Chers abonnés,
Je suis heureuse de vous retrouver et de vous partager quelques nouveautés. Le sujet que j’aborde dans ce bulletin demeure sensible pour bien des gens. Toutefois, personne n’y échappe... Un jour ou l’autre, nous perdrons tous des êtres qui nous sont chers.
En faisant la mise à jour de ma page Vivre un deuil (voir encart ci-dessous), j’ai découvert une chanson dont le texte m’a tout de suite interpellée : Nos absents (par Grand corps malade). Présenté sous forme de poème, les propos sont riches, profonds, touchants et expriment ce que bien des gens ressentent (voir ci-dessous).
Merci de faire partie de ma route virtuelle,
Votre webmestre, Nicole xox
Ce dossier sur le deuil a été conçu en 2008 et depuis, cette page est l'une des plus consultées de mon blog. Vous y retrouverez toutes les ressources que j'ai publiées au fil du temps : diaporamas, chansons, textes, liens utiles. Je vous invite à vous y référer au besoin ou à partager le lien avec des gens vivant un deuil.
Vivre un deuil - La petite douceur du coeur
Depuis l'ouverture de mon blog en 2008, j'ai conçu plus de 80 diaporamas qui ont voyagé un peu partout dans la francophonie. Je vous en remercie. Au fil du temps, cette passion s'est transformée et
http://www.lapetitedouceur.org/pages/Vivre_un_deuil-1665866.html
Voici la chanson dont je vous parlais en préambule. Les paroles sont juste en dessous. Bonne écoute!
C'est pas vraiment des fantômes, mais leur absence est tellement forte,
qu'elle crée en nous une présence qui nous rend faible ou nous supporte.
C'est ceux qu'on a aimés qui créaient un vide presque tangible,
car l'amour qu'on leur donnait est orphelin, il cherche une cible.
Pour certains on le savait, on s'était préparé au pire,
mais d'autres ont disparu d'un seul coup, sans prévenir.
On leur a pas dit au revoir, ils sont partis sans notre accord,
car la mort a ses raisons que notre raison ignore.
Alors on s'est regroupé d'un réconfort utopiste.
À plusieurs on est plus fort mais on est pas moins triste.
C'est seul qu'on fait son deuil, car on est seul quand on ressent.
On apprivoise la douleur et la présence de nos absents.
Nos absents sont toujours là, à l'esprit et dans nos souvenirs.
Sur ce film de vacances, sur ces photos pleines de sourires.
Nos absents nous entourent et resteront à nos côtés,
ils reprennent vie dans nos rêves, comme si de rien n'était.
On se rassure face à la souffrance qui nous serre le cou,
en se disant que là où ils sont, ils ont sûrement moins mal que nous.
Alors on marche, on rit, on chante, mais leur ombre demeure,
dans un coin de nos cerveaux, dans un coin de notre bonheur.
Nous on a des projets, on dessine nos lendemains.
On décide du chemin, on regarde l'avenir entre nos mains.
Et au cœur de l'action, dans nos victoires ou nos enfers,
on imagine de temps en temps que nos absents nous voient faire.
Chaque vie est un miracle, mais le final est énervant.
J'me suis bien renseigné, on en sortira pas vivant.
Faut apprendre à l'accepter pour essayer de vieillir heureux,
mais chaque année nos absents sont un petit peu plus nombreux.
Chaque nouvelle disparition transforme nos cœurs en dentelle,
mais le temps passe et les douleurs vives deviennent pastel.
Ce temps qui pour une fois est un véritable allié.
Chaque heure passée est une pommade, il en faudra des milliers.
Moi les morts, les disparus, je n'en parle pas beaucoup.
Alors j'écris sur eux, je titille mes sujets tabous.
Ce grand mystère qui nous attend, notre ultime point commun à tous.
Qui fait qu'on court après la vie, sachant que la mort est à nos trousses.
C'est pas vraiment des fantômes, mais leur absence est tellement forte,
qu'elle crée en nous une présence qui nous rend faible ou nous supporte.
C'est ceux qu'on a aimés qui créaient un vide presque infini
qu’inspirent des textes premier degré.
Faut dire que la mort manque d'ironie.