« J’aurais voulu être professeur de vie. J’aurais appris aux enfants, aux adultes aussi, tout ce qui n’est pas écrit dans les livres.
Je leur aurais appris les choses délicates de la vie :
– Qu’un amour entretenu ne s’use pas;
– Que la seule liberté qui vaille la peine d’être vécue est la liberté d’être;
– Qu’il est important de prendre le temps de regarder la fuite ou l’immobilité d’un nuage, de suivre le vol d’un oiseau, de se laisse surprendre par l’infini des choses de la vie;
– Qu’il est important d’apprendre à s’aimer, à se respecter, à se définir;
– Qu’il est encore plus important de ne pas se laisser enfermer dans les jugements, de résister aux rumeurs, de ne pas se laisser polluer par les messages toxiques qui peuvent venir de ceux qui prétendent nous aimer ou mieux savoir pour nous;
– De ne pas se laisser entraîner par les idées toutes faites, par les modes, ou immobiliser par les conditionnements qui tentent de s’imposer à nous;
J’aurais essayé de leur apprendre à remettre en cause leurs croyances quand elles sont devenues des certitudes terroristes, pour laisser plus de place à l’imprévisible de la vie.
Professeur de vie, quel beau métier à inventer. »
Jacques Salomé– N’oublie pas l’éternité – Albin Michel 2005
La blague du blogue
Un fermier demande à son voisin : « Qu'est-ce que tu as donné à ton cheval quand il est tombé malade le mois dernier ? »
L'autre répond : « De la térébenthine ».
Une semaine plus tard, le fermier dit à son voisin : «J'ai fait comme toi, j'ai donné de la térébenthine à mon cheval, mais il est mort sur le coup!
La jalousie est comme une épine dans le pied. On la sent toujours où que l'on soit. C'est un poison qui détruit tout sur son passage.
Il y a deux sortes de jalousie : celle de l'amoureux suspicieux qui voit le danger partout et soupçonne tout ; et celle de l'envieux qui n'arrive pas à se satisfaire de ce qu'il a et convoite le bien ou le bonheur d'autrui. Dans les deux cas, elle est un sentiment néfaste, qui détruit et abîme toute chose et qui peut même conduire à la folie.
En amour, la jalousie n'est pas une preuve d'amour comme on a tendance à le croire trop souvent. Elle trahit un manque de confiance, en soi et en l'autre que l'on soupçonne de toutes les turpitudes, dès que l'on a le dos tourné.
Le prisme de la jalousiedéformetout. À la manière d'un miroir grossissant, l'événement le plus anodin prend une proportion démesurée : un retard est interprété comme une preuve, un sourire adressé à un inconnu comme une trahison, un silence comme un aveu et ainsi de suite. Elle tue l'amour plus qu'elle ne le nourrit. Elle éloigne l'autre et isole celui qui en est sa proie.
Dans les rapports sociaux, elle nuit à l'amitié, altère la confiance, elle stérilise tout. Impossible en effet de se réjouir du bonheur d'un ami si on l'envie secrètement, impossible de partager, de fraterniser. La jalousie est l’ennemi de la sérénité, du don de soi, de la générosité. Il faut absolument la dominer, car elle est assurément le plus grand de tous les maux, ainsi que le souligne La Rochefoucauld.
Rambert, Catherine. Le livre de la sérénité, Éditiono1, 1999
La jalousie ne permet jamais de voir les choses telles qu'elles sont. Les jaloux voient le réel à travers un miroir déformant qui grossit les détails insignifiants, transforme les nains en géants et les soupçons, en vérité.
Miguel de Cervantès
Ceux qui te jalousent sont ceux qui te voudraient différent, car ils voient en toi ce qu'eux, ne seront jamais ! Alors, n'accorde pas d'importance à la personne qui te critique, car prisonnière de sa propre jalousie, elle ne fait que t'admirer !
Virginie Beyeler
La blague du blogue
L’histoire se passe dans un cimetière. Un Chinois dépose un bol de riz devant la tombe de son père.Le gardien qui se promenait au même moment s'approche de lui et demande, sur un ton un peu moqueur :
« Quand pensez-vous que votre père viendra manger son bol de riz ?
Et le chinois de répondre : La même journée que votre père à vous viendra sentir les fleurs que vous avez placées au pied de sa tombe. »
Que fait-on lorsqu'on veut faire éclore un œuf ? On le maintient pendant le temps voulu à la bonne température. Chacun sait que les framboises ne poussent pas en hiver, à moins qu'on ne les cultive en serre. Chacun sait également qu'un poisson d'eau douce ne peut vivre dans l'eau de mer.
De ces constatations, que l'on peut multiplier, nous tirons cette conclusion : rien, en ce monde, ne peut se manifester à moins d'être dans un climat favorable.
Chaque fois que je fais pour la millionième fois une constatation de ce genre, je m'apitoie sur la sottise de notre moi-moi-moi. Nous sommes à même d'étudier le livre de la nature, d'y recueillir les leçons de sagesse les plus fructueuses et nous vivons en aveugles au Pays des Merveilles !
Ce climat, cette atmosphère, croyez-vous vraiment les créer en vous ? Admettez-vous une fois pour toutes que le bonheur puisse fleurir autrement que dans une atmosphère de confiance, d'espérance, de foi ? Êtes-vous bien persuadé que l'abondance, la santé, la paix, ont leur climat ?
Chacune de vos pensées de doute, de découragement, de peur, chacune de vos rancunes, chacune de vos colères font souffler une brise glaciale sur votre jardin intérieur. Et vous savez qu'une brise glaciale fait périr dans leur fleur l'espoir des vergers.
Dites-vous bien que tant que vous n'aurez pas modifié le climat de vos pensées, vous ne parviendrez point à voir éclore vos espérances.
– Auclair, Marcelle. Le livre du bonheur, p. 201
Acharnez-vous patiemment, sans colère envers vous-même, à climatiser le monde intérieur où vous couvez vos projets d'avenir.
La blague du blogue
Au poste de police.
« Pourrais-je voir l’homme qui s’est introduit dans ma demeure hier soir ?
– Pourquoi ? demande le policier.
– Je veux lui demander comment il a fait pour entrer sans réveiller ma femme. »
Michal et Kental se chamaillaient et cherchaient à savoir lequel d'entre eux écrivait la plus belle musique.
— C'est moi disait Michal, mes mélodies font pleurer les femmes du monde !
— Non, c'est moi ! rétorquait Kental, mes lieds sont plus entraînants qu'une valse viennoise !
— Tu ne saurais pas émouvoir une vache mon pauvre Michal.
— Ah ! Parce que tu crois que tes lieds la feraient danser ?
La dispute allait bon train quand un paysan vint à passer sur le chemin. Il emmenait sa vache aux champs. Les deux musiciens virent là l'occasion de mettre un terme à leur différend.
— Holà paysan ! Verrais-tu un inconvénient à ce que nous jouions pour ta vache ?
— Ma foi, si ça peut vous faire plaisir... Elle ne s'en portera pas plus mal.
Michal dégourdit ses doigts, accorda sa balalaïka et joua la plus belle mélodie slave jamais entendue par une vache... sans résultat : la bête rumina et ne bougea pas une oreille. Michal, vexé, passa la main à son rival qui ne fit pas mieux. Le lied enfiévré ne parvint même pas à faire lever une patte au bovin.
— C'est peine perdue. Ta vache n'a pas l'oreille musicale, reprocha Michal au paysan.
— Dame ! C'est que vous lui cassez les oreilles, répondit le paysan. Si vous consentez à me prêter votre instrument, je saurai, moi, lui jouer une ritournelle. Intrigués, Michal et Kental cédèrent la balalaïka.
Le paysan fit de son mieux pour imiter le vrombissement des mouches et le meuglement des petits veaux. Aussitôt la vache dressa l'oreille, balança sa queue et s'approcha du musicien pour écouter jusqu'au bout cette musique qui, enfin, lui parlait.
Si vous avez parfois du mal à communiquer avec vos semblables, c'est peut-être parce que, comme Michal et Kental, vous ne leur jouez pas la musique qu'ils savent entendre. Il ne s'agit pas de flatter votre interlocuteur, mais de lui parler avec des mots qu'il comprend, sans lui imposer votre discours, sans essayer de l'étourdir avec des phrases trop complexes.
La blague du blogue
Une préposée ne parvenait pas à convaincre un vieillard acariâtre qu'il était l'heure de se mettre au lit. Elle alla demander de l'aide à la religieuse qui travaillait avec elle. Celle-ci entra avec autorité dans la chambre du contestataire.
« Eh bien, monsieur Jones, lui dit-elle, si nous allions nous coucher ?
— Volontiers, ma sœur, répondit le vieil homme, mais je suis sûr qu'on se fera immédiatement pincer. »
Passionnée de psychologie, de spiritualité, d'écriture et de multimédia, je partage avec vous des textes de ressourcement ainsi que mes créations d'e-books et de vidéos inspirantes.