La vie est parsemée de difficultés, des petites et des plus importantes. Nous sommes tous confrontés à divers obstacles ou épreuves.
Le problème est que nous attendons souvent des solutions immédiates à ces difficultés, en oubliant que la vertu céleste de la patience est nécessaire. La patience consiste à rester imperturbable en toute circonstance, sans vouloir réduire à néant toutes les formes d’adversité qui nous échoient.
Tous ceux qui aspirent à l’éveil se doivent de comprendre que, dans une existence, il doit y avoir des périodes d’accélération et d’autres de ralentissement. Alors, ne vous agacez plus contre l’attente, appréciez ce que vous vivez au rythme où cela se présente. Sachez vous libérer de vos impatiences inutiles qui ne changeront rien à ce qui doit être.
La patience, comme la méditation, s'acquiert et s'exerce. Elle demande un effort de concentration et de maîtrise de soi qui est opposé, en général, à l'agitation naturelle, à l'impatience innée. La patience n'est pourtant pas l'inertie. Elle est dynamique, elle avance toujours vers un but et elle est toujours accompagnée de paix.
La patience permet de se préparer à quelque chose et ce, au rythme nécessaire de son accomplissement. C’est un état d’esprit qui ne cherche pas à critiquer, comparer, juger, ou toujours saisir les situations liées aux émotions telles que la colère, la rancune, le ressentiment, la jalousie, etc. L’essentiel de la patience, c’est l’attitude d’esprit qui ne cherche pas à nuire à autrui et qui est dépourvue d’agressivité.
Dans le monde, la patience procure la beauté. Dans le silence et l’attente, quelque chose grandit en vous, votre être authentique se déploie.
– Extrait du livre « Tomber malade : un cri de l'âme ? » de Hélène Sayen, septembre 2009
C'est une grande force que d'attendre sans impatience que tout mûrisse.
La blague du blogue
Un instituteur demande à ses élèves : « Quelle serait pour vous une belle mort ?
Ce à quoi une petite fille au fond de la classe répond :
– C'est mourir comme mon grand-père.
– Ah bon, réplique le maître. Et comment ton grand-père est-il mort ?
– Il s'est endormi.
Là dessus le maître demande :
– Et quelle serait alors, selon vous, une mort atroce ?
Et la même petite fille répond :
– Ce serait mourir comme les copains de mon grand-père.
Le maître intrigué demande alors à la petite fille :
– Et comment donc sont-ils morts ?
– Ils étaient dans la voiture de mon grand-père quand il s'est endormi... »