Chaque fois que nous dépassons le stade de la bienveillance et de la compassion pour vraiment essayer de régler les problèmes d’une autre personne, nous nous retrouvons en plein cœur d’une lutte d’ego. Nous nous sentons attaqués par le manque de sérénité de l’autre, sa tristesse et la réalité de ses problèmes. La personne peut se sentir attaquée par le problème, par notre tentative d’aide ou par notre incapacité à y réussir. Nous pouvons nous sentir à la fois sur la défensive et amers.
Nous ne pouvons pas prendre soin de nous, de notre véritable bonheur, de notre tranquillité d’esprit et de notre bien-être tout en essayant de contrôler la vie d’une autre personne, ses problèmes ou ses sentiments. Nous ne pouvons pas rendre une autre personne heureuse, et nous n’avons pas besoin de son bonheur pour trouver le nôtre. Si nous nous rappelons que le bonheur — notre bien-être suprême — provient de l’intérieur de chacun de nous, nous pouvons voir que toutes nos manipulations extérieures sont futiles.
Lorsque nous reconnaissons les réactions défensives de notre ego aux problèmes des autres, nous pouvons commencer à nous tourner vers notre esprit pour adopter un autre point de vue. Le point de vue de notre esprit est aimant et généreux, mais pas d’une façon obsessionnelle, contrôlante ou menée par la culpabilité. Il est également aussi aimant envers nous-mêmes qu’envers les autres. Dans certaines relations comme celles des parents et des enfants-adultes, nous sommes particulièrement exposés au point de vue de notre ego plutôt qu’à celui de notre esprit.
Source : Ray, Veronica, Choisir d’être heureux, Béliveau éditeur, 1998
La blague du blog
Un soir, une adolescente amène son nouveau copain à la maison pour rencontrer ses parents. Manteau de cuir, bottes de moto, tatouages et pearcing dans le nez. Les parents amènent leur fille à l’écart et lui disent inquiets : « Il n’a pas l’air très gentil… »
La jeune fille répond : « S’il n’était pas gentil, est-ce qu’il ferait 5 000 heures de travaux communautaires? »