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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 17:00

 

 

 

Tout pour fuir le moment présent. La société moderne a institué un culte de cette fuite. Nous attendons la fin de semaine avec impatience : sans doute que le plaisir sera au rendez-vous.

 

Notre enfance, quels regrets ! Si au moins nous étions né riche. Et nous imaginons que nous gagnerons à la loterie. Nos difficultés financières disparaîtront comme par enchantement. Et dans une semaine, nous aurons oublié ce qui nous inquiète tant aujourd'hui.

 

Arrêtons-nous un peu, prenons le temps de respirer. Considérons les beautés qui nous entourent. Une à une, dans le détail.

 

Nous avons tendance à n'apprécier la santé qu'après une douloureuse maladie. Apprécions ce corps pour ce qu'il a de beau et de bon aujourd'hui.

 

Soulignons davantage dans notre vie les possibilités de réalisation qui nous sont offertes maintenant, qui sont à la portée de notre main. En nous appliquant consciencieusement à réaliser le plein potentiel de cette journée, nous augmentons réellement la beauté de toutes celles qui viendront ensuite.

 

Ne les vivons donc pas par anticipation, elles seront bien meilleures quand nous aurons totalement révélé ce que doit être celle qui est maintenant en cours.

 

– Source : Patrick Gauthier, Réflexions sur le bonheur, p. 102

 

Nous oublions souvent de sentir la magie du moment présent et pourtant, c'est elle qui bâtit le scénario de notre vie.

Michel Bouthot

Ici et maintenant*
Ici et maintenant*

La blague du blogue

 

Une très belle femme frappe à la porte de son voisin et lui dit :

J'ai une envie folle de m'amuser, de me saouler et de faire la fête toute la nuit... Êtes-vous occupé ce soir?

Non! répond le voisin, tout heureux!

Alors, vous pouvez garder mon chien??? »

 

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 17:00

 

 

Les nombreuses demandes auxquelles nous devons faire face peuvent nous mener à l’épuisement émotif et physique. Nous contribuons à notre propre déficit lorsque nous donnons plus que nous ne recevons. Étant donné que nous avons été programmés pour donner et que le fait de recevoir nous paraît égoïste, il nous faut beaucoup de courage pour doser ce qu’il est juste et raisonnable de donner.

 

Considérez votre vie comme un compte bancaire : combien de retraits et de dépôts quotidiens pouvez-vous porter à votre compte, en termes d’efforts physiques, de sentiments, d’intelligence et d’esprit? En fait, notre vie est un compte bancaire sur lequel nous retirons ou permettons aux autres d’effectuer de trop nombreux retraits.

 

Afin de rétablir l’équilibre budgétaire, nous devons encaisser les crédits à profusion et consentir aux débits avec parcimonie. Si les sommes débitables aux plans physique, émotif, mental ou spirituel sont trop nombreuses, alors notre compte devient à découvert.

 

Il en résulte de la frustration, de la colère, de l’épuisement. Mais lorsque nous portons à notre crédit en fonction de limites réalistes, nous avons plus à donner. Même s’il nous est difficile de nous occuper de nous-mêmes, cela s’avère un excellent investissement. En veillant de la sorte sur nous-mêmes, nous nous assurons de n’avoir pas de découvert.

 

En établissant des limites réalistes, j’investis sur mon existence. Je peux choisir ce que je donnerai et ce que je ne donnerai pas. J’instaure l’équilibre en veillant à mes besoins d’ordre physique, émotionnel, mental et spirituel.

 

Source : Sagesse de femme, Sue Patton Thoele, 1995, p. 26

Notre vie est un compte bancaire*
Notre vie est un compte bancaire*

La blague du blogue  

– Le prof : Claude, combien pèse un éléphant de trois tonnes?
– Claude : Euh…
– Le prof : Bon, je vais t’aider. Écoute bien : De quelle couleur était le cheval blanc de Napoléon?
– Claude : Blanc
– Le prof : Très bien! Maintenant, combien pèse un éléphant de trois tonnes?
– Claude : Blanc?

 

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 17:06

 

 

Ta bienveillance a exercé une influence incommensurable sur tout ce que j’ai accompli, tout ce que j’accomplis et tout ce que j’accomplirai.

Ton âme pleine de douceur a laissé une marque indélébile sur tout ce que j’ai été, tout ce que je suis et tout ce que je serai.

Par conséquent, tu fais partie de tout ce que j’accomplis et de tout ce que je suis.

Quand je prête secours à mon prochain, c’est un peu toi qui lui tends la main.

Quand je réconforte une amie, c’est un peu à toi qu’elle est redevable.

Quand je montre à un enfant une meilleure façon de faire, que ce soit par mes paroles ou mon exemple, c’est un peu toi qui lui enseignes.

Tous les gestes que je pose sont teintés des valeurs que tu m’as inculquées ; par conséquent, les erreurs que je répare, les cœurs que je réconforte, les cadeaux que je partage et les fardeaux que j’allège te rendent un modeste hommage.

Tu m’as donné la vie et, plus important encore, tu m’as enseigné à vivre ; par conséquent, tu es la source d’où jaillit tout le bien que je peux apporter en ce monde.

Pour tout ce que tu es et tout ce que je suis, merci, maman.



Source : David L. Weatherford, Bouillon de poulet pour l’âme d’une mère      

 

Le cœur d'une mère est la salle de classe d'un enfant. 

Henry Ward Beecher

Hommage aux mères*
Hommage aux mères*
Hommage aux mères*

La blague du blog

 

Le professeur demande à ses élèves d’écrire un texte de 100 mots sur leur animal préféré.

Noémie se concentre, ferme les yeux, réfléchit longuement puis écrit :

« L’autre jour, mon chat s’est sauvé de la maison. Je suis sortie, inquiète, et j’ai crié : Minou! Minou! Minou! Minou! Minou! Minou! Minou!... »

 

 

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 17:05

 

 

La critique est inévitable dans toute relation interpersonnelle. Si elle peut être constructive, encore faut-il apprendre à la formuler et à l’accepter.

Bien exprimée, la critique permet à l'autre de connaître ses points faibles et les aspects qu'il devrait améliorer, que ce soit dans ses relations avec les autres, son travail ou même, dans le sport. Avoir le sens critique est en soi une grande qualité. Les spécialistes des relations interpersonnelles s'entendent pour dire que la critique est une bonne chose, à condition de la « manipuler avec soin ». Dans la mesure où elle est objective et bien dirigée, elle évite d'accumuler les frustrations et, du même coup, de se retrouver au cœur d'un conflit.

Avant de critiquer quelqu'un, il faut vous préparer et vous demander si vos observations sont légitimes. Dans un premier temps, réfléchissez aux raisons qui vous poussent à intervenir. Quelles sont vos attentes ? Votre objectif est-il clair ? La remarque est-elle constructive ? Risque-t-elle davantage de blesser l'autre que de l'inciter à s'améliorer ? Il vous faut ensuite choisir votre moment. Pas question de tout balancer en pleine réunion d'équipe ou entre deux rendez-vous.

Attention, enfin, de ne pas vous laisser emporter. Une critique lancée sous le coup de la colère peut dépasser votre pensée et provoquer le contraire de l'effet recherché. Soyez sûr de pouvoir assumer vos affirmations, de rendre votre interlocuteur réceptif et d'accepter à votre tour un point de vue divergent.

 

 

Sources : Service Vie

Claude Sévigny, andragogue, formateur en entreprise et auprès des adultes

Ghislaine Labelle, conférencière et psychologue organisationnelle

 

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 17:04

 

 

Chaque semaine, un tisserand se rendait à la ville voisine pour vendre le drap qu'il tissait les autres jours.

Un soir, alors qu'il revenait du marché, il tomba sur un voleur. Celui-ci lui asséna des coups au point de le laisser presque mort dans le fossé, puis il disparut dans la forêt, emportant les pièces d'argent que le tisserand avait gagnées en vendant son ouvrage.

La semaine suivante, le tisserand repartit au marché avec un nouveau lot de draps. L'hiver avait blanchi les champs, et tout recouvert de silence.

Sur le chemin du retour, il aperçut au loin son voleur, toujours installé au même endroit, qui attendait le passage de quelques victimes. L'artisan décida qu'une fois était bien suffisante. Prenant un sentier qui obliquait à travers bois, il évita le brigand. Le chemin était plus long et plus difficile, il dut traverser le lac qu'une épaisse couche de glace et de neige avait recouvert, le faisant pareil à un miroir, mais il arriva chez lui avant la nuit.

À partir de ce jour, le tisserand fit attention en arrivant au lieu du guet-apens. Quand il apercevait son agresseur, il prenait le chemin du lac et si la voie était libre, il continuait sa route.

Mais voici qu'un jour, le voleur fit une rencontre qui changea sa vie. Voyant approcher un voyageur, il se rua sur lui pour le détrousser, mais l'homme, un ermite qui vivait de peu et de charité, lui dit simplement : « Ne te fatigue pas à m'assommer, je n'ai que peu de choses sur moi, mais ce que j'ai de plus précieux, je veux te le donner. »

Et le saint homme parla de la vie et de la mort, de la fraternité des hommes, de la maîtrise des émotions, de la lumière que l'on ne voit pas avec les yeux, de l'amour, de mille choses dont le malfaiteur n'avait jamais entendu parler. Le moine parla longtemps, et quand il voulut reprendre sa route, l'autre, ému au plus profond de lui-même, demanda à le suivre pour en apprendre davantage, car son âme avait soif de ces paroles.

Pendant toute une année, il sillonna les chemins et les routes du pays, vivant chichement de la générosité des paysans qu'il rencontrait, se nourrissant de la sagesse du moine.

Au bout d'un an, il décida de continuer seul. Remerciant chaleureusement son maître, il repartit sur le lieu de ses forfaits, et se mit à prier pour toutes ses victimes.

Peu de temps plus tard, le tisserand rentra de son marché hebdomadaire. Quand il reconnut au loin le voleur, il se dépêcha de prendre le petit sentier. Arrivé au bord du lac, il s'engagea sur la glace, mais le temps s'étant adouci, et le printemps se rapprochant, la couche de glace était devenue fragile et céda sous les pas du tisserand qui s'enfonça dans l'eau glacée et mourut dans l'eau noire et profonde.

Souvent, nous jugeons les autres sur un acte, sur une fonction, sur un seul aspect d'eux-mêmes, mais nous refusons de voir ce qu'ils sont vraiment, au fond de leur cœur, cela nous arrange. Et nous gardons cette image figée en nous quoi qu'il arrive, et quoi que puissent faire ceux-là même que nous condamnons pour mieux nous justifier.

Il est bien plus confortable de s'en remettre à des certitudes bien établies, cela évite de se remettre en cause. Mais lorsque tout change autour de nous, nos certitudes sont plus fragiles que la glace du lac, elles se craquellent et se dérobent sous nos pas, et alors que nous comptions sur elles pour nous porter et nous protéger, elles nous précipitent dans notre propre obscurité.

 

Christian Charpentier – web écoute

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 17:03

 

 
 

T’es un enfant quand t’as rien à dire au téléphone.
T’es un ado quand tu parles des heures au téléphone.
T’es un adulte quand tu payes les comptes de téléphone.

 

T’es un enfant quand tu ne sais pas ce que tu veux faire dans la vie.
T’es un ado quand t’as le goût de rien faire dans la vie.
T’es un adulte quand tu te demandes pourquoi tu n’as rien fait dans ta vie.

 

T’es un enfant quand tu t’habilles comme ta mère veut.
T’es un ado quand tu t’habilles comme tu veux.
T’es un adulte quand tu t’habilles comme tu peux.

 

T’es un enfant quand tu dors toute la nuit.
T’es un ado quand tu dors toute la journée.
T’es un adulte quand t’arrives plus à dormir…

 

T’es un enfant quand tu ne sais même pas que tu vis.
T’es un ado quand tu dis que tu n’as jamais demandé à vivre.
T’es un adulte quand tout ce qu’il te reste est le savoir-vivre.

 

T’es un enfant quand tu apprends continuellement.
T’es un ado quand tu n’apprends plus rien du tout.
T’es un adulte quand tu as tout oublié.

 

T’es un enfant quand tu ne comprends rien de ce qu’on dit.
T’es un ado quand personne ne comprend rien de ce que tu dis.
T’es un adulte quand ce que tu dis n’intéresse plus personne.

 

T’es un enfant quand tu manges tout ce qui te tombe sous la main.
T’es un ado quand tu manges tout ce qui tombe sur le cœur.
T’es un adulte quand tu manges tout ce qui peut faire tomber ton cholestérol.


Ainsi va la vie. Tout se ressemble et pourtant tout est si différent!
La vie est le plus beau cadeau qui nous a été offert.
Profitons pleinement de chaque étape.

 

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 17:01
 
 
 
On m'avait pourtant prévenu qu'elle viendrait. Puis, un bon matin, il y a bien quelques années, j'ai senti son souffle. Elle était là, dans mon dos, m'enlaçait tout doucement de ses grands bras tout en m'enveloppant dans son manteau moelleux. 

Seul, devant mon miroir, j'ai levé les yeux et je l'ai enfin aperçue. Ses petits yeux bleus, myopes, probablement charmeurs autrefois, étaient partiellement cachés par d'étranges lunettes grises.

Autour d'eux cherchait à se camoufler tant bien que mal l'arnaque de sa vie, ses rides. Une cicatrice à la lèvre supérieure lui rappelait sans nul doute l'exubérance de sa jeunesse.

Ses cheveux, blanchis par un quelconque processus biologique, qu'elle seule devait connaître, dégarnissaient de plus en plus sa tête. 

Sur son front et dans son cou, les plis se multipliaient, signes évidents d'une grande sagesse. Enfin, la peau striée de ses mains meurtries, devenues tremblantes, ne parvenaient plus à dissimuler le labeur de sa vie. 

Malgré tout, elle me fascinait. Son sourire moqueur et la naïveté de son regard enfantin l'embellissaient.

Le temps ne semblait plus pressé. Sa joie de vivre se lisait sur ses traits comme si elle goûtait à chaque instant qui passait. Elle paraissait tellement heureuse...

J'ai penché doucement la tête, baissé les yeux. La vieillesse, timidement, s'excusa de son intrusion dans mon existence et, par peur de me perdre, me pressa tout contre elle.

Claude Duplessis / Hull-Outaouais / Source: la revue de l'A.R.E.Q.
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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 15:30

 

 

Dans une paisible contrée, un lac déborda soudain, noyant brutalement les terres qui étaient en contrebas. Ce fut une terrible catastrophe! Des jardins furent emportés, des villages submergés, des hommes précipités dans les eaux grondantes.

Lorsque la décrue s’amorça, les survivants en colère allèrent se plaindre auprès des divinités. Ils furent reçus par celle qui avait en charge le juste équilibre des choses et exposèrent leur requête. La divinité convoqua donc le lac et le somma de se justifier.

– Ce n’est pas ma faute, répondit le lac. La rivière qui m’alimente a brusquement grossi et j’ai soudain gonflé comme une outre.

On convoqua donc
la rivière.

– Ce n’est pas ma faute répliqua-t-elle. Les torrents qui se jettent dans mes eaux ont cette année doublé de volume. Comment pouvais-je les retenir?

On convoqua donc les torrents.

– Ce n’est pas notre faute, s’excusèrent-ils. Les neiges des montagnes ont fondu en quelques jours seulement et nous ont grossis comme des fleuves.

On convoqua donc les neiges des montagnes.

– Ce n’est pas notre faute, plaidèrent-elles. D’habitude, les sapins nous retiennent sur les hauteurs, mais cette année les hommes ont coupé tous les arbres à la fin de l’hiver.

Les villageois se firent alors tout petits, s’excusèrent auprès de tout le monde et reprirent leur chemin, songeurs.


 

– Extrait du livre de Michel Piquemal - Les philo-fables pour la terre, p. 12

 

Dans une avalanche, aucun flocon ne se sent jamais responsable.

Stanislaw Jerzy Lec

À qui la faute?*
À qui la faute?*

La blague du blogue

Alexandre a la grippe. Quand le docteur a fini de l'examiner, il lui demande :


« Docteur, je vous promets d'être courageux, alors dites-moi la vérité. Quand dois-je retourner à l'école ? »

 

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 17:01

 

 

Nous vivons tous des drames personnels. Certaines personnes semblent plus éprouvées que d’autres, mais, dans le cœur de chacun, la douleur est la même. Il n’existe pas d’étalon de la souffrance, et tous ont le droit d’être consolés. Peut-être avons-nous la chance de faire partie de ces gens, que la vie semble épargner, de ceux qui savent comment donner et recevoir l’amour ?

 

Si tel est le cas, soyons remplis de gratitude et tournons-nous avec compassion vers ceux qui sont en difficulté. C’est à nous qui sommes en position de force, qu’il revient de rétablir l’équilibre, en venant en aide à ceux-là qui sont temporairement affaiblis.

 

Ne cédons pas à la tentation de former des clans et de maintenir l’énergie positive dans les mêmes circuits. Si nous avons peur de perdre notre énergie en côtoyant ceux qui en ont besoin, nous pouvons être assurés que c’est ce qui arrivera, en juste proportion avec les précautions que nous aurons prises pour garder jalousement notre trésor.

 

L’amour véritable ne porte pas de jugement et ne sélectionne pas. Il s’adresse à tous ceux qui sont placés sur notre chemin et qui, tous également, méritent d’être aimés et considérés. N’hésitons pas à tendre la main. La vie nous le rendra au centuple.

Aimer un être, c'est reconnaître qu'il existe autant que vous. 

Simone Weil

Élargir le cercle de son amour*
Élargir le cercle de son amour*

La blague du blog

Le fils : « Aujourd'hui, j'étais dans le bus avec papa. Il m'a dit de laisser ma place à une dame...

La maman : - C'est très bien, fiston, tu as fait une bonne action.

Le fils : - Mais maman, j'étais sur les genoux de papa !
»

 

 

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 18:06

Il arrive quelques fois que nous devons accepter une situation qui nous semble inacceptable, par exemple la mort d’un enfant, un divorce, un cancer, un licenciement, un incendie, etc., et nous ignorons si nous aurons la force d’y faire face.

Accepter une tragédie est très difficile. Il est alors normal, voire souhaitable, de rager contre le ciel ou le destin devant notre impuissance parce que cette étape fait partie du processus qui nous mène à accepter l’inacceptable. Mais afin de vraiment cicatriser une blessure émotive, physique ou spirituelle, il faut cesser toute résistance devant le fait accompli, car la résistance amplifie la souffrance.

Pour réussir à accepter l’inacceptable, nous pouvons nous représenter la vie comme une magnifique tapisserie. Si l’on regarde de trop près le motif qui nous occupe en ce moment, on n’a plus de vue sur l’ensemble.

Lorsque survient une chose qui nous paraît inacceptable, il faut nous rappeler qu’à courte distance nous ne pouvons pas voir comment ce motif s’intègre à l’ensemble et nous dire qu’avec du recul, la situation contribuera à notre épanouissement et rehaussera la beauté de la tapisserie toute entière.

Peut-être n’en connaîtrons-nous jamais la raison au cours de cette vie, mais il faut avoir confiance en la bienveillance de l’univers et, surtout en période de coups durs, croire qu’éventuellement le voile sera levé et qu’alors nous comprendrons.

Il est extrêmement ardu d’accepter une chose qui semble a priori inacceptable et, pour cette raison, nous ne devons pas nous brusquer devant cette éventualité. Relâcher sa résistance ouvre la voie à l’acceptation et à la sérénité.

Source : Sagesse de femme, Sue Patton Thoele, p. 92
  

 

Vous serez serein lorsque vous saurez accepter que votre vie ne se déroule pas comme prévu.

Accepter l'inacceptable*
Accepter l'inacceptable*

La blague du blog

Dieu envoie St-Pierre sur terre pour voir si tout va bien. St-Pierre revient en faisant son rapport.

« Chef, en gros, ça va bien en bas. Il y a juste une chose que je ne comprends pas. Il y a des hommes qui tapent avec des bâtons courbés sur une beaucoup trop petite balle et essaient de la rentrer dans un petit trou.

– Jeu bizarre, dit Dieu, quel est le nom de ce jeu ?

– Ca, je n'ai pas réussi à savoir, répond St-Pierre, mais je pense qu'il s'appelle MERDE! »
La blague du blog

Dieu envoie St-Pierre sur terre pour voir si tout va bien. St-Pierre revient en faisant son rapport.

« Chef, en gros, ça va bien en bas. Il y a juste une chose que je ne comprends pas. Il y a des hommes qui tapent avec des bâtons courbés sur une beaucoup trop petite balle et essaient de la rentrer dans un petit trou.

– Jeu bizarre, dit Dieu, quel est le nom de ce jeu ?

– Ca, je n'ai pas réussi à savoir, répond St-Pierre, mais je pense qu'il s'appelle MERDE! »

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 18:03

 

Un matin, frère Valentin qui n'avait pas bien dormi, vint trouver l'abbé Guillaume, vieil homme empli de sagesse :

— Père, dites-moi une parole, comment trouver la tranquillité ? Partout le monde est agité par la haine et quand ce ne sont pas les guerres que les hommes fomentent, ils se vautrent dans les vices les plus noirs. Dites-moi, père, comment devenir meilleur et ne pas suivre ce mauvais exemple ?

Le vieillard lui dit: — Va au cimetière et injurie les morts.  

Le frère Valentin, quelque peu étonné, se mit pourtant en marche vers le cimetière. Il fit grincer le petit portail et se posta au beau milieu des tombes. D'abord timidement puis plus franchement, il injuria les morts et finit même par leur jeter des pierres…

Il revint informer l'abbé Guillaume de son étrange exploit. Celui-ci lui demanda:
— Et alors ils ne t'ont rien dit ?
— Non.

Le vieillard lui dit: — Retourne les voir demain et adresse-leur des louanges.

Le frère, toujours aussi incrédule, se mit en route le lendemain dès matines, cueillit quelques fleurs sur le bord du chemin et entra dans le cimetière silencieux.

Il défila entre les tombes, déposant ça et là une fleur, louant les morts par ces mots: « Apôtres, saints, justes, vous êtes bénis de Dieu, illustres ancêtres, exemples parmi les exemples ! » 

Puis il revint au monastère, devant la cellule de l'abbé, frappa timidement à la porte et entra :
— Ci-fait mon Père, je les ai loués.

Le vieillard lui demanda :
— Ils ne t'ont rien répondu ?
— Non.

L'abbé Guillaume sourit et lui dit alors :

— Cher Valentin, tu sais toutes les injures que tu leur a dites et ils ne t'ont rien répondu, toutes les louanges que tu leur a adressées et ils ne t'ont rien dit; de même, toi aussi, si tu veux être tranquille, tenir le péché éloigné et la colère enfouie, sois sur cette terre à l'image d'un cimetière silencieux aux tombes apaisées, ne tenant compte ni de l'injustice des hommes, ni de leurs louanges.



Source : Christian Godefroy, Club-positif.com, France 

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 18:00

 

 

Les femmes sont des pionnières. Aujourd’hui plus que jamais auparavant, nous avons l’occasion de procéder à d’importants changements dans nos vies. Nous redéfinissons notre rôle à la maison et au travail, nous affrontons les différentes formes que prennent nos dépendances et nous assumons la responsabilité de notre bonheur.

 

Parmi tous les risques que nous courons, il en est un qui exige un grand courage et qui comporte une part de souffrance : établir des rapports avec nos proches, en particulier nos enfants, qui soient basés sur notre véritable personnalité et non sur les stéréotypes et les clichés dont on nous affuble. En apprenant courageusement à être nous-mêmes et à exprimer notre unicité, nous encourageons nos proches à faire de même.

 

Chaque risque encouru, chaque souffrance calmée, chaque monstre apprivoisé élargit la voie de la liberté qu’emprunteront les autres et avive notre confiance en nos aptitudes pour mener une existence fondée sur l’authenticité.

 

À chacun des risques que nous avons le courage d’encourir, nous facilitons la tâche de nos filles, de nos amies et de nos mères qui veulent suivre notre exemple et devenir elles-mêmes. Quel autre héritage pourrions-nous laisser?



Source : Sagesse de Femme, Sue Patton Thoele, 1995, p. 230

 

Sentir, aimer, souffrir, se dévouer, sera toujours le texte de la vie des femmes.

Honoré de Balzac

L'authenticité en héritage*
L'authenticité en héritage*

La blague du blog

Une journaliste interroge les pensionnaires d’une maison de retraite.
« Que faites-vous depuis que vous ne travaillez plus ?


- Moi, je fais de la photo, dit l’un.
- Moi, je jardine, ajoute l’autre.
- Moi, je fais de la recherche, explique un troisième.

- De la recherche ? Dans quel domaine ? demande la journaliste.

- C’est varié. Je cherche ma canne, mes lunettes, mon dentier… »

 

 

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 18:01

 

 

« L'épreuve ne tourne jamais vers nous le visage que nous attendions », écrivait Mauriac. « Elle est nécessaire à la connaissance de soi », ajoute Sénèque.

 

Force est de constater qu'il faut parfois beaucoup de sang-froid et de résistance morale et physique pour faire face aux difficultés que la vie met sur notre chemin.

 

Un échec professionnel, une rupture amoureuse, des soucis d'argent, un contretemps qui survient au plus mauvais moment... nos existences sont jalonnées de difficultés, de rendez-vous manqués, d'imprévus, d'échecs, d'où la nécessité d'apprendre à relativiser tout ce qui nous arrive malgré nous, et notamment le mauvais. Ou du moins ce que nous percevons comme étant mauvais.

 

Car il y a toujours une leçon à tirer d'une difficulté. Et la façon même dont nous l'appréhendons peut être à elle seule un enseignement.

 

L'une des clés pour faire face aux difficultés est non de les combattre et les prendre de front, mais de les contourner en cherchant leur aspect positif. Dans l'adversité, l'état d'esprit fait tout.



– Source : Le livre de la sérénité - Catherine Rambert, p. 155

 

L'épreuve est nécessaire à la connaissance de soi. C'est l'expérience qui nous fait prendre la mesure de nos propres forces.

Sénèque

Apprendre à dominer les difficultés*
Apprendre à dominer les difficultés*

La blague du blog

Les futurs mariés sont devant l'autel en attendant que le prêtre les marie, quand la jeune femme remarque les clubs de golf de son futur mari à côté de la porte et lui demande :
— Veux-tu m'expliquer pourquoi tes bâtons de golf sont là ?
— Ça ne va quand même pas prendre tout l'après-midi, non ?

 

 

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 18:01

 

 

L'amour est une chose fragile, ondoyante et diverse, délicieusement mystérieuse aussi et heureusement pleine de caprices. Le mot a des allures de velours doux mais la réalité qu'il exprime, si idyllique soit-elle dans l'âme des midinettes qui en rêvent, reste un piège auquel bien peu de gens échappent.

 

L'amour est tantôt grave, tantôt joyeux. Sa gravité mène souvent à la jalousie, qui en est la grimace hideuse, tandis que sa gaieté a fait éclore des sourires heureux sur les lèvres toujours avides de l'humanité. C'est cette gaieté qui définit le mieux l'amour. C'est tellement vrai, et, parce que vrai, tellement profond, que je ne suis pas loin de croire, tout profane que je sois en la matière, que le seul salut de l'amour, c'est l'humour.

 

Prendre légèrement les choses sérieuses et sérieusement les choses légères n'est pas une maxime de débauché, c'est une perle de sagesse. Ceux qui ne savent pas rire, je ne dis pas « de l'amour » mais « avec » lui risquent de perdre tout le miel qu'il contient.

 

Je pense à tous les jolis mots dont la littérature de l'amour est pleine et qui font la joie de ceux qui l'aiment vraiment, qui le font sans vergogne et qui en gardent, précieusement accroché au mur de leur mémoire, le souvenir toujours plein de poésie. Le cher Verlaine disait que « les souvenirs d'amour sont les clairs de lune de nos solitudes ». Il avait raison : « Quand on a aimé quelqu'un, on n'est plus jamais seul, car on peut toujours donner rendez-vous à son souvenir. L'instant passe mais le souvenir, lui reste... éternel. »

 

Et quand parfois l'amour pleure, c'est toujours l'humour qui vient essuyer ses larmes. C'est pourquoi il faut savoir rire un peu de soi-même quand on est amoureux... pour ne pas avoir à pleurer de l'avoir mal été. Et puis en jouir gentiment aussi : c'est un commandement de la vie. Car, comme dit le poète : « On a si peu de temps à s'aimer sur la terre qu'il faut bien se hâter de dépenser son cœur. »

 

Doris Lussier — Tiré de son livre Tout Doris

L'humour de l'amour*
L'humour de l'amour*

La blague du blog

 

Une femme demande à son mari :

« Mon amour, pourquoi te mets-tu toujours à la fenêtre quand je chante ?

— Mais, chérie, pour que les voisins ne croient pas que je te tape dessus ! »

 

 

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 18:03

 

Le musicien de rue était debout dans l'entrée de la station « Enfant Plazza » du métro de Washington DC. Il a commencé à jouer du violon. C’était un matin froid, en janvier dernier. Il a joué durant quarante-cinq minutes. Pour commencer, la chaconne de la 2e partita de Bach, puis l’Ave Maria de Schubert, du Manuel Ponce, du Massenet, et à nouveau du Bach. 

À cette heure de pointe, vers 8 h du matin, quelque mille personnes ont traversé ce couloir, pour la plupart en route vers leur travail. Après trois minutes, un homme d’âge mûr a remarqué qu’un musicien jouait. Il a ralenti son pas, s’est arrêté quelques secondes puis a démarré en accélérant. Une minute plus tard, le violoniste a reçu son premier dollar : en continuant droit devant, une femme lui a jeté l’argent dans son petit pot. Peu après, un quidam s’est appuyé sur le mur d’en face pour l’écouter mais il a regardé sa montre et a recommencé à marcher. Il était clairement en retard. Celui qui a marqué le plus d’attention fut un petit garçon qui devait avoir trois ans. Sa mère l’a tiré, pressé mais l’enfant s’est arrêté pour regarder le violoniste. Finalement sa mère l’a secoué et agrippé brutalement afin que l’enfant reprenne le pas. Toutefois, en marchant, il a gardé sa tête tournée vers le musicien.

Cette scène s’est répétée plusieurs fois avec d’autres enfants. Et les parents, sans exception, les ont forcés à bouger. Durant les trois quarts d’heure de jeu du musicien, seules sept personnes se sont vraiment arrêtées pour l’écouter un temps. Une vingtaine environ lui a donné de l’argent tout en continuant leur marche. Il a récolté 32 dollars.

Personne ne l’a remarqué quand il a eu fini de jouer. Personne n’a applaudi. Sur plus de mille passants, seule une personne l’a reconnu. Ce violoniste était JOSHUA BELL, actuellement un des meilleurs musiciens de la planète. Il a joué dans ce hall les partitions les plus difficiles jamais écrites, avec un Stradivarius valant 3,5 millions de dollars. Deux jours avant de jouer dans le métro, sa prestation future au théâtre de Boston était « sold out » avec des prix avoisinant les 100 $ la place.


C’est une histoire vraie. L’expérience a été organisée par le « Washington Post » dans le cadre d’une enquête sur la perception, les goûts et les priorités d’action des gens. Les questions étaient : dans un environnement commun, à une heure inappropriée, pouvons-nous percevoir la beauté ? Nous arrêtons-nous pour l’apprécier ? Reconnaissons-nous le talent dans un contexte inattendu ? 

Une des possibles conclusions de cette expérience pourrait être : si nous n’avons pas le temps pour nous arrêter 5 minutes afin d’écouter un des meilleurs musiciens au monde, jouant pour nous gratuitement quelques-unes des plus belles partitions jamais composées, avec un violon Stradivarius valant 3,5 millions de dollars, à côté de combien d’autres choses magnifiques, voire sublimes, passons-nous ? 

Il est clair que le jeu de plus en plus trépident de notre condition sociale tend à nous robotiser, réduisant notre champ de conscience et notre sensibilité à des domaines préprogrammés et médiatisés. Attention de ne pas nous laisser déshumaniser par l’obsession de nécessités domestiques, voire virtuelles, oubliant l’essentiel de ce qui est censé nourrir notre indispensable ascension intérieure et les véritables buts de la vie universelle.


– Source : Trouvé sur le blog Regards de femmes

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  • Nicole Charest
  • Passionnée de psychologie, de spiritualité, d'écriture et de multimédia, je partage avec vous des textes de ressourcement ainsi que mes créations d'e-books et de vidéos inspirantes.
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