Et si c'était la dernière fois que tu voyais, tu regarderais avec une telle attention que ton regard, d'un seul coup d'œil, embrasserait tout l'horizon.
Et si c'était la dernière fois que tu marchais, tu poserais tes pieds avec tant de douceur et de légèreté qu'ils deviendraient des ailes et tu pourrais voler.
Et si c'était la dernière fois que tu respirais, tu humerais l'air avec un tel allant que tu te trouverais vivant jusqu'à la fin des temps.
Et si c'était la dernière fois que tu t'éveillais, ce moment d'ultime conscience aurait tellement de force et de clarté qu'il éclairerait tes nuits jusqu'à l'éternité.
Et si c'était la dernière fois que tu pensais, la plus vulgaire de tes pensées s'auréolerait de tant d'innocence qu'elle te conduirait jusqu'à la source : au pays du silence.
Et si c'était la dernière fois que de la solitude tu souffrais, tu serais si reconnaissant de connaître l'absence que tu percevrais le parfum de l'éternelle présence.
Et si c'était la dernière fois que tu jugeais, tu serais si confus de ce penchant coupable que tu verrais le beau au sein du condamnable.
Et si c'était la dernière fois que tu te remémorais les bons moments et les mauvais, tu remercierais si fort de les avoir connus que tu verrais les fils entre les deux tendus.
Et si c'était la dernière fois que tu créais, ton inspiration serait si féconde que tu pourrais comprendre l'origine du monde.
Et si c'était la dernière fois que tu aimais, tu glorifierais l'instant avec un tel zèle qu'il emplirait ton cœur à jamais d'amour universel.
Et si c'était la dernière fois que tu riais, ton esprit tant se dilaterait qu'au mirage du petit « je », jamais plus ne se prendrait.
Et si c'était la dernière fois que face à toi-même tu te trouvais, tu rentrerais tant dans ce jeu de miroir que tu pourrais percer le secret de ton histoire.
Et si c'était la dernière fois que tu lisais, les mots au fond de toi prendraient âme et corps et donneraient naissance à l'Être que tu n'es pas encore.
Si tu fais toute chose avec autant de passion, d'attention et d'amour que si c'était la dernière fois, alors, ce sera la première fois où tu SERAS.
— Texte de Gérard Bellebon
Shakespeare a dit :
« Je me sens toujours heureux, vous savez pourquoi ?
Parce que je n'attends rien de personne...
Les attentes font toujours mal, la vie est courte...
Aimez votre vie, soyez heureux, gardez le sourire et souvenez-vous :
Avant de parler, écoutez...
Avant d'écrire, réfléchissez...
Avant de prier, pardonnez...
Avant de blesser, considérez l'autre...
Avant de détester, aimez...
Et avant de mourir, vivez ! »
La blague du blog
Si la personne que tu aimes tremble quand tu la prends dans tes bras, si sa respiration est secouée de spasmes, si ses lèvres sur les tiennes sont ardentes comme la braise, si tu vois dans ses yeux briller une lueur spéciale, CASSE-TOI, c'est la GRIPPE!!!!!!!!!