| ![]() |
![]() | |
Il était une fois deux femmes
Jean-Vital de Monléon Extrait du livre : Naître là-bas, grandir ici
Reçu par le site Nature et Poésie | |
| ![]() |
![]() | |
Il était une fois deux femmes
Jean-Vital de Monléon Extrait du livre : Naître là-bas, grandir ici
Reçu par le site Nature et Poésie | |
| ![]() |
![]() | |
10 étapes vers l’abondance Par Carolyn Blakeslee Tiré de la revue Natural Awakenings Faites une liste de ce que vous désirez.
| |
Carolyn Blakeslee publie l’édition du Centre de la Floride de la revue Natural Awakenings / www.NaturalAwakeningsncfl.com |
La société des intimidés disparus par Stéphane Laporte Texte paru dans le Journal La Presse le 5 décembre 2011 suite au suicide de la jeune Marjorie Raymond, victime d'intimidation | ![]() |
Avant de m'apprendre l'alphabet ou la table de trois, l'école m'a appris que j'étais repoussant. Le taupin de la 1re année ne cessait de me pousser pour me faire tomber, ce qui faisait rire une bonne partie de la classe. Ce fut pour moi un choc. À la maison, j'étais tant aimé que je ne pouvais comprendre qu'à l'école, je sois aussi malmené. Pourquoi moi? Pourquoi c'était moi qui subissais les humiliations de mes camarades et pas un autre? Ça devait être parce que j'étais moins bon que les autres. C'est cette constatation qui fait le plus mal. Beaucoup plus que les coups. Mais elle ne m'a pas hanté longtemps. J'ai vite compris que si la petite brute s'en prenait à moi, c'est juste parce que j'avais les jambes croches et que c'était facile de me faire tomber. Les petites brutes aiment la facilité. C'est pour ça qu'elles s'attaquent à ceux qui ont l'air les plus vulnérables. Ce n'est que ça qui détermine le choix des victimes. On s'attaque aux fragiles. Aux sensibles. Pas aux moins bons, juste aux moins solides. C'est la lâcheté des bourreaux. Heureusement pour moi, si mes jambes étaient faibles, mon caractère était fort. J'étais un faux fragile. Un résistant. Et quand l'intimidant a constaté qu'il avait beau m'accrocher les pieds, jamais il ne ferait tomber ma tête, il a abandonné. Au fil des ans, il y en a d'autres qui se sont essayés. Étant un handicapé allant à l'école des enfants normaux, j'étais toujours le différent de la gang. Et la différence attire ceux qui ont un trop-plein de haine à expulser. Ces épisodes d'intimidation n'ont jamais duré longtemps. Mon imperturbabilité décourageait les plus acharnés. Je n'ai pas de mérite. C'est la nature qui m'a donné une tête de cochon! Malheureusement, il y a plein d'enfants qui n'ont que des petits cœurs d'anges. Plein d'enfants que les agissements des persécuteurs minent, marquent et détruisent. À jamais. Ce qui est paniquant quand on est victime de la méchanceté, c'est l'isolement. Il n'y a personne pour nous défendre. Chacun sauve sa peau. Quand je me faisais jeter à terre, il y avait les cons qui riaient, mais il y avait surtout les autres qui regardaient ailleurs. Ces autres qui avaient assez d'humanité pour réaliser que ce n'était pas correct, ce que faisait le terroriste en culottes courtes, mais pas assez de courage pour s'en mêler. Ils ne voulaient surtout pas être à ma place. Et en venant à ma rescousse, ils risquaient de l'être. Pourtant, s'ils étaient tous venus, la bonté aurait gagné. Mais la bonté est difficile à faire bouger. Alors, les pas fins en profitent. Les plus faibles dans les histoires d'intimidation ne sont pas ceux que l'on pense. Ce ne sont pas ceux qui sont attaqués, ce sont tous ceux qui laissent faire, ce sont tous ceux qui laissent défaire. Le principal rôle de l'école, ce n'est pas d'apprendre aux enfants le français, l'histoire, les mathématiques ou la chimie, c'est d'apprendre aux enfants à vivre ensemble. À peine sevré, on quitte sa famille pour passer ses journées avec des dizaines d'étrangers. Pouvez-vous nous montrer comment nous apprivoiser? Apprenez-nous la responsabilité. Des actes que l'on fait. Et des actes que l'on ne fait pas. Il faut connaître les conséquences de nos coups, et les conséquences de notre indifférence. Il faut se servir du français, de l'histoire, des mathématiques et de la chimie pour nous apprendre la connaissance de soi et la connaissance des autres. Adulte, quand on est victime d'intimidation, on peut décider de quitter notre emploi, notre club de hockey ou notre mari. Enfant, quand on est victime d'intimidation, on ne peut pas décider de quitter l'école. L'école a le monopole de notre destin. Changer d'école ne change souvent pas grand-chose. Chaque école a son quota de gentils, de tièdes et de mauvais. On est pris dans le cul-de-sac du malheur. Et il n'y a qu'une façon de s'en échapper... Voilà pourquoi l'école doit être le milieu le plus sain du monde. Voilà pourquoi l'école ne doit pas être un endroit où on apprend tout par cœur, mais tout avec le cœur. Nos enfants y abandonnent leur jeunesse, en échange, donnons-leur le meilleur de nous-mêmes. Il faut créer la Société des intimidés disparus. À la mémoire des âmes fragiles qui n'ont pas su résister au climat hostile qui règne dans plusieurs des établissements scolaires. Il faut être attentif, prévenant et pacificateur. Il faut que cette société regroupe tous les profs, tous les élèves, tous les parents, tous les intervenants, tous ceux qui sont passés par là. Que ce soit la priorité numéro un. Que le plus important de tous les savoirs soit le savoir-vivre. Bien sûr, il y aura encore des taupins. Bien sûr, il y aura encore des victimes. Mais s'il y en a seulement un peu moins, tous ces efforts ne seront pas vains. Il aura fallu le suicide d'une enfant pour éveiller les consciences. Pourtant, ceux qui continuent de vivre malgré les blessures du rejet devraient aussi nous émouvoir. Donnons leur raison d'avoir cru en la vie, d'avoir cru en eux, d'avoir cru en nous. Arrêtons d'être complices par omission de tous les actes d'intimidation. Pas besoin d'avoir les jambes croches pour avoir du mal à se tenir debout. Que tout le monde se lève. Que tout le monde se tienne. Je dis respect à tous les intimidés. |
| ![]() |
![]() | |
Gardez vos objectifs bien en vue | |
En 1952, une jeune femme du nom de Florence CHADWICK s'avança dans l'eau sur la plage de Catalina Island, déterminée à nager jusqu'en Californie. Elle avait été la première femme à traverser la Manche aller et retour à la nage et possédait donc une solide expérience. Ce fameux jour, il faisait froid et le brouillard était si dense qu'elle voyait à peine les bateaux chargés de l'escorter. Elle nagea 15 heures d'affilée. Elle supplia plusieurs fois qu'on la prit à bord de l'un des navires, mais son entraîneur la pressa de persévérer, lui répétant qu'elle y arriverait, que l'arrivée n'était pas loin. Épuisée physiquement et émotionnellement, elle décida finalement de s'arrêter et fut retirée de l'eau, pour constater que le rivage n'était plus qu'à 800 mètres. Le lendemain de sa tentative, elle confia aux journalistes lors d'une conférence de presse : « Je ne cherche pas d'excuses. C'est moi qui ai demandé à mettre fin à l'expérience. Mais je pense que si j'avais pu apercevoir le rivage, j'y serais arrivée. » Son échec fut seulement provisoire. Quelques mois plus tard, elle fit une autre tentative dans les mêmes eaux. Ce jour-là, le soleil brillait et avec son objectif clairement en vue, Florence Chadwick établit un nouveau record en natation. Source Marcelle della Faille | |
| ![]() |
![]() | |
Le bonheur | |
Le bonheur, c’est tout petit. Si petit que, parfois, on ne le voit pas. Alors on le cherche, on le cherche partout. Il est là dans l’arbre qui chante dans le vent. Dans le regard de l’enfant. Le pain que l’on rompt et que l’on partage. La main que l’on tend. Le bonheur, c’est tout petit. Si petit, parfois, qu’on ne le voit pas. Il ne se cache pas, c’est là son secret. Il est là, tout près de nous, et parfois en nous. Le bonheur, c’est tout petit. Petit comme nos yeux pleins de lumière. Et comme nos cœurs pleins d’amour ! Mère Teresa (texte trouvé sur le site : Source d'optimisme | |
| ![]() |
![]() | |
Version vidéo |
produite par Claude D'Astous http://www.claudedastous.com/ |
|
Version texte |
La clé du bonheur |
| ![]() |
![]() | |
La critique est inévitable dans toute relation interpersonnelle. Si elle peut être constructive, encore faut-il apprendre à la formuler et à l’accepter.
Bien exprimée, la critique permet à l'autre de connaître ses points faibles et les aspects qu'il devrait améliorer, que ce soit dans ses relations avec les autres, son travail ou même, dans le sport. Avoir le sens critique est en soi une grande qualité. Les spécialistes des relations interpersonnelles s'entendent pour dire que la critique est une bonne chose, à condition de la « manipuler avec soin ». Dans la mesure où elle est objective et bien dirigée, elle évite d'accumuler les frustrations et, du même coup, de se retrouver au cœur d'un conflit.
Avant de critiquer quelqu'un, il faut vous préparer et vous demander si vos observations sont légitimes. Dans un premier temps, réfléchissez aux raisons qui vous poussent à intervenir. Quelles sont vos attentes ? Votre objectif est-il clair ? La remarque est-elle constructive ? Risque-t-elle davantage de blesser l'autre que de l'inciter à s'améliorer ? Il vous faut ensuite choisir votre moment. Pas question de tout balancer en pleine réunion d'équipe ou entre deux rendez-vous.
Attention, enfin, de ne pas vous laisser emporter. Une critique lancée sous le coup de la colère peut dépasser votre pensée et provoquer le contraire de l'effet recherché. Soyez sûr de pouvoir assumer vos affirmations, de rendre votre interlocuteur réceptif et d'accepter à votre tour un point de vue divergent.
Sources : Service Vie
Claude Sévigny, andragogue, formateur en entreprise et auprès des adultes
Ghislaine Labelle, conférencière et psychologue organisationnelle
| ![]() |
![]() | |
Le tisserand et le voleur
Chaque semaine, un tisserand se rendait à la ville voisine pour vendre le drap qu'il tissait les autres jours.
Un soir, alors qu'il revenait du marché, il tomba sur un voleur. Celui-ci lui asséna des coups au point de le laisser presque mort dans le fossé, puis il disparut dans la forêt, emportant les pièces d'argent que le tisserand avait gagnées en vendant son ouvrage.
La semaine suivante, le tisserand repartit au marché avec un nouveau lot de draps. L'hiver avait blanchi les champs, et tout recouvert de silence.
Sur le chemin du retour, il aperçut au loin son voleur, toujours installé au même endroit, qui attendait le passage de quelques victimes. L'artisan décida qu'une fois était bien suffisante. Prenant un sentier qui obliquait à travers bois, il évita le brigand. Le chemin était plus long et plus difficile, il dut traverser le lac qu'une épaisse couche de glace et de neige avait recouvert, le faisant pareil à un miroir, mais il arriva chez lui avant la nuit.
À partir de ce jour, le tisserand fit attention en arrivant au lieu du guet-apens. Quand il apercevait son agresseur, il prenait le chemin du lac et si la voie était libre, il continuait sa route.
Mais voici qu'un jour, le voleur fit une rencontre qui changea sa vie. Voyant approcher un voyageur, il se rua sur lui pour le détrousser, mais l'homme, un ermite qui vivait de peu et de charité, lui dit simplement : « Ne te fatigue pas à m'assommer, je n'ai que peu de choses sur moi, mais ce que j'ai de plus précieux, je veux te le donner. »
Et le saint homme parla de la vie et de la mort, de la fraternité des hommes, de la maîtrise des émotions, de la lumière que l'on ne voit pas avec les yeux, de l'amour, de mille choses dont le malfaiteur n'avait jamais entendu parler. Le moine parla longtemps, et quand il voulut reprendre sa route, l'autre, ému au plus profond de lui-même, demanda à le suivre pour en apprendre davantage, car son âme avait soif de ces paroles.
Pendant toute une année, il sillonna les chemins et les routes du pays, vivant chichement de la générosité des paysans qu'il rencontrait, se nourrissant de la sagesse du moine.
Au bout d'un an, il décida de continuer seul. Remerciant chaleureusement son maître, il repartit sur le lieu de ses forfaits, et se mit à prier pour toutes ses victimes.
Peu de temps plus tard, le tisserand rentra de son marché hebdomadaire. Quand il reconnut au loin le voleur, il se dépêcha de prendre le petit sentier. Arrivé au bord du lac, il s'engagea sur la glace, mais le temps s'étant adouci, et le printemps se rapprochant, la couche de glace était devenue fragile et céda sous les pas du tisserand qui s'enfonça dans l'eau glacée et mourut dans l'eau noire et profonde.
Souvent, nous jugeons les autres sur un acte, sur une fonction, sur un seul aspect d'eux-mêmes, mais nous refusons de voir ce qu'ils sont vraiment, au fond de leur cœur, cela nous arrange. Et nous gardons cette image figée en nous quoi qu'il arrive, et quoi que puissent faire ceux-là même que nous condamnons pour mieux nous justifier.
Il est bien plus confortable de s'en remettre à des certitudes bien établies, cela évite de se remettre en cause. Mais lorsque tout change autour de nous, nos certitudes sont plus fragiles que la glace du lac, elles se craquellent et se dérobent sous nos pas, et alors que nous comptions sur elles pour nous porter et nous protéger, elles nous précipitent dans notre propre obscurité.
Christian Charpentier – web écoute
| ![]() |
![]() | |
Quel est mon vrai portrait ? Celui que les autres voient de moi, la forme de mon corps, mes traits, ma démarche ? Je suis bien plus que cela. |
|