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26 mars 2025 3 26 /03 /mars /2025 00:00

 

 

Êtes-vous de ces personnes qui s’effacent derrière les désirs des autres, plaçant toujours leurs propres besoins en dernier ? Cette tendance à se sacrifier, souvent encouragée par la société, est perçue comme un signe d’altruisme, d’amour ou de dévouement. Pourtant, derrière cette noble façade se cache une vérité plus complexe : en oubliant de se dire « oui », on finit par se dire « non » à soi-même. Refuser de s’écouter est une forme subtile d’auto-négligence, une façon inconsciente de s’abandonner.

Se choisir ne signifie pas rejeter les autres ou devenir égoïste. Cela veut dire se donner autant de valeur que celle qu’on accorde aux autres. C’est affirmer que notre bien-être compte et que notre voix mérite d’être entendue. C’est se rappeler que l’on a le droit de poser des limites, de dire « non » sans crainte de décevoir, et de s’offrir l’espace nécessaire pour respirer. Mais pourquoi, alors, est-ce si difficile ? Parce que la peur de ne plus être aimé, de passer pour indifférent, voire égoïste, nous pousse à nous effacer. On pense que s’oublier est la preuve de notre affection, alors qu’en réalité, c’est la recette de l’épuisement.

Se choisir, c’est se donner la permission de vivre selon ses propres aspirations, sans trahir ses besoins pour satisfaire les attentes d’autrui. C’est un acte de courage, une marque de respect envers soi-même. Il ne s’agit pas de se mettre en priorité au détriment des autres, mais d’apprendre à trouver cet équilibre entre donner et recevoir, entre écouter et se faire entendre. En se choisissant, on honore la relation la plus importante de notre vie : celle que l’on entretient avec soi-même.

 

© Nicole Charest | lapetitedouceur.org

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Prendre soin de vous est la meilleure façon de prendre soin de ceux que vous aimez.

Thich Nhat Hanh

 

 

 

LA SOURCE QUI SE CROYAIT INÉPUISABLE 


Au sommet d’une montagne, une source d’eau claire coulait sans relâche. Les animaux venaient y boire, les fleurs s’abreuvaient à son passage, et même les villageois, en bas de la vallée, comptaient sur elle pour irriguer leurs champs.

La source était heureuse d’être utile, alors elle ne ralentissait jamais. Peu importait combien on puisait en elle, elle donnait, encore et encore.

Mais, au fil des saisons, elle sentit son flot faiblir. Un jour, plus une seule goutte ne coula. Le ruisseau qui prenait naissance en elle s’assécha, la terre devint aride, et tout ce qui dépendait d’elle en souffrit.

C’est alors que la source comprit : elle devait se préserver pour continuer d’exister. Elle apprit à se régénérer, à se nourrir des pluies et des neiges qui lui donnaient vie. Et lorsqu’elle reprit son cours, elle réalisa que prendre soin de soi, c’était aussi prendre soin des autres.

 

MONTAGE NO 7 - LES CITATIONS « DOUCEUR » 

Voici le 7 montage de la série Les Citations « Douceur ». Ces 13 pensées ont récemment été partagées sur ma page Facebook.

Si vous n’avez pas encore rejoint mon groupe de followers, qui compte déjà plus de 700 membres, je vous invite chaleureusement à le faireVous y découvrirez des pensées plus longues, qui ne peuvent être incluses dans le montage, ainsi que les courtes réflexions qui accompagnent chaque citation.

À noter : à compter du mois de mai, mon blog sera en pause et je ne serai présente que sur Facebook/Instagram.
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commentaires

C
Bonjour,<br /> Je pensais bien en lisant la Petite douceur du coeur que quelqu'un mal (ou pas du tout) guéri de son enfance trouverait des échos dans ce sujet douloureux. 5 enfants ce n'est pas rien, et renoncer à son enfance, la sacrifier sur ordre maternel est sûrement une chose terrible. Vous avez connu le renoncement, l'intériorisation forcée de vos joies et de vos désirs, peut-être en plus pour une fratrie qui n'était pas forcément sympa. Autrement dit, votre mère avait un projet de vie, et c'est vous qui avez dû l'éxécuter. Croyez que je ne suis pas insensible à votre commentaire.<br /> Pour ma part, ça a été la petite dernière "à qui il ne fallait pas faire de peine". Se retenir de pleurer alors que mon coeur éclatait, renoncer pour l'aîné et pour "la petite" (j'étais l'enfant "du milieu). Ces sacrifices laissent des traces dans nos vies d'adulte. Par peur du conflit, par épuisement, je continue à ignorer ce qui me ferait du bien, pour ne jamais être prioritaire. Cela fait un beau sujet de discussion.<br /> Cordialement.
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N
Chère Claire, je vois que le message de Marie-Laure vous a touchée et que sa situation a fait écho en vous. C’est une réalité que beaucoup vivent sans toujours en avoir conscience. Grandir avec cette injonction de ne pas déranger, de s’effacer pour les autres, laisse en effet des traces profondes dans la vie adulte.<br /> Mais en prendre conscience, comme vous le faites ici, est déjà un premier pas vers plus d’écoute et de bienveillance envers soi-même. Se choisir ne signifie pas rejeter les autres, mais s’accorder enfin une place légitime. C’est la grâce que je vous souhaite. Merci pour votre témoignage ! Nicole xox<br />
M
bonjour et un grand merci pour tous vos articles et parutions. sur le sujet d'aujourd'hui cela me rappelle qu'étant l'aînée d'une fratrie de 5 enfants ma Mère me cjargeait toujours à la fois de veiller, de prendre soin, et de surveiller mes frères et soeurs -de plus elle me disait toujours 'tu es l'aînée tu dois céder" et cela à emprunt ma vie d'une atitude que j'ai mit longtemps à comprendre et très difficile à gérer. elle m'avait sans le savoir enlevé mon droit de dire non et je me disais à quoi bon dire ou faire valoir mon point de vue puisque de toutes les façons je vais devoir céder contre mon gré. comme quoi, parfois les parents croyant bien faire ont une attitude qui impacte toute une vie-à partir du moment où j'ai compris que je pouvais ou devais dire non, j'ai renoué avec la confiance en moi et je trouve que j'ai acquis une belle victoire, en relevant ce défi que la Vie m'a proposé, je remercie la Vie de m'avoir prouvé que je pouvais inverser une situation par ma seule prise de conscience de ce qui était.
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N
Bonjour Marie-Laure, Merci du fond du cœur pour ce partage si authentique et profond. Ce que vous exprimez résonne avec tant de personnes qui, comme vous, ont grandi avec des responsabilités précoces et des croyances qui ont façonné leur manière d’être au monde. Votre parcours témoigne de cette force intérieure qui vous a permis de retrouver votre droit à dire non, à exister pleinement et à vous affirmer. Quelle belle preuve que le changement est possible dès lors que l’on se donne la permission d’être soi ! Merci encore pour cette réflexion précieuse qui inspirera sûrement d’autres lecteurs. Bonne journée! Nicole xox

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  • Nicole Charest
  • Passionnée de psychologie, de spiritualité, d'écriture et de multimédia, je partage avec vous des textes de ressourcement ainsi que mes créations d'e-books et de vidéos inspirantes.
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