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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 18:21

 

Quand vous attendez un enfant, c’est comme si vous prépariez des vacances en Italie. Vous êtes tout excités. Vous achetez un tas de guides touristiques, vous apprenez quelques phrases en italien afin de pouvoir vous débrouiller et, quand le moment arrive, vous faites vos bagages et vous vous rendez à l’aéroport… pour l’Italie.

Seulement quand vous atterrissez, l’hôtesse vous dit : « Bienvenue en Hollande ! »

Vous vous regardez, incrédules et scandalisés en disant : « En Hollande ? De quoi parlez-vous ? J’ai réservé pour l’Italie… »

On vous explique qu’il y a eu du changement, et que vous avez atterri en Hollande et que vous devez y rester. « Mais je ne sais rien de la Hollande ! Je ne veux pas y rester », dites-vous.

Mais vous y restez. Vous sortez et achetez quelques nouveaux guides ; vous apprenez de nouvelles phrases et vous rencontrez des gens dont vous ne soupçonniez même pas l’existence. La chose la plus importante est que vous n’êtes pas dans un quartier pauvre, sale et où règnent la peste et la famine. Vous êtes simplement dans un endroit différent de celui que vous aviez imaginé. Le rythme y est plus lent et moins tapageur qu’en Italie, mais quand vous y êtes depuis un petit moment, et que vous avez l’occasion de reprendre votre souffle, vous commencez à découvrir que la Hollande a des moulins à vent. La Hollande a des tulipes. La Hollande a même Rembrandt.

Mais tous ceux que vous connaissez vont en Italie et en reviennent. Ils se vantent tous du bon temps qu’ils ont eu là-bas et pendant le reste de votre vie, vous direz : « Oui, c’est là que j’allais. C’est ce que j’avais prévu. »

Le chagrin que vous en ressentez ne s’effacera jamais. Vous devez accepter cette peine, parce que la perte de ce rêve, la perte de ce projet est très importante. Mais si vous passez le reste de votre vie à pleurer le fait que vous n’avez pas été en Italie, vous ne serez jamais libre de profiter des choses très spéciales et très jolies que l’on trouve en Hollande.


Diane Crutcher

Bienvenue en Hollande!*
Bienvenue en Hollande!*

La blague du blogue

À l'école.
— Toto, avoue que ton père t'a aidé à faire ton devoir ?
— Ben, non m'sieur, je vous jure !
— C'est bien vrai ? Sûr ?
— Oui, j'en suis sûr. Il l'a fait tout seul...

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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 18:30

 



Certaines personnes entrent dans notre vie et laissent une empreinte sur notre cœur, et nous ne sommes plus jamais les mêmes.

Certaines personnes entrent dans notre vie et s'en vont rapidement... Certaines restent quelque temps et embrassent nos rêves silencieux. 

Elles nous aident à prendre conscience des vents délicats de l'espoir... et nous découvrons que chaque esprit humain cache des ailes qui aspirent à voler. 

Elles aident notre cœur à voir que le seul escalier qui mène aux étoiles est tissé de nos rêves... et nous nous découvrons sans peur pour gagner les hauteurs.

Elles célèbrent l'essence vraie de qui nous sommes... et ont la foi en tout ce que nous pouvons devenir. 

Certaines personnes nous éveillent à de nouvelles et plus profondes réalisations... car nous recevons la perspicacité du chuchotement de leur sagesse.

Durant toute notre vie, de précieuses âmes nous sont envoyées... visant à partager notre voyage. Que leur séjour soit bref ou long, elles nous rappellent pourquoi nous sommes ici. 

Pour apprendre... pour enseigner... pour nourrir... pour aimer.

Certaines personnes entrent dans notre vie pour éclairer régulièrement notre chemin et guider chacun de nos pas. Leur foi brillante en nous nous aide à croire en nous-mêmes. 

Certaines personnes entrent dans notre vie pour nous enseigner l'amour... l'amour qui réside en nous-mêmes. 

Allons vers les autres et ressentons le bonheur suprême du don car l'amour est bien plus riche en action qu'il ne l'est en paroles. 

Certaines personnes entrent dans notre vie et poussent nos âmes à chanter et font danser notre esprit. Elles nous aident à voir que tout sur la terre fait partie de l'incroyable de la vie... et qu'il nous est toujours possible d'en ressentir la joie.

Certaines personnes entrent dans notre vie et laissent une empreinte sur notre cœur et nous ne sommes plus jamais les mêmes.


Flavia Weedn /
Source : Marcelle della Faille

Certaines personnes*

La blague du blogue

Entre Montréal et Vancouver, un homme et une femme qui ne se connaissent pas doivent partager une même unité de wagon-lit.

Bien qu'un peu gênés d'avoir à partager autant d'intimité, les deux sont fatigués et tombent bien vite endormis ; lui sur la couchette du haut ; elle sur celle du bas.

Vers 1 heure du matin, l'homme se penche au-dessus de la couchette du bas et réveille la dame : « Madame, Madame, excusez-moi de vous déranger mais j'ai terriblement froid. Auriez-vous la gentillesse de me donner la couverture qui se trouve dans le casier ? »

— J'ai une bien meilleure idée, répond la femme, faisons semblant que nous sommes tous deux mariés, juste pour cette nuit. Ça vous va ?

— Wow ! Quelle idée intéressante ! s'exclame l'homme. Je suis bien d'accord !

— Bon, dit-elle alors, va la chercher toi-même cette putain de couverture ! »

 

 

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 18:30

 

 

Lorsque j'avais environ sept ans, mon grand-père m'amena à l'étang et me demanda de jeter une pierre dans l'eau. Il me demanda d'observer les cercles créés par la pierre, puis de me percevoir comme étant cette pierre.

 

« Tu peux créer de nombreux clapotements dans ta vie, mais les ondes engendrées par ces clapotements perturberont la paix de tous tes semblables », dit-il.

 

Rappelle-toi que tu es responsable de ce que tu places dans ton cercle et que ton cercle touchera beaucoup d'autres cercles. Tu devras vivre d'une manière qui permette au bien venant de ton cercle de transmettre la paix aux autres cercles. Le clapotement provenant de la colère ou de la jalousie transmettra ces sentiments aux autres cercles. Dans les deux cas, tu es responsable. »

 

Ce fut la première fois que je réalisai combien chaque personne crée intérieurement la paix ou la discorde qui s'écoule dans le monde.

 

Nous ne pouvons pas créer la paix mondiale si nous grouillons de conflit, de haine, de doute ou de colère intérieure.

 

Nous rayonnons les sentiments et les pensées que nous entretenons en nous, que nous les exprimions ou pas.

 

Tout ce qui clapote en nous se déverse dans le monde et crée la beauté ou la discorde dans tous les autres cercles de vie.
 

Créé ta vie - Feuille d'information de la création délibérée

 

Les clapotements de la vie*

Ne gaspille pas ton temps et tes forces à combattre les insuccès et les difficultés depuis l'extérieur mais, devant les obstacles, tourne-toi vers l'intérieur, adopte une attitude juste envers la vie, affirme ta supériorité et l'abondance du bien et marche courageusement vers ton but. Tous les obstacles seront alors réduits à néant, comme les ténèbres lorsque la lumière se met à luire.

— Schmidt, K.O. Le hasard n'existe pas, Éditions Astra, 1956

Les clapotements de la vie*

L'effet d'ondulation (Le battement de coeur pour l'Éternité!)


« Chacun de nous porte en lui la capacité de changer le monde, petit à petit, pour le meilleur et pour le pire !

Chaque acte de charité, chaque voeu, chaque pensée positive, peut onduler de coeur en coeur et provoquer des changements dans le temps et l'espace. »

Les clapotements de la vie*

La blague du blogue
 

— Allô ! C'est le surveillant général ?
— Lui-même.
— Monsieur le surveillant général, je vous téléphone pour vous prévenir que Toto est très grippé et qu'il ne viendra pas en classe aujourd'hui...
— Ah bon ! Mais qui téléphone ?
— C'est papa...
      

 

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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 19:35

 

 

Soyez un ami ; l'amitié vraie est un cadeau sans prix.

Écoutez toujours avec votre cœur ; vous devez écouter une personne avant de pouvoir tenter de l'aider d'une quelconque façon, alors écoutez toujours avec votre cœur tout entier.


Allez au devant des personnes éprouvées, même si vous n'êtes pas certain qu'elles auront besoin de vous.


Comprenez que les miracles ne sont pas mystérieux ni impossibles à accomplir. Un miracle est le petit geste que vous posez qui fera une grande différence dans la vie d'une autre personne.

Rappelez à quelqu'un que la vie est précieuse et qu'elle mérite d'être vécue pleinement, même si son monde semble sombre et sans espoir.

Sachez que les sentiments sont la clé à la compréhension. Vous devez avoir une idée de comment l'autre personne se sent avant que vous puissiez commencer à la comprendre.

Gardez l'esprit de Noël toute l'année. Ne rangez pas votre bonne volonté avec les décorations de Noël après les fêtes.

Soyez honnête dans l'amour et l'attention que vous offrez à une personne ; la compassion sincère est le plus beau cadeau à offrir et l'honnêteté est angélique.

N
e vous attendez pas à vous voir pousser des ailes ; soyez plutôt satisfait des douces palpitations de l'accomplissement.

Écoutez votre intuition ; elle ne vous fera pas défaut en temps de doute.

Par-dessus tout, encouragez d'autres personnes à faire ces pas vers les autres à travers le rayonnement lumineux de votre exemple.

par Connie Anzalone (traduction libre - Extrait de With God by Your Side... You Never Have to Be Alone, A Blue Mountain Arts Collection, pp. 46-47)

Texte trouvé sur le très beau site : Croquez la vie... jusqu'au Coeur

 

Comment être un ange gardien?*

La blague du blogue

« Moi je voudrais mourir comme mon grand-père, dit un mari à son épouse. Il est mort pendant son sommeil, il n'a rien senti !

Je ne voudrais surtout pas mourir en paniquant, en gesticulant et en criant comme tous les autres dans sa voiture... »

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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 19:33

 


C'était la première journée d'école pour sa classe de 5e année.

Comme beaucoup d'enseignants, elle dit une demi-vérité à ses élèves. Elle les regarda et leur dit qu'elle les aimait tous de la même façon. Cependant, cela fut impossible car là, dans la première rangée, tout affaissé, était un petit garçon du nom de Teddy Stoddard.

Mme Thompson avait remarqué Teddy l'année auparavant et voyait qu'il ne jouait pas beaucoup avec les autres enfants, que ses vêtements laissaient à désirer et qu'il avait besoin d'un bon bain.

En plus, Teddy pouvait être déplaisant. C'en était venu à un point où Mme Thompson prenait un malin plaisir à corriger ses travaux avec un marqueur rouge large, à écrire des gros X à côté de ses fautes et à y inscrire un gros F en rouge comme note finale.

À cette école, elle devait faire l'analyse du dossier de chaque élève.

Elle remettait sans cesse à plus tard l'étude du dossier de Teddy. Mais lorsqu'elle le fit, elle eut toute une surprise.

L'enseignant de première année de Teddy avait écrit : « Teddy est un enfant brillant avec un rire communicatif. Il fait ses travaux avec soin et a des bonnes manières. C'est un plaisir de lui enseigner. »

Son enseignant de deuxième avait écrit : « Teddy est un élève remarquable. Les autres étudiants l'aiment tous. Cependant il est troublé car sa mère a une maladie grave et la vie chez lui doit sûrement être une épreuve. »

Son enseignante de troisième avait écrit : « La mort de sa mère l'a beaucoup ébranlé. Il essaie de faire de son mieux mais son père ne lui montre pas beaucoup d'intérêt. Sa vie familiale va l'affecter tôt ou tard si des correctifs ne sont pas apportés chez lui. »

L'enseignant de quatrième avait écrit : « Teddy est renfermé et ne montre pas beaucoup d'intérêt à l'école. Il n'a pas beaucoup d'amis et parfois il dort en classe. »

Mme Thompson comprit le problème et elle eut honte d'elle-même.

Elle se sentit encore pire lorsque ses élèves lui apportèrent des petits cadeaux de Noël enveloppés dans du beau papier tandis que Teddy lui apporta un cadeau enveloppé maladroitement dans du gros papier brun de sac d'épicerie.

Quand elle l'ouvrit, certains enfants se sont mis à rire lorsqu'elle y trouva un bracelet bon marché ayant des morceaux manquants et une bouteille de parfum remplie au quart. Mais elle a fait taire les rires des enfants lorsqu'elle dit qu'elle adorait le bracelet, l'enfila et se mit du parfum au poignet.

Teddy Stoddard est resté ce jour-là après la classe, juste assez longtemps pour dire : « Mme Thompson, aujourd'hui, vous avez senti pareil comme ma mère le faisait. »

Une fois les enfants partis, elle pleura pendant plus d'une heure. À partir de ce jour, elle arrêta d'enseigner à lire, à écrire et à calculer. À la place, elle commença à vraiment enseigner aux enfants. Elle donna une attention particulière à Teddy.

En travaillant plus avec lui, son esprit sembla s'éveiller. Plus elle l'encourageait, plus vite il répondait. À la fin de l'année, Teddy était devenu l'un des enfants les plus brillants de la classe. Malgré son mensonge qu'elle aimerait tous les enfants pareillement, Teddy était devenu son préféré.

Un an plus tard, elle trouva sous sa porte, une note avec une rose de Teddy lui disant qu'elle était la meilleure enseignante qu'il n'avait jamais eue.

Il se passa six ans avant qu'elle ne reçoive une autre note avec une rose de Teddy.

Il lui a alors écrit qu'il avait fini le secondaire, le troisième de sa classe, et qu'elle était toujours la meilleure professeure qu'il n'ait jamais eue.

Quatre ans plus tard, elle reçut une autre lettre avec une rose disant que, même si la vie était parfois dure pour lui, il était resté aux études et qu'il graduerait bientôt du cégep avec les notes les plus hautes et avec distinction.

Il lui assura qu'elle était toujours la meilleure professeure qu'il n'avait jamais eue.

Ensuite quatre autres années ont passé et une autre lettre avec une rose arriva. Cette fois il expliquait qu'il avait reçu son baccalauréat à l'Université de Montréal et qu'il décidait de continuer à étudier.

La lettre expliquait qu'elle était toujours la meilleure professeure et de loin sa préférée. Maintenant son nom était un peu plus long. Il signa : Théodore Stoddard, MD.

L'histoire ne se termine pas ici…

Il y eut une autre lettre cet hiver, toujours avec une rose. Teddy écrivit qu'il avait rencontré une fille et qu'ils allaient se marier au printemps. Il expliqua que son père était décédé il y avait de cela quelques années et il demanda si Mme Thompson voudrait bien prendre la place de sa mère lors de la noce.

Bien sûr qu'elle accepta. Et savez-vous quoi ? Elle porta le fameux bracelet et aussi le parfum que sa mère portait le dernier Noël que Teddy avait passé avec elle.

Ils s'enlacèrent et Dr. Stoddard chuchota à l'oreille de Mme Thompson : « Merci, Mme Thompson, d'avoir cru en moi. Merci énormément de m'avoir fait sentir important en me montrant que je pouvais faire une différence. »

Mme Thompson, les larmes aux yeux, chuchota à son tour : « Teddy, tu te trompes. Tu étais celui qui m'a enseigné que je pouvais faire une différence. Tu vois, je ne savais pas comment enseigner avant de te connaître. »


Texte trouvé sur le site La maison de Dédé


 

 

 

 

 

 

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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 19:31


Voici un texte merveilleux écrit par Stéphane Laporte lors des tristes événements du 11 septembre 2001 (paru dans le journal La presse).

Les événements se sont passés il y a de celà, bien sûr, plusieurs années. Toutefois, la réflexion se veut encore des plus actuelles... À lire ou à relire...



Il faut changer le monde

On ne peut pas vivre comme ça. Il y a une boule dans notre gorge. Il y a de la peine dans nos yeux. Et de la peur dans notre coeur.

Il faut changer le monde.

Des hommes qui avaient l'impression de vivre pour rien, décident de mourir pour quelque chose. Alors ils prennent un avion. Et s'écrasent sur des buildings. En tuant des milliers de gens. Des milliers d'innocents.


Il faut changer le monde.

Des compagnies immensément riches exploitent des enfants pour faire encore plus d'argent.


Il faut changer le monde.

Des hommes qui disent aimer des femmes, les frappent et les tuent. Parce qu'ils ont trop bu.


Il faut changer le monde.

Des parents méprisent leurs enfants. En les traitant de pas bons. En brisant leurs corps. En cassant leurs âmes. En les battant.

Il faut changer le monde.

Des sans-abri meurent de froid. Sans que personne les voit.

Il faut changer le monde.

Des personnes âgées meurent d'ennui. Sans que personne s'en soucie.

Il faut changer le monde.

Des milliers d'Africains meurent de faim, mais ils meurent trop loin pour que ça nous touche. Pour qu'on lève le petit doigt.

Il faut changer le monde.

Un oiseau vole dans le ciel. Et l'on tire dessus.

Il faut changer le monde.

Un homme pense à son argent, ses voitures, ses maisons, ses actions. Mais il ne pense pas aux autres qui sont autour de lui.


Il faut changer le monde.

Un homme empêche un autre homme de rêver.

Il faut changer le monde.

Un homme se réjouit qu'un autre n'ait pas réussi.

Il faut changer le monde.

Un homme abuse de la confiance de quelqu'un.

Il faut changer le monde.

Un homme fait de la peine à quelqu'un, en riant de son physique. De son statut. De sa faiblesse.

Il faut changer le monde.

Des hommes haïssent d'autres hommes. Seulement parce qu'ils ne sont pas comme eux. Parce que leur peau n'est pas de la même couleur. Parce qu'ils ne croient pas au même Dieu qu'eux. Parce qu'ils n'ont pas la même orientation sexuelle. Parce qu'ils sont différents. Ils les haïssent. Du plus profond d'eux-mêmes.

Il faut changer le monde.

Un homme n'a jamais entendu quelqu'un lui dire : « Je t'aime ».


Il faut changer le monde.

Un homme à qui on a dit que sa vie ne valait rien, croit que celle des autres n'en vaut pas plus. Alors il maltraite. Alors il fait mal. Pour se venger.

Il faut changer le monde.

Sur une plage, un bébé de 2 ans fait un château de sable. Il est tout beau. Avec ses deux tours. Un autre bébé de 2 ans arrive. Et donne un coup de pied dessus. Volontairement. Le château de sable s'effondre. Le bébé se met à pleurer. Pourquoi l'autre a fait ça? On ne sait pas. C'est comme ça.

Il faut changer le monde.

Le 11 septembre 2001, c'est toute la méchanceté, toute la violence, tout l'égoïsme, toute l'injustice du monde que nous avons fait, qui nous a frappés de plein fouet. En plein coeur. Et qui a tué des milliers de gens. Et qui a gâché la vie de tous ceux qui les aimaient. À jamais.

Il faut changer le monde.

C'est la seule chose à faire. Tout le reste sera vain. Tout le reste ne servira à rien. On aura beau raser tous les pays ennemis. On aura beau tuer tous les coupables. Il y en aura d'autres. Il y en a toujours eu d'autres. Tant que le monde ne changera pas. Tant que le monde sera comme ça.

Il faut changer le monde.

Et la seule façon de faire ça, c'est de se changer nous-mêmes. D'arrêter d'être pas fin. D'arrêter d'être méchant. Trop souvent. D'arrêter de critiquer, de blesser, d'exploiter les autres. De se servir de tous et chacun pour arriver à nos fins.

Il faut aimer les autres enfin. Les aider. Vraiment.

Si chacun de nous change. Le monde sera changé. Le monde sera meilleur.

Le jour où nous aurons tous l'âme de ces sauveteurs new-yorkais qui risquent leur vie pour sauver celle de leur prochain, le monde sera beau. Et nous serons bien.

Et la boule disparaîtra de notre gorge. Et la joie remplacera la peine dans nos yeux. Et l'amour remplacera la peur dans notre coeur.

Il faut changer le monde. Ce n'est pas qu'une prière.


Il faut changer le monde.

Avant l'horreur et la guerre.

Il
faut changer le monde.

Avant que le monde ne nous change en poussière.


Il faut changer.
 
 

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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 19:55

 

 

Un père amena son fils de 14 ans à la pêche aux crabes. Après quelques heures de pêche, le fils alla voir son père et lui dit : « Papa, papa, il faut mettre un couvercle sur le dessus du panier car le panier va bientôt être plein et les crabes vont sortir.

 

— Ne t’en fais pas, mon fils, répondit le père, il n’y a pas de danger. »

 

Dix minutes plus tard, le fils revint voir son père : « Papa, papa, il faut mettre un couvercle sur le dessus du panier car le panier est maintenant plein et les crabes vont sortir.

 

— Calme-toi, mon garçon. Tu t’en fais pour rien. Laisse-moi t’expliquer : si jamais un crabe essaie de sortir du panier, les autres crabes vont le retenir avec leurs pinces. Il n’y a donc aucun danger. Et j’en profite pour t’apprendre une grande leçon.

 

Plus tard dans la vie, tu voudras, toi aussi, sortir du panier. Tu voudras réaliser de grands rêves : aller à l’université et avoir une belle carrière, mais fais bien attention aux gens que tu fréquentes car certains, tout comme les crabes que tu vois là, vont essayer de te retenir dans tes ambitions; ils tenteront de t’en empêcher, non pas avec leurs pinces, mais avec leurs paroles.

 

Ils te diront des choses comme : “ Tu ne seras jamais capable ”, “ C’est impossible ”; “ Tu n’as pas assez de talent ”; “ Tu n’as pas de diplôme ”; “ Tu es trop jeune ”; “ Tu es trop vieux ”; etc. Et pourquoi feront-ils cela? Parce qu’ils auront peur. Ils auront peur de se sentir plus petits à côté de toi si jamais tu réalisais tes rêves et tu vois, mon garçon, personne n’aime se sentir petit. »

 

Le jeune adolescent regarda alors son père en acquiesçant de la tête. Il venait de comprendre qu’il devrait être très sélectif dans le choix de ses fréquentations et qu’il ne devrait partager ses rêves qu’avec ceux qui sont capables d’en avoir.

Le pêcheur et son fils*

Témoignage de mon livre d'or

 

C'est grâce au site Au jardin de l'amitié que je vous ai connue! J'aime tout ce que vous faites, vous et des personnes comme la personne qui fait l’autre site. C'est magnifique de faire tant de belles choses pour nous! Toutes vos belles actions et vos phrases si positives sont une merveilleuse thérapie. Merci encore et continuez, s'il vous plaît, le plus longtemps possible de nous apporter du bonheur dans ces périodes de morosité. Je sais que nous allons, grâce à des personnes comme vous, vers un monde meilleur. Paix, bonheur et lumière sur chaque pas de vos journées! — Mylène Lopez, France

Le pêcheur et son fils*

La blague du blog  

 

Un gars rentre dans un bistrot. Il est tout égratigné sur la figure, sur les bras, les jambes; bref, pas il est pas mal amoché. Ses copains lui demandent alors ce qui lui est arrivé. Le type répond :

Je viens d'enterrer ma belle-mère!

Quel est le rapport avec tes égratignures?, demandent les autres.

Ben, elle ne voulait pas! 

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12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 19:55

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Après une bataille victorieuse, le roi Abadoulia acquit plusieurs nouveaux prisonniers pour le servir.

« Ah ! Quel beau groupe que voilà, dit le roi à la reine, comment allons-nous en choisir un parmi eux pour nous servir ? Ils sont tous également forts et intelligents. »

Le roi fit venir son sage pour lui demander conseil.

« C’est là, en effet, une tâche très délicate, répondit le sage, mais c’est faisable. Observez-les soigneusement et recherchez les signes suivants : un dont les pieds sont aussi rapides que ceux du guépard, les yeux aussi perçants que ceux d’un faucon et la voix aussi douce que celle d’un agneau. Et pour mettre à l’épreuve son intelligence, envoyez l’homme au marché acheter quelque chose de bon. Puis renvoyez-le une deuxième fois pour acheter quelque chose de mauvais. »

Le roi réfléchit aux paroles du sage et fit ce qu’il lui conseillait.

On fit donc savoir aux prisonniers que le roi cherchait quelqu’un pour le servir, lui et sa douce reine. Chacun voulut être l’élu. Ils se redressèrent donc tous et firent tout ce qu’on leur commandait.

Entre-temps, le roi observa les prisonniers tandis qu’ils travaillaient, marchaient, couraient, parlaient et mangeaient. Un jour, il remarqua un homme qui se tenait aussi droit qu’une pyramide. Sa démarche était rapide et sûre, son regard, vif. Et lorsqu’il parlait, sa voix était comme le chuchotement d’un vent chaud.

Le roi fit venir le jeune homme auprès de lui et lui donna quelques pièces d’argent. « Va au marché du village, commanda-t-il, et achète quelque chose de bon. » Bientôt, le prisonnier revint avec une langue.

« Retourne maintenant au marché et achète quelque chose de mauvais », commanda le roi. Et le jeune homme revint avec une langue semblable à la première.

« Qu'est-ce que cela veut dire ? demanda le roi avec brusquerie. Quand je t'ai envoyé au marché acheter quelque chose de bon, tu as acheté une langue. Quand je t'y ai retourné pour acheter quelque chose de mauvais, tu as de nouveau acheté une langue.

— Oui, Majesté, répondit le prisonnier, c'est ainsi. De la langue vient le bien et de la langue, vient le mal. Lorsque la langue prononce des paroles de bonté et de justice, rien ne peut lui être comparé, mais lorsque la langue prononce de vils mensonges et des infamies, il n'est rien de pire. »

Le roi et la reine furent satisfaits. Et à partir de ce jour-là, le jeune homme sage les servit avec joie et honorabilité.

Dorothy Léon — Revue l'Étoile, mai 1975

La langue est la plume du cœur*

La blague du blog  

Papa, peux-tu écrire dans l’obscurité?

Certainement, fiston !
Alors, éteins la lumière et signe mon bulletin scolaire.

 

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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 19:30

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Près d'un vieux cimetière, sous un grand frêne, se trouvait une source appelée « Le puits de sainte Brigitte » et tenue pour sacrée pour ses propriétés minérales et curatives.

 

Le puits était autrefois très prisé. On l'utilisait comme un miroir afin de connaître le futur et de revoir le passé. Ceux qui buvaient son eau avant le lever du soleil, au printemps, croyaient qu'il donnait une grande connaissance. Ils l'appelèrent « le puits de la sagesse et de toute guérison ».

 

Le puits resta sec pendant plusieurs siècles après sa profanation. Puis, lorsque les Chrétiens arrivèrent et que sainte Bronach fut tuée par des pirates scandinaves à cet endroit fatal, une nouvelle source jaillit du sol.

 

Ensuite, chaque année, pour l'anniversaire du martyre de sainte Bronach, l'eau se mit à bouillonner, inondant les prés alentour. Des pèlerins vinrent de partout pour baigner leurs yeux et les parties douloureuses de leur corps, cette eau ayant la réputation de rendre jeune et beau, à condition de le faire à minuit, la veille de la fête de sainte Bronach.

 

Il y eut une fois, la veille de cette fête, un grand banquet dans les salons du château Rory afin de célébrer la victoire du chef Rory MacGuiness. À ce banquet, il y avait une fille appelée Blamha. Aveugle depuis la naissance, elle avait recouvré miraculeusement la vue, il y a deux ans, en baignant ses yeux dans l'eau du puits.

 

Toutefois, retrouver la vue l'obligea à se rendre compte de ce qu'elle avait jusque-là ignoré. Elle était laide et comprit bientôt pourquoi le jeune Rory MacGuiness ne pouvait supporter de la voir, alors qu'elle lui avait, en secret, accordé son amour. Blamha ressentit sa disgrâce encore plus amèrement cette nuit-là. Elle se lamentait sur son sort lorsque soudain, elle se souvint que c'était la veille de la fête de sainte Bronach et que l'eau du puits pouvait la rendre belle.

 

Elle quitta les joyeux salons du château Rory, résolue à implorer la sainte du puits afin que celle-ci lui donne la beauté ou à défaut, la rende à nouveau aveugle. Pour ce faire, elle s'agenouilla devant le puits et s'apprêta à baigner son visage lorsqu'elle vit, au-dessus du puits, une tablette lumineuse sur laquelle il était écrit : « Ce n'est pas nécessaire de se tremper le visage dans la source sacrée pour avoir de beaux traits. Sans avoir recours à cette eau, tu peux néanmoins être jolie car la beauté est, en réalité, l'âme qui brille dans les yeux. Pense à la beauté et admire-la en chaque chose : paysage, visage, fleur. Contrôle tes émotions, évite d'envier, de jalouser, de te plaindre, de te venger car ce sont les mauvaises pensées qui rendent les gens laids. Façonne ton corps grâce à ton esprit et tu acquerras de grandes qualités. Si tu agis ainsi, tout le monde t'aimera. »

 

À mesure que Blamha lisait, les mots s'effacèrent et la tablette disparut.

 

Elle se leva sans avoir baigné son visage. Ses yeux étincelaient et, sur sa figure, on pouvait lire un immense plaisir de vivre qui, jusque-là, lui avait été refusé. Le changement était évident. Le démon de la laideur avait laissé la place à la beauté. Dès lors, Blamha vécut comme on lui avait prédit. Elle devint de plus en plus belle et nombreux furent les prétendants qui demandèrent sa main. Son préféré restait toujours le jeune chef du château Rory et bientôt, il la demanda en mariage.


 

La beauté extérieure charme le regard ; la beauté intérieure charme le coeur.

Le puits de Sainte-Brigitte*

La blague du blog  

Jonathan entre dans la maison en pleurant.

  • Qu’il y a-t-il mon chéri? demande sa mère.
  • Papa s’est donné un coup de marteau sur le doigt.
  • Il n’y a pas de quoi pleurer. Tu aurais même pu en rire.
  • Mais maman, c’est ce que j’ai fait…

 

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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 19:15

C1 tome-2

Personne n'osait passer par le chemin où un serpent venimeux avait élu domicile. Un jour, un sage suivit cette route. Les enfants qui gardaient alors les troupeaux se précipitèrent pour l'avertir.

« Je vous remercie, mes enfants, répondit le sage, mais je n'ai pas de crainte. D'ailleurs, je connais une formule secrète qui me protégera contre toute attaque. » Et il continua d'avancer.

Brusquement, le cobra se dressa devant lui mais, en approchant du saint homme, il se sentit soudain pénétré par sa douceur.

Le Sage, voyant le serpent, prononça la formule magique et le serpent s'écroula à ses pieds. Il lui demanda alors : « Mon ami, as-tu l'intention de me mordre? » Le serpent, stupéfait, ne répondit rien.

« Voyons, dit le sage, pourquoi fais-tu ainsi du mal à d'autres créatures? Je vais te donner une formule sacrée que tu répéteras constamment. Ainsi, tu apprendras à aimer et en même temps, tu perdras tout désir de faire le mal. » Et il lui murmura la formule à l'oreille.

Le serpent s'inclina en signe d'assentiment, puis rentra dans son trou pour y vivre d'innocence et de pureté, sans n'avoir plus jamais le désir de blesser un être vivant.

Au bout de quelques jours, les enfants du village voisin s'aperçurent de ce changement d'attitude et, pensant que le serpent avait perdu son venin, ils se mirent à le tourmenter, à lui jeter des pierres et à le traîner sur les cailloux. Le serpent, grièvement blessé, se laissa faire et alla se cacher dans son trou.

Quelque temps plus tard, le sage repassa par ce chemin et chercha le serpent, mais en vain.

Les enfants lui dirent que l'animal était mort, mais il ne put les croire. Il continua donc d'appeler le cobra. Finalement celui-ci, qui était presque réduit à l'état de squelette, sortit de son trou et s'inclina devant son maître.

« Comment vas-tu? demanda le sage.

— Fort bien, merci! Par la grâce de Dieu, tout va bien.

— Mais pourquoi alors es-tu dans cet état?

— Conformément à tes instructions, je ne cherche plus à faire de mal à aucune créature; je me nourris maintenant de feuilles. C'est pourquoi j'ai un peu maigri.

— Ce n'est pas le changement de régime qui a suffi à te mettre dans cet état : il doit y avoir autre chose. Réfléchis un peu!

— Ah oui! je me souviens : les petits bergers ont été un peu durs avec moi. Un jour, ils m'ont pris par la queue et m'ont fait tournoyer, me frappant contre des pierres. Ces pauvres petits ne savaient pas que je ne les mordrais plus! »

Le Sage répondit en souriant : « Pauvre ami, je t'ai recommandé de ne plus mordre personne, mais je ne t'ai pas défendu de siffler pour éloigner les persécuteurs et les tenir en respect! »


(Source : Petites douceurs pour le cœur, tome 2, p. 18)


 

Le sage respecte tout. Avant tout, il se respecte lui-même.

Il était une fois un serpent*

La blague du blog  

Un directeur d’usine fait venir son agent d’assurances.

  • Je veux assurer tout mon matériel, ma machinerie; tout, contre le vol.
  • Tout? Vous êtes bien sûr?
  • Tout, même l’équipement de bureau… À l’exception des pendules, des horloges électriques.
  • Tiens, pourquoi?
  • C’est simple, on ne peut les voler, car mes employés ont toujours l’œil dessus.

 

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 19:00

C1 tome-2

Il était une fois un mineur qui travaillait à la sueur de son front pour gagner sa vie et le pain de sa famille. C'était un homme respectueux, aimant, travaillant, pieux…


 

Par contre, en regardant dans son entourage, il s'aperçut qu'il y avait des choses qui se passaient et qu'il n'avait aucun pouvoir pour les changer. Cette pensée a fini par le hanter continuellement en lui laissant un sentiment de faiblesse face à ce qui se passait. Ne trouvant aucune réponse à sa question, il finit par croire qu'il était inutile.

 

À chaque prière du soir, il demanda à son Dieu pourquoi il en était ainsi. Une bonne nuit, devant l'insistance de cet homme, Dieu lui donna un cadeau. C'était un rêve. Dans ce rêve, le petit mineur était devenu le soleil. Grand et fort, il était au-dessus de tout, éclairant et réchauffant tout sur son passage. Il était utile. Soudain, un nuage passa et bloqua ses rayons. 

 

« Comment est-ce possible? Les nuages seraient-ils plus forts que le soleil? Je veux être nuage. »

 

Aussitôt dit, aussitôt fait! Le voici en nuage, bloquant les puissants rayons du soleil. Il était utile.

 

« Que se passe-t-il? Je change de place contre mon gré. C'est le vent, constata-t-il. Est-ce possible qu'il soit plus puissant que les nuages? Je veux être vent. » 

 

Aussitôt dit, aussitôt fait! Soufflant avec vigueur, il déplaçait les nuages, agitait l'océan, faisait tourner les moulins. Il était utile. Soudain, une montagne le fit dévier de sa trajectoire. 

 

« Est-ce possible? Une montagne plus puissante que le vent? Je veux être montagne. »

 

Aussitôt dit, aussitôt fait! Le voici en montagne, résistant aux vents et marées. Il était utile. Soudain, il sentit un malaise venant de son intérieur et demanda à Dieu ce qui se passait.

 

« Ton mal? Il y a des mineurs qui te rongent les entrailles et bientôt, tu disparaîtras, chère montagne. »

 

C'est à ce moment que le mineur se réveilla. Il était maintenant convaincu qu'il était utile, car il pouvait, avec l'aide de ses pairs, déplacer des montagnes qui laisseront place au vent, qui déplacera les nuages qui bloquent le soleil. Il n'est pas nécessaire d'être au sommet pour faire bouger les choses. À chaque niveau de la vie, nous avons une influence sur ce qui nous entoure. Il s'agit d'y croire.

 

(Source : Petites douceurs pour le cœur, tome 2, p. 46)

 

Chacun a ses talents, ses aptitudes... Chacun peut créer des œuvres à sa mesure.

Le mineur*

La blague du blog  

 

Un homme habitant un petit village prend tous les matins le même autobus pour se rendre au travail. Un jour, un inconnu s'installe debout à côté de lui. Après quelques minutes à le dévisager, il lui dit : « Cocu, Cocu ». Notre homme est un peu mal à l'aise mais ne s'en fait pas trop avec ça.

Le lendemain, le même individu se réinstalle debout à côté de lui et lui dit : « Cocu, Cocu ». L'homme commence à être un peu désespéré.

De retour à la maison, il décide d'en parler à son épouse. Elle le rassure en lui disant que c'était probablement un être frustré par sa vie sexuelle et qu'il devait être envieux de celle des autres.

Le lendemain, notre homme maintenant rassuré reprend l'autobus et le même individu s'installe debout à côté de lui. Il lui dit :

« Cocu, Cocu ...et placotteux en plus!!! »

 

 

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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 20:00

C1 tome-2

Elle était jolie cette maison que j'habitais depuis tant d'années. Son toit brun, ses deux grandes fenêtres au travers desquelles on pouvait voir presque tout ce qui se passait à l'intérieur, mais... je ne m'y sentais pas bien.


 

Bien sûr, dans mon enfance, je ne voyais pas bien cet intérieur. Je ne me préoccupais pas de l'enjoliver, ni d'apprécier ses beautés. Pendant longtemps, j'y étais presque insensible, j'y vivais par habitude.

 

Lorsque quelqu'un me faisait remarquer qu'une décoration était plus ou moins jolie, je n'y portais pas attention ou plutôt, je ne voulais pas y porter attention. Je la cachais ou bien je ne la regardais plus, mais tôt ou tard, cette décoration refaisait surface par je ne sais quelle magie.

 

J'y vivais comme un automate. Lorsque quelqu'un me complimentait sur une pièce particulièrement agréable ou même de grand prix, je rougissais, disant que ce n'était rien sinon qu'une illusion. Puis un jour, cette maison qui m'était auparavant si familière me devint tout à coup, je ne sais pour quelle raison, inhabitable. Je la détestais, je la fuyais, je ne lui trouvais plus rien de beau. Elle me faisait mal et je lui faisais mal. Je la sentais comme hantée, habitée d'une maladie que je croyais incurable. J'avais beau fuir, cette maison me suivait. J'aurais voulu la démolir.

 

Je la voyais si laide que je pensais qu'elle n'avait plus le droit d'exister. Longtemps, je lui ai fait mal, jusqu'au jour où, sur mon chemin, j'ai croisé des décorateurs, des spécialistes en intérieur. Je les ai fait entrer dans ma maison que je trouvais si laide et qu'ils ont trouvée si belle.

 

Ils m'ont fait ressortir les plus belles décorations que j'avais cachées au plus profond du sous-sol. En plus de les avoir oubliées, lorsque je les ai ressorties, j'ai eu peine à croire que m'avaient déjà appartenu ces petites choses qui rendent la vie si belle.

 

Puis, je me suis mise au travail et avec l'aide de ces décorateurs hors pair, j'ai fini par trouver de belles choses. J'ai enfin pu accepter de les accrocher bien en vue, non pas pour les montrer aux autres dans le but de faire envie, mais bien plus pour les voir et les admirer moi-même. Quelle satisfaction que de redécouvrir la beauté!

 

Cette maison n'a pas d'adresse et ne coûte pas un sou à chauffer. J'y habite seule, mais j'y ai beaucoup de visites puisque maintenant, je laisse les portes ouvertes. J'ai jeté le cadenas qui les a maintenues fermées si longtemps...

 

Cette maison n'a pas d'adresse, mais elle a un nom, elle s'appelle : MOI... Eh oui! Cette maison que j'ai détestée et à laquelle j'ai fait si mal, c'était moi. Je me suis longtemps crue pleine de défauts et dépourvue de toute qualité. Grâce à ces gens qui ont croisé mon chemin, j'ai réappris à m'aimer et à décorer mon intérieur. Je ne fais que commencer.

 

Ça prend beaucoup d'efforts et de volonté, mais l'espoir que ces décorateurs m'ont donné m'apporte énormément de courage. Je souhaite que lorsque j'aurai enfin terminé mon grand ménage et qu'à nouveau, je me sente bien dans ma maison, je devienne moi-même décoratrice afin d'aller aider d'autres personnes qui n'aiment pas leur maison à y redécouvrir les beautés cachées.

 

Je ne fais que commencer. La route sera longue, mais bien entourée, elle me semblera plus facile.


(Source : Petites douceurs pour le cœur, tome 2, p. 158)

 

Le voyage le plus long est le voyage vers l'intérieur, car celui qui a choisi cette destinée vient de commencer sa quête vers la source de son être.

La maison intérieure*

La blague du blog  

 

Les enfants attendaient en rangs pour dîner dans la cafétéria d'une école catholique élémentaire. Au bout de la table, se trouvait une grosse pile de pommes. La religieuse avait placé cette note sur le plateau : « N'en prenez qu'une seule, Dieu vous surveille. »

Un peu plus loin, à l’autre bout du comptoir, se trouvait une grosse pile de biscuits aux brisures de chocolat. Et là, il y avait une note griffonnée par une main d'enfant : « Prenez-en tant que vous voulez, Dieu surveille les pommes. »

 

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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 20:04

 

 

La vie est comme un voyage dans un train : on monte et on descend; il y a des arrêts, des imprévus, des retards, des pannes, des accidents, …

 

Quand on naît et qu'on monte dans le train, nous rencontrons des personnes qui, croyons-nous, resteront avec nous pendant tout le voyage : ce sont nos parents. Malheureusement la vérité est toute autre car il arrive qu’ils descendent dans une gare plus rapprochée, sans nous prévenir de cette sortie subite…

 

Il y a d'autres personnes qui montent à bord et dont la présence sera déterminante : ce sont nos frères et nos sœurs, nos amis, nos proches. Quand certaines d’entre elles descendent, elles laissent en nous une nostalgie pour toujours.

 

D'autres montent et descendent tout de suite. C’est à peine si nous avons le temps de les croiser et de les connaître. Et d’autres qui, épuisés par le voyage, veulent prématurément sortir du train...

 

Parfois, on s’étonne de voir que certains passagers que nous aimons, s'assoient dans un autre wagon. Ils nous laissent voyager seul et ce, même s’ils savent que nous les cherchons partout dans le train. Et quand nous les retrouvons, la place à côté d’eux est déjà prise…

 

Le grand mystère du voyage est que nous ne connaissons pas le moment où nous descendrons du train pour toujours, pas plus que nous ne connaissons celui de nos compagnons de voyage ou même, de celui qui est assis juste à côté de nous.

 

Essayons donc de faire le plus beau voyage possible, de partager nos différentes découvertes, d’égayer mutuellement notre trajet et surtout, de nous entraider quand nos bagages deviennent trop lourds…

 

Pour ma part, quand je quitterai ce grand train de la vie, oui, je serai triste. Par contre, je serai en paix car j’aurai fait mon possible pour être un bon compagnon de voyage...

 

Chaque personne que je rencontre, c'est Dieu habillé d'une façon différente.

Le train de la vie*

Comment reconnaître la nuit du jour?

 

Un professeur demande à ses étudiants : « Comment reconnaître le moment où la nuit s'achève et le jour se lève?

Lorsque l'on peut distinguer un mouton d'un loup, répondit un étudiant.

Non, ce n'est pas la réponse, dit le professeur.


Quand on peut faire la différence entre un figuier et un olivier, suggéra un autre.
Non, ce n'est pas la réponse, dit le rabbin.

Alors comment, demandèrent les étudiants en chœur?

Au moment où, voyant un inconnu, nous reconnaissons en lui un frère, alors le jour se lève et la nuit prend fin.
»

Le train de la vie*

La blague du blog
 

Toto va voir sa maman :

— Maman, Maman... je me suis fait mal !

— Où ça ?

— Là-bas !

 

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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 20:02


 

Les mots « Je suis... » sont puissants.
Prenez garde aux mots qui remplaceront les points de suspension.
Les choses que vous réclamez trouveront le moyen
de venir
jusqu'à vous
et de vous réclamer. 
A.L. Kitselman

 

 

Je suis architecte. J'ai construit des fondations solides, et chaque année que je passe à l’école ajoute un nouvel étage de sagesse et de savoir.

Je suis sculpteur. J'ai façonné mes principes et mes valeurs dans l'argile du bien et du mal. 

Je suis peintre. Chaque fois que j'exprime une idée personnelle, j'ajoute une teinte nouvelle à l'arc-en-ciel.

Je suis scientifique. Tous les jours, je recueille des données, je fais des observations importantes et j'expérimente de nouveaux concepts.

Je suis astrologue. Je lis et j'analyse les lignes de vie de chaque personne qui entre dans ma vie.

Je suis astronaute. J'explore et j'élargis sans cesse mes horizons.

Je suis médecin. Je guéris ceux qui me demandent conseil et j'apporte vitalité à ceux qui ont perdu le goût de vivre.

Je suis avocat. Je n'ai pas peur de défendre les droits fondamentaux et incontournables de ma propre personne et de tous les autres.

Je suis policier. Je me soucie du bien-être des autres ; je suis toujours sur place pour prévenir les bagarres et maintenir la paix.

Je suis enseignant. Par mon exemple, les autres apprennent l'importance de la détermination, du dévouement et du travail.

Je suis mathématicien. Je m'assure d'apporter la solution correcte à chacun de mes problèmes.

Je suis détective. Je garde un regard perçant, à la recherche du sens de la vie et de ses mystères.

Je suis membre d'un jury. Je juge les autres et leurs situations seulement après avoir entendu et compris toute leur histoire.

Je suis banquier. Les autres partagent avec moi leur confiance et leurs valeurs et tous y trouvent leur intérêt.

Je suis hockeyeur. Je surveille sans cesse ceux qui veulent bloquer mon but et je les déjoue.

Je suis marathonien. Je suis énergique, je veux bouger et relever des défis.

Je suis alpiniste. Lentement mais sûrement, je grimpe vers le sommet.

Je suis funambule. Je fais attention de garder mon équilibre lorsque je traverse des périodes houleuses, afin de toujours me rendre de l'autre côté.

Je suis millionnaire. Mes coffres sont pleins d'amour, de sincérité et de compassion ; le savoir, la sagesse et l'expérience que je possède sont inestimables.

Mais, le plus important, je suis moi.


Note des éditeurs : Avez-vous remarqué à quel point les gens vous demandent souvent ce que vous faites ou ce que vous ferez plus tard ? Pour tous ceux qui ont souffert de ne pas avoir accompli ce qu'ils rêvaient de faire, vous trouverez dans l'histoire qui suit la vraie réponse. Ne l'oubliez pas la prochaine fois que quelqu'un vous dira : « Oh ! Vraiment ? Eh bien ! Il n y a pas de mal à gagner sa vie à faire des hamburgers. Vous devriez être fier. »



Amy Yerkes — Extrait de Bouillon de poulet pour l’âme des ados.

 

Être « diplômé de la vie », n’est-ce pas là une grande fierté ?
Au fait, combien de diplômes avez-vous?...

 

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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 20:01



Les souvenirs sont des trésors
Qu'on garde en soi jusqu'à sa mort.
Ils nous éclairent dans la nuit
Meublent nos esprits quand on est seul
Refont revivre nos aïeuls
Et donnent un sens à notre vie.

C'est grâce à eux qu'on revivra
Les meilleurs moments d'autrefois
Et qu'on revoit de vieux amis
Comme s'ils n'étaient jamais partis.

Certains souvenirs peuvent blesser
Et donner envie de les oublier
Mais ils permettent aussi d'éviter
Les pièges déjà rencontrés.

Que ferions-nous sans souvenirs ?
Sans mémoire pour nous définir ?
Pourtant de plus en plus de gens subissent ce calvaire
De ce mal qu'on nomme Alzheimer.

Juste un instant, essayez d'imaginer
Que vous oubliez ceux que vous aimez,
Que tous vos gestes quotidiens
Pour vous ne signifient plus rien ?

Difficile à imaginer, n'est-ce pas ?
C'est pourtant la réalité.
Et le cruel destin
Que doivent endurer certains.

Ils ne sont pas seuls à souffrir
De voir sombrer leurs souvenirs,
Leurs proches aussi sont affligés
Mais cachent leurs larmes pour les respecter.


Ils gardent leur chagrin en eux,
Car chaque mot devient un Adieu,
En espérant chaque fois, qu'au dernier moment.
Cette personne qu'ils aimaient tant
Se souviendra et ne gardera que le meilleur,
Gravé dans la mémoire de son cœur.

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  • Nicole Charest
  • Passionnée de psychologie, de spiritualité, d'écriture et de multimédia, je partage avec vous des textes de ressourcement ainsi que mes créations d'e-books et de vidéos inspirantes.
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