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29 mars 2020 7 29 /03 /mars /2020 08:05

 

Voici quelques-uns des textes écrits et partagés par Diane Gagnon sur sa page Facebook. Je vous encourage vivement à la suivre au quotidien car ses réflexions sont toujours porteuses d’espoir. Et de l’espoir, nous en avons tous besoin en cette période de pandémie. Cliquez sur l’image pour vous abonner à sa page.

Page Facebook de Diane Gagnon

 

Textes de Diane Gagnon - Covid 19*

 

MÉTAPHOREDiane Gagnon – Facebook, le 25 mars 2020

 

En ces temps de grands bouleversements, ce que nous vivons à l’échelle planétaire semble une parfaite métaphore de la Vie toute entière.

 

Ainsi, la Vie change chaque jour, chaque heure même. Impossible de prédire l’avenir. Impossible de dire si nous pourrons respecter nos engagements du mois de mai, d’avril ou même de la semaine prochaine tant les choses changent à une vitesse vertigineuse. Impossible de faire des plans avec les certitudes de pouvoir les réaliser.

 

Pourtant, c’est toujours ainsi que ça se passe! Aucun des plans que nous faisons dans le « cours normal » de notre vie n’est assuré de se réaliser! Nous croyons peut-être naïvement que nous pourrons rencontrer nos objectifs, faire le voyage que nous avons prévu, etc., mais rien, absolument rien ne garantit que ce que nous prévoyons se réalisera. Ni en ces temps de Covid-19, ni en d’autres temps. C’est seulement qu’en d’autres temps, les bouleversements et changements arrivent moins rapidement mais sinon, impossible pour quiconque de prédire l’avenir.

 

Nous revenons à l’essentiel. Du moins pour la plupart d’entre nous. Fatigués de courir, épuisés des obligations qui nous étouffent, abattus de n’avoir jamais de temps à soi, le luxe du temps et du calme nous est proposé à la majorité d’entre nous. Pourtant le choix de ralentir et de revenir à l’essentiel a toujours été possible pour la majorité d’entre nous. Il s’agissait à la base de faire des choix différents, de se mettre moins de charges financières sur les épaules, de choisir de vivre plus simplement, de s’inscrire à moins d’activités pour avoir enfin le temps de lire, d’écrire, de relaxer, de méditer, de ne rien faire.

 

Nous ne décidons pas de grand-chose dans la Vie. En fait, de plus en plus, je réalise que c’est toujours la Vie qui a le dernier mot. Soit nous la contestons, soit nous suivons le flot de la Vie. Donc, soit nous souffrons, en contestant, soit nous apprenons à vivre plus sereinement, en suivant le flot de la Vie, même lorsque cela ne nous plaît pas, même lorsque cela ne fait pas partie de nos préférences. Actuellement nous sommes « confinés » pour beaucoup d’entre nous. Mais est-ce que cela ne veut pas dire justement que nous sommes finalement confinés à cette rencontre que nous fuyons depuis toujours : cette rencontre avec soi-même, la plus importante de toutes ? La rencontre avec les gens avec qui nous avons choisi de partager nos vies, celle avec les personnes que nous avons mises au monde ? Les vraies rencontres, quoi! Même celles que nous aurions préférées ne pas avoir par peur de la réalité. La Vie nous force la main pour qu’enfin nous allions aux plus importants rendez-vous de notre existence, ceux qui se tiennent chez nous !

 

Nous n’avons plus la possibilité ou la capacité de dépenser autant qu’avant. Ce modèle économique que l’on nous force dans la gorge depuis tant d’années semble avoir fait son temps. Tous ces objets que nous avions habitude de consommer sans y penser, soudainement on se rend compte que nous n’avons pas besoin de tant de choses que ça pour être heureux finalement : pouvoir manger, prendre soin de sa santé et de son hygiène, c’est l’essentiel pour beaucoup. Tout ce qui est superflu devient soudainement moins important et plus du tout nécessaire.

 

Tous ces contacts humains et chaleureux que nous prenions pour acquis, ces parents âgés que nous oublions de visiter, ces personnes dans le besoin que nous préférions éviter, tout à coup, tout cela devient le moteur de notre besoin de solidarité, de chaleur humaine, de compassion, d’empathie, d’entraide. Tout cela existait pourtant auparavant, mais il a sans doute fallu que nous en soyons privés pour avoir envie de résoudre ce manque et se promettre enfin de remédier à ces situations dès que possible.

 

Nous avons toujours eu des anges gardiens sur notre route, sous différentes formes. Mais souvent, nous ne les voyions pas, ou nous avons cru faussement au hasard qui fait bien les choses. Aujourd’hui ces anges gardiens sont nos paramédics, nos infirmières, médecins, personnels soignants, policiers, pompiers, services essentiels qui bravent les dangers pour nous protéger, pour que nous puissions survivre et rester ou recouvrer la santé. Ces anges gardiens sont bien réels et nous pouvons de toutes sortes de façons leur exprimer notre infinie gratitude.

 

Nous nous croyions tout puissants, sûrs de nous, au-dessus de tout et nous voilà assujettis à un nano virus qui contrôle notre agenda, notre vie, nos décisions. Si la Vie voulait nous rendre humbles et bien elle a réussi! Et elle nous montre, une fois de plus, qu’il vaut mieux suivre ses indications que de les contester. C’est ce que j’appelle la docilité face à la vie, c’est-à-dire suivre le flot de la Vie, faire avec ce qui est là, la réalité actuelle et tenter de faire sien l’apprentissage qui nous est majestueusement offert. Et vous savez comme moi que tant que nous n’avons pas appris la leçon, elle nous sera resservie inlassablement, de plus en plus percutante. Alors apprenons, conscientisons, ouvrons notre cœur et notre esprit à ce qui est là.

 

Et comme toujours, cela aussi passera. Inexorablement, nous retrouverons une vie sans confinement, avec moins de virus menaçants, mais aussi une Vie que nous choisirons plus douce, plus simple, plus en lien avec les véritables besoins de notre âme. Ce ne sera peut-être pas un retour à la normale, ni à la Vie d’avant, mais ce sera un retour à soi, pour tous ceux qui auront envie de comprendre ce qui nous est demandé.

Textes de Diane Gagnon - Covid 19*

 

TOUT CHANGEDiane Gagnon – Facebook, le 18 mars 2020

 

Cette crise planétaire que nous vivons a de nombreuses leçons à nous enseigner, si nous prenons ce temps d’isolement pour nous arrêter, justement, et être présents en toute conscience à ce qui se passe en ce moment.

 

Devant cette crise, avez-vous remarqué que nous sommes TOUS ÉGAUX ? Le virus ne privilégie ni un sexe, ni une race, ni un groupe d’âge, ni une région. Nous sommes tous égaux devant ce fléau.

 

Pour traverser la crise, la vie nous rappelle que nous sommes également TOUS UNIS: ce n’est que dans la solidarité et le respect complet des consignes que nous pourrons passer à travers. Nous sommes tous unis devant cette pandémie qui nous assaille de toutes parts.

 

Ce n’est plus le temps de laisser l’EGO se croire supérieur aux directives émises, ou à ne pas croire à la gravité de la situation. La réalité est bien là, malgré les drames qui se vivent. C’est maintenant que nous devons ACCUEILLIR LA RÉALITÉ telle qu’elle se présente et non tenter d’y imposer notre volonté ou nos préférences. Et ce n’est qu’en reconnaissant la réalité que nous pourrons adapter notre comportement et nos choix pour nous en sortir.

 

La crise nous ramène à l’ESSENTIEL : nos valeurs, la santé, la famille, l’Amour, la simplicité, la paix intérieure, la présence, la Conscience. Il suffit d’être privés de contact avec ceux que nous aimons pour découvrir la profondeur et l’importance des liens que nous avons entre nous. On ne peut peut-être plus se serrer la main mais on peut se serrer les coudes! Les moments de partage vus sur les réseaux sociaux, de balcon à balcon, de chansons à l’unisson sont des exemples merveilleux de ce que nous pouvons créer avec peu de moyens, pour nous « ré-unir » aux autres.

 

RIEN NE SERA PLUS COMME AVANT. Tout va changer pendant et après la crise. Ces changements sont déjà commencés. Une grande partie de l’humanité ne pourra pas revenir à sa vie d’avant… par choix. Parce que nous aurons pris conscience de ce qui compte vraiment. Parce que nous redécouvrirons le sens de l’Amour. Parce que nous perdrons notre besoin excessif de tout consommer, de courir, de vouloir tout, tout de suite, parce que nous aurons renoué avec la simplicité. Peut-être aussi parce que nous aurons enfin rencontré la paix, notre paix intérieure, dans l’isolement de notre foyer, de notre retour intérieur au véritable SENS de la Vie.

 

Chaque crise est non seulement une occasion mais une exigence de CROISSANCE, d’ÉVEIL. Bien que nous ayons eu depuis des années de nombreux « avertissements », de nombreux rappels pour revenir à soi, cette fois la Vie a pris les grands moyens. Je compatis de tout cœur avec tous ceux qui auront l’impression de beaucoup perdre, matériellement, financièrement, professionnellement pendant cette période de pertes d’emplois, de fermetures définitives, de crash boursier; se peut-il cependant que le grand ménage que la situation est en train de faire permettra de créer une nouvelle économie PLUS JUSTE, plus équitable, plus en respect avec notre rythme et nos valeurs ? Se peut-il que cette leçon d’HUMILITÉ nous serve à grandir, à faire des choix plus sains, plus simples, plus en lien avec notre communauté, rapprochée et éloignée? Nous avons tous besoin du support les uns des autres : mais il me semble plus important de soutenir ceux qui vivront des pertes humaines et de leur offrir notre aide et notre amour.

 

CETTE CRISE AURA UNE FIN. Même si dans certains cas nous n’en sommes encore qu’au début, rappelons-nous que cette période sera un jour derrière nous. Tout passe. Tout finit par finir. Même cela. Utilisons ces temps d’isolement pour ressentir ce que la Vie tente de nous enseigner à nous : que devons-nous modifier dans notre vie désormais ? Comment pouvons-nous revenir à notre essence véritable ? Quels choix aurons-nous le goût de faire dorénavant pour vivre heureux ?

 

Alors que la face du monde entier change chaque jour, chaque heure, utilisons chaque moment pour apprendre à vivre autrement, pour réinstaurer la paix dans nos cœurs et dans notre monde. Il semble qu’enfin le moment soit venu de le créer, ce monde d’AMOUR que nous espérons tous. Et c’est à chacun d’entre nous d’y participer en se permettant une profonde introspection sur nos vies respectives. C’est maintenant ou jamais!

Textes de Diane Gagnon - Covid 19*

L’ÉPREUVE DU FEUDiane Gagnon – Facebook, le 20 mars 2020

 

La Vie a de bien drôles de façons de nous mettre face à nos choix, à nos contradictions, même à nos tentatives de fuite !

 

Puisque beaucoup sont confinés à la maison ou en isolement prolongé, nous voici obligés de faire face à NOTRE réalité, celle qui se passe dans notre foyer. Nous voilà confrontés à regarder en face quelle est devenue la nature de nos relations avec nos enfants, nos parents peut-être et surtout notre conjoint/e.

 

Pas de sortie possible pour se changer les idées, pas de réception avec nos amis, pas de discussions au boulot, pas d’apéro du jeudi soir au bar, pas de cinéma, pas de restos, pas de boutiques à faire… Nous sommes plus que jamais obligés de regarder ce qui se passe dans notre cour.

 

On pourrait appeler ça l’épreuve du feu : c’est un test qui mesure la solidité d’une chose, d’une relation, d’une situation. Combien de temps allons-nous tenir avant que tout saute ? Si nous avions l’habitude de nous voiler le visage face à notre relation conjugale qui fait semblant de vivre depuis toutes ces années, alors nous trouverons l’épreuve du feu très éprouvante. Si nos relations avec nos ados survivent mieux lorsque l’un de nous est absent, alors nous serons appelés à redéfinir notre rôle de parent en présence. Si, malgré l’amour que nous portons à nos enfants, nous aimions mieux faire autre chose que d’être avec eux à temps plein, alors cette épreuve de feu nous obligera à réévaluer nos valeurs, nos choix, nos priorités.

 

Nous ne pourrons pas fuir cette fois, nous devrons regarder en face ce qu’est devenue notre vie. Nous devrons mesurer les conséquences de nos choix antérieurs et redéfinir ce que nous voulons vivre à partir de maintenant.

 

Certains couples survivent depuis quelques années parce qu’ils sont devenus experts de la fuite de l’intimité. La Vie les oblige maintenant à ne plus fuir, à affronter ce qui ne marche plus, à tenir cette conversation que l’on tente d’éviter depuis des années, à apporter les changements nécessaires, à prendre les meilleures décisions pour les deux parties afin que le Bonheur et l’Amour puissent avoir une chance de revenir dans leur vie, ensemble ou pas.

 

C’est tout un défi que de se voir ainsi en huis clos forcé, de cesser de faire semblant que tout va bien, d’apprendre à se parler autrement, de tenter de se redéfinir ensemble ou séparément.

 

Certains pourront profiter de cette situation unique pour raviver la flamme qui vacille entre eux depuis trop longtemps. D’autres prendront la décision de chercher ensemble des solutions, réalisant tout à coup que l’on tient à l’autre, mais qu’il y a des ajustements à faire pour que le bien-être revienne. D’autres enfin, cesseront de fuir leur réalité et affronteront la décision qu’ils repoussent depuis tant d’années. Nous avons tous droit au bonheur, mais pour cela, il faut accueillir notre réalité actuelle afin de faire de meilleurs choix lorsque c’est possible. Le temps des mensonges, de la fuite et des cachotteries est terminé. La Vérité est appelée au grand jour, dans toutes les sphères de notre vie.

 

Cette épreuve du feu laissera des traces indélébiles, mais je suis persuadée qu’elle favorisera de meilleurs choix pour tous dans un avenir rapproché. Se choisir, c’est encore le choix qui nous offre le plus de possibilités d’être heureux. Ne passons pas à côté de cette ultime opportunité.

 

Textes de Diane Gagnon - Covid 19*

 

GARDONS LA FOIDiane Gagnon – Facebook, le 17 mars 2020

 

Ce sont des temps de grands bouleversements que nous vivons. Des temps d’épuration, de recrudescence des peurs, d’émergence de la volonté de garder la foi aussi.

 

Ces temps d’incertitude, de destruction de nos vieux schèmes de pensées peuvent aussi nous amener à plus de solidarité, de compassion, d’empathie, d’entraide, d’Amour. Comme tout est bousculé, il semble nous être demandé de revenir à l’essentiel, de revenir à nous, de retrouver la simplicité en étant forcés de rester chez soi.

 

Beaucoup ont demandé que le rythme de leur vie ralentisse, nous y voilà contraints. Beaucoup ont souhaité de passer plus de temps avec leurs proches, nous y voilà forcés par les mesures de confinement et d’isolement.

 

Cette catastrophe nous permettra-t-elle de nous retrouver enfin, de revenir à l’essentiel, de recréer l’esprit de communauté, d’entraide et de solidarité qui nous anime au plus profond de notre âme mais que nous avons perdu de vue en chemin ?

 

La Vie nous force à plus de docilité, de simplicité, de solidarité. Saurons-nous l’écouter cette fois-ci? Même dans les grands drames, il y a toujours une occasion de croissance extraordinaire, une opportunité d’évolution qui nous est offerte malgré toute la douleur et la souffrance qui cachent le trésor.

Prenons soin de nous, prenons soin des nôtres. Ne nous mettons pas à risque et revenons en nous pour y retrouver cette paix que nous cherchons tant. Soyons doux et bons avec nous et les nôtres, redécouvrons ceux qui nous entourent, réapprenons à manifester nos sentiments en paroles, en prenant le temps de dire aux nôtres à quel point nous les aimons. Restons dans notre puissance intérieure pour ne pas alimenter la panique extérieure, bien compréhensible mais inutile.

 

Prenez soin de vous mes chers amis, je tiens à vous. Puissiez-vous dans ces moments de catastrophe rester branchés à votre âme, à votre paix intérieure, à l’Amour qui nous unit tous. Même si nous ne pouvons plus toucher ceux que nous aimons, nous pouvons encore leur dire à quel point ils comptent pour nous. Profitons de ce temps d’arrêt pour renouer avec la Vie, celle qui compte plus que tout en ce moment. Gardons la Foi que la Vie, toujours, sait ce qu’elle fait.

Textes de Diane Gagnon - Covid 19*
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23 décembre 2018 7 23 /12 /décembre /2018 15:12

 

Bonjour/bonsoir à tous,

J’espère que vous allez bien et que les préparatifs pour le temps des fêtes vont bon train. Quand arrive cette période, je pense toujours aux personnes seules, âgées, malades ou hospitalisées; je pense à tous ceux et celles qui ont perdu un être cher ou qui vivent la douleur d’une séparation; je pense aux plus démunis : ceux qui manquent de tout, à tous les niveaux; bref, je pense à tous ceux et celles qui verront leur détresse s’amplifier au cours des prochains jours… Je vous dédie ce merveilleux texte de Stéphane Laporte.

 

En deuxième partie, je vous présente un montage sur Compostelle que j’ai réalisé pour un ami passionné de photographie. Au-delà du plaisir que j’ai eu à en faire la conception, j’ai pu admirer des paysages majestueux, des couchers de soleil impressionnants, des routes incroyables; le tout au son de pièces musicales particulièrement bien choisies. Je vous invite donc à faire ce petit voyage au cœur de cette immensité et à terminer l’année dans un élan de gratitude envers notre terre-mère.

Joyeuses fêtes à tous et que 2019 soit pour vous une année bénie à tous points de vue!

Votre webmestre, Nicole xox

Le Noël des absents*

Le Noël des absents - Texte de Stéphane Laporte

 

Dans les Noëls de mon enfance, il y avait ma mère, mon père, ma sœur Dominique, mon frère Bertrand et mes tantes Tantôt et Marie-Laure. C’étaient eux, les Noëls en famille. On se voyait à longueur d’année. Beau temps, mauvais temps. De décembre à décembre. En pyjama, en costume de bain et en habit de neige. Mais au temps des Fêtes, on se mettait chic, comme si on se voyait pour la première fois.

 

Le 24, le 25, le 31 ou le 1er, on ne se regardait pas de la même façon. Comme si on devenait spéciaux à nos yeux. C’est ça, la magie. À 3h de l’après-midi, les membres de ta famille, ce sont les gens avec qui tu dois te débrouiller pour fonctionner, les gens du quotidien, les gens que tu tiens pour acquis, et soudain à 9h du soir, tu réalises que ce sont les gens les plus importants de ta vie. Que ce sont les gens de ta vie.

 

C’est pour ça que les souvenirs des Fêtes sont si vifs. C’est pour ça qu’ils traversent le temps. Ils mettent en scène les personnages principaux de notre film. Nos héros. À leur plus beau. Le cœur ouvert. Tous réunis pour se souhaiter le meilleur. Pour se remercier d’être ensemble. Le 2 janvier, tout revient à la normale. On recommence à se taper sur les nerfs. Et c’est très bien. Mais durant le temps des Fêtes, on s’apprécie plus. On réalise que, de toutes les personnes qui pourraient, par moments, nous taper sur les nerfs, ce sont elles avec qui ça se vit le mieux. Ça se vit avec amour. Parce qu’elles sont une partie de nous.

 

Les Noëls de mon enfance ont duré longtemps. Bien plus longtemps que ma vie d’enfant. C’est ça le kick. Revenir tous les ans à l’essentiel. Retrouver tous les ans les personnes avec qui tout a commencé. Les personnes avec qui on s’est créé.

 

Demain soir, on sera tous des enfants, peu importe notre âge. On aura tous besoin d’aimer et d’être aimés par ceux qui sont là, depuis toujours. En espérant que ce soit pour toujours. Mais ce ne l’est pas.

 

Les Noëls de mon enfance ont duré jusqu’à la fin du siècle dernier. Ils étaient encore tous là. Vieillis mais aussi beaux que 30 ans plus tôt. Cette année, mon père et mes tantes seront absents. Encore une fois. Partis au ciel, depuis quelque temps déjà. Et bien sûr, on pensera à eux.

 

Parce que Noël, ça fait ça, aussi. Ça ravive les deuils. Ça souligne les solitudes. On n’est jamais aussi seul que lorsqu’on est seul le 24 décembre. On ne s’ennuie jamais autant de quelqu’un que lorsqu’on s’ennuie de lui le 24 décembre. Un proche n’est jamais aussi loin de nous que lorsqu’il est loin de nous à Noël.

 

Heureusement qu’on a de la peine. La vie de tous les jours fait en sorte que l’on cicatrise. Les gens qui ont marqué nos vies disparaissent et on finit par s’en remettre. Puisqu’il le faut. On ne les oublie pas. Mais on pense à autre chose.

 

À Noël, c’est impossible de penser à autre chose. Ils sont tellement là, en n’y étant pas. Chaque senteur, chaque chanson, chaque décoration fait apparaître leur visage, leurs sourires, leur âme.

 

À partir d’un certain âge, on célèbre tous les Fêtes avec quelques fantômes. Il y en a même pour qui cette fatalité arrive tôt. C’est triste. Mais en même temps, c’est beau.

 

Il ne faut pas lutter contre tous ces souvenirs qui nous remontent à la tête. Au contraire. Il faut les laisser nous envelopper. Nous couvrir. Nous réchauffer. Bien sûr que ça fait mal. Ne plus voir Marie-Laure, toute jolie, en train de préparer ses choux à la crème. Ne plus voir Tantôt, tout espiègle, en train de rappeler à ma mère les tours de leur jeunesse. Ne plus entendre mon père ronfler, étendu devant le foyer, entouré des cadeaux déballés, au petit matin. Je ne les vois plus mais je les vois encore. Puisque ces images tournent dans mon cœur, chaque veille de Noël, chaque veille du jour de l’An.

 

C’est ça, aussi, la magie de Noël. Réveiller des chagrins. Raviver des blessures. Et les soigner avec ceux qui sont toujours là. Qui ont les mêmes en eux. Bien sûr, c’est plus party de partager sa joie que de partager sa peine. Mais les deux n’existent pas l’une sans l’autre. Les peines sont des joies passées. Et les joies, des peines déjouées.

 

Tout ça pour dire que je vais penser à papa, Tantôt et Marie-Laure, demain. Comme vous penserez à vos gens précieux qui ne seront pas de la fête. Je vais penser à tout ce qu’ils m’ont donné. Pas les cadeaux. Non. Tous les regards, les rires, les silences et les douceurs. J’aurai sûrement le cœur gros, mais vaut mieux l’avoir gros que petit. Ça fait plus de place pour tous ceux qui se sont ajoutés aux rendez-vous des Fêtes, la belle-sœur, le beau-frère, les nièces et leur chum. La famille.

 

Et je remercierai la vie que ma mère soit toujours là.

 

La nostalgie est là pour nous rappeler qu’il faut profiter du présent.

 

Je sais, je vous l’ai dit la semaine dernière. Mais la semaine dernière, ce n’est déjà plus le présent. Il faut se le rappeler tout le temps.

 

Joyeux Noël à vous ! À vos présents et à vos absents ! Beaucoup de joies et juste un peu de peines. Je vous aime.

 

Texte de Stéphane Laporte - Journal La Presse - 24 décembre 2017

Le Noël des absents*

Le chemin de St-Jacques de Compostelle vu par un passionné de photographie et de nature. Vous pourrez y admirer des paysages spectaculaires, de magnifiques levers et couchers de soleil, des montagnes majestueuses; bref un montage vidéo qui vous en mettra plein la vue, le cœur et les oreilles... 

Le Noël des absents*
Le Noël des absents*
Le Noël des absents*
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17 novembre 2018 6 17 /11 /novembre /2018 09:13

 

Écouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu’un. D’une certaine façon, c’est lui dire : « Tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là. Je suis disponible à ta présence. Je me sens touché par ce que tu es, parce que tu dis. »

 

Écouter, c’est commencer par se taire. Avez-vous remarqué combien de tentatives d’échange ou de pseudo-dialogues sont remplis d’expressions du genre : « Ah oui, c’est comme moi ! » ou « Moi aussi, j’ai eu affaire à telle situation. » Cette pseudo-compréhension, qui s’approprie le dit de l’autre pour mieux le phagocyter, n’est qu’une occasion pour parler de soi, pour s’emparer du discours de l’autre et développer le sien.

 

Écouter, c’est commencer par arrêter son petit cinéma intérieur, son monologue portatif, pour se laisser rejoindre et peut-être transformer par l’autre. C’est accepter qu’autrui entre dans notre intimité et mette en veilleuse nos pensées, nos ressentis, comme il entrerait dans notre maison et s’y installerait un instant, s’asseyant dans notre fauteuil et prenant ses aises, en sollicitant notre attention pour lui seul.

 

Écouter, c’est accepter. C’est laisser tomber ce qui nous occupe pour donner son temps à l’autre. L’écoute ouverte est semblable à une promenade avec un ami. On marche à son pas, proche mais sans gêner, on se laisse conduire par lui, on s’arrête à sa discrétion, on repart avec lui, on est là pour lui. Cela s’appelle cheminer en compagnie.

 

Écouter, ce n’est pas chercher à répondre à celui qui se cherche, se dit ou résonne devant nous. Il convient surtout de lui permettre de s’entendre, de se reconnaître, de se retrouver dans les errances ou le labyrinthe de ses pensées. C’est refuser de penser à sa place, de donner des conseils, et même de vouloir comprendre. C’est simplement entendre.

 

Écouter, c’est accueillir l’autre, le reconnaître tel qu’il se définit, sans se substituer à lui pour lui dire ce qu’il doit être. Bien sûr, il y a différents niveaux d’écoute. L’écoute active sera celle qui permet à celui qui parle d’entendre ce qu’il dit. L’écoute miroir, la plus rare et donc la plus recherchée, sera inconditionnelle; elle permet de vider les trop-pleins d’amertume et de regrets. L’écoute résonance sera celle qui amplifie le dit de l’autre en restant ouvert et positif à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, laissant à celui qui s’exprime le temps et l’espace de trouver sa voie.

 

Écouter, ce n’est pas vouloir que quelqu’un soit comme ceci ou comme cela, c’est apprendre à se positionner silencieusement dans ce léger décalage entre ce qui est dit et ce qui est entendu.

 

Être attentif à quelqu’un qui souffre, ce n’est pas donner une solution ou une explication à sa souffrance, c’est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son chemin pour s’en libérer ou continuer à la porter.

 

Apprendre à écouter dans cette liberté d’être, c’est l’exercice le plus utile que nous puissions faire pour nous libérer de nos détresses, en retrouvant la part d’universel dans l’unicité de chacun.

 

Écouter, c’est donner à l’autre ce que l’on ne nous a peut-être jamais donné : de l’attention, du temps, une présence bienveillante. C’est en apprenant à écouter les autres que nous arrivons à nous écouter nous-mêmes, dans notre corps, dans nos émotions. C’est le chemin pour apprendre à écouter la terre et la vie ardente. C’est devenir un poète de l’« humanitude », qui sent le cœur et voit l’âme des choses.

 

« À celui qui sait écouter est donné de ne plus vivre à la surface : il communie à la vibration intérieure du vivant. »

 

Texte écrit par Jacques Salomé

Écouter : l'art de se mettre en veilleuse*
Écouter : l'art de se mettre en veilleuse*
Écouter : l'art de se mettre en veilleuse*
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6 octobre 2018 6 06 /10 /octobre /2018 15:20

 

 

Chers abonnés,

Je suis heureuse de vous retrouver et de vous partager quelques nouveautés. Le sujet que j’aborde dans ce bulletin demeure sensible pour bien des gens. Toutefois, personne n’y échappe... Un jour ou l’autre, nous perdrons tous des êtres qui nous sont chers.



En faisant la mise à jour de ma page Vivre un deuil (voir encart ci-dessous), j’ai découvert une chanson dont le texte m’a tout de suite interpellée : Nos absents (par Grand corps malade). Présenté sous forme de poème, les propos sont riches, profonds, touchants et expriment ce que bien des gens ressentent (voir ci-dessous).

Merci de faire partie de ma route virtuelle,

Votre webmestre, 
Nicole xox

Nos absents*

Ce dossier sur le deuil a été conçu en 2008 et depuis, cette page est l'une des plus consultées de mon blog. Vous y retrouverez toutes les ressources que j'ai publiées au fil du temps : diaporamas, chansons, textes, liens utiles. Je vous invite à vous y référer au besoin ou à partager le lien avec des gens vivant un deuil.

 

 

Nos absents*

Voici la chanson dont je vous parlais en préambule. Les paroles sont juste en dessous. Bonne écoute!

Nos absents*
Nos Absents - par Grand Corps Malade

 

C'est pas vraiment des fantômes, mais leur absence est tellement forte,
qu'elle crée en nous une présence qui nous rend faible ou nous supporte.
C'est ceux qu'on a aimés qui créaient un vide presque tangible,
car l'amour qu'on leur donnait est orphelin, il cherche une cible.

Pour certains on le savait, on s'était préparé au pire,
mais d'autres ont disparu d'un seul coup, sans prévenir.
On leur a pas dit au revoir, ils sont partis sans notre accord,
car la mort a ses raisons que notre raison ignore.

Alors on s'est regroupé d'un réconfort utopiste.
À plusieurs on est plus fort mais on est pas moins triste.
C'est seul qu'on fait son deuil, car on est seul quand on ressent.
On apprivoise la douleur et la présence de nos absents.

Nos absents sont toujours là, à l'esprit et dans nos souvenirs.
Sur ce film de vacances, sur ces photos pleines de sourires.
Nos absents nous entourent et resteront à nos côtés,
ils reprennent vie dans nos rêves, comme si de rien n'était.

On se rassure face à la souffrance qui nous serre le cou,
en se disant que là où ils sont, ils ont sûrement moins mal que nous.
Alors on marche, on rit, on chante, mais leur ombre demeure,
dans un coin de nos cerveaux, dans un coin de notre bonheur.

Nous on a des projets, on dessine nos lendemains.
On décide du chemin, on regarde l'avenir entre nos mains.
Et au cœur de l'action, dans nos victoires ou nos enfers,
on imagine de temps en temps que nos absents nous voient faire.

Chaque vie est un miracle, mais le final est énervant.
J'me suis bien renseigné, on en sortira pas vivant.
Faut apprendre à l'accepter pour essayer de vieillir heureux,
mais chaque année nos absents sont un petit peu plus nombreux.

Chaque nouvelle disparition transforme nos cœurs en dentelle,
mais le temps passe et les douleurs vives deviennent pastel.
Ce temps qui pour une fois est un véritable allié.
Chaque heure passée est une pommade, il en faudra des milliers.

Moi les morts, les disparus, je n'en parle pas beaucoup.
Alors j'écris sur eux, je titille mes sujets tabous.
Ce grand mystère qui nous attend, notre ultime point commun à tous.
Qui fait qu'on court après la vie, sachant que la mort est à nos trousses.

C'est pas vraiment des fantômes, mais leur absence est tellement forte,
qu'elle crée en nous une présence qui nous rend faible ou nous supporte.
C'est ceux qu'on a aimés qui créaient un vide presque infini
qu’inspirent des textes premier degré.

Faut dire que la mort manque d'ironie.

Nos absents*
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12 juillet 2018 4 12 /07 /juillet /2018 18:21



 

Il y a de ces petits bonheurs que l’on prend tellement pour acquis qu’on en oublie de les savourer. Chaque jour, nous vivons une multitude de bénédictions, de petits miracles, des moments magiques, mais comme nos sens sont sans cesse sur-stimulés et que nous sommes sans cesse habités par autre chose que le simple moment présent, il devient si facile de ne plus voir, de ne plus goûter, de ne plus ressentir…

 

Si vous étiez privés pendant des semaines ou ne serait-ce que pendant quelques jours : de vent, de soleil, d’arbres, de cours d’eau, d’animaux, du ciel, des fleurs, d’odeurs sucrées, de musique, de couleurs, de goûts, de sensations sur vos mains et sous vos pieds, de la chaleur et du froid, du son que fait la voix de la personne que vous aimez le plus au monde; si vous étiez privés de toutes ces choses, seriez-vous la même personne ? Et le monde alors, serait-il aussi beau, aussi bon, aussi majestueux ?
 

 

Le monde est GRANDIOSE ! 
 

Il est à couper le souffle, et nous, nous sommes souvent si ingrats, si aveugles, si sourds, si impassibles et si indifférents devant toute sa splendeur tellement elle nous est familière. On la croit nôtre alors on la banalise, on l’abîme, on la bafoue.

La nature est généreuse alors la moindre des choses serait que nous lui en soyons reconnaissants, n’est-ce pas ?

Prenons le temps d’être conscients de tout ce que l’on reçoit chaque jour. Prenons conscience de tout ce qu’on ne voit plus, ne goûte plus, ne touche plus, n’entend plus et surtout, prenons le temps de nous y arrêter.

Selon moi, le bonheur est là, dans ce souci de trouver en chaque chose ce qui nous émeut, ce qui nous émerveille, ce qui nous nourrit.

Faisons du monde notre plus belle histoire d’amour et reconquérons-le avec la même fougue chaque jour.

Mademoiselle Mymy, 12 décembre 2015

Le monde, ma plus belle histoire d'amour!*
Le monde, ma plus belle histoire d'amour!*
Le monde, ma plus belle histoire d'amour!*
Le monde, ma plus belle histoire d'amour!*
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2 avril 2018 1 02 /04 /avril /2018 09:18


Nous pourrions changer bien des choses en ce monde si nous portions attention à offrir le meilleur de ce que nous sommes à chaque rencontre.

Être totalement présent à l’autre, le regarder et l’écouter avec une attention complète, sans préparer nos réponses, sans donner de conseils non sollicités, sans plaindre ni juger, seulement être dans la meilleure qualité de présence que nous puissions lui offrir.

Lorsque nous arrivons à ralentir notre cadence pour être pleinement là, avec l’autre, sans nous soucier du « avant » ni du « après », apporte à la relation une profondeur et une intensité qui créent des liens forts et durables.

Lorsque nous écoutons attentivement ce que l’autre souhaite nous livrer comme message, nous lui donnons l’espace et le temps pour se déposer, pour se trouver, pour se confier et pour être en confiance. Nous enrichissons ainsi notre propre vécu, par ce partage du cœur que nous co-créons avec lui. N’avons-nous pas tous besoin de nous sentir vraiment écoutés ? Si nous l’offrons aux autres, nous attirerons à notre tour des gens qui porteront cette même qualité de présence.

En fait, nous pouvons aussi nous offrir cette même qualité de présence, à nous, chaque jour, et aussi souvent que nous le pouvons. Ralentir le rythme pour devenir pleinement présent à soi, écouter ce qui monte comme petite voix, lui laisser toute la place pour s’exprimer, sans la juger, sans la restreindre, simplement en l’accueillant. Laisser venir les émotions pour nous en libérer peu à peu. Laisser nos muscles se détendre pour que notre corps se repose et s’aligne mieux avec notre âme.

S’offrir le meilleur à soi, en étant bon pour soi, permet de développer une merveilleuse complicité avec la Vie. Car ainsi, nous attirons aussi le meilleur à nous. 

Diane Gagnon (extrait du ebook offert ci-dessous)

 

Offrir le meilleur!*

Voici mon nouveau diaporama.


L'engagement # 6 me rejoint beaucoup.

J'espère que les différentes ressources que j'ai placées sur mon blog au cours des 10 dernières années y auront contribué.

Cliquez sur le fichier ci-dessous.

Offrir le meilleur!*

Ebook de Diane Gagnon

 

71 pages de textes inspirants.

Un petit bijou à sauvegarder. 

Offrir le meilleur!*

 

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5 février 2018 1 05 /02 /février /2018 11:24

 

 

Un jour, on en aura assez de s'inquiéter pour tout, pour rien.

 

 

On en aura assez d'écouter cette voix mentale qui, comme un revendeur de drogue nous fournit, de la négativité à volonté.
 

 

On en aura assez d'être emprisonné par la peur de ne pas être assez ceci ou cela. D'être trop ceci ou cela.
 

 

Ce jour-là, on va s'arrêter et se dire :  « c'est assez ! »
 

 

À partir de là, progressivement, l'inquiétude diminuera, la peur faiblira, et l'insatisfaction disparaîtra.
 

 

On commencera alors à vivre cet instant en appréciant pleinement ce qui nous est donné, ici et maintenant.
 

 

C'est peut-être aujourd'hui, demain ou après-demain, mais ce jour s'en vient. 
 

 

En fait, il n'attend qu'un signal : « c'est assez ! »

 

 

Nicole Bordeleau

C'est assez!*
C'est assez!*
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15 décembre 2017 5 15 /12 /décembre /2017 13:01

 



Certaines étapes de vie nous semblent particulièrement difficiles. Quand nous ne trouvons plus de solutions, quand tout semble aller de travers, quand nous forçons pour arriver à nous en sortir et qu’il semble que rien ne fonctionne, nous avons parfois tendance à nous décourager.

 

Pourtant, il existe une solution tellement simple et pourtant si libératrice que nous serions insensés de nous en priver.

 

Quand ce qui nous dépasse nous paraît au-delà de nos forces, pourquoi ne pas nous en remettre à une force au-delà de nous-mêmes, justement ?

 

Déposer son fardeau là, devant soi, et demander à la Vie, à Dieu, à l’Univers, à l’Énergie, peu importe, demander au plus grand que soi de s’occuper de notre fardeau, est un geste humble mais tellement puissant !

 

Nous reconnaissons alors que la Vie est plus grande et plus sage que nous. Nous lui demandons humblement de nous indiquer le chemin. Nous remettons notre Foi entre ses mains et nous devenons l’instrument de son Amour.

 

Pas d’ego en jeu ici : juste une saine humilité et une acceptation que nous sommes actuellement dépassés par ce que nous vivons et que nous demandons à la Vie de nous aider, de nous guider, de nous supporter, de nous éclairer.

 

S’en remettre à plus grand que soi est un profond geste d’amour envers soi. Car alors, nous mettons de côté notre orgueil et notre ego et nous disons oui à la Vie, oui à sa grande sagesse, oui à son soutien magnanime.

 

Et dans l’ouverture ainsi créée, se tisse la Voie que nous devons suivre pour continuer notre chemin.

 

Diane Gagnon, Facebook, 28 octobre 2016

 

 

 

Comme vous le savez, Diane Gagnon est l'une de mes auteures préférées. Si vous ne connaissez pas son dernier livre, le voici. Une excellente idée de cadeau de Noël. Cliquez sur l'image pour en connaître plus. Offert en version électronique et papier.

S'en remettre à plus grand que soi*
S'en remettre à plus grand que soi*
S'en remettre à plus grand que soi*
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12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 13:16

 

La peur de perdre est présente dans presque toutes les sphères de notre vie.

Nous avons peur de perdre notre conjoint, notre emploi, nos amis. Nous avons peur de perdre la face, de perdre une argumentation, nos biens, notre santé. Nous avons aussi peur de perdre notre confort et notre routine, devant des changements imminents.

À cause de ces peurs, nous nous crispons dans des attitudes plus rigides pour ne rien perdre; nous tentons de contrôler tous nos environnements, de tout planifier, tout prévoir, tout superviser. Nous refusons d’adhérer aux changements, nous développons une tendance plus forte au contrôle et à la résistance, puis, nous devenons plus jaloux et angoissés. Quand nous avons l’impression que nous sommes sur le point de vraiment perdre quelque chose, nous intensifions davantage nos comportements anxieux, alors, le stress nous ronge et nous épuise.

Et pourtant, est-ce que notre peur de perdre quelque chose nous a déjà préservés de perdre quelque chose?

Est-ce que parce que nous avons peur de perdre nous ne perdons jamais rien? Bien sûr que non! Certes, la peur peut nous amener à être plus prudent, mais bien souvent elle n’empêchera pas notre couple de s’étioler, notre emploi de se terminer, nos relations de s’appauvrir. Elle ne nous préservera pas de la faillite, des aléas de la vie quotidienne, des problèmes de santé, des changements…

Cependant, la peur de perdre nous garantit quand même certaines choses : entre autres, celles de gâcher notre présent, de ruiner notre humeur, de perturber notre sommeil. Elle risque aussi, parce que nous adopterons des comportements indésirables basés sur la peur, de nous faire perdre notre conjoint(e), nos relations, notre emploi. Assurément, elle nous fera perdre notre calme, notre sourire et notre confiance en la Vie. S’il n’y a pratiquement aucun gain à entretenir la peur de perdre, pourquoi la maintenons-nous dans notre Vie?

La peur de perdre est essentiellement liée à nos deux peurs fondamentales, celle de mourir…. et celle de vivre!

Parfois, pour certaines personnes, la peur de vivre est encore plus grande que celle de mourir : elle nourrit alors toutes les autres peurs.

Une peur a toujours une fonction vitale : elle nous indique clairement que nous ne nous faisons pas assez confiance à nos propres ressources et à la Vie. Il est donc possible, sans nous juger, d’accueillir nos peurs avec bienveillance pour ce qu’elles ont à nous enseigner, même si elles sont impuissantes pour ce qui est de changer la réalité. Si nous les accueillons, si nous nous accueillons avec nos peurs, nous saurons où nous avons besoin de nous aimer davantage… et nous aurons moins peur!

Alors, plutôt que de nous juger durement lorsque l’anxiété de la peur surgit, tentons de voir ce que ces peurs nous apprennent sur nous-mêmes. Car il y a au moins deux cadeaux lumineux dans chacune d’elles : Celui de nous rappeler de faire davantage confiance à la Vie et celui de nous enseigner à mieux nous aimer.


Source : Diane Gagnon, La solution est en vous

 

 

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Nicole Charest Nicole Charest - dans Divers
16 décembre 2016 5 16 /12 /décembre /2016 08:16

 

Chers abonnés et visiteurs, bonjour,

Je passe vous faire un petit coucou avant Noël. En septembre, je pensais être plus active sur mon blog mais force est d'admettre que ce ne fut pas le cas... Je ne vous oublie pas pour autant...

Comme le côté commercial des fêtes confrontent profondément mes valeurs, j'ai eu le goût de vous présenter deux textes susceptibles d'alimenter votre réflexion.

Le premier parle du pardon, ce qui va, bien sûr, avec le sens profond de la fête de Noël. Le deuxième parle de la consommation. Cet auteur me rejoint tellement que j'ai eu envie de vous le faire connaître. Les plus beaux cadeaux ne se trouvent pas dans les centres commerciaux...


J'en profite donc pour vous souhaiter de très joyeuses fêtes et que la vie vous soit belle et douce en 2017. Merci de faire partie de ma route virtuelle.

 

Votre webmestre, Nicole xox

Tant qu'on refuse de pardonner*

Tant qu’on refuse de pardonner, on maintient volontairement un lien très fort avec la personne qui, selon nous, nous a fait du mal.

Tant que nous ne pardonnons pas, nous rétrécissons notre capacité à aimer véritablement. Nous asséchons notre cœur en gardant rancune.

Tant que nous en voulons à l’autre, c’est à nous que nous faisons du mal. Pas à l’autre.

Pardonner ne signifie pas cautionner le geste que l’autre a commis ; cela ne veut pas dire que nous oublions ce qui a été fait ; cela ne signifie pas que ce n’était pas grave ce qui s’est passé.

Non. Pardonner, cela signifie que je m’aime assez pour me libérer des liens qui m’unissent à l’autre par mon manque de pardon. Cela signifie que je choisis de ME libérer de ce qui entrave mon bonheur. Cela signifie que dorénavant, ce qui s’est passé ne conditionnera plus mon présent pour m’empêcher d’être heureux, d’être bien.

Pardonner c’est voyager léger. C’est faire preuve de maturité. C’est prendre le dessus sur notre ego qui refuse de pardonner tant que justice n’a pas été rendue, selon lui. Si on écoute notre ego dans ces cas-là, nous signons un passeport pour le malheur pour le reste de notre vie. Car notre ego refuse de pardonner, puisqu’il est toujours dans le jugement.

Peu importe l’ampleur de la faute, peu importe son occurrence, peu importe notre douleur initiale, si nous ne pardonnons pas, nous ne nous libérons pas. Et nous restons coincés au moment où ces événements se sont produits, continuant de nous faire souffrir dans le présent pour ce qui fait déjà partie du passé, mais que nous maintenons actuel en alimentant notre rancune, en revivant inlassablement les mêmes événements, en les racontant, en nous identifiant à eux. C’est ce que vous avez envie de vivre pour le reste de vos jours ?

Vous aimerez-VOUS assez pour vous libérer de ce qui vous empêche d’être
heureux ? Ou laisserez-vous votre rancune détruire le reste de votre vie ?

Évidemment, on ne doit pas rester dans ce qui nous fait souffrir ni tolérer l’intolérable ; nous sommes mieux de nous éloigner de tout ce qui est toxique pour nous ; on est plus sage si on évite les personnes qu’on sait qui pourraient nous blesser à nouveau. On ne retourne pas se jeter dans la gueule du loup !

Et pardonner ne signifie pas renouer avec qui nous a fait mal.

Quand on pardonne, pour de vrai, avec le cœur, on se libère du poids le plus lourd que nous puissions porter dans notre vie.

Prenez une roche pour chaque personne à qui vous refusez encore de pardonner, pour chaque événement. Traînez ces roches avec vous partout durant au moins 24 heures : quand vous mangez, quand vous dormez, quand vous vous brossez les dents, quand vous allez travailler, quand vous prenez votre bain, quand vous marchez, vous traînez toujours ces roches avec vous. Au bout de la journée, vous serez épuisés de porter votre sac rempli de roches tellement lourdes qu’elles ne vous donnent plus le goût d’avancer.

Et bien c’est exactement ce qui se produit au niveau spirituel : tout ce que vous refusez de pardonner, ce sont des roches que votre âme traîne continuellement, ce qui lui enlève à elle aussi le goût d’avancer, ce qui la rend lourde et l’épuise. Vous vous surprenez de stagner dans votre vie ? Vous trouvez que certains aspects de votre vie vont mal ? Alors qu’avez-vous à pardonner ? À vous ? Aux autres ?

Vous seul détenez la clé de votre bonheur : le Pardon.

Vous voulez vivre libres et heureux ? Cela se résume en un seul mot
: PARDONNEZ !

 


Auteure : Diane Gagnon

 

Tant qu'on refuse de pardonner*

Les diapos « Petites douceurs » de Noël

Désolée de ne pouvoir vous présenter un nouveau diaporama. Je compense un peu en vous joignant les fichiers d'anciennes créations mais dont le message est toujours très actuel.

Pour la mise en page, je suis incapable de faire les présentations comme avant la migration d'Over-blog vers sa nouvelle plate-forme (images avec liens intégrés). Ce qui, jadis, était un plaisir pour moi est maintenant devenu une grande source de frustration. Je dois toutefois vivre avec...

 

Tant qu'on refuse de pardonner*
Tant qu'on refuse de pardonner*
Tant qu'on refuse de pardonner*
Tant qu'on refuse de pardonner*
Tant qu'on refuse de pardonner*
Tant qu'on refuse de pardonner*
Tant qu'on refuse de pardonner*

Livre En as-tu vraiment besoin?Extrait d'un article écrit par Pierre-Yves McSween, auteur du livre En as-tu vraiment besoin ?

On veut tous être généreux à Noël, mais la question qu’il faut se poser est : quel genre de vie voulez-vous mener ? Noël est un moment pour se retrouver, se reposer, et on a le droit de ne pas être esclave de la consommation.

Si vous dépensez à Noël de l’argent que vous n’avez pas, vous ne comprenez pas le jeu de l’argent. Et il n’y a pas juste l’argent, mais le stress que procure Noël. Ce serait un grand geste d’équité sociale que d’annuler les cadeaux de Noël et de dire aux gens : ne soyez pas gênés, venez chez nous sans cadeaux, sans même de cadeau d’hôtesse ! Il y a des gens qui n’ont pas les moyens de participer à Noël et qui sont tristes de ne pas pouvoir offrir de cadeaux. C’est aberrant.

La meilleure façon de donner accès à Noël à tout le monde, c’est d’éliminer le côté commercial de Noël. Ma famille et moi, on est affranchi de cela depuis quelques années, on ne se donne pas de cadeaux. Entre nous, on arrête de jouer à ce jeu à somme nulle. Des échanges de cadeaux avec des listes et des montants prédéterminés, c’est tellement inutile ! On met 50 $, voici la liste des cadeaux souhaités, alors tout le monde est en train de magasiner les 50 $ d’une autre personne !

Et que dire des cartes-cadeaux ? D’un point de vue purement économique, j’ai échangé de l’argent universel contre de l’argent échangeable qu’à un seul endroit, j’ai augmenté le niveau de risque de mon argent ! Déballer une carte-cadeau, c’est déballer 50 $, donne-moi donc 50 $ ! Donner de l’argent, c’est vulgaire, c’est ce qu’on va me dire ; et une carte-cadeau, ça ne l’est pas ?

Tant qu'on refuse de pardonner*
Tant qu'on refuse de pardonner*
Tant qu'on refuse de pardonner*
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Nicole Charest Nicole Charest - dans Noël-Jour de l'an-Alcool Pardon-Reconnaissance
15 octobre 2016 6 15 /10 /octobre /2016 12:59

 

« Le seul véritable voyage, le seul bain de Jouvence, ce ne serait pas d'aller vers de nouveaux paysages, mais d'avoir d'autres yeux... » - Marcel Proust

Réapprendre à voir, quelle merveilleuse façon de se réinventer. Voir ne consiste pas à distinguer simplement les formes, les couleurs, les matières, les choses, les êtres, mais à regarder notre monde avec attention, avec curiosité, avec passion, avec un amour pur et désintéressé comme le font les enfants.

Combien de fois sommes-nous passés à côté d'une expérience extraordinaire, n'y voyant que du banal, de l'ordinaire ? On passe toujours trop vite à côté d'une fleur, d'un arbre, d'un papillon et des personnes que l'on aime. On oublie trop souvent de regarder autour de soi et on ne soulève plus les yeux au ciel pour voir plus grand que soi.

Tout, absolument tout ce qui nous entoure sur cette terre, mérite le même regard, la même présence, la même attention. Mais pour mériter la beauté de ce monde, il faut savoir l'accueillir. Pour l'accueillir, il faut rafraîchir notre regard et apprendre à voir avec amour. À voir dans un total abandon tout ce qui existe autour de nous.

D'avoir d'autres yeux signifie donc de rafraîchir le regard que l'on porte sur soi, sur les autres, sur le monde qui nous entoure. Vous et moi, nous pouvons réinventer notre manière de voir le monde. Voici quelques suggestions :

 

– Apprenons à voir les choses sans vouloir posséder.

– À regarder les gens sans les juger.

– À voir les évènements sans les comparer.

– À regarder notre monde sans le diviser.


Pour réinventer notre regard, chaque jour, il est essentiel de fermer les yeux quelques secondes pour rafraîchir notre vision du monde. Puis, avec un regard tout neuf, prendre le temps de contempler le visage de ceux qu'on aime et d'admirer la beauté du monde qui nous entoure.

Ce simple exercice, répété au quotidien, est d'une force incroyable pour renouveler notre engagement envers les autres, envers la vie.

Et lorsque nous traversons des périodes plus sombres, il nous faut aussi adoucir notre regard. C'est alors le moment de cultiver un regard empli de bienveillance, de douceur, de compassion envers nous-mêmes. S'observer, sans se juger, est un acte d'amour envers soi-même. Et c'est là le début d'une véritable transformation.

 

Nicole Bordeleau (Infolettre du mois d'août 2016)

Rafraîchir notre regard*
Rafraîchir notre regard*

La blague du blog

 

C'est un couple de vieux mariés qui fêtent leurs 50 ans de mariage...

L'homme dit à sa femme :

- Après autant de temps passé ensemble, tu peux m'avouer si tu m'as trompé...

Sa femme hésitante lui dit :

- Tu te souviens que le prêt pour la maison nous avait été refusé et que, deux jours après, le banquier a sonné pour dire qu'il était accepté?

Ben...

- Ah, tu ne m'as trompé qu'une seule fois ?

- Ben non... La fois où tu as failli perdre ton job... La semaine d'après, ton chef t'a dit qu'il te gardait et tu n'as plus jamais été inquiété par la suite... Ben...

- Bah, deux fois et en plus, pour de bonnes causes, je te pardonne... C'est tout ?

- Ben non. Tu te souviens lorsque tu t'es mis sur les listes électorales ?

- Oui, et alors ?

- Ben, euh... Combien te manquait-il de voix donc...

 

 

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Nicole Charest Nicole Charest - dans Bonheur-Paix-Apprécier la vie
16 juin 2016 4 16 /06 /juin /2016 14:11

Lors de certaines périodes de notre vie, nous traversons des périodes intenses, remplies d’autant de grands bonheurs que de grandes souffrances. Nous pouvons alors avoir l’impression que ce n’est pas juste, que nos bonheurs sont gâchés par ces souffrances qui apparaissent au moment inopportun, comme si elles nous empêchaient de vivre pleinement notre bonheur.

Et pourtant, la Vie est ainsi constituée : bonheur et douleur en alternance. Quoi que nous fassions, c’est la Vie! Plus nous y résistons, plus les périodes douloureuses sont souffrantes. Accueillir ce que la Vie nous offre chaque jour est un merveilleux cadeau à se faire.


Cela s’appelle vivre dans le moment présent!

Respirer le bonheur et le savourer est aussi important que de respirer DANS la souffrance et la vivre pour comprendre son message. Vouloir éviter l’un de ces aspects c’est se priver des deux!

La Vie nous donne tout : des occasions de grandir et des occasions de savourer. Des moments pour recevoir et des moments pour rendre grâce. Des événements pour apprendre et des événements pour intégrer. Des périodes de travail sur soi et des périodes de repos. Des moments de bonheur et des moments de douleur. Tout est intégré.

Toute la Vie est construite sur ces deux pôles et nous naviguons sur cette mer en suivant le flot ou en y résistant, ce qui s’avère non seulement inutile mais terriblement souffrant.

En vivant intensément le moment présent, quel qu’il soit, nous savourons tout ce qui nous est offert, même si notre ego cherche à catégoriser le tout en bien ou mal, notre âme sait que tout nous est utile.

La douleur et le bonheur font équipe pour nous faire évoluer, pour nous apprendre à mieux aimer. Nous pouvons croire que le paradis et l’enfer se côtoient continuellement, mais c’est simplement la Vie qui se déploie POUR nous, telle qu’elle est, pour que nous explorions tout ce que nous sommes, pour que nous devenions Amour. Et tout est parfait!


 

Auteure : Diane Gagnon, coach, formatrice, conférencière

Suivez-la sur : Facebook ou encore via le site : La solution est en vous

Procurez-vous son nouveau livre : À moi de moi! (101 cadeaux à se faire avec amour pour développer l'estime de soi). Offert en version papier ou électronique.

Pour commander : Europe : Amazon.fr et Canada : Amazon.ca

 

Quand le paradis et l'enfer semblent se côtoyer*

François Lemay, spécialiste en enseignement de pleine conscience


En janvier 2016, j'ai découvert avec grand bonheur les capsules Youtube créées par François Lemay. Maître coach de formation en programmation neuro linguistique, François est un as de la communication et un excellent vulgarisateur. Il a ce don de créer de la raisonnance et de connecter avec son public et ce, avec une simplicité désarmante.

Si vous désirez devenir la meilleure version de vous-même, réservez-vous du temps pour écouter les capsules ci-dessous. Vous pouvez également le suivre sur sa page Facebook ou sur sa chaîne Youtube.

Quand le paradis et l'enfer semblent se côtoyer*

Quand le paradis et l'enfer semblent se côtoyer*
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6 mai 2016 5 06 /05 /mai /2016 14:01

 

 

 

C’est un remède d’un genre nouveau. Son efficacité contre de nombreuses maladies est impressionnante. Il n’a aucun effet secondaire, à part vous rendre plus heureux.

Et pourtant, il faudra des années, probablement des décennies avant de le voir prescrit par la médecine officielle et noté noir sur blanc sur une ordonnance. Car il a un énorme défaut : il ne rapporte rien à personne !

Ce remède simple et gratuit consiste simplement à dire merci...


La gratitude est précieuse car elle nous conduit à reconnaître (au sens de constater, d’admettre) qu’il y a du bien dans son existence. La vie n’est jamais parfaite et est parfois cruelle. Mais elle comporte toujours des joies, des moments dignes d’être vécus.

La gratitude nous invite à célébrer ces moments, à reconnaître ce qui va bien dans notre vie plutôt que de ruminer ce qui va mal, à se concentrer sur le positif plutôt que le négatif.

Ce n’est pas de la simple « pensée positive ». Il ne s’agit pas de se voiler la face et d’ignorer les difficultés ou les défis de la vie quotidienne. Il s’agit de réaliser que même les épreuves peuvent nous apporter quelque chose, et que c’est sur cela qu’il faut se concentrer.

La gratitude permet aussi de bloquer net les émotions toxiques comme l’envie et l’amertume. Plutôt que de jalouser celui qui a plus, la gratitude nous fait apprécier ce que nous avons. Elle nous invite à nous réjouir en pensant à ceux qui souffrent davantage, bloquant ainsi notre tendance naturelle à lorgner sur ce que le voisin a en plus.

Plus profondément, la reconnaissance nous détourne de nous-même pour nous ouvrir à autrui. Nous reconnaissons que nous devons à autrui au moins une partie des bienfaits qui nous arrivent.

L’ingrat est arrogant, narcissique. Tout lui est dû. Pourquoi, dès lors, devrait-il se montrer reconnaissant envers ceux qui lui rendent service ?

Être reconnaissant, au contraire, c’est ne plus considérer comme acquis les bienfaits que les autres nous apportent. Plutôt que d’être froid et sec, notre lien à autrui n’en devient que plus chaleureux.

Et plus nous lui exprimons notre gratitude, plus notre entourage se réjouit de nous faire du bien. Et plus il le fait, plus nous avons de raisons de lui être reconnaissant… C’est un cercle vertueux sans fin !


 

Source : Projet Santé Corps Esprit

 

Pour guérir, dites ces cinq lettres*
Pour guérir, dites ces cinq lettres*
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31 mars 2016 4 31 /03 /mars /2016 12:46

 

Un jour, le ciel est bleu et le soleil est radieux. Le lendemain, un orage éclate et la pluie tombe à tout rompre. Un moment, tout va pour le mieux. Le moment suivant, on fait face à une séparation, à un conflit, à une maladie.

Dans cette précieuse vie humaine, rien n'est acquis et rien, ni personne ne sera épargné par les vagues du changement. Les saisons, les océans, les montagnes, bref tout ce qui existe est appelé à se transformer, à se réinventer.

Et dans la nature, rien ne résiste au cycle des transformations. Rien, sauf l'être humain. Car à moins qu'il ne provienne de sa volonté, l'être humain considère le changement comme un problème, un affront, un obstacle que la vie place sur sa route.

On peut ainsi s'agripper et résister de toutes nos forces pour repousser le changement dans nos corps et dans notre apparence, cela ne durera pas éternellement. On peut s'accrocher fermement à notre routine, à nos habitudes de vie, à des idées fixes, à de vieilles façons de faire, inévitablement un jour, on devra se résoudre à changer.

Ce refus de voir le changement comme étant un processus naturel de l'évolution coûte cher en énergie et en nuits d'insomnies, car la vie est une force puissante. Si on lui résiste, elle insiste. Si on persiste, elle nous déstabilise. Si on s'obstine et que l'on refuse de changer, elle nous y obligera, car refuser de changer, c'est comme refuser de vivre.

Aussi difficile soit-il de l'admettre, tout changement a sa raison d'être. Son but est de dégager ce qu'il y a en nous de force, de courage, de résilience pour poursuivre notre évolution. Sans cet apprentissage, il nous serait impossible de découvrir et de faire rejaillir les ressources insoupçonnées qui sommeillent encore en nous.

Bien que changer peut parfois sembler une douloureuse expérience à vivre, c'est souvent à partir de cette expérience que la sagesse émerge. La sagesse, c'est une prise de conscience. C'est la capacité de percevoir le sens profond d'une épreuve, d'une perte, d'une expérience douloureuse. La sagesse, c'est ce qui nous permet de faire face à toutes les vagues de l'existence avec sérénité.

Rien ne saurait freiner le changement, c'est l'élan même de la vie. De plus, sans changement, rien de meilleur ne pourrait survenir et nous serions constamment à vivre les mêmes expériences.
Alors, peu importe sous quelle forme le changement arrive, dites oui.

Si aujourd'hui, vous êtes appelé à vivre un changement important, dites-vous que c'est parce que vous avez en vous la force d'y faire face. Au lieu de le repousser, penchez-vous vers lui, prenez une profonde respiration et tenez bon, car la vie vous prépare à accueillir de quelque chose de beau et de grand.


Auteure : Nicole Bordeleau 

 

Dire OUI au changement*

Le moment présent

 

Ci-dessous, un extrait du film : La voie du guerrier pacifique de Dan Millman. J'ai lu bien des livres sur ce thème mais aucun ne m'a interpellée comme cette courte vidéo. Je vous encourage donc à trouver 3 petites minutes pour la visionner...

 

 
J'ai vidé ton esprit

Qu'est-ce que la PLEINE CONSCIENCE du Moment Présent ?Avez-vous lu le livre de Dan Millman "La Voie du guerrier pacifique" ou peut-être vu le film ? Il y a cette scène très drôle que je vous propose en vidéo qui raconte la 1ère leçon du héros : sortir les ordures de sa tête. Une scène qui dépeint magnifiquement un changement soudain et radical du mode de penser habituel à la pleine conscience.Dans cette histoire, inspirée de faits réels, Dan est un jeune athlète très prometteur. Il est décrit comme une personne égoïste, hautaine et très ambitieuse. Ce qui est assez courant chez les jeunes gens brillants ;-) Conditionné par son milieu, il s'imagine que l'accomplissement et le bonheur viendront à lui lorsqu'il obtiendra la gloire sportive…Et puis il rencontre un homme mur et éclairé - pour ne pas dire éveillé - qui travaille de nuit dans une petite station-service locale. Cet homme possède quelque chose que Dan ne possède pas et qui l'interpelle… Dan devient son élève.Un soir, dans une autre scène, celui que Dan a surnommé Socrate l'invite à aller s'asseoir sur le capot d'une épave et lui dit qu'il doit y rester jusqu'à ce qu'il ait - ENFIN - quelque chose de valeur à dire. Il faut dire que la tête de Dan est truffée de toutes sortes de sottises auxquelles l'éducation et le système nous préparent et, en plus, il a un caractère de chiotte ! ;-)Assis là, toute la nuit, sur le capot de la voiture, il pense à des choses "sages" qu'il a entendu dans des livres ou des films et, de temps en temps, il court débiter ses trouvailles à son mentor. Mais, à chaque fois, il se fait recaler et se retrouve à nouveau sur le capot de la voiture. :-DAprès des heures assis à enchainer pensée après pensée, à essayer sans succès citation après citation, le soleil se lève. Dan est épuisé. Trop fatigué pour continuer à penser, il lâche prise. Il s'allonge sur le dos et regarde le ciel…C'est alors que "quelque chose se déplace en lui". Dan observe un jeune couple qui arrive dans la station. Il les regarde s'embrasser et prend conscience… du geste d'amour et de tendresse qu'ils échangent ! À ce moment-là, il accueille totalement ce qui est là devant lui : LE MOMENT PRÉSENT.Après quelques instants assis là, en silence, il se rend tout content dans la boutique et regarde Socrate avec du bonheur dans les yeux : "il n'y a pas de moment banal", affirme-t-il doucement.C'est l'une des leçons que Dan devait apprendre. Une leçon apprise uniquement par l'expérience directe : lorsque Dan a laissé son aptitude à la pleine conscience observer l'ici et maintenant, il a soudain réalisé que chaque instant qu'il nous est donné de vivre est unique. Il a appris qu'il n'y a jamais "rien à faire" et que chaque instant de la vie est sacré, plein à ras-bord, débordant d'émerveillement et de mystère. ;-DMais, avec notre mode de vie à 100 km/h, nous n'en prenons conscience que si nous ralentissons suffisamment pour déguster le moment présent. Il n'y a rien à FAIRE ou à AVOIR qui puisse nous rendre durablement heureux. Il n'y a qu'à ÊTRE là, présent à ce qui est.Apprendre à "sortir les ordures de nos têtes" et à être pleinement présents, c'est ce que la #Mindfulness ou méditation de pleine conscience se propose de nous apprendre. ;-)Et vous, avez-vous eu des prises de conscience qui ont changé votre vie?Jean-Marc******************************https://www.facebook.com/MMindfulness.fr/EThttp://mmindfulness.frVoici le lien vers le film complet:https://youtu.be/FeBIkqoe87k

Posté par Mindfulness sur 12 janvier 2016
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15 mars 2016 2 15 /03 /mars /2016 18:37




Aujourd'hui, vous pouvez être la bonne nouvelle !

Refusez les pensées négatives, les paroles négatives et refusez de vous comporter négativement. Ne roulez pas des yeux, ne serrez pas les dents, ne serrez pas les poings et ne pointez personne du doigt aujourd'hui ! Oh ! Non ! Vous serez la bonne nouvelle !

Vous aurez quelque chose de bon à vous dire et à dire à chaque personne que vous rencontrerez. Pas d'inquiétude aujourd'hui ! Pas de jugements aujourd'hui ! Pas de commérages, pas de critiques ni de jugements aujourd'hui ! Pas vous ! Oh ! Non ! Vous êtes la bonne nouvelle aujourd'hui !

Vous serez le compliment que quelqu'un voulait entendre. Vous serez l'encouragement que quelqu'un attendait. Vous serez le sourire dont quelqu'un avait besoin. Vous serez le généreux pourboire que quelqu'un voulait recevoir. Vous serez une prière aujourd'hui. Vous serez une faveur aujourd'hui. Vous prendrez quelque chose qui n'allait nulle part et en ferez quelque chose de bien.

Vous ne vous attarderez pas à ce qui ne va pas dans votre vie. Vous ne vous plaindrez pas. Il n'y aura pas de crise, pas de drame ni de victimes aujourd'hui. Il n'y aura pas de tristesse, pas de mélancolie et pas d'air sinistre. Aujourd'hui, vous serez la bonne nouvelle !

Vous allez avoir quelque chose de bon à dire, quelque chose de bon à donner, quelque chose de bon à faire à quelqu'un. Aujourd'hui, vous allez réaliser que puisque vous êtes la bonne nouvelle, vous ne pouvez que profiter de ce que vous êtes.

Auteure : Iyanla Vansant, Recueil : Jusqu'à aujourd'hui

 

 

Aujourd’hui, vous êtes la bonne nouvelle!*

 

Aujourd’hui, vous êtes la bonne nouvelle!*

Que de sagesse dans le texte de cette image...

 

Aujourd’hui, vous êtes la bonne nouvelle!*
Aujourd’hui, vous êtes la bonne nouvelle!*

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  • Nicole Charest
  • Passionnée de psychologie, de spiritualité, d'écriture et de multimédia, je partage avec vous des textes de ressourcement ainsi que mes créations d'e-books et de vidéos inspirantes.
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