La jalousie est comme une épine dans le pied. On la sent toujours où que l'on soit. C'est un poison qui détruit tout sur son passage.
Il y a deux sortes de jalousie : celle de l'amoureux suspicieux qui voit le danger partout et soupçonne tout ; et celle de l'envieux qui n'arrive pas à se satisfaire de ce qu'il a et convoite le bien ou le bonheur d'autrui. Dans les deux cas, elle est un sentiment néfaste, qui détruit et abîme toute chose et qui peut même conduire à la folie.
En amour, la jalousie n'est pas une preuve d'amour comme on a tendance à le croire trop souvent. Elle trahit un manque de confiance, en soi et en l'autre que l'on soupçonne de toutes les turpitudes, dès que l'on a le dos tourné.
Le prisme de la jalousie déforme tout. À la manière d'un miroir grossissant, l'événement le plus anodin prend une proportion démesurée : un retard est interprété comme une preuve, un sourire adressé à un inconnu comme une trahison, un silence comme un aveu et ainsi de suite. Elle tue l'amour plus qu'elle ne le nourrit. Elle éloigne l'autre et isole celui qui en est sa proie.
Dans les rapports sociaux, elle nuit à l'amitié, altère la confiance, elle stérilise tout. Impossible en effet de se réjouir du bonheur d'un ami si on l'envie secrètement, impossible de partager, de fraterniser. La jalousie est l’ennemi de la sérénité, du don de soi, de la générosité. Il faut absolument la dominer, car elle est assurément le plus grand de tous les maux, ainsi que le souligne La Rochefoucauld.
Rambert, Catherine. Le livre de la sérénité, Éditiono1, 1999
La jalousie ne permet jamais de voir les choses telles qu'elles sont. Les jaloux voient le réel à travers un miroir déformant qui grossit les détails insignifiants, transforme les nains en géants et les soupçons, en vérité.
Ceux qui te jalousent sont ceux qui te voudraient différent, car ils voient en toi ce qu'eux, ne seront jamais ! Alors, n'accorde pas d'importance à la personne qui te critique, car prisonnière de sa propre jalousie, elle ne fait que t'admirer !
La blague du blogue
L’histoire se passe dans un cimetière. Un Chinois dépose un bol de riz devant la tombe de son père. Le gardien qui se promenait au même moment s'approche de lui et demande, sur un ton un peu moqueur :
« Quand pensez-vous que votre père viendra manger son bol de riz ?
Et le chinois de répondre : La même journée que votre père à vous viendra sentir les fleurs que vous avez placées au pied de sa tombe. »