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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 17:01



Les gens pensent que rendre service est une forme de charité, que les gens forts donnent aux gens faibles, que les gens en santé donnent aux gens malades, que les gens riches donnent aux gens pauvres, que les gens qui savent où ils s’en vont donnent aux gens confus.

 

À mes yeux, servir les autres est une expérience de complétude, de satisfaction, de totalité, d’indépendance et d’autonomie pour tous ceux qui sont concernés. C’est faire l’expérience de la magnificence et de l’infinie capacité des êtres humains.

 

Quand je me donne vraiment aux autres, je disparais et mon identité s’efface. Je ne fais plus qu’un avec la personne à qui je me donne. Il s’agit en fait d’une expérience divine, une expérience d’unité et de totalité. Personne ne reçoit et personne ne donne. Non, rien de tel ne se produit. Seulement une expérience d’unité. Nous commençons à voir que nous sommes l’expression d’une seule et même âme.

 

Rendre service est un geste d’amour et de confiance. C’est aussi un geste de responsabilité et de courage… une prise de position pour l’intégrité de la vie des hommes.

 

— Lynne Twist (citée dans le livre Chaque jour l'illumination de Dan Millman)

 

Servir vos proches dans un esprit d'amour, c'est la réalisation de soi au quotidien.

Dan Millman

Se mettre au service des autres*
Se mettre au service des autres*

La blague du blogue

 

Dans un asile, un nouveau pensionnaire arrive. Alors que deux infirmiers essaient de le ceinturer, il hurle : « Mais lâchez-moi! Je suis l'envoyé de Dieu ! »

Un autre fou qui passe à côté lance : « Ne le lâchez surtout pas, je n'ai envoyé personne... »
     

 

 

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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 08:00

 

 

Il était une fois une jeune femme. Elle se trouvait près de sa mère la veille de son mariage et regardait le soleil qui, au-delà de la plage, se couchait dans l’immensité de la mer.

 

Elle s’adressa à sa mère et l’interrogea : « Maman, papa t’aime beaucoup et t’est toujours resté fidèle. Que dois-je faire pour que mon mari continue à m’aimer de plus en plus ? »

 

La mère se tut et réfléchit un instant, puis elle s’agenouilla et remplit de sable chacune de ses mains. Elle s’avança ainsi vers sa fille.

 

Sans dire un seul mot, elle serra les doigts d’une main de plus en plus forte sur le sable qu’elle contenait. Le sable s’en échappa. Plus elle serrait son poing, plus le sable s’en écoulait, et quand elle ouvrit finalement sa main, seuls quelques grains de sable mouillés collaient encore à sa paume.

 

Mais la mère avait gardé son autre main ouverte comme une petite écuelle. Les grains de sable y restaient bien blottis et scintillaient toujours plus fort sous les rayons du soleil couchant.

 

« Voici ma réponse », dit la mère doucement.

— Robert Henckes

 

 

Aimez-vous l’un l’autre mais ne faites pas de l’amour un carcan. Qu’il soit plutôt mer mouvante entre les rives de vos âmes.

Khalil Gibran

Plus je te veux, plus je te perds*
Plus je te veux, plus je te perds*

La blague du blogue

« Dis-moi Toto, il y avait deux gâteaux dans le frigo. Peux-tu m'expliquer
pourquoi il n'en reste qu'un ?


— J'avais pas vu qu'il y en avait un autre ! »

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 17:02

 

 

La compassion, c'est un réel souci des autres. C'est savoir écouter, c'est savoir garder le silence, c'est savoir toucher tendrement (une main sur l'épaule), c'est avoir un regard empreint de bonté pour pouvoir soulager la douleur d'autrui. Lorsqu'on est en profonde communication, en profonde communion avec autrui, c'est le réconfort de l'amour ou de l'amitié qui soulagera sa peine.

 

Une parole, un geste et même une pensée empreints de compassion peuvent atténuer une souffrance. Une seule parole peut changer le cours de toute une vie lorsqu'elle est enrobée de compassion. Elle redonne confiance, balaie le doute et donne des ailes vers un nouvel objectif.

 

Aussi, il arrive qu'on puisse aider quelqu'un à ne pas commettre une erreur, réconcilier des parties en conflit, donner de l'espoir dans une phase difficile, par exemple un deuil. 

 

Un simple geste peut suffire à sauver une vie ou à aider une personne à saisir une occasion rêvée. Une pensée peut avoir le même effet, car les pensées sont porteuses d'énergie. Avec la compassion dans notre cœur, nos pensées, nos paroles et nos actions peuvent être miraculeuses.

 

Sévigny, Daniel. L'autoguérison et ses secret, Éditions De Mortagne

 

 

Nous sommes tous connectés les uns aux autres et à toutes choses dans l’univers. Par conséquent, tout ce que nous faisons, en tant qu’individu, touche l’ensemble du monde. Toutes les pensées, les images, les prières, tous les mots, les vœux et les dons atteignent tout ce qui existe. 

Serge Kahili King

La compassion est la réponse du cœur à la douleur. Nous participons à la beauté de la vie et à l’océan de larmes. La détresse de la vie fait partie de chacun de nos cœurs et de ce qui nous relie les uns aux autres. Elle porte en elle la tendresse, la miséricorde et une bienveillance qui embrassent toutes choses et peuvent toucher chaque être. 

Jack Kornfield

Celui qui, par quelque alchimie, sait extraire de son cœur, pour les refondre ensemble, compassion, respect, besoin, patience, regret, surprise et pardon, crée cet atome qu'on appelle l'amour.

Khalil Gibran

Même sans espoir, la lutte est encore un espoir.

Romain Rolland

La compassion*
La compassion*

Agitez votre baguette magique

 

Vous avez sans doute souhaité posséder une baguette magique que vous pourriez agiter pour rendre votre vie meilleure, ainsi que celle d'autrui. Nous, les anges, aimerions vous faire connaître la magie qui est la vôtre depuis toujours : l'amour. 

Quand vous enveloppez tout ce qui vous entoure de cette émotion sous toutes ses formes, c'est-à-dire de gratitude, de pardon, de compassion, de paix, et autres, vous agitez une baguette magique capable de transformer et de guérir tous les déséquilibres et toutes les maladies. Demandez-le, et nous vous aiderons à atteindre cet état de l'esprit, du cœur et du corps. Nous nous joindrons à votre énergie pour infuser à la situation la magie de l'amour divin.

 

 

Pensée du jour

J'enveloppe cette situation d'amour, en agitant ma baguette magique,
afin qu'elle se transforme et s'apaise complètement dès cet instant.
La plus grande des magies, c'est d'exprimer des pensées,
des paroles et des émotions bienveillantes.


Source : Oracles des anges - Doreen Virtue

 

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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 18:30

 



Certaines personnes entrent dans notre vie et laissent une empreinte sur notre cœur, et nous ne sommes plus jamais les mêmes.

Certaines personnes entrent dans notre vie et s'en vont rapidement... Certaines restent quelque temps et embrassent nos rêves silencieux. 

Elles nous aident à prendre conscience des vents délicats de l'espoir... et nous découvrons que chaque esprit humain cache des ailes qui aspirent à voler. 

Elles aident notre cœur à voir que le seul escalier qui mène aux étoiles est tissé de nos rêves... et nous nous découvrons sans peur pour gagner les hauteurs.

Elles célèbrent l'essence vraie de qui nous sommes... et ont la foi en tout ce que nous pouvons devenir. 

Certaines personnes nous éveillent à de nouvelles et plus profondes réalisations... car nous recevons la perspicacité du chuchotement de leur sagesse.

Durant toute notre vie, de précieuses âmes nous sont envoyées... visant à partager notre voyage. Que leur séjour soit bref ou long, elles nous rappellent pourquoi nous sommes ici. 

Pour apprendre... pour enseigner... pour nourrir... pour aimer.

Certaines personnes entrent dans notre vie pour éclairer régulièrement notre chemin et guider chacun de nos pas. Leur foi brillante en nous nous aide à croire en nous-mêmes. 

Certaines personnes entrent dans notre vie pour nous enseigner l'amour... l'amour qui réside en nous-mêmes. 

Allons vers les autres et ressentons le bonheur suprême du don car l'amour est bien plus riche en action qu'il ne l'est en paroles. 

Certaines personnes entrent dans notre vie et poussent nos âmes à chanter et font danser notre esprit. Elles nous aident à voir que tout sur la terre fait partie de l'incroyable de la vie... et qu'il nous est toujours possible d'en ressentir la joie.

Certaines personnes entrent dans notre vie et laissent une empreinte sur notre cœur et nous ne sommes plus jamais les mêmes.


Flavia Weedn /
Source : Marcelle della Faille

Certaines personnes*

La blague du blogue

Entre Montréal et Vancouver, un homme et une femme qui ne se connaissent pas doivent partager une même unité de wagon-lit.

Bien qu'un peu gênés d'avoir à partager autant d'intimité, les deux sont fatigués et tombent bien vite endormis ; lui sur la couchette du haut ; elle sur celle du bas.

Vers 1 heure du matin, l'homme se penche au-dessus de la couchette du bas et réveille la dame : « Madame, Madame, excusez-moi de vous déranger mais j'ai terriblement froid. Auriez-vous la gentillesse de me donner la couverture qui se trouve dans le casier ? »

— J'ai une bien meilleure idée, répond la femme, faisons semblant que nous sommes tous deux mariés, juste pour cette nuit. Ça vous va ?

— Wow ! Quelle idée intéressante ! s'exclame l'homme. Je suis bien d'accord !

— Bon, dit-elle alors, va la chercher toi-même cette putain de couverture ! »

 

 

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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 19:35

 

 

Soyez un ami ; l'amitié vraie est un cadeau sans prix.

Écoutez toujours avec votre cœur ; vous devez écouter une personne avant de pouvoir tenter de l'aider d'une quelconque façon, alors écoutez toujours avec votre cœur tout entier.


Allez au devant des personnes éprouvées, même si vous n'êtes pas certain qu'elles auront besoin de vous.


Comprenez que les miracles ne sont pas mystérieux ni impossibles à accomplir. Un miracle est le petit geste que vous posez qui fera une grande différence dans la vie d'une autre personne.

Rappelez à quelqu'un que la vie est précieuse et qu'elle mérite d'être vécue pleinement, même si son monde semble sombre et sans espoir.

Sachez que les sentiments sont la clé à la compréhension. Vous devez avoir une idée de comment l'autre personne se sent avant que vous puissiez commencer à la comprendre.

Gardez l'esprit de Noël toute l'année. Ne rangez pas votre bonne volonté avec les décorations de Noël après les fêtes.

Soyez honnête dans l'amour et l'attention que vous offrez à une personne ; la compassion sincère est le plus beau cadeau à offrir et l'honnêteté est angélique.

N
e vous attendez pas à vous voir pousser des ailes ; soyez plutôt satisfait des douces palpitations de l'accomplissement.

Écoutez votre intuition ; elle ne vous fera pas défaut en temps de doute.

Par-dessus tout, encouragez d'autres personnes à faire ces pas vers les autres à travers le rayonnement lumineux de votre exemple.

par Connie Anzalone (traduction libre - Extrait de With God by Your Side... You Never Have to Be Alone, A Blue Mountain Arts Collection, pp. 46-47)

Texte trouvé sur le très beau site : Croquez la vie... jusqu'au Coeur

 

Comment être un ange gardien?*

La blague du blogue

« Moi je voudrais mourir comme mon grand-père, dit un mari à son épouse. Il est mort pendant son sommeil, il n'a rien senti !

Je ne voudrais surtout pas mourir en paniquant, en gesticulant et en criant comme tous les autres dans sa voiture... »

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12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 19:55

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Après une bataille victorieuse, le roi Abadoulia acquit plusieurs nouveaux prisonniers pour le servir.

« Ah ! Quel beau groupe que voilà, dit le roi à la reine, comment allons-nous en choisir un parmi eux pour nous servir ? Ils sont tous également forts et intelligents. »

Le roi fit venir son sage pour lui demander conseil.

« C’est là, en effet, une tâche très délicate, répondit le sage, mais c’est faisable. Observez-les soigneusement et recherchez les signes suivants : un dont les pieds sont aussi rapides que ceux du guépard, les yeux aussi perçants que ceux d’un faucon et la voix aussi douce que celle d’un agneau. Et pour mettre à l’épreuve son intelligence, envoyez l’homme au marché acheter quelque chose de bon. Puis renvoyez-le une deuxième fois pour acheter quelque chose de mauvais. »

Le roi réfléchit aux paroles du sage et fit ce qu’il lui conseillait.

On fit donc savoir aux prisonniers que le roi cherchait quelqu’un pour le servir, lui et sa douce reine. Chacun voulut être l’élu. Ils se redressèrent donc tous et firent tout ce qu’on leur commandait.

Entre-temps, le roi observa les prisonniers tandis qu’ils travaillaient, marchaient, couraient, parlaient et mangeaient. Un jour, il remarqua un homme qui se tenait aussi droit qu’une pyramide. Sa démarche était rapide et sûre, son regard, vif. Et lorsqu’il parlait, sa voix était comme le chuchotement d’un vent chaud.

Le roi fit venir le jeune homme auprès de lui et lui donna quelques pièces d’argent. « Va au marché du village, commanda-t-il, et achète quelque chose de bon. » Bientôt, le prisonnier revint avec une langue.

« Retourne maintenant au marché et achète quelque chose de mauvais », commanda le roi. Et le jeune homme revint avec une langue semblable à la première.

« Qu'est-ce que cela veut dire ? demanda le roi avec brusquerie. Quand je t'ai envoyé au marché acheter quelque chose de bon, tu as acheté une langue. Quand je t'y ai retourné pour acheter quelque chose de mauvais, tu as de nouveau acheté une langue.

— Oui, Majesté, répondit le prisonnier, c'est ainsi. De la langue vient le bien et de la langue, vient le mal. Lorsque la langue prononce des paroles de bonté et de justice, rien ne peut lui être comparé, mais lorsque la langue prononce de vils mensonges et des infamies, il n'est rien de pire. »

Le roi et la reine furent satisfaits. Et à partir de ce jour-là, le jeune homme sage les servit avec joie et honorabilité.

Dorothy Léon — Revue l'Étoile, mai 1975

La langue est la plume du cœur*

La blague du blog  

Papa, peux-tu écrire dans l’obscurité?

Certainement, fiston !
Alors, éteins la lumière et signe mon bulletin scolaire.

 

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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 19:30

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Près d'un vieux cimetière, sous un grand frêne, se trouvait une source appelée « Le puits de sainte Brigitte » et tenue pour sacrée pour ses propriétés minérales et curatives.

 

Le puits était autrefois très prisé. On l'utilisait comme un miroir afin de connaître le futur et de revoir le passé. Ceux qui buvaient son eau avant le lever du soleil, au printemps, croyaient qu'il donnait une grande connaissance. Ils l'appelèrent « le puits de la sagesse et de toute guérison ».

 

Le puits resta sec pendant plusieurs siècles après sa profanation. Puis, lorsque les Chrétiens arrivèrent et que sainte Bronach fut tuée par des pirates scandinaves à cet endroit fatal, une nouvelle source jaillit du sol.

 

Ensuite, chaque année, pour l'anniversaire du martyre de sainte Bronach, l'eau se mit à bouillonner, inondant les prés alentour. Des pèlerins vinrent de partout pour baigner leurs yeux et les parties douloureuses de leur corps, cette eau ayant la réputation de rendre jeune et beau, à condition de le faire à minuit, la veille de la fête de sainte Bronach.

 

Il y eut une fois, la veille de cette fête, un grand banquet dans les salons du château Rory afin de célébrer la victoire du chef Rory MacGuiness. À ce banquet, il y avait une fille appelée Blamha. Aveugle depuis la naissance, elle avait recouvré miraculeusement la vue, il y a deux ans, en baignant ses yeux dans l'eau du puits.

 

Toutefois, retrouver la vue l'obligea à se rendre compte de ce qu'elle avait jusque-là ignoré. Elle était laide et comprit bientôt pourquoi le jeune Rory MacGuiness ne pouvait supporter de la voir, alors qu'elle lui avait, en secret, accordé son amour. Blamha ressentit sa disgrâce encore plus amèrement cette nuit-là. Elle se lamentait sur son sort lorsque soudain, elle se souvint que c'était la veille de la fête de sainte Bronach et que l'eau du puits pouvait la rendre belle.

 

Elle quitta les joyeux salons du château Rory, résolue à implorer la sainte du puits afin que celle-ci lui donne la beauté ou à défaut, la rende à nouveau aveugle. Pour ce faire, elle s'agenouilla devant le puits et s'apprêta à baigner son visage lorsqu'elle vit, au-dessus du puits, une tablette lumineuse sur laquelle il était écrit : « Ce n'est pas nécessaire de se tremper le visage dans la source sacrée pour avoir de beaux traits. Sans avoir recours à cette eau, tu peux néanmoins être jolie car la beauté est, en réalité, l'âme qui brille dans les yeux. Pense à la beauté et admire-la en chaque chose : paysage, visage, fleur. Contrôle tes émotions, évite d'envier, de jalouser, de te plaindre, de te venger car ce sont les mauvaises pensées qui rendent les gens laids. Façonne ton corps grâce à ton esprit et tu acquerras de grandes qualités. Si tu agis ainsi, tout le monde t'aimera. »

 

À mesure que Blamha lisait, les mots s'effacèrent et la tablette disparut.

 

Elle se leva sans avoir baigné son visage. Ses yeux étincelaient et, sur sa figure, on pouvait lire un immense plaisir de vivre qui, jusque-là, lui avait été refusé. Le changement était évident. Le démon de la laideur avait laissé la place à la beauté. Dès lors, Blamha vécut comme on lui avait prédit. Elle devint de plus en plus belle et nombreux furent les prétendants qui demandèrent sa main. Son préféré restait toujours le jeune chef du château Rory et bientôt, il la demanda en mariage.


 

La beauté extérieure charme le regard ; la beauté intérieure charme le coeur.

Le puits de Sainte-Brigitte*

La blague du blog  

Jonathan entre dans la maison en pleurant.

  • Qu’il y a-t-il mon chéri? demande sa mère.
  • Papa s’est donné un coup de marteau sur le doigt.
  • Il n’y a pas de quoi pleurer. Tu aurais même pu en rire.
  • Mais maman, c’est ce que j’ai fait…

 

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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 19:15

C1 tome-2

Personne n'osait passer par le chemin où un serpent venimeux avait élu domicile. Un jour, un sage suivit cette route. Les enfants qui gardaient alors les troupeaux se précipitèrent pour l'avertir.

« Je vous remercie, mes enfants, répondit le sage, mais je n'ai pas de crainte. D'ailleurs, je connais une formule secrète qui me protégera contre toute attaque. » Et il continua d'avancer.

Brusquement, le cobra se dressa devant lui mais, en approchant du saint homme, il se sentit soudain pénétré par sa douceur.

Le Sage, voyant le serpent, prononça la formule magique et le serpent s'écroula à ses pieds. Il lui demanda alors : « Mon ami, as-tu l'intention de me mordre? » Le serpent, stupéfait, ne répondit rien.

« Voyons, dit le sage, pourquoi fais-tu ainsi du mal à d'autres créatures? Je vais te donner une formule sacrée que tu répéteras constamment. Ainsi, tu apprendras à aimer et en même temps, tu perdras tout désir de faire le mal. » Et il lui murmura la formule à l'oreille.

Le serpent s'inclina en signe d'assentiment, puis rentra dans son trou pour y vivre d'innocence et de pureté, sans n'avoir plus jamais le désir de blesser un être vivant.

Au bout de quelques jours, les enfants du village voisin s'aperçurent de ce changement d'attitude et, pensant que le serpent avait perdu son venin, ils se mirent à le tourmenter, à lui jeter des pierres et à le traîner sur les cailloux. Le serpent, grièvement blessé, se laissa faire et alla se cacher dans son trou.

Quelque temps plus tard, le sage repassa par ce chemin et chercha le serpent, mais en vain.

Les enfants lui dirent que l'animal était mort, mais il ne put les croire. Il continua donc d'appeler le cobra. Finalement celui-ci, qui était presque réduit à l'état de squelette, sortit de son trou et s'inclina devant son maître.

« Comment vas-tu? demanda le sage.

— Fort bien, merci! Par la grâce de Dieu, tout va bien.

— Mais pourquoi alors es-tu dans cet état?

— Conformément à tes instructions, je ne cherche plus à faire de mal à aucune créature; je me nourris maintenant de feuilles. C'est pourquoi j'ai un peu maigri.

— Ce n'est pas le changement de régime qui a suffi à te mettre dans cet état : il doit y avoir autre chose. Réfléchis un peu!

— Ah oui! je me souviens : les petits bergers ont été un peu durs avec moi. Un jour, ils m'ont pris par la queue et m'ont fait tournoyer, me frappant contre des pierres. Ces pauvres petits ne savaient pas que je ne les mordrais plus! »

Le Sage répondit en souriant : « Pauvre ami, je t'ai recommandé de ne plus mordre personne, mais je ne t'ai pas défendu de siffler pour éloigner les persécuteurs et les tenir en respect! »


(Source : Petites douceurs pour le cœur, tome 2, p. 18)


 

Le sage respecte tout. Avant tout, il se respecte lui-même.

Il était une fois un serpent*

La blague du blog  

Un directeur d’usine fait venir son agent d’assurances.

  • Je veux assurer tout mon matériel, ma machinerie; tout, contre le vol.
  • Tout? Vous êtes bien sûr?
  • Tout, même l’équipement de bureau… À l’exception des pendules, des horloges électriques.
  • Tiens, pourquoi?
  • C’est simple, on ne peut les voler, car mes employés ont toujours l’œil dessus.

 

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 19:00

C1 tome-2

Il était une fois un mineur qui travaillait à la sueur de son front pour gagner sa vie et le pain de sa famille. C'était un homme respectueux, aimant, travaillant, pieux…


 

Par contre, en regardant dans son entourage, il s'aperçut qu'il y avait des choses qui se passaient et qu'il n'avait aucun pouvoir pour les changer. Cette pensée a fini par le hanter continuellement en lui laissant un sentiment de faiblesse face à ce qui se passait. Ne trouvant aucune réponse à sa question, il finit par croire qu'il était inutile.

 

À chaque prière du soir, il demanda à son Dieu pourquoi il en était ainsi. Une bonne nuit, devant l'insistance de cet homme, Dieu lui donna un cadeau. C'était un rêve. Dans ce rêve, le petit mineur était devenu le soleil. Grand et fort, il était au-dessus de tout, éclairant et réchauffant tout sur son passage. Il était utile. Soudain, un nuage passa et bloqua ses rayons. 

 

« Comment est-ce possible? Les nuages seraient-ils plus forts que le soleil? Je veux être nuage. »

 

Aussitôt dit, aussitôt fait! Le voici en nuage, bloquant les puissants rayons du soleil. Il était utile.

 

« Que se passe-t-il? Je change de place contre mon gré. C'est le vent, constata-t-il. Est-ce possible qu'il soit plus puissant que les nuages? Je veux être vent. » 

 

Aussitôt dit, aussitôt fait! Soufflant avec vigueur, il déplaçait les nuages, agitait l'océan, faisait tourner les moulins. Il était utile. Soudain, une montagne le fit dévier de sa trajectoire. 

 

« Est-ce possible? Une montagne plus puissante que le vent? Je veux être montagne. »

 

Aussitôt dit, aussitôt fait! Le voici en montagne, résistant aux vents et marées. Il était utile. Soudain, il sentit un malaise venant de son intérieur et demanda à Dieu ce qui se passait.

 

« Ton mal? Il y a des mineurs qui te rongent les entrailles et bientôt, tu disparaîtras, chère montagne. »

 

C'est à ce moment que le mineur se réveilla. Il était maintenant convaincu qu'il était utile, car il pouvait, avec l'aide de ses pairs, déplacer des montagnes qui laisseront place au vent, qui déplacera les nuages qui bloquent le soleil. Il n'est pas nécessaire d'être au sommet pour faire bouger les choses. À chaque niveau de la vie, nous avons une influence sur ce qui nous entoure. Il s'agit d'y croire.

 

(Source : Petites douceurs pour le cœur, tome 2, p. 46)

 

Chacun a ses talents, ses aptitudes... Chacun peut créer des œuvres à sa mesure.

Le mineur*

La blague du blog  

 

Un homme habitant un petit village prend tous les matins le même autobus pour se rendre au travail. Un jour, un inconnu s'installe debout à côté de lui. Après quelques minutes à le dévisager, il lui dit : « Cocu, Cocu ». Notre homme est un peu mal à l'aise mais ne s'en fait pas trop avec ça.

Le lendemain, le même individu se réinstalle debout à côté de lui et lui dit : « Cocu, Cocu ». L'homme commence à être un peu désespéré.

De retour à la maison, il décide d'en parler à son épouse. Elle le rassure en lui disant que c'était probablement un être frustré par sa vie sexuelle et qu'il devait être envieux de celle des autres.

Le lendemain, notre homme maintenant rassuré reprend l'autobus et le même individu s'installe debout à côté de lui. Il lui dit :

« Cocu, Cocu ...et placotteux en plus!!! »

 

 

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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 20:00

C1 tome-2

Elle était jolie cette maison que j'habitais depuis tant d'années. Son toit brun, ses deux grandes fenêtres au travers desquelles on pouvait voir presque tout ce qui se passait à l'intérieur, mais... je ne m'y sentais pas bien.


 

Bien sûr, dans mon enfance, je ne voyais pas bien cet intérieur. Je ne me préoccupais pas de l'enjoliver, ni d'apprécier ses beautés. Pendant longtemps, j'y étais presque insensible, j'y vivais par habitude.

 

Lorsque quelqu'un me faisait remarquer qu'une décoration était plus ou moins jolie, je n'y portais pas attention ou plutôt, je ne voulais pas y porter attention. Je la cachais ou bien je ne la regardais plus, mais tôt ou tard, cette décoration refaisait surface par je ne sais quelle magie.

 

J'y vivais comme un automate. Lorsque quelqu'un me complimentait sur une pièce particulièrement agréable ou même de grand prix, je rougissais, disant que ce n'était rien sinon qu'une illusion. Puis un jour, cette maison qui m'était auparavant si familière me devint tout à coup, je ne sais pour quelle raison, inhabitable. Je la détestais, je la fuyais, je ne lui trouvais plus rien de beau. Elle me faisait mal et je lui faisais mal. Je la sentais comme hantée, habitée d'une maladie que je croyais incurable. J'avais beau fuir, cette maison me suivait. J'aurais voulu la démolir.

 

Je la voyais si laide que je pensais qu'elle n'avait plus le droit d'exister. Longtemps, je lui ai fait mal, jusqu'au jour où, sur mon chemin, j'ai croisé des décorateurs, des spécialistes en intérieur. Je les ai fait entrer dans ma maison que je trouvais si laide et qu'ils ont trouvée si belle.

 

Ils m'ont fait ressortir les plus belles décorations que j'avais cachées au plus profond du sous-sol. En plus de les avoir oubliées, lorsque je les ai ressorties, j'ai eu peine à croire que m'avaient déjà appartenu ces petites choses qui rendent la vie si belle.

 

Puis, je me suis mise au travail et avec l'aide de ces décorateurs hors pair, j'ai fini par trouver de belles choses. J'ai enfin pu accepter de les accrocher bien en vue, non pas pour les montrer aux autres dans le but de faire envie, mais bien plus pour les voir et les admirer moi-même. Quelle satisfaction que de redécouvrir la beauté!

 

Cette maison n'a pas d'adresse et ne coûte pas un sou à chauffer. J'y habite seule, mais j'y ai beaucoup de visites puisque maintenant, je laisse les portes ouvertes. J'ai jeté le cadenas qui les a maintenues fermées si longtemps...

 

Cette maison n'a pas d'adresse, mais elle a un nom, elle s'appelle : MOI... Eh oui! Cette maison que j'ai détestée et à laquelle j'ai fait si mal, c'était moi. Je me suis longtemps crue pleine de défauts et dépourvue de toute qualité. Grâce à ces gens qui ont croisé mon chemin, j'ai réappris à m'aimer et à décorer mon intérieur. Je ne fais que commencer.

 

Ça prend beaucoup d'efforts et de volonté, mais l'espoir que ces décorateurs m'ont donné m'apporte énormément de courage. Je souhaite que lorsque j'aurai enfin terminé mon grand ménage et qu'à nouveau, je me sente bien dans ma maison, je devienne moi-même décoratrice afin d'aller aider d'autres personnes qui n'aiment pas leur maison à y redécouvrir les beautés cachées.

 

Je ne fais que commencer. La route sera longue, mais bien entourée, elle me semblera plus facile.


(Source : Petites douceurs pour le cœur, tome 2, p. 158)

 

Le voyage le plus long est le voyage vers l'intérieur, car celui qui a choisi cette destinée vient de commencer sa quête vers la source de son être.

La maison intérieure*

La blague du blog  

 

Les enfants attendaient en rangs pour dîner dans la cafétéria d'une école catholique élémentaire. Au bout de la table, se trouvait une grosse pile de pommes. La religieuse avait placé cette note sur le plateau : « N'en prenez qu'une seule, Dieu vous surveille. »

Un peu plus loin, à l’autre bout du comptoir, se trouvait une grosse pile de biscuits aux brisures de chocolat. Et là, il y avait une note griffonnée par une main d'enfant : « Prenez-en tant que vous voulez, Dieu surveille les pommes. »

 

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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 00:00

 

Je ne veux plus me nier, nier mes sentiments, mes besoins, mes attentes. Je veux être respectée, écoutée, entendue. J’ai le droit de respirer, de me dire. J’ai le droit de dénoncer, de penser, de crier. J’ai le droit d’exister.

 

Je veux vivre debout, être en paix avec moi-même. Je veux grandir, changer, m’aimer. Je veux rêver, rire, m’épanouir. J’ai besoin d’air, j’ai besoin de m’écouter. J’ai besoin de décider pour moi, avec moi, en fonction de mes besoins à moi, de ce que je veux faire de ma vie.

 

J’en ai marre de vivre en fonction des autres pour être aimée. J’en ai marre de faire des courbettes pour acheter la paix ou ne pas être seule. Je choisis de vivre, de vivre ma vie. Je choisis de vivre mes sentiments, mes émotions, mes rêves, mes espoirs.

 

Je veux me vivre jusqu’au bout, telle que je suis. Je me réserve le droit d’essayer, de me tromper, de recommencer, d’essayer encore et de réussir.

 

Pendant la transition, j’accepte ma souffrance, ma déception. J’accepte mon insécurité, mon désespoir. J’accepte ma colère contre les autres. On ne m’avait rien promis.

 

J’accepte ma colère contre moi, de m’être si longtemps niée et oubliée. Je suis en sevrage, car je sais qu’avec le temps, ces sentiments vont s’atténuer et disparaître, remplacés par le pardon.

 

Je sais qu’avec le temps, mon cœur va guérir d’avoir mal aimé. Et peut-être qu’avec le temps, j’oserai à nouveau tenter l’expérience d’aimer et d’être aimée.

 

(Petites douceurs pour le cœur, p. 170)

 

S'aimer soi-même, c'est l'assurance d'une longue histoire d'amour.

Je me choisis*

Pour me faire aimer...

Pour me faire aimer, j’ai vraiment tout essayé. J’ai même changé de personnalité. Mais ça n’a rien donné.


Pour me faire aimer, j’ai acheté la paix, même si cette paix me troublait. Mais ça n’a rien donné.

Pour me faire aimer, j’ai pris tous les blâmes sur moi, même si je n’en étais pas la cause. Mais ça n’a rien donné.

Pour me faire aimer, j’ai tout accepté, même de pardonner l’impardonnable. Mais ça n’a rien donné.

Pour me faire aimer, j’ai accepté de me faire blesser verbalement sans jamais riposter. J’ai saigné abondamment et j’ai léché mes plaies. Mais ça n’a rien donné.

Pour me faire aimer, j’ai consenti à me faire rabaisser plus d’une fois. Mais ça n’a rien donné.

Pour me faire aimer, j’ai rien dit afin de vous protéger et j’ai tout enduré. Mais ça n’a rien donné.

Pour me faire aimer, je vous ai comblé de cadeaux et vous en avez largement profité. Mais ça n’a rien donné.

Pour me faire aimer, je vous ai donné du temps que je n’avais pas. Mais ça n’a rien donné.

Pour me faire aimer, j’ai toujours fait les premiers pas, même si vous savez pertinemment que c’était à vous de les faire. Mais ça n’a rien donné.

Pour me faire aimer, j’ai essayé de vous comprendre tout en douceur, de différentes façons, mon besoin de vous, mon besoin de votre amour. Mais ça n’a rien donné.

Pour me faire aimer, j’ai finalement compris après plusieurs années de travail acharné, que c’était moi que je devais tout simplement… Aimer. »

Je me choisis*

La blague du blog

 

Deux hommes sont partis à la chasse dans les Pyrénées. Soudain, un gros ours surgit de derrière un rocher et commence à les poursuivre. Les deux hommes se réfugient alors dans un arbre.

L'ours n'en démord pas et commence à grimper lui aussi. L'un des deux compagnons ouvre son sac à dos, sort ses chaussures de sport et les chaussent. Il se débrouille pour enlever son pantalon de toile et enfiler un short. L'autre lui demande :

« Mais qu'est-ce que tu fais?

Le premier répond : Lorsque l'ours sera à trois mètres, on saute de l'arbre et on court.

— Tu crois vraiment que tu peux battre un ours à la course?

— Non, mais ce n'est pas l'ours que je veux battre, c'est toi! » 

 

 

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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 00:00

 

 

Il y a de cela bien des années, un vieillard attendait sur le bord d'une rivière, qu'on l'aide à traverser. Après plusieurs jours, il aperçut enfin un groupe de cavaliers. Il laissa passer le premier, le deuxième, le troisième, puis le quatrième sans les interpeller. Enfin, comme il n'en restait plus qu'un, le vieillard le regarda bien en face et lui demanda : « Monsieur, me transporteriez-vous sur l'autre rive? » Sans un moment d'hésitation, le cavalier répondit : « Certainement, mon ami, montez derrière moi! »

 

Le gentilhomme le mena donc sur l’autre rive, mais avant de le quitter, le cavalier, quelque peu intrigué, ne put se retenir de lui poser cette question :

 

« Monsieur, je n'ai pu m'empêcher de remarquer que vous avez laissé passer tous les autres, sans même essayer d'attirer leur attention. Pourquoi m'avoir demandé à moi et non pas à eux? »

 

Le vieillard répondit aussitôt : « J'ai regardé leurs yeux et je n'y ai décelé aucun amour. Je savais que je demanderais en vain. Mais quand j'ai croisé votre regard, j'y ai perçu de la compassion, de l'amour et de la bonne volonté. J'ai su que vous me transporteriez avec plaisir sur l'autre rive. »

 

Si vous aviez été ce cavalier, le vieillard aurait-il sollicité votre aide pour se rendre sur l'autre rive? (Petites douceurs pour le cœur, p.15)

 

Je traite avec bonté ceux qui ont la bonté ; je traite avec bonté ceux qui sont sans bonté. Et ainsi gagne la bonté.

Lao Tsé

Dans le regard*

Réflexion supplémentaire

 

En Inde, on raconte l'histoire d'un homme bienveillant et paisible qui allait prier chaque matin dans le Gange. 

 

Un jour, une fois sa prière terminée, il remarqua une araignée venimeuse en train de se débattre dans l'eau et la recueillit dans le creux de sa main pour la transporter vers la rive. Alors qu'il la déposait par terre, celle-ci le piqua. Sans qu'il le sache, toutes ses prières diluèrent le poison.  

 

Le jour suivant, la même chose se produisit. Le troisième jour, le bienveillant homme était de nouveau dans l'eau jusqu'aux genoux. Et bien entendu, l'araignée était là aussi, nageant frénétiquement. Alors que l'homme s'apprêtait de nouveau à la sortir de l'eau, l'araignée dit : « Pourquoi t'obstines-tu à vouloir me sauver? Tu ne vois pas que je te pique chaque fois? Je suis ainsi faite. »

 

L'homme recueillit tout de même l'araignée dans sa main en lui répondant : « Parce que c'est ainsi que je suis fait. »

 

Il y a bien des raisons à la bienveillance, mais celle qui nous y pousse naturellement le plus est peut-être le fait spirituel que c'est ainsi que nous sommes faits. C'est comme ça que le cœur de l'être humain continue de battre.

 

Les araignées piquent. Les loups hurlent. Les fourmis construisent des fourmilières que personne ne voit. Et les humains s'entraident, peu importe les conséquences. Même lorsque les autres piquent... Extrait de l'ouvrage Le Livre de l'Eveil de Mark Nepo. 

Belles histoires, poèmes et pensées

Dans le regard*

La blague du blog

 

Deux types en voiture s'arrêtent à un feu rouge. Le passager dit au conducteur :

« C'est vert. »

Pas de réponse.

Le passager répète : « C'est vert. »

Toujours pas de réponse.

Le passager insiste : « Je te dis que c'est vert. »

Le conducteur répond enfin : « Je sais pas moi... une grenouille? »

 

 

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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 00:00

 

 

L'amour n'est pas tout fait. Il se fait.

 

Il n'est pas robe ou costume prêt-à-porter, mais il est pièce d'étoffe à tailler, à monter et à coudre.

 

Il n'est pas appartement, livré clefs en main, mais il est maison à concevoir, à bâtir, à entretenir, et souvent à réparer.

 

I1 n'est pas sommet vaincu, mais départ de la vallée, escalades passionnantes, chutes dangereuses, dans le froid de la nuit ou la chaleur du soleil éclatant.

 

Il n'est pas un solide ancrage au port du bonheur, mais levée d'ancre et voyage en pleine mer, dans la brise ou la tempête.

 

Il n'est pas un OUI triomphant, énorme point final qu'on écrit en musique, au milieu des sourires et des bravos, mais il est multitude de « oui » qui pointillent la vie, parmi une multitude de « non » qu'on efface en marchant.

 

Ainsi être FIDÈLE, vois-tu, ce n'est pas : ne pas s'égarer, ne pas se battre, ne pas tomber, c'est toujours se relever et toujours marcher. C’est vouloir poursuivre jusqu'au bout, le projet ensemble préparé et librement décidé.

 

C'est faire confiance à l'autre au-delà des ombres de la nuit. C'est se soutenir mutuellement au-delà des chutes et des blessures. C'est avoir foi en l'Amour tout-puissant, au-delà de l'amour.

 

Michel Quoist (Petites douceurs pour le cœur, p. 36)

 

Savez-vous quand dire « je t’aime » à votre partenaire? Avant que quelqu’un d'autre ne le lui dise…

L'amour, une route*
L'amour, une route*

La blague du blog

 

Arthur a 90 ans. Il a joué au golf tous les jours depuis sa retraite, il y a 25 ans. Un jour, il rentre chez lui complètement découragé et dit à sa femme :

— C'est fini, j’abandonne le golf. Ma vue est rendue si mauvaise... Après que j'ai frappé la balle, je ne peux pas voir où elle va.
— Pourquoi n'amènerais-tu pas mon frère avec toi?
— Ton frère a 103 ans, répond Arthur, il ne peut pas m'aider.
— Il a peut-être 103 ans, dit sa femme, mais il a une vision parfaite!

Alors, le lendemain, Arthur se rend au terrain de golf avec son beau-frère. Il place sa balle sur le tee, s'élance, frappe puis cherche la balle au loin. Il se tourne vers son beau-frère :
— As-tu vu où est allée ma balle ?
— Bien sûr que je l'ai vue. Ma vision est parfaite.
— Excellent! Où est-elle ?
— M'en rappelle plus...

 

 

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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 00:00

 

 

 

Si je souffre du fait que quelqu'un ne m'aime pas suffisamment, ce n'est pas son manque d'amour qui me fait souffrir, c'est plutôt mon manque d'amour envers moi-même, c'est le manque de générosité que je m'accorde personnellement qui crée cette peine.

 

Ne sachant pas m'aimer suffisamment, j'en réclame auprès des autres; je m'invente des attentes qui ne seront jamais comblées. Je cherche cet amour à l'extérieur de moi. Cela signifie que mon amour pour moi-même est déficient.


 

Prends grand soin de toi car l'amour prend naissance en toi. Pour pouvoir le partager, tu dois d'abord le nourrir respectueusement sans t'apitoyer sur tes malheurs.

 

Accorde-toi tout l'Amour que Dieu lui-même t'accorderait, dans Son infinie bonté. Pardonne-toi tes erreurs. Donne-toi toujours une seconde chance comme celle que tu alloues aux autres. Sois patient avec toi-même et aime-toi avec compassion.

 

(Petites douceurs pour le cœur, p. 55)

 

Vous valez aux yeux des autres ce que vous croyez valoir à vos propres yeux.

L'amour prend naissance en soi*

Tomber en amour avec soi

 

Êtes-vous toujours en quête de l’âme sœur? Passez-vous votre temps à vous demander si vous aimez la bonne personne? Avez-vous perdu tout espoir de ne jamais tomber amoureux après des échecs répétés?

 

Il se pourrait qu’à votre insu, vous soyez à la recherche de vous-même, à la recherche de toutes ces parties de vous que vous avez perdues en chemin, ou que vous n’avez jamais découvertes. Il se pourrait que vous soyez à la recherche de votre âme.

 

Ce serait tellement une bonne nouvelle, car, enfin, votre errance serait finie, vous pourrez revenir chez vous dans votre propre cœur et, au sens fort des mots, tomber amoureux de vous-même. En fait, c’est seulement grâce à cette histoire d’amour avec soi, que nous devenons capable de rencontrer l’autre avec ses beautés et ses imperfections.

 

Continuez la lecture de ce merveilleux texte en cliquant ici.

L'amour prend naissance en soi*
La blague du blog

 

Le lave-vaisselle de Colette brise alors elle appelle un réparateur. Devant travailler le lendemain, elle lui précise : « Je laisserai la clé sous le paillasson. Réparez la machine, laissez la facture sur la table, je vous enverrai un chèque.  Au fait, ne vous inquiétez pas pour mon chien Fido, il ne vous fera aucun mal. Mais quoiqu’il arrive, ne parlez pas à mon perroquet. J’insiste bien : ne parlez pas à mon perroquet. »

Lorsque le réparateur arrive à l'appartement le lendemain, il est accueilli par un énorme chien qui n'a vraiment pas l'air commode du tout. Mais, comme Naomi avait dit, le chien est resté couché dans son coin sans se préoccuper du réparateur.

Le perroquet, par contre, le rend complètement dingue. Il crie sans arrêt, lance des jurons et le traite de tous les noms.

Au bout d'un certain temps le dépanneur, n'en pouvait plus, lui crie : «
Ta gueule, connard de volaille! »

E
t au perroquet de répondre : « Vas-y Fido, attaque! » 

 

 

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1 janvier 2009 4 01 /01 /janvier /2009 00:00

 

 

Un jour, je marchais dans la rue et j’ai souri à quelqu’un. Quand il m’a souri à son tour, je me suis rendu compte que c’était moi qui avais déclenché ce sourire. Et j’ai alors vite réalisé la valeur de ce petit geste. Alors, si vous sentez un sourire s’esquisser sur vos lèvres, encouragez-le. Offrez-le ! Quelqu’un, quelque part, en a besoin.

(Petites douceurs pour le cœur, p. 181)



 

N'attendez pas d'être heureux pour sourire. Souriez plutôt afin d'être heureux. 

Souriez au suivant*

Le cercle de la joie

Un jour, un paysan se présenta à la porte d'un couvent et frappa énergiquement. Quand le frère portier ouvrit la lourde porte de chêne, le paysan lui montra, souriant, une magnifique grappe de raisin.

« Cher frère portier, dit le paysan, sais-tu à qui je veux offrir cette grappe de raisin, la plus belle de ma vigne? »

— Sans doute au Père Abbé ou à quelque moine du couvent!

— Non, à toi!

— À moi? Le frère portier en devint tout rouge de joie.

— C'est vraiment à moi que tu veux la donner?

— Bien sûr, parce que tu m'as toujours reçu avec amitié et tu m'as aidé quand je te le demandais. Je voudrais que cette grappe de raisin t'apporte un peu de joie. »

Et la joie simple et franche qu'il voyait sur le visage du frère portier l'illuminait lui aussi tout autant. Le frère portier posa la grappe bien en vue et passa la matinée à l'admirer. C'était vraiment une grappe étonnante. Et puis, à un moment donné, lui vint une idée : « Pourquoi ne pas porter cette grappe au Père Abbé, pour lui donner un peu de joie à lui aussi? »

Il prit la grappe et l'apporta au Père Abbé. Celui-ci fut sincèrement heureux. Mais il se souvint qu'il y avait dans le couvent un vieux frère malade et il pensa : « Je vais lui apporter la grappe. Ça lui donnera un peu de réconfort. »

Ainsi la grappe émigra de nouveau. Mais elle ne resta pas longtemps dans la cellule du frère malade. Celui-ci, en effet, pensa que la grappe ferait aussi la joie du frère cuisinier, qui passait ses journées à suer derrière ses marmites, et il la lui fit parvenir.

Mais le frère cuisinier la remit au frère sacristain, afin qu'il ait, lui aussi, un peu de joie. Ce dernier la porta à un autre. Et ainsi de suite, jusqu'à ce que la grappe revint au frère portier, pour lui donner un peu de joie... Ainsi se referma le cercle. Un cercle de joie!

L'amour est l'unique trésor qui se multiplie quand on le divise; c'est l'unique cadeau qui augmente au fur et à mesure qu'on en soustrait une part.

L'amour est l'unique trésor qui se multiplie quand on le divise; c'est l'unique cadeau qui augmente au fur et à mesure qu'on en soustrait une part.

Souriez au suivant*

« À ceux qui possèdent le détachement de l'esprit
et à ceux qui  soignent les corps ou les âmes;


« À ceux dont le cœur bat généreusement
et à tous ceux qui, luttant pour la justice, veulent établir le règne de la paix;


« À tous ceux qui sont purs dans leurs pensées et leur amour.

« Bonne et heureuse année à vous tous qui donnez un sens divin à l'humanité! »

(Petites douceurs pour le cœur, p. 18)

 

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  • Nicole Charest
  • Passionnée de psychologie, de spiritualité, d'écriture et de multimédia, je partage avec vous des textes de ressourcement ainsi que mes créations d'e-books et de vidéos inspirantes.
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