« J’aurais voulu être professeur de vie. J’aurais appris aux enfants, aux adultes aussi, tout ce qui n’est pas écrit dans les livres.
Je leur aurais appris les choses délicates de la vie :
– Qu’un amour entretenu ne s’use pas;
– Que la seule liberté qui vaille la peine d’être vécue est la liberté d’être;
– Qu’il est important de prendre le temps de regarder la fuite ou l’immobilité d’un nuage, de suivre le vol d’un oiseau, de se laisse surprendre par l’infini des choses de la vie;
– Qu’il est important d’apprendre à s’aimer, à se respecter, à se définir;
– Qu’il est encore plus important de ne pas se laisser enfermer dans les jugements, de résister aux rumeurs, de ne pas se laisser polluer par les messages toxiques qui peuvent venir de ceux qui prétendent nous aimer ou mieux savoir pour nous;
– De ne pas se laisser entraîner par les idées toutes faites, par les modes, ou immobiliser par les conditionnements qui tentent de s’imposer à nous;
J’aurais essayé de leur apprendre à remettre en cause leurs croyances quand elles sont devenues des certitudes terroristes, pour laisser plus de place à l’imprévisible de la vie.
Professeur de vie, quel beau métier à inventer. »
Jacques Salomé – N’oublie pas l’éternité – Albin Michel 2005
La blague du blogue
Un fermier demande à son voisin : « Qu'est-ce que tu as donné à ton cheval quand il est tombé malade le mois dernier ? »
L'autre répond : « De la térébenthine ».
Une semaine plus tard, le fermier dit à son voisin : « J'ai fait comme toi, j'ai donné de la térébenthine à mon cheval, mais il est mort sur le coup!
L'autre répond : Le mien aussi! »