Elle était belle, la maison d’Edgar, avec ses trois lucarnes, sa porte de chêne, sa galerie blanche qui courait tout autour. Edgar s’aperçut que la galerie était endommagée. Que faire ? La réparer, attendre, la remplacer ? Puis l’eau se mit à entrer par le toit, à s’infiltrer dans les lucarnes. Edgar, toujours, hésitait ; les réparations, ça coûte cher ! Et voilà que même la porte de chêne se défraîchit et se crevassa comme une vieille peau.
Finalement, à force d’hésiter, de se demander s’il réparait ou non, s’il y tenait ou non, Edgar finit par n’avoir plus sur les bras qu’un taudis. Au point de départ, ce qui a fait défaut chez Edgar, c’est qu’il n’avait pas pris la décision de garder sa maison et de la sauver, au besoin, par un entretien régulier.
Les relations humaines, c’est comme la maison d’Edgar... Que ce soit entre conjoints, entre amis, entre compagnons de travail, on s’aperçoit un jour que la relation a été abîmée par tel mot, puis par tel geste, puis encore par tel oubli. Et si on n’y prend garde, on se trouve avec une relation complètement détériorée, brisée, irréparable.
L’entretien quotidien d’une relation passe nécessairement par le pardon... presque quotidien. Mais à la base du pardon, il y a une décision d’aimer : « J’estime à ce point cette relation que je suis prêt à y mettre le coût, le temps qu’il faut pour bien l’entretenir. »
En régime humain, aimer, c’est nécessairement pardonner. C’est entretenir et réparer les relations qu’on abîme si facilement par des mots, des maladresses, des omissions. Mais n’oublions pas surtout qu’à la base du pardon, il n’y a pas d’abord le respect d’une loi ou un calcul humain, mais un amour de l’autre et un désir intense de garder et d’intensifier notre relation avec cet autre.
— Texte de George Madore (Merci M. Lapointe pour l’envoi)
Si tu veux parler à Dieu, arrête-toi, choisis un endroit calme et parle-Lui. Si tu veux Le voir,
envoie-Lui un TEXTO en conduisant...
La blague du blog
Au poste de police, le Capitaine croise un jeune policier fraîchement débarqué de l'école de police.
— Comment vous appelez-vous, mon garçon ?
— Yves, et vous ?
— Le capitaine, furieux, s'écrie :
— Mon petit bonhomme, je ne sais pas d'où vous arrivez, mais sachez que je suis le Capitaine et que je m'appelle Mon CAPITAINE. De même, dans ma compagnie, j'appelle les gens par leur nom de famille. Si vous vous appelez Yves Tartempion, je vous appellerai Tartempion, mais pas Yves. Me suis-je bien fait comprendre ?
— Oui, mon capitaine.
— Alors, c'est quoi votre nom de famille ?
— Montchéri.
— Très bien, Yves, au travail.