Que fait-on lorsqu'on veut faire éclore un œuf ? On le maintient pendant le temps voulu à la bonne température. Chacun sait que les framboises ne poussent pas en hiver, à moins qu'on ne les cultive en serre. Chacun sait également qu'un poisson d'eau douce ne peut vivre dans l'eau de mer.
De ces constatations, que l'on peut multiplier, nous tirons cette conclusion : rien, en ce monde, ne peut se manifester à moins d'être dans un climat favorable.
Chaque fois que je fais pour la millionième fois une constatation de ce genre, je m'apitoie sur la sottise de notre moi-moi-moi. Nous sommes à même d'étudier le livre de la nature, d'y recueillir les leçons de sagesse les plus fructueuses et nous vivons en aveugles au Pays des Merveilles !
Ce climat, cette atmosphère, croyez-vous vraiment les créer en vous ? Admettez-vous une fois pour toutes que le bonheur puisse fleurir autrement que dans une atmosphère de confiance, d'espérance, de foi ? Êtes-vous bien persuadé que l'abondance, la santé, la paix, ont leur climat ?
Chacune de vos pensées de doute, de découragement, de peur, chacune de vos rancunes, chacune de vos colères font souffler une brise glaciale sur votre jardin intérieur. Et vous savez qu'une brise glaciale fait périr dans leur fleur l'espoir des vergers.
Dites-vous bien que tant que vous n'aurez pas modifié le climat de vos pensées, vous ne parviendrez point à voir éclore vos espérances.
– Auclair, Marcelle. Le livre du bonheur, p. 201
Acharnez-vous patiemment, sans colère envers vous-même, à climatiser le monde intérieur où vous couvez vos projets d'avenir.
La blague du blogue
Au poste de police.
« Pourrais-je voir l’homme qui s’est introduit dans ma demeure hier soir ?
– Pourquoi ? demande le policier.
– Je veux lui demander comment il a fait pour entrer sans réveiller ma femme. »