Nous nous convainquons que la vie ira mieux une fois que nous serons mariés, aurons un bébé, puis un autre. Ensuite, nous sommes frustrés parce que nos enfants ne sont pas assez vieux et que tout ira mieux lorsqu'ils seront plus grands. Puis, nous sommes frustrés lorsqu'ils arrivent à l'adolescence et que nous devons négocier avec eux. Nous serons certainement heureux lorsqu'ils auront franchi cette étape.
Nous nous disons que notre vie sera comblée lorsque notre conjoint se reprendra en main, lorsque nous aurons une plus belle voiture, lorsque nous pourrons faire un voyage, lorsque nous prendrons notre retraite. La vérité, c'est qu'il n'y a pas de meilleur moment pour être heureux que maintenant. Sinon, quand? Notre vie sera toujours remplie de défis. Il est préférable de l'admettre et de décider d'être heureux, malgré tout.
Voici une citation d'Alfred D. Souza. Il dit : « Pendant très longtemps, il me semblait que ma vie allait commencer, la vraie vie. Mais il y avait toujours des obstacles tout au long du chemin : une épreuve à traverser, un travail à terminer, du temps à donner, une dette à payer. Puis, la vie commencerait. J'ai enfin compris que ces obstacles étaient ma vie. »
Cette perspective m'a aidé à voir qu'il n'y a pas de chemin vers le bonheur. Le bonheur est le chemin... Alors, appréciez chaque instant.
Cessez donc d'attendre d'avoir fini l'école, de retourner à l'école, de perdre cinq kilos, de prendre cinq kilos, de commencer à travailler, de vous marier, d'arriver au vendredi, aux fêtes ou aux vacances, de posséder une nouvelle voiture, de finir de payer votre hypothèque, de voir revenir le printemps, l'été, l'automne, l'hiver, avant de décider qu'il n'y a pas de meilleur moment que maintenant pour être heureux...
(Petites douceurs pour le cœur, p. 126)
Témoignage
Bonsoir Nicole,
Je t'ai lu la première fois dans un moment difficile de ma vie. Tu as, sans le savoir, mis un baume sur mon cœur blessé. La douceur de ta plume m'a permis d'apprivoiser la mort et surtout donné l'envie de continuer à avancer. Merci d'avoir traversé ma vie à ce moment bien précis. Comme tu le dis si bien le hasard n'existe pas...
Lorsque ton frère m'a informé de la sortie de ton livre, je n'ai pu que m'en procurer un. Encore une fois, tu traverses ma vie comme un parfum de bonheur. Et ce parfum, je le partage avec mes enfants. Quotidiennement, chacun de nous puisons dans tes écrits une douceur, une caresse, un bonheur pour l'âme. Merci de partager avec nous ces « petites douceurs pour le cœur », c'est tellement bon. — Geneviève, Trois-Rivières
La blague du blog
Un facteur vient déposer une lettre recommandée dans un pavillon. Après avoir sonné en vain, il s'apprête à ouvrir la grille, quand il voit sur la porte un écriteau où l'on peut lire : ATTENTION PERROQUET MÉCHANT!
Le facteur se dit qu'un perroquet ne peut pas être bien dangereux... Il ouvre la grille et entre. À ce moment-là, le perroquet, du haut de son perchoir, crie :
— Rex! Attaque!