Il est temps d'admettre que, non seulement l’échec n'est pas un drame, mais qu'il peut bien souvent devenir un événement positif. Son premier atout, qui est loin d'être négligeable, consiste à nous remettre dans une attitude d'humilité face à la vie. Il nous contraint à accepter la vie telle qu'elle est et non pas telle que nous la voulons ou la rêvons.
La vraie souffrance naît de notre résistance au changement, au mouvement de la vie, à son flux. Alors, réjouissons-nous quand il y a des hauts; et quand des bas se présentent, acceptons-les et faisons en sorte qu'ils nous servent de tremplin.
En ce sens, il faut considérer nos échecs comme autant de maîtres spirituels, c'est-à-dire de guides qui nous aident à rectifier notre trajectoire. Ils appartiennent à la loi de la vie, et leur présence, qui nous est naturellement désagréable sur le moment, est néanmoins indispensable à la globalité de notre parcours.
Pour qu'ils soient de vrais maîtres, néanmoins nous devons transformer le regard que nous portons sur eux. Plutôt que vivre chaque échec comme un drame, entendons-le comme l’occasion d’un éveil, d’une prise de conscience.
Essayons d’en tirer des leçons plutôt que de perdre notre énergie à ressasser ses causes et ses conséquences. Considérons d’emblée que la difficulté qui nous frappe n’est pas un drame, mais une occasion de réfléchir à notre vie, de l’appréhender autrement.
Source : Frédéric Lenoir, Petit traité de vie intérieure
La majorité des gens pensent que le succès et l'échec sont des opposés, alors qu'ils sont en fait deux ingrédients du même processus.
La blague du blog
« Qu’est-ce que la légitime défense? Demande la maîtresse à Toto.
– C’est quand mes notes sont tellement mauvaises que je suis obligé de signer moi-même mon carnet. »