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22 octobre 2008 3 22 /10 /octobre /2008 23:00



Un sage homme vivait heureux avec son épouse admirable et deux fils chéris. Un jour, il entreprit un long voyage et durant son absence, un grave accident provoqua la mort de ses deux fils tant aimés.

 

La mère sentait son cœur lourd de douleur. Toutefois, étant une femme forte et croyante, elle surmonta le drame avec courage.

 

Elle avait cependant une grande préoccupation à l'esprit : Comment annoncer la triste nouvelle à son mari, lui qui avait le cœur si fragile? Elle pria afin d’être éclairée.

 

Son mari rentra enfin de voyage et s’empressa de prendre des nouvelles de ses deux fils. L'épouse, embarrassée, lui répondit : « Laisse les garçons. Avant je voudrais que tu m'aides à résoudre un problème très important.
 

 

— Alors, parle, lui dit le sage homme.

 

— Pendant ton absence, un ami est passé nous rendre visite et nous a laissé en garde deux bijoux d'une valeur inestimable, mais ces bijoux sont si merveilleux que je m'y suis attachée et je n'ai pas très envie de les lui rendre. Qu'en penses-tu? »

 

Le mari lui répondit : « Je ne comprends pas. Tu n'as jamais été attirée par l'apparat, et quand bien même tu le serais, ces bijoux ne t'appartiennent pas et tu dois les rendre.

 

— Mais je ne peux me résigner à les perdre, répondit l'épouse. »

 

Le mari lui rétorqua : « On ne peut pas perdre ce que l'on n'a jamais possédé. Tu vas rendre ces bijoux aujourd'hui même. »

 

Sa femme lui répondit : « Très bien, mon époux. Les deux merveilleux bijoux seront rendus à Celui qui nous les avait confiés. En vérité, c'est déjà fait, car ces bijoux inestimables étaient nos deux fils tant aimés, que Dieu a rappelés à Lui. »

 

Le sage homme comprit le message, enlaça sa femme et sans désespoir ni révolte, ils laissèrent couler leurs larmes. (Petites douceurs pour le cœur, p. 70)

Les deux fils*

L'arbre et la graine (Benoît Marchon)

 

Quelqu’un meurt, et c’est comme des pas qui s’arrêtent...
Mais si c’était un départ pour un nouveau voyage? 


Quelqu’un meurt, et c’est comme une porte qui claque...
Mais si c’était un passage s’ouvrant sur d’autres paysages? 


Quelqu’un meurt, et c’est comme un arbre qui tombe...
Mais si c’était une graine germant dans une terre nouvelle? 


Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle...
Mais s’il nous aidait à entendre la fragile musique de la vie?

Les deux fils*

Témoignage

 

Madame Charest,

Ce sont mes amies du travail qui m'ont offert votre livre Petites douceurs pour le cœur que je lis et relis sans relâche. En effet, j'ai appris que mon fils de 15 ans avait le cancer en mai dernier et j'ai dû prendre une décision et quitter mon emploi pour prendre soin de lui. Votre livre est ma source de ressourcement. Vos pensées allègent mes douleurs, me font réfléchir quant à la vie, quant à la mort. Merci encore. — Elaine, St-Jérôme

Les deux fils*

La blague du blog

 

Un gardien demande à un condamné :
« Avez-vous un dernier souhait?
— Oui, lui répond le condamné, je voudrais manger des fraises.
— Mais ce n'est pas la saison pour manger des fraises, lui dit le gardien.
— Ce n'est pas grave, dit le condamné. J'attendrai.
 »

 

 

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  • Nicole Charest
  • Passionnée de psychologie, de spiritualité, d'écriture et de multimédia, je partage avec vous des textes de ressourcement ainsi que mes créations d'e-books et de vidéos inspirantes.
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