J’aide les gens à trouver le bonheur, disait un vieil homme. Il est à la portée de tous, pourvu qu’on en ait vraiment envie.
Du plafond où elles étaient accrochées, tombaient une grosse chaîne et une corde épaisse.
« Considérez cette corde et cette chaîne, peut-être bien qu’elles ont quelque chose à vous raconter. »
Ils regardèrent attentivement cette scène et constatèrent que rien ne se produisait. Ils regardèrent de plus près. Chaque maillon de la chaîne, chaque brin torsadé de la corde, représentaient pourtant une notion très importante…
Leur hôte leur expliqua : « La plupart des gens commettent une redoutable erreur. Dans leur esprit, ils confectionnent une sorte de chaîne avec tout ce qu’ils estiment important pour leur bonheur et quand un des maillons vient à se rompre, ce qui n’est pas rare, toute leur chaîne se démantibule et leur bonheur est par terre!
Tous les autres maillons de la chaîne ont beau être intacts, ils n’ont plus aucune valeur. C’est pourquoi une telle personne, victime d’un banal incident, comme celui d’égarer une clef, a l’impression que le monde entier est en train de s’écrouler.
— Que faut il faire alors?
— Il faut apprendre à tresser les cordes du bonheur, de telle sorte que si un brin vient à casser et que la solidité de la corde s’en trouve diminuée, rien ne lâche, ni ne s’écroule. Et c’est bien plus facile à réparer. »
Benson, Bernard. Le Chemin du bonheur
La blague du blogue
Une femme dit à son époux : « Chéri, chaque matin, notre voisin embrasse sa femme avant de partir à son travail. Tu ne crois pas que tu devrais en faire autant ?
Le mari : – Mais chérie, je ne connais pas sa femme, moi ! »