Régulièrement, Paul allait chez son ami le barbier et tout en se faisant couper les cheveux, ils échangeaient de tout et de rien. Un beau matin, ils abordèrent le sujet de Dieu…
Le barbier dit : « Écoute, tu prétends que Dieu existe, mais moi, je n’y crois pas.
— Et pourquoi dis-tu cela? demanda Paul.
— Eh bien, c'est facile. Tu n'as qu'à sortir dans la rue pour comprendre que Dieu n'existe pas. Si Dieu existait, y aurait-il tant de gens malades et tant d'enfants abandonnés? Non, si Dieu existait, il n'y aurait ni souffrance ni peine. Je ne peux penser à un Dieu qui permet toutes ces choses. »
Au lieu de confronter son ami barbier, Paul resta silencieux et réfléchit à la meilleure façon de lui faire voir les choses autrement. Il sortit du salon et dès qu’il fut sur le seuil de la porte, il vit un homme dans la rue avec de longs cheveux et une barbe.
Il retourna donc à l’intérieur et dit à son ami : « Tu sais quoi? Les barbiers n'existent pas. »
— Comment ça, les barbiers n'existent pas? N’en suis-je pas la preuve vivante?
— Non, répondit Paul. Ils n'existent pas parce que s'ils existaient, il n'y aurait pas de gens avec de longs cheveux et la barbe longue comme cet homme qui marche dans la rue.
— Voyons Paul! Ce qui arrive, c'est que les gens ne viennent pas à moi.
— Exactement! Alors tu vois, pour Dieu, c’est la même chose. Dieu existe, ce qui arrive, c'est que les gens ne vont pas vers Lui et ne Le cherchent pas; c'est pourquoi il y a tant de souffrance dans le monde. »
Pensée de la semaine : L'univers m'embarrasse et je ne puis penser que cette horloge existe et n'ait point d'horloger.
Dieu, si Tu existes...
Parle-moi! Et aussitôt un oiseau chanta...
Montre-moi un miracle! Et une vie naquit...
Donne-moi un signe! Et le tonnerre gronda...
Laisse-moi te voir! Et une étoile scintilla dans le ciel...
Laisse-moi savoir que tu es là! Et un papillon se posa sur elle…Mais la personne ne remarqua rien de tout ça et continua à demander à Dieu une preuve de son existence...
Petites douceurs pour le cœur, p. 107
La blague du blog
Deux enfants passent devant un panneau : « Ralentir! Ecole primaire ».
L'un des deux garçons dit : « Tu te rends compte! Ils ne croient tout de même pas qu'on va y aller en courant! »