Pour utiliser les endorphines, ces calmants naturels...
Lorsque nous ressentons de l’anxiété, nous le savons car notre corps nous en informe par un malaise physique. Il s'agira le plus souvent d'un serrement au niveau de la poitrine, du cœur, de la gorge, du plexus solaire ou de la tête. L’anxiété peut aussi revêtir la forme de palpitations, d'une tension de certains muscles, de crampes ou de douleurs situées dans certaines parties du corps. Bien que l'anxiété relève de notre système émotif, elle se traduit toujours sur le plan physique, et c'est pourquoi nous la percevons.
Le présent truc nous donnera un outil pour travailler sur les symptômes générés par l'anxiété. Il n'en dissipera pas les causes, mais en atténuera grandement les manifestations. Pour ce faire, nous profiterons encore une fois de l'outil le plus génial qui soit et qui est toujours disponible, notre cerveau. On dit que nous utilisons seulement de cinq à dix pour cent des capacités de notre cerveau, dont le potentiel est pourtant presque illimité. Voyons maintenant un des pouvoirs méconnus qu'il détient grâce à la production d'endorphines : un pouvoir calmant, analgésique, anxiolytique, antispasmodique et même euphorisant.
Les endorphines sont des substances naturelles sécrétées par le cerveau et qui ont le pouvoir de calmer la douleur. Elles sont produites automatiquement dans certaines circonstances où un effort physique soutenu est sollicité. Puisque les situations d'anxiété entraînent plutôt des états de passivité et d'inactivité, il n'y a pas alors production automatique des endorphines qui seraient nécessaires pour calmer les malaises physiques générés par l'anxiété. C'est pourquoi, grâce à l'imagerie, nous donnerons à notre cerveau la commande de produire ces endorphines quand nous en avons besoin.
Visualisons un petit pot de crème pour le corps et attardons-nous à sa forme et à sa couleur. Enlevons le couvercle et observons la belle crème qui s'y trouve; elle est douce, calmante, relaxante et elle a le pouvoir de cicatriser, de rafraîchir ou de réchauffer, selon notre besoin.
Imaginons que nous appliquons cette crème sur une partie de notre corps qui cause un malaise. Nous la sentons alors pénétrer à l'intérieur de la peau, détendre cet endroit et calmer le serrement ou la douleur qui l'habite. Nous prenons conscience du bien-être que cette crème nous apporte et nous respirons profondément.
Dans les faits, nous venons simplement de dire à notre cerveau qu'il lui fallait produire des endorphines et les diriger exactement vers cette partie de notre corps où nous ressentons le malaise. Quand il sait exactement ce que nous désirons, notre cher cerveau répond positivement à nos demandes. C'est pourquoi nous devons, pour obtenir le soulagement du malaise physique que nous ressentons, lui spécifier le genre de traitement dont nous avons besoin en précisant la propriété que doit détenir la crème, soit calmer, décontracter, rafraîchir, réchauffer, activer (pour les membres engourdis) ou toute autre caractéristique.
Puisque cet exercice déclenche la production d'une substance antidouleur, nous pouvons également le faire pour soulager toute douleur physique, que celle-ci relève ou non de l'anxiété.
Techniques faciles pour vaincre l'anxiété. Reid, Louise. Les Éditions Québécor