Dans un monde où l'altruisme est souvent glorifié, on oublie parfois la beauté et la profondeur qu’il y a à recevoir. Nous sommes si prompts à offrir notre aide, notre écoute, notre temps, que nous en venons à oublier que nous aussi, nous avons le droit de demander. Et pourtant, il y a une véritable sagesse à reconnaître nos moments de vide, ces instants où l’on n’a plus rien à offrir. C’est dans ces moments que réside une opportunité précieuse : celle de permettre à d’autres de nous tendre la main.
Recevoir n’est pas un aveu de faiblesse, mais un acte de profonde humanité. Il y a quelque chose de presque sacré dans l’acte d’ouvrir son cœur aux autres, de leur offrir la chance de nous venir en aide. Ce geste, souvent perçu comme une faiblesse, est en réalité une forme subtile de charité. Non pas celle que l’on donne, mais celle que l’on permet à l’autre d’exercer. En demandant, en acceptant, nous permettons à l’autre de prendre part à notre bien-être, de partager cette humanité commune.
Nous ne pouvons être dans le don constant sans épuiser nos propres ressources. Apprendre à recevoir, à accueillir l’aide ou la tendresse d’autrui, c’est aussi apprendre à équilibrer cette énergie qui circule entre les êtres. C’est comprendre que le monde ne tourne pas uniquement grâce à nos propres forces, mais grâce à cette danse invisible où chacun, tour à tour, donne et reçoit.
La véritable charité n’est pas seulement dans le don, mais dans cette capacité fine et délicate de permettre aux autres de nous faire du bien.
© Nicole Charest | lapetitedouceur.org
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Donne tant que tu as. Quand tu n’as plus rien, demande. Donne à d’autres l’occasion de te faire du bien. C’est une secrète et une très fine charité.
Voici trois questions qui vous aideront à approfondir votre réflexion sur le texte et à appliquer ses enseignements à votre vie personnelle.
1. Avez-vous déjà ressenti une gêne à demander de l’aide, même lorsque vous en aviez grandement besoin ?
2. Êtes-vous capable de recevoir avec la même ouverture que celle avec laquelle vous donnez ?
3. Comment pourriez-vous trouver un équilibre entre donner et recevoir dans vos relations pour vous sentir plus en paix ?
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