Quelques chasseurs, obligés de quitter subitement leur campement, le laissèrent sans surveillance, oubliant, dans leur précipitation, une bouilloire d'eau qui bouillait sur le feu.
Bientôt, un vieil ours sortit du bois, attiré par la flamme. Aperçevant la bouilloire dont la vapeur faisait danser le couvercle, il s'en saisit.
Naturellement, il se brûla cruellement. Mais au lieu de la lâcher aussitôt, voulant se défendre, il la serra contre lui, cherchant à l'étouffer. Or, plus il la serrait, et plus la brûlure était profonde et douloureuse. C'était un cercle vicieux, pour le plus grand dam de ce pauvre ours.
Ceci illustre parfaitement la façon dont bien des gens aggravent leurs difficultés. Ils les serrent sur leur coeur en ne cessant d'y penser et d'en parler aux autres, les examinant sous toutes leurs faces, au lieu de les laisser tomber une fois pour toutes, afin de guérir les blessures qu'elles ont causées.
Alors chaque fois que vous vous prenez à ressasser vos peines, dites-vous sévèrement : « Ne fais pas comme l'ours ! »
Fox, Emmet. Évidences - Les lois de la vie et leur application, Éditions Astra, 1992
Plus on plaint les gens, plus ils se croient à plaindre.
La blague du blogue
La femme à son mari : « Alors ?... Que t'a conseillé le médecin lorsque tu lui as expliqué qu'il t'arrivait de perdre la mémoire ?
– Il m'a demandé de payer d'avance ! »