But : Montrer que lâcher prise n’est pas synonyme d’abandon, mais d'ouverture à de nouvelles opportunités et à une vie plus légère.
Il était une fois un jeune prince qui vivait dans un magnifique royaume. Un jour, il trouva une pierre précieuse d’une beauté inestimable, un diamant étincelant comme les étoiles dans le ciel. Ce trésor devint son bien le plus précieux. Il le serrait dans sa main avec tant de force qu’il avait peur de le perdre à chaque instant. Sa main, toujours fermée, ne laissait jamais le diamant hors de vue.
Un jour, un sage du royaume, qui voyait la détresse du jeune prince, s’approcha de lui et lui dit : « Mon prince, pourquoi t’agrippes-tu si fermement à ce diamant ? »
Le prince répondit : « Ce diamant est mon trésor. Si je le lâche, il pourrait tomber et se perdre dans les profondeurs de la terre. Je ne pourrais jamais supporter cette perte. »
Le sage sourit doucement et lui demanda : « Et si je te disais qu’il y a une autre façon de protéger ton trésor, sans l’étouffer de ta poigne ? »
Intrigué, le prince écouta attentivement. Le sage poursuivit : « Lâcher prise ne signifie pas abandonner. Regarde ta main, fermée et tendue. Ce geste est fatigant, et il te prive de l’usage de ta main pour bien d’autres choses. Essaye plutôt ceci : tourne ta main vers le ciel, paume ouverte, et relâche doucement tes doigts. »
Le prince hésita, craignant que le diamant ne glisse de sa main. Mais, sous l’œil bienveillant du sage, il fit ce qu’on lui demandait. À sa grande surprise, le diamant resta dans sa main, brillant encore plus intensément sous la lumière du soleil. Il ressentit un soulagement instantané, comme si une lourde charge s’était envolée de ses épaules.
Le sage ajouta alors : « Vois-tu, mon prince, lâcher prise, c’est ouvrir ton cœur et ton esprit à de nouvelles possibilités. En tournant ta paume vers le ciel, tu as non seulement gardé ton trésor, mais tu t’es aussi préparé à recevoir d’autres bénédictions de la Vie. Parfois, ce n’est pas le contrôle qui protège ce que nous aimons, mais la confiance et l’ouverture. »
Dès ce jour, chaque fois que le prince se sentait accablé par la peur de perdre quelque chose de précieux, il se souvenait des paroles du sage. Il ouvrait sa main vers le ciel et accueillait avec gratitude les merveilles que la Vie avait à lui offrir.
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© Nicole Charest | www.lapetitedouceur.org
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