la séparation.

« Je ne l'aime plus, mais ça fait tellement longtemps que nous sommes ensemble... » « Qui me dit que je trouverai mieux ailleurs ? » « Nous passons pour un couple modèle : que diraient nos parents, nos amis, nos enfants si on divorçait ? » « L'autre ne survivrait pas à un divorce. » « On n'a pas les moyens financiers de divorcer. »

 

 


 

 

Couple et thérapie

Plusieurs de mes clients arrivent en thérapie en se demandant s'il n'existerait pas un conflit inconscient ou un traumatisme infantile qui ferait en sorte qu'ils restent dans un couple qui, quoique confortable, ne les rend pas heureux. Mais plutôt rares sont les couples aux prises avec une réelle pathologie personnelle ou avec une collusion de conflits qui soude inconsciemment les deux partenaires.

Réfléchir à la ou les raisons d'être et de rester ensemble est nécessaire si l'on veut être heureux. L'amour devrait être la raison principale, mais le sentiment amoureux est plutôt fluctuant et rarement une raison à long terme. « Prétendre que l'amour dure toujours, c'est croire à des chimères », écrivait, avec raison, Julie Pelletier dans sa chronique de dimanche passé.

J'ajouterais que l'amour comme raison du couple n'est même pas obligatoire, comme nous le prouve l'histoire de l'humanité. Pour qu'un couple perdure, il suffit qu'un lien sentimental minimal (passion, amour ou amitié...) s'allie à un intérêt personnel et commun (activités partagées, intérêts socioéconomiques, famille, projet de retraite...).

Connaître les vraies raisons qui font que l'on est ensemble permet au couple de se resituer et de décider d'un commun accord de rester ensemble ou non.

De nombreux couples sont heureux même si la passion et la sexualité ne sont plus, ou moins, au rendez-vous. 

 

« Les couples sont d'abord ensemble par amour, puis par convention, par nécessité,
par habitude, mais surtout par absence d'alternatives. »
Philippe Brenat

 

 

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 13:00
 

 

 

J’entends souvent des femmes, amoureuses d'un homme marié (ou d’un homme déjà engagé dans une autre relation plus ancienne), se demander (surtout si elles se sentent aimées de cet homme) : « Mais pourquoi, puisqu’il me dit qu’il m’aime, pourquoi ne quitte-t-il par l’autre ? Pourquoi ne met-il pas fin à cette relation, alors qu'il m'assure qu'il ne se passe plus rien entre lui et elle ? Pourquoi ne prend-il pas la décision de venir vivre à plein temps avec moi, de s’engager et ainsi de se définir plus clairement, définitivement avec moi. »

Je connais bien sûr des hommes engagés dans une relation tierce, aimants et se sentant aimés par une femme mariée qui pensent et voudraient eux aussi exprimer quelque chose de semblable, mais ils sont plus rares.

Peut-être faut-il se rappeler deux données essentielles qui semblent être oubliées par les deux protagonistes d'une relation tierce. Ce ne sont pas les mêmes enjeux affectifs qui caractérisent une relation principale et une relation tierce (j’appelle relation tierce une relation de rencontre, vécue en parallèle avec une relation principale inscrite dans la durée).

Une relation principale, même quand subsistent des sentiments forts, est surtout nourrie prioritairement par de l'attachement et un vécu commun, une relation tierce s’alimente essentiellement avec des sentiments, du plaisir et de l'espérance.

Un tout nouveau sentiment d’amour n’a pas de passé. Il surgit à un moment de l’histoire d’un être et se survit à lui-même en étant alimenté par le présent, vivifié par ce qui se passe dans l'instant de la rencontre et quelques fois par des projections sur l’avenir immédiat.

Un attachement a un double passé : celui lié à la personne (dans le cas d’un homme marié, à sa femme), et celui lié à sa propre histoire autour des personnages significatifs de son enfance. Ainsi, la plupart des femmes et des hommes qui vivent des relations tierces semblent ignorer que sentiment et attachement ne pèsent pas le même poids, sur le plateau des décisions à prendre.

Pour la plupart des hommes mariés, le conflit entre sentiments (vers la personne tierce) et attachement (vers la personne principale) apparaît comme insoluble, aussi refusent-ils le plus souvent de s'y confronter. Et ainsi vont-ils rester, parfois durant des années, à l’intérieur de ce conflit. D'un côté, ils sont capables d'assurer à la relation tierce avec sincérité « Je t’aime », « J’ai envie de vivre avec toi », « Tu es importante pour moi », …) et de l'autre côté, ils sont susceptibles de témoigner, avec autant de sincérité silencieuse à la relation principale : « Je ne peux pas te faire souffrir, je ne peux pas te faire ça : te quitter. Je suis attaché à toi, pas seulement par de la culpabilité, mais par de multiples liens, ramifications, souvenirs, expériences de vie, épreuves, gratitudes et reconnaissances qui me lient si fortement que je ne peux envisager de rompre sans souffrir, sans avoir le sentiment que c’est moi que je trahis… »

Peut-être aussi l’un ou l’autre de ces hommes mariés pourrait-il dire avec plus de lucidité : « Je suis attaché à l’image que j’ai de moi-même ». « Je ne me vois pas quittant la femme avec qui j’ai partagé vingt années de ma vie, la mère de mes enfants, celle qui m’a soutenue dans mes études ou mes expériences professionnelles, celle que j’ai fait avorter tout au début de notre relation, avec qui j’ai perdu un bébé, qui m’a soigné, que j’ai accompagné dans tellement d’épreuves… ».

Cet attachement à l’image de soi-même constitue souvent un lien invisible, si fort, que l'homme va rester avec sa partenaire principale, sans pouvoir se résoudre à la quitter, tout en voulant garder la relation tierce.

Il faut donc, que celle qui vit une relation tierce, entende qu’elle se trouvera confrontée à tout un champ de forces qui ne lui seront pas favorables. La plupart vont rester dans la croyance que leur amour, le plaisir des rencontres, l’accord sexuel – souvent exceptionnel – qu’elles ont avec un partenaire engagé ailleurs, sera suffisamment puissant pour modifier les deux relations en compétition et transformer d'une part la relation tierce en relation principale et la relation principale en éloignement ou rupture…

Cela arrive parfois, mais quand cela se produit cela se fait, la plupart du temps, dans la première année d’une relation. Ensuite, c’est beaucoup plus aléatoire et risqué… pour la relation tierce. Le risque étant, pour la nouvelle venue de rester coincée dans une relation tierce alors que son désir est d'ouvrir une relation principale, essentielle avec l’homme qu’elle aime.

Peut-être chacun des protagonistes de la relation tierce, pourrait-il tenter d'entendre en lui, la dimension conflictuelle de ce qui le lie, de ce qui le retient, de ce qu'il attend et espère et partager tout cela avec l'autre… »

 

Texte de Jacques Salomé

 
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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 18:01

 

 

Nous avons souvent tendance à croire que si nous étions ailleurs – en vacances, avec un autre conjoint, engagé dans une autre carrière, logé dans une maison plus grande, etc. –, tout serait différent, nous serions bien plus heureux. Eh bien non !

 

Si vous avez des habitudes mentales négatives – vous vous mettez facilement en colère, vous vous réfugiez souvent dans la nostalgie ou l’espoir d’un avenir radieux –, ces tendances vous suivront partout où vous irez.

 

L’inverse est aussi vrai : si vous êtes une personne globalement heureuse, aux nerfs solides, vous pouvez changer d’endroit, de partenaire ou de situation professionnelle sans que cela affecte de façon tragique votre existence.

 

Il se produit un progrès formidable dans votre esprit lorsque vous prenez conscience que la vie est comme une voiture : elle se conduit de l’intérieur, pas de l’extérieur !

 

Commencez par vous concentrer sur les progrès que vous pouvez faire là où vous êtes, plutôt que de perdre votre temps à imaginer que l’herbe est plus verte ailleurs. Vous éprouverez aussitôt un sentiment de paix. Puis, à mesure que vous avancerez, au fil des expériences et des rencontres, vous finirez par emporter partout cette sensation de sérénité intérieure. « Où que vous alliez, vous y êtes. » Rien n’est plus vrai.

 

– Richard Carlson – Ne vous noyez pas dans un verre d’eau

 

Où que vous alliez, vous y êtes !*
Où que vous alliez, vous y êtes !*

La blague du blogue

Un monsieur âgé avait un sérieux problème. Il était sourd depuis plusieurs années. Il alla voir son médecin qui lui donna deux appareils pour entendre. Au bout d'un mois, il retourna voir son médecin qui lui dit : 

« Votre famille doit être soulagée de savoir que vous entendez maintenant très bien ?

– Oh, je n'ai pas encore dit à ma famille que j'avais des appareils, répondit l’homme. Je ne fais que m'asseoir et écouter les conversations. Ça fait trois fois que je change mon testament... »

 

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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 17:01

 

La vie est parsemée de difficultés, des petites et des plus importantes. Nous sommes tous confrontés à divers obstacles ou épreuves.

Le problème est que nous attendons souvent des solutions immédiates à ces difficultés, en oubliant que la vertu céleste de la patience est nécessaire. La patience consiste à rester imperturbable en toute circonstance, sans vouloir réduire à néant toutes les formes d’adversité qui nous échoient.

Tous ceux qui aspirent à l’éveil se doivent de comprendre que, dans une existence, il doit y avoir des périodes d’accélération et d’autres de ralentissement. Alors, ne vous agacez plus contre l’attente, appréciez ce que vous vivez au rythme où cela se présente. Sachez vous libérer de vos impatiences inutiles qui ne changeront rien à ce qui doit être.

La patience, comme la méditation, s'acquiert et s'exerce. Elle demande un effort de concentration et de maîtrise de soi qui est opposé, en général, à l'agitation naturelle, à l'impatience innée. La patience n'est pourtant pas l'inertie. Elle est dynamique, elle avance toujours vers un but et elle est toujours accompagnée de paix.


La patience permet de se préparer à quelque chose et ce, au rythme nécessaire de son accomplissement. C’est un état d’esprit qui ne cherche pas à critiquer, comparer, juger, ou toujours saisir les situations liées aux émotions telles que la colère, la rancune, le ressentiment, la jalousie, etc. L’essentiel de la patience, c’est l’attitude d’esprit qui ne cherche pas à nuire à autrui et qui est dépourvue d’agressivité.

Dans le monde, la patience procure la beauté. Dans le silence et l’attente, quelque chose grandit en vous, votre être authentique se déploie.


– Extrait du livre « Tomber malade : un cri de l'âme » de Hélène Sayen, septembre 2009

 

C'est une grande force que d'attendre sans impatience que tout mûrisse.

Heinrich Pestalozzi

Patienter*
Patienter*

La blague du blogue

Un instituteur demande à ses élèves : « Quelle serait pour vous une belle mort ?
Ce à quoi une petite fille au fond de la classe répond :

– C'est mourir comme mon grand-père.
– Ah bon, réplique le maître. Et comment ton grand-père est-il mort ?
Il s'est endormi.
Là dessus le maître demande :
Et quelle serait alors, selon vous, une mort atroce ?
Et la même petite fille répond :
Ce serait mourir comme les copains de mon grand-père.
Le maître intrigué demande alors à la petite fille :
Et comment donc sont-ils morts ?
Ils étaient dans la voiture de mon grand-père quand il s'est endormi... »
 

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 17:02

 

 

 

Quand le phare projette sa lumière, il ne mesure pas l'intensité de l'orage, ni ne le juge.

 

Avant de faire briller sa lumière, il ne se dit pas à lui-même : « Je dois comprendre où va ma lumière et pourquoi ? »

 

Tout ce qu'il sait, c'est qu'il a été construit pour supporter l'obscurité, le vent puissant et les vagues qui se briseront sans fin sur sa structure.

 

De plus, il n'a pas peur. Il ne sait pas quand l'orage finira, et quel sera son degré d'intensité. Il ne sait pas pour quelle raison cet orage a été créé.

 

Tout ce que le phare sait ou connaît, c'est qu'il est en sécurité et qu'il doit faire briller sa lumière dans l'obscurité, afin d'aider les autres à trouver la sécurité du port.

 

Il ne cherche pas à comprendre de quelle façon il est devenu une lumière, mais il sait ce qu'il est et ce qu'il doit faire.

 

Il sait également que la lumière qu'il diffuse est attendue par ceux qui sont dans l'obscurité et qui la recherchent.

 

L'être humain est pareil à ce phare : il lui suffit d'ouvrir pleinement son cœur pour que rayonne sa lumière intérieure, transformant instantanément l'obscurité alentour en une douce et intense lumière d'Amour...

 

Trouvé sur le site Un Monde Arc-en-ciel

 

En faisant scintiller notre lumière, nous offrons aux autres la possibilité d'en faire autant.

Nelson Mandela

Le phare*
Le phare*

La blague du blog

 

Un pauvre type, qui avait promis à se femme de ne pas rentrer au-delà de 1 heure du matin, arrive, en fait, à 5 heures. Il ne fait pas un bruit, et au moment de se glisser dans le lit, voilà que l'horloge se met à sonner et réveille sa femme... Dong... dong... dong

 

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 05:30

 

 

« J’aurais voulu être professeur de vie. J’aurais appris aux enfants, aux adultes aussi, tout ce qui n’est pas écrit dans les livres.

 

Je leur aurais appris les choses délicates de la vie :

– Qu’un amour entretenu ne s’use pas;

– Que la seule liberté qui vaille la peine d’être vécue est la liberté d’être;

– Qu’il est important de prendre le temps de regarder la fuite ou l’immobilité d’un nuage, de suivre le vol d’un oiseau, de se laisse surprendre par l’infini des choses de la vie;

– Qu’il est important d’apprendre à s’aimer, à se respecter, à se définir;

– Qu’il est encore plus important de ne pas se laisser enfermer dans les jugements, de résister aux rumeurs, de ne pas se laisser polluer par les messages toxiques qui peuvent venir de ceux qui prétendent nous aimer ou mieux savoir pour nous;

– De ne pas se laisser entraîner par les idées toutes faites, par les modes, ou immobiliser par les conditionnements qui tentent de s’imposer à nous;


 

J’aurais essayé de leur apprendre à remettre en cause leurs croyances quand elles sont devenues des certitudes terroristes, pour laisser plus de place à l’imprévisible de la vie.

 

Professeur de vie, quel beau métier à inventer. »

 

Jacques Salomé – N’oublie pas l’éternité – Albin Michel 2005

 

Être professeur de vie*
Être professeur de vie*

La blague du blogue

Un fermier demande à son voisin : « Qu'est-ce que tu as donné à ton cheval quand il est tombé malade le mois dernier ? »

L'autre répond : « De la térébenthine ».

Une semaine plus tard, le fermier dit à son voisin : « J'ai fait comme toi, j'ai donné de la térébenthine à mon cheval, mais il est mort sur le coup!

L'autre répond : Le mien aussi! »

 

 

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 17:01

 

 

Il se produit un phénomène merveilleux dans votre esprit – une sensation de calme ineffable vous envahit – lorsque vous renoncez à accaparer toute l'attention pour laisser aux autres le devant de la scène.

Notre appétit de gloire vient de cet égocentrisme qui nous souffle en permanence à l'oreille : « Regardez-moi ! Mon histoire est plus intéressante que la vôtre ! »

Cette voix intérieure ne s'exprime pas toujours haut et fort, mais son moteur est simple : elle veut se persuader que « tout ce qui me concerne vaut mieux que ce qui concerne les autres. »

L'égo est cet aspect de notre personnalité qui demande à être vu, entendu, respecté, souvent aux dépens de notre entourage. C'est cette partie de nous-mêmes qui n'hésite pas à interrompre notre interlocuteur, ou qui attend impatiemment son tour de parole afin de ramener au plus vite la conversation sur son nombril.

À des degrés différents, nous avons tous ce mauvais penchant. Et nous l'exerçons à notre détriment ! Car en ramenant sans cesse la conversation à nos préoccupations personnelles, nous diminuons la joie que notre vis-à-vis éprouve à partager une idée, une anecdote, une impression. Ce faisant, nous instaurons une distance entre lui et nous. Et au bout du compte, tout le monde est perdant.

La prochaine fois qu'une personne vous racontera une soirée, un voyage ou un projet, surveillez vos réactions : n'avez-vous pas tendance à parler de vous dans votre réponse ? N'essayez-vous pas subrepticement de lui confisquer les feux de la rampe ?

C'est là une habitude difficile à rompre. Mais c'est aussi un vrai plaisir que de s'effacer pour laisser un autre jouir de la lumière des projecteurs.



– Richard Carlson / Ne vous noyez pas dans un verre d'eau.

Il est une manière d'écouter qui surpasse tous les compliments.

Charles Joseph de Ligne

Laissez le mérite aux autres*
Laissez le mérite aux autres*

La blague du blogue

Le mari demande à sa femme : « Chérie, avec combien d’hommes as-tu dormi ?

La femme répond, toute orgueilleuse : – Seulement avec toi chéri… Avec les autres, je restais réveillée ! »

 

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18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 17:01

 

 

C'est tellement facile de juger ce qui ne fonctionne pas dans la vie des autres.

Nous nous disons souvent : « Si j'étais à sa place, je ferais telle chose, telle chose, telle chose ! »

Mais avons-nous déjà pensé que si nous étions réellement à la place de l'autre personne, vraiment dans ses souliers, nous serions aux prises avec ses émotions, ses préjugés, ses réactions, ses inquiétudes, ses ambitions, ses objectifs, ses inhibitions, ses instincts ; bref, nous aurions son passé, son présent et son avenir et il est fort probable que nous agirions exactement de la même façon qu'elle.

Avant de condamner quelqu'un, essayons non seulement de le comprendre, mais de vibrer au même diapason que lui et, nous constaterons alors que nos émotions ressemblent aux siennes.


 

Texte : Le monde de la philo et de la poésie

Ne juge jamais un homme avant d'avoir marché un mille dans ses souliers.

Proverbe sioux

Avant de juger*
Avant de juger*

La blague du blogue

L'histoire se passe dans un train. Dans un des compartiments, se trouvent trois hommes et une jeune femme de toute beauté. La discussion s'engage rapidement entre les quatre passagers, puis, très vite prend une tournure plutôt érotique. D'ailleurs, à un moment, la jeune femme propose : 

« Si chacun de vous me donne 10 euros, je suis prête à vous montrer mes mollets... »

Les hommes, sous le charme de la jeune femme, sortent tous les 10 euros de leurs portefeuilles. Là-dessus, la jeune femme s'exécute et leur montre ses mollets ravissants. La discussion continue, toujours plus érotique, puis la jeune femme relance :

« Si chacun de vous me donne 50 euros, je suis prête à vous montrer mes cuisses... »

Les hommes étant ce qu'ils sont, ils n'hésitent pas une seconde et sortent chacun 50 euros de leurs portefeuilles. La jeune femme remonte sa robe et leur laisse contempler le haut de ses jambes splendides. Puis la discussion reprend de plus bel. Très vite, la jeune femme leur dit :

« Si chacun de vous me donne 100 euros de plus, je vous montre où j'ai été opérée de l'appendicite... »

Naturellement, tous les trois lui donnent 100 euros de plus, et à ce moment-là, la jeune femme se tourne vers la fenêtre, et pointant du doigt un hôpital, elle dit :

« C'est là... »
            

 

 

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 06:10

 

 

La jalousie est comme une épine dans le pied. On la sent toujours où que l'on soit. C'est un poison qui détruit tout sur son passage. 

 

Il y a deux sortes de jalousie : celle de l'amoureux suspicieux qui voit le danger partout et soupçonne tout ; et celle de l'envieux qui n'arrive pas à se satisfaire de ce qu'il a et convoite le bien ou le bonheur d'autrui. Dans les deux cas, elle est un sentiment néfaste, qui détruit et abîme toute chose et qui peut même conduire à la folie.

 

En amour, la jalousie n'est pas une preuve d'amour comme on a tendance à le croire trop souvent. Elle trahit un manque de confiance, en soi et en l'autre que l'on soupçonne de toutes les turpitudes, dès que l'on a le dos tourné. 

 

Le prisme de la jalousie déforme tout. À la manière d'un miroir grossissant, l'événement le plus anodin prend une proportion démesurée : un retard est interprété comme une preuve, un sourire adressé à un inconnu comme une trahison, un silence comme un aveu et ainsi de suite. Elle tue l'amour plus qu'elle ne le nourrit. Elle éloigne l'autre et isole celui qui en est sa proie. 

 

Dans les rapports sociaux, elle nuit à l'amitié, altère la confiance, elle stérilise tout. Impossible en effet de se réjouir du bonheur d'un ami si on l'envie secrètement, impossible de partager, de fraterniser. La jalousie est l’ennemi de la sérénité, du don de soi, de la générosité. Il faut absolument la dominer, car elle est assurément le plus grand de tous les maux, ainsi que le souligne La Rochefoucauld.

Rambert, Catherine. Le livre de la sérénité, Éditiono1, 1999

 

La jalousie ne permet jamais de voir les choses telles qu'elles sont. Les jaloux voient le réel à travers un miroir déformant qui grossit les détails insignifiants, transforme les nains en géants et les soupçons, en vérité.

Miguel de Cervantès

Ceux qui te jalousent sont ceux qui te voudraient différent, car ils voient en toi ce qu'eux, ne seront jamais ! Alors, n'accorde pas d'importance à la personne qui te critique, car prisonnière de sa propre jalousie, elle ne fait que t'admirer !

Virginie Beyeler

La jalousie*
La jalousie*

La blague du blogue

L’histoire se passe dans un cimetière. Un Chinois dépose un bol de riz devant la tombe de son père. Le gardien qui se promenait au même moment s'approche de lui et demande, sur un ton un peu moqueur :

« Quand pensez-vous que votre père viendra manger son bol de riz ?


Et le chinois de répondre : La même journée que votre père à vous viendra sentir les fleurs que vous avez placées au pied de sa tombe. »

 

 

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  • Nicole Charest
  • Passionnée de psychologie, de spiritualité, d'écriture et de multimédia, je partage avec vous des textes de ressourcement ainsi que mes créations d'e-books et de vidéos inspirantes.
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