Les nombreuses demandes auxquelles nous devons faire face peuvent nous mener à l’épuisement émotif et physique. Nous contribuons à notre propre déficit lorsque nous donnons plus que nous ne recevons. Étant donné que nous avons été programmés pour donner et que le fait de recevoir nous paraît égoïste, il nous faut beaucoup de courage pour doser ce qu’il est juste et raisonnable de donner.
Considérez votre vie comme un compte bancaire : combien de retraits et de dépôts quotidiens pouvez-vous porter à votre compte, en termes d’efforts physiques, de sentiments, d’intelligence et d’esprit? En fait, notre vie est un compte bancaire sur lequel nous retirons ou permettons aux autres d’effectuer de trop nombreux retraits.
Afin de rétablir l’équilibre budgétaire, nous devons encaisser les crédits à profusion et consentir aux débits avec parcimonie. Si les sommes débitables aux plans physique, émotif, mental ou spirituel sont trop nombreuses, alors notre compte devient à découvert.
Il en résulte de la frustration, de la colère, de l’épuisement. Mais lorsque nous portons à notre crédit en fonction de limites réalistes, nous avons plus à donner. Même s’il nous est difficile de nous occuper de nous-mêmes, cela s’avère un excellent investissement. En veillant de la sorte sur nous-mêmes, nous nous assurons de n’avoir pas de découvert.
En établissant des limites réalistes, j’investis sur mon existence. Je peux choisir ce que je donnerai et ce que je ne donnerai pas. J’instaure l’équilibre en veillant à mes besoins d’ordre physique, émotionnel, mental et spirituel.
Source : Sagesse de femme, Sue Patton Thoele, 1995, p. 26
La blague du blogue
– Le prof : Claude, combien pèse un éléphant de trois tonnes?
– Claude : Euh…
– Le prof : Bon, je vais t’aider. Écoute bien : De quelle couleur était le cheval blanc de Napoléon?
– Claude : Blanc
– Le prof : Très bien! Maintenant, combien pèse un éléphant de trois tonnes?
– Claude : Blanc?