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Les remerciements qui ne sont pas exprimés sont comme des joyaux ou de riches habits qui restent dans un tiroir et passent de mode. Lorsque vous ne remerciez pas du fond de votre cœur, avec tout votre être, vous perdez ce que les initiés nomment « un état de grâce ».
La gratitude procure cet état de grâce, vous connecte avec vous-même et avec les autres.
Se priver de cette émotion amène, lentement mais sûrement, à dessécher son cœur. Ceux qui s'aiment voient leur relation se dégrader lentement lorsqu'ils expriment de moins en moins leur gratitude.
Celui qui est ingrat pense sans doute qu'il prive seulement les autres de reconnaissance. Mais il est le plus grand perdant, car c'est comme s'il se privait de boire de l'eau pour que les autres ne puissent pas se désaltérer.
La solitude est la conséquence de l'ingratitude. Celui qui sait remercier n'est jamais seul. Est ingrat celui qui pense que rien ne mérite un merci.
L'ingrat pense toujours qu'il n'a pas assez reçu, quoi qu'on lui ait donné. L'ingratitude est la sœur de l'amertume.
— Qui, lorsque vous étiez enfant, a nourri votre corps?
— Qui a payé pour vous donner un toit?
— Qui, sur votre chemin de vie, a mis en vous son affection?
— Qui a supporté vos défauts?
— Qui vous a aidé à trouver votre voie?
— Qui a réveillé votre espoir?
— Qui a nourri vos ambitions?
— Qui vous a donné confiance en vous?
Souvenez-vous des alliés ou des muses, des éveilleurs de conscience, qu'ils soient des proches ou des étrangers, qui ont, à un moment ou un autre, ouvert dans votre âme des portes donnant sur l'univers.
La blague du blogue
Deux Anglais sont sur un green en train de taper la balle de golf. Soudain, un convoi funèbre passe. L'un des deux joueurs enlève son chapeau et attend le passage, en faisant mine de se recueillir.
« Ça alors, dit l'autre, j'ignorais qu'un homme comme vous était aussi « gentleman » !
— Que voulez-vous? Nous avons quand même été mariés 40 ans ! »