Un Amérindien et son ami, en visite au centre-ville de New York, marchaient dans Manhattan. C'était l'heure du lunch et les rues étaient très achalandées. Les autos klaxonnaient de plus belle, les taxis faisaient crisser leurs pneus sur les coins de rue et les bruits de la ville rendaient presque sourd. Soudain, l'Amérindien dit : « J'entends un grillon. »
Son ami répondit : « Quoi? Tu dois être fou. Tu ne pourrais jamais entendre un grillon au milieu de tout ce vacarme!
— Non, j'en suis sûr, dit l'Amérindien, j'entends vraiment un grillon.
— C'est insensé », dit l'ami.
L'Amérindien écouta attentivement puis traversa la rue jusqu'à un petit boisé perdu au cœur de toutes ces plateformes en ciment où poussaient quelques arbustes. Il regarda à l'intérieur des arbustes, sous les branches et avec assurance, il localisa un petit grillon. Son ami était complètement stupéfait.
« C'est incroyable, dit son ami, tu dois avoir une ouïe spéciale.
— Non, répondit l'Amérindien, mes oreilles ne sont pas différentes des tiennes. Tout ça dépend de ce que tu cherches à entendre.
— Mais ça ne se peut pas! dit l'ami. Je ne pourrais jamais entendre un grillon dans ce bruit.
— Oui, c'est vrai, répliqua l'Amérindien, ça dépend de ce qui est vraiment important pour toi. Tiens, laisse-moi te le démontrer. »
Il fouilla dans sa poche, en retira quelques pièces de monnaie et discrètement les jeta sur le trottoir. Et alors, malgré le fracas de la rue bondée de monde, ils remarquèrent que toutes les têtes, jusqu'à une distance de sept mètres d'eux, se tournaient et regardaient pour voir si la monnaie qui tintait sur la chaussée était la leur.
« Tu vois ce que je veux dire? demanda l'Amérindien. Tout dépend de ce qui revêt de l’importance pour toi. »
Source : Petites douceurs pour le coeur, Éditions Un monde différent, Nicole Charest, p. 120
La blague du blog
Un homme qui déambulait dans la rue à une heure du matin, se fait arrêter par la police qui lui demande : « Où allez-vous comme ça, à une heure pareille ? »
L'homme répond : « Je m'en vais à une conférence sur les abus de l'alcool et leurs effets sur le corps humain. »
L'officier lui demande alors : « Vraiment ? Et justement, qui peut bien donner une telle conférence à cette heure-ci de la nuit ? »
Et l'homme répond : « Ma femme ».